• La grande aventure de la vie.

     

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    Avec Christ dans l’aventure du travail ; avec Christ dans l’aventure de la douleur ; avec Christ dans l’aventure de la mort. Sans s’étonner, le chrétien rencontre Dieu dans la rue et dans le travail de chaque jour.

     

    Sous la lentille du microscope, devant la table d’opération, quand il scrute les profondeurs ultimes de la matière, en une recherche fébrile et épuisante ; quand il approfondit les mystères de la vie et que, devant la mort, il pressent faiblement la lueur de l’au-delà ; quand il évolue dans les détours absorbants de la technique, le chrétien palpe la présence de son Christ. Et dans les cris de l’art, il entend Dieu ; dans les appels les plus subtils de son âme d’artiste, il entend le Christ et il pénètre l’angoisse des poètes et de leur monde, si souvent tourmenté, parce que, derrière leur inquiétude, dans leur esprit éternellement ouvert à plus de clarté, il perçoit le désir d’un plus haut idéal, d’une lumière qui est la Lumière ; et, à ses côtés, la présence du Christ.

     

    Dans toutes les activités humaines, dans la vie banale et courante de tous les jours, dans le boire et le manger, dans les rires et les pleurs, le chrétien éprouve sans cesse la présence de Christ.

     

    Nous vivons dans un siècle qui court : les gens n’ont plus le temps de rien. Cela nous arrive à toi et à moi. L’homme n’a pas d’autre choix que cette alternative : ou se laisser vaincre par le travail ou le sanctifier ; pas de milieu. Il en va de même pour la douleur : elle détruit les uns ; elle sanctifie les autres. Et c’est la même douleur, le même travail.

     

    L’Amour de Dieu, que nous devons mettre dans notre travail, réclame que cette activité soit humainement parfaite ; sinon, c’est une fumisterie ; c’est une insulte que nous adressons au ciel. Et n’est-il pas vrai qu’il y a, dans notre camp, beaucoup, énormément de gens qui s’occupent davantage de l’amour de Dieu dans le travail que du travail fait avec amour pour Dieu ? Apprends d’abord à faire tes travaux à la perfection, puis tu comprendras ce que c’est que les faire dans la présence de Christ !

     

    Il nous faut des architectes qui construisent des maisons dignes de Dieu et qui se refusent à donner aux temples un air de garage et de piscines.

     

    Il nous faut des éditeurs chrétiens pour des revues pieuses qui ne discréditent pas la noblesse du message chrétien.

     

    Il nous faut des peintres qui soient amis de la vérité, qui se refusent à imiter dans le plâtre les veines du marbre. Ne pas mentir dans ton travail, et jamais dans les choses de Dieu. Car Dieu est ami de la pauvreté, mais non du mensonge.

     

    Il nous faut des sculpteurs qui se refusent à modeler des statues de série pour la consolation des bigots et des dévots.

     

    Il nous faut des musiciens qui se refusent à composer des chants religieux dont un homme puisse rougir à les chanter.

     

    Pour que les œuvres soient pleines de Dieu, il ne suffit pas qu’elles soient bonnes, il faut qu’elles soient bien faites, avec intelligence, avec diligence, avec promptitude.

     

    Il veut que tout ce que nous Lui offrons d’humain soit sans défaut. Que notre travail et notre repos, les anges puissent les contempler, et qu’ils soient acceptables à Ses yeux.

     

    Veux-tu vivre une Vie contemplative dans le monde ?

     

    Offre au Seigneur tous les instants de ta Vie. Fais ce que tu dois faire et sois ce que tu fais. Et ta conduite , unique aux yeux de Dieu comme aux yeux des hommes, aura la force, aura le feu des cris poussés par les prophètes.

     

    Chaque jour, dans mes fonctions d’éducateur de rue, je vois Christ me parler lorsque tu évoques tes blessures. Je vois Christ rire quand ton rire éclate comme le diamant sur ton visage meurtri.

     

    Je vois Christ pleurer quand tes parents ont fermés la porte de leurs cœurs. Je vois Christ bafoué, battu, massacré mais aussi, heureux de vivre quelques moments de paix.

     

    Je vois Christ trop souvent crucifié par la haine des hommes.Ou leur indifférence.

     

    Je vois Christ ivre ou drogué pour échapper aux réalités que tu estimes trop dures.

     

    Alors, je me dis intérieurement que Dieu est partout au milieu des hommes et surtout, dans la rue là où le malheur, la pauvreté, la violence s’abattent comme des fatalités qu’elles ne sont pas. Oui, je me dis, Dieu est dans la rue et c’est bien ainsi. Le soir en rentrant chez moi, je prie en me souvenant des visages qui habitent encore ma conscience et je confie tout à Dieu. Il sait bien ce que tu vis et mieux que moi, puisqu’Il te suit jours et nuits dans les rues que tu arpentes avec ton désespoir. Il est près de moi lorsque je suis avec ou sans toi. Il vit dans la rue de mon cœur nomade et mendiant que je suis devenu, grâce à toi, grâce à Lui.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Nous ne devrions pas séparer vie spirituelle et action sociale.

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    Nous ne devrions pas séparer vie spirituelle et action sociale dans le Monde. C'est un principe que Jésus établit clairement lorsqu'il rappelle à ses disciples les deux grands commandements. Le premier, dit-il, consiste à aimer Dieu de tout son coeur, de toute son âme et de toutes ses forces et le second est d'aimer son prochain comme soi-même. Notre site ne veut pas diviser la spiritualité de la préoccupation sociale. Ces deux conceptions de la vie, apparemment opposées, ne peuvent vraiment pas se passer l'une de l'autre. Le changement social efficace prend sa source dans l'expérience partagée par ceux qui vivent l'oppression sociale.

     

    L'action sociale digne de ce nom est enracinée dans la vraie spiritualité où elle puise sa Force. De la même manière, la spiritualité véritable englobe les cris de la souffrance et la volonté de comprendre, de façon à promouvoir le royaume de Dieu-Amour dans ce champ de bataille qu'est le monde. Notre rôle est de résister constamment à notre penchant vers l'individualisme et la séparation. La vie spirituelle au moyen de la contemplation, de la prière, de la méditation et de la discipline, peut nous mettre en contact avec la toile d'interdépendance qui recouvre l'existence, dont nous faisons partie et qui souffre de ses blessures écologiques et sociales. La spiritualité n'a rien d'éthéré ou de nébuleux. Elle est agréable, forte et créatrice. Il ne s'agit nullement de nous engager dans l'action politique, l'action sociale suffit à exprimer notre Amour du prochain sous le regard de Dieu.

     

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Je n'oublierai jamais, Père Guy Gilbert, le jour de ta venue.

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    A l'époque, je dirigeais l'antenne d'un Centre très connu et qui s'occupe essentiellement des plus paumés que notre société génère, notamment des alcooliques. Les éducateurs qui m'accompagnaient dans cette tâche difficile et profondément humaine à la fois, ne cessaient de regarder leur montre et je pensais naïvement que la lassitude les avait gagnée et qu'ils étaient pressés de revoir leur famille. Je me posais même des questions sérieuses sur les motivations de mes travailleurs sociaux auprès des plus meurtris. Puis, la porte s'est ouverte et tu es entré en me disant que je te ressemblais au niveau look. Il est vrai, que j'ai toujours porté les cheveux longs, les bagues aux doigts, le cuir et les santiags. Je t'ai répondu que je ne savais pas si je te ressemblais avant de te connaître ou si tu me ressemblais sans me connaître.

     

    Enfin, le genre de réponse stupide dont tu as eu le Respect de ne pas même relever. Il était presque midi et nous allions manger entre éducateurs mais, tu as préféré un repas partagé avec les plus pauvres. Ils ne savaient pas qui tu étais et te prenaient pour l'un des leurs, un mec qui avait dû galérer, comme eux, pour en arriver là. Un gars m'a demandé si tu étais nouveau pensionnaire parmi nous et j'ai révélé ton identité en disant que tu étais le prêtre des loubards, celui qu'on voit souvent à la télévision. Ce jour là, tu es venu avec cette pauvreté évangélique qui te caractérise tant car, pour toi le vedettariat n'est qu'un accident de parcours. Ce qui te fait vivre, c'est le visage du Christ au travers des souffrants. Je crois bien que l'Esprit Saint t'habite avec une telle force que tu n'as pas besoin de faire de prosélytisme pour être compris. D'ailleurs, tu es vite devenu le confident et le pote de tous les gars qui buvaient tes paroles plutôt que leur verre de pinard habituel. Lorsque tu étais prêt du départ pour Paris, ils ont insistés pour que je les prenne en photo avec Toi, comme s'ils te voyaient pour la dernière fois...

     

    Peu de temps après ton départ, ils ne touchaient plus un seul verre de vin ou d'alcool, comme pour te rendre hommage et t'être fidèle. N'ayant pas suivi les conversations que tu avais eues avec eux, je trouvais ce changement soudain, miraculeux. Mais, je savais intérieurement qu'il venait de toi et ta présence Forte auprès d'alcooliques dont tu t'amusais à changer leur vin en eau avec une bénédiction papale. D'ailleurs, leurs vies se résumaient tellement à des abus, que leur santé en était déjà gravement altérée. Tous ceux qui sont à tes côtés, sur cette photo, ont rejoints le Père, peu de temps après ton départ. Quand, ils furent hospitalisés alors qu'ils ne buvaient plus grâce à toi, ma surprise fut de constater qu'ils priaient avec ferveur Dieu-Amour, dont tu n'avais même jamais évoqué le nom.

     

    En quelques heures, tu as réussi à mettre debout des personnes que l'on suivait depuis des années. De plus, leur mort n'est pas un souvenir triste car, je n'ai jamais vu des gens entrer dans une Paix Absolue en cette phase finale. Tu leur avais inculqués, par ta seule écoute et ton charisme, un sens nouveau à leur Vie ainsi qu'à l'affrontement de la faucheuse.

     

    Cette photo est la mémoire vivante, quoique figée, de ce que Tu es ! Pour le chrétien que je suis, nul doute que tu es habité par l'Esprit et pour les athées, je citerai volontiers une des phrases de tes bouquins : le témoignage de vie a la force d'un tremblement de terre.

     

    Non, je n'oublierai jamais, Père Guy Gilbert, le jour de ta venue où les esprits furent changés par la Puissance d'Amour, d'écoute et de compréhension que tu dégages. Comment, ne veux-tu pas faire des émules après un tel témoignage de conversion. Ce jour là, j'ai vu le Christ s'adresser aux plus pauvres d'entre nos Frères et leur dire que nul n'est irrécupérable et qu'il n'existe que des solutions en se délivrant de son passé. Mais, si Dieu n'avait pas été présent en Toi, tes mots n'auraient pas collés aux consciences blessées. Les éducateurs qui travaillaient avec moi, n'avaient qu'un seul désir, celui de te suivre davantage dans ton feu spirituel afin de se brûler aux flammes de ton militantisme social.

     

    C'est ce que je fais, actuellement, en tant qu'éducateur de rue et les autres restent au service des plus pauvres et des blessés de la Vie. Nous rêvions tous, après ton départ de devenir tes disciples spirituels et nous le sommes devenus, toutes proportions gardées. Tu nous as inoculés le sens du combat pour davantage de Justice, d'Amour et d'Espérance en ce monde qui crève d'indifférence. Je ne peux que te remercier et dire au Christ que je l'ai vu, le jour où je t'ai rencontré...Et je ne suis pas le seul !

     

    Bruno LEROY.

     

     Ps : La photo initiale n'est pas présente sur ce site par respect de l'anonymat.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Demain, je partirai c'est certain.

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    Demain, je partirai,
    Est-ce certain ou trop lointain ?
    Demain, je partirai c'est certain,
    Pour un Bonheur plus éclatant,
    Pour un Bonheur plus souriant,
    Pour un parfait Bonheur issu des profondeurs,
    Je partirai pour surgir de la terre-mère,
    Et m'en aller danser vers le ciel cristallin,
    Je partirai avec mon âme en bandoulière,
    Peut-être un soir ou au réveil d'un matin,
    Je m'en irai sans regretter l'air que nous respirons,
    Je partirai sans pleurer vous voyant en larmes,
    Je partirai sur le chemin de la félicité...
    Mais aujourd'hui il me faut vivre pleinement,
    Intensément l'instant présent,
    Et dénoncer les injustices en tentant de les endiguer,
    Demain je partirai,
    Mais ce jour il me faut aimer,
    Sans retenue au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
    Dans la Joie de savourer chaque moment,
    Dans les yeux de l'autre qui reflètent le visage du Christ.
    Qui rit au soleil de la vie grâce aux apparences surpassées.
    Demain, je partirai,
    En attendant je vivrai profondément sous le regard de Dieu.
     
    Bruno LEROY.
    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • Accueillir la Vie pour la vivre pleinement.

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    Quelques minutes prises au temps pour vous souhaiter une semaine finissante dans la joie parfaite. En effet, ce soir ma journée se termine  tardivement et je n’aurai guère le courage de vous écrire quelques mots.

    Mots qui ne doivent pas masquer les maux profonds de notre société, voire du monde entier.


    Les manques de civilités, le froid tueur, les enfants sans espoir, les personnes âgées isolées…

    Bien évidemment, j’en passe et des meilleurs dans la souffrance humaine. Inutile de faire un inventaire à la Prévert.


    Ce qui me préoccupe le plus face à ce noir tableau, c’est une forme d’indifférence et de mépris que beaucoup confirment par leurs comportements. Nous appartenons à l’humanité tout entière. Un seul être qui souffre est une plaie qui s’ouvre dans notre cœur. Nous devrions ressentir ce que les autres vivent, sans toutefois un sentimentalisme stérile qui ne fait perler que quelques larmes au lieu de mettre en avant la puissance de la prière.

    Les larmes sont les rivières qui nourrissent notre impuissance face aux situations d’urgence.


    Nous pouvons exprimer nos émotions certes, mais ne pas en être les esclaves.

    Rester maître de nous-mêmes pour ne pas sombrer dans un conformisme satisfait.


    Aller de l’avant malgré la neige, le froid, les temps mauvais.

    Et relever la tête dans la raison de l’oraison qui nous conduit vers de plus beaux horizons.


    Donnons-nous la main afin de ne pas vivre dans la déréliction l’essence même de notre foi, de nos valeurs. Et exprimons haut et fort l’Amour du prochain qui nous anime.


    L’Amour est une goutte de rosée déposée sur nos pensées dès le matin. Un éclat de soleil dans le froid du réel. Et le reste est du domaine de notre imagination pour que notre monde suinte de liberté, de fraternité et, d’hommes et femmes debout.

    Debout pour les autres qui hurlent leurs détresses dans un silence intérieur et malsain.


    A nous de deviner dans le regard d’autrui, les yeux du Christ.

    Alors, notre existence sur terre aura le parfum de cette jovialité de ne craindre rien, ni personne. Peut-on avoir peur de personnes que nous aimons ? Non !


    Je vous souhaite une vie pleine de sens au service des autres et de Dieu. Où ni la souffrance, ni la mort ne vous feront  reculer devant l’accueil même de ces événements.


    Accueillir la vie pour la vivre pleinement. Et nous savons que rien ne nous est épargnés. La foi n’est pas une assurance contre les blessures de l’existence. Elle donne un sens pour mieux les vivre, car nous savons que jamais nous ne sommes seuls dans un désert sociétal ou existentiel. Le bonheur est  l’encre du sang de la Bible. Les cris en sont les psaumes. Des chants aussi pour combattre sans se résigner.

     

    Alors soyons des combattants de l’Amour et de l’Espérance. Non pour quelques jours. Mais tout le temps jusqu’à notre souffle dernier là où nous verrons la lumière de Dieu nous accueillir dans Sa tendresse.

     

      Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Faire naître l'être Humain.

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    Pour moi, la chasteté est le don de tout mon cœur, de tout mon Amour, de tout mon être à Dieu, au service de mes Frères.
    Vivre dans la chasteté, c'est vivre pour Dieu et pour les autres, avec le désir de continuer la mission de Jésus-Christ ; manifester à tous les hommes, sans exception, les signes de l'Amour Gratuit de Dieu pour chacun.

    Aujourd'hui, dans un monde où la publicité et les médias exaltent l'image de la sexualité égoïste et dominatrice, où la femme est considérée comme un objet, ce que la chasteté peut apporter aux personnes, c'est leur révéler la possibilité d'un véritable Don de soi, d'une ouverture aux autres, dans une très grande liberté de cœur.
    Cette liberté de cœur fait rayonner une joie profonde, et sereine qui a sa source dans l'Amour de Dieu.

    Il est évident que cette disposition d'esprit n'exclut aucunement la construction d'une vie familiale.
    Nous ne devons point confondre la chasteté qui est l'expression du Respect de Dieu au sein du couple avec l'abstinence, qui est vœu des religieux.

    La chasteté est signe du Royaume de Dieu, c'est-à-dire, de la vie même de Dieu, qui est Dieu d'Amour et de Communion.
    Ce signe m'appelle à faire resplendir autour de moi son Amour Gratuit, et à découvrir dans l'autre son Amour pour Lui.

    Cela entraîne des exigences : vivre en relation vraie avec l'autre, le considérer dans sa propre différence comme un être unique et donc m'interdire toute attitude de domination, d'exclusivité, tout retour de complaisance, tout amour possessif, captatif, qui étouffe l'autre...
    Vivre avec l'autre une amitié vraie, consciente de plus en plus de sa Dignité, de sa grandeur, de son mystère, du plein épanouissement de sa personnalité.

    Faire naître l'être humain, mon épouse ou époux à Dieu, et faire naître Dieu dans l'être humain.

    Enfin, collaborer avec Dieu à la naissance d'un monde nouveau.
    Voilà ce qui a éclairé ma mission d'éducateur, d'époux et d'ami que je continue de vivre chaque jour, dans chaque relation.
    Puissiez-vous vivre cette chasteté qui donne à l'autre sa pleine dimension et rend assurément Heureux sous le regard de Dieu Amour.
     
    Bruno LEROY.
    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • Voulez-vous être heureux dans la Vie ?

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    Le monde guidé par la soif du pouvoir, les plaisirs effrénés, hédonistes et égoïstes, le goût immodéré de l'argent, l'oubli et l'indifférence face aux pauvretés, la négligence de la création, le mépris du prochain.


    Tous ces paradigmes nous mènent vers une culture de mort et du désespoir. Et pourtant, nombre de prophètes ont insistés sur cette nécessité du souci de Justice, pour être Heureux. En effet, vivre selon les exigences d'hommes et de femmes conscients des difficultés d'être au monde, de s'affirmer et surtout, d'aimer, est générateur de joie. Le monde qui lance un appel à la joie est une société en conversion qui réclame plus de justice afin que nos sociétés soient habitées, hantées, travaillées par l'expérience humaine du bonheur spirituel.

     


    Oui, il y a urgence à convertir nos coeurs de nos étroitesses qui découragent nos bonnes intentions. Il nous faut faire un choix perpétuel entre le bien et le mal, entre la justice et l'injustice, entre la tristesse et la joie. Le Seigneur est toujours près de nous pour nous reprendre, nous affermir et nous éclairer. Les chrétiens, que nous sommes doivent être conducteurs de joie, contagieux de l'espérance joyeuse d'un combat pour davantage de justice.


    On retrouve ici le célèbre passage du Deutéronome (30, 15) : « Vois, je te propose aujourd'hui vie et bonheur, mort et malheur… » et son invitation pressante : « Choisis donc la vie » (Dt 30, 19). Cette liberté adressée à l'homme pour choisir son chemin et ses actes. C'est aussi cette Joie qui nous vient de Dieu.

     

     En effet,lorsque nos manques de générosité se laissent saisir par Dieu-Amour, nous sommes guéris de nos inquiétudes et entraînés sur les sentes de la joie, du don de soi et de la paix partagée. C'est la joie de la vie dans le Christ qui sera de toutes éternités.

     Les chrétiens tristes sont de tristes chrétiens.

     

    Nous le savons et mettre un peu de Lumière dans les yeux d'autrui pour les aider à ne point désespérer de leurs combats pour un monde meilleur, est un acte généreux. Je dirai, voilà mon programme politique qui demeure essentiel à mon coeur car, il témoigne de la force insoupçonnée de l'Esprit.

     

    Puis donner aux êtres rencontrés la dilatation nécessaire pour devenir créatifs, dans la Joie de Dieu. Cette Joie profonde de se savoir aimé et qui nous rend radieux. C'est mon programme politique pour l'avenir de nos sociétés. Utopique, peut-être, mais créer du bonheur et vouloir que toutes personnes soient heureuses, reste encore de nos jours, malheureusement du domaine de l'utopie. Les gens tristes semblent plus sérieux et souvent, ils ne sont contrariés que par des futilités...Si je faisais un référendum sur la question, voulez-vous être heureux dans la Vie, j'obtiendrai un maximum de réponses positives. A nous donc, chrétiens ( nes ) d'indiquer le sentier qui mène vers la liberté joyeuse de Dieu. Et vous, seriez-vous prêts ( es) à voter " oui " à mon référendum du Bonheur ?



    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Demande de l'Esprit-Saint à Marie.

    Ô Marie, Mère du Bel Amour, de la Crainte, de la Connaissance et de la sainte Espérance, vous, dont la sainte intercession a donné à beaucoup de vos fils de faire d'admirables progrès dans la science et dans la sainteté, bien que, par eux-mêmes, ils aient été peu doués pour les choses de l'esprit, je vous choisis comme guide et comme patronne de mes études.

     

    Puisque vous avez été honorée plus que tous les saints du resplendissement de la lumière céleste, je vous en prie humblement par les entrailles de votre bonté maternelle, et surtout par la Sagesse qui a pris chair en vous, accordez-moi, par votre intercession, la grâce du Saint Esprit, pour que mon esprit puisse comprendre, ma mémoire retenir, mes paroles exprimer, tout ce qui pourra être utile à moi et aux autres, pour l'honneur de la Sainte Eglise, et celui du nom de votre Fils, pour la gloire de Dieu et pour mon salut. Amen.

     

    St Thomas d'Aquin (1225-1274)

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

     

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  • Il nous reste notre soleil intérieur.

     
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    Sans l’Esprit-Saint nous sommes des corps sans âme.

    L’Amour est cette sève qui nous vient de l’Esprit-Saint. Christ est là pour nous rappeler l’importance de Son action dans nos vies si misérables, sans dimension spirituelle. Les charismes de l’Esprit sont essentiellement de mettre notre confiance en Dieu et, en Lui seul. Le manque de confiance génère l’angoisse, la peur, l’indifférence et l’insoupçonnable individualisme consistant à se penser indispensable. L’Esprit est ce Souffle qui nous mène sur les chemins divers de l’imprévu. Tant que notre mystique reste basée sur l’Amour Universel, nos craintes n’ont aucune prises sur les pauvres hères que nous sommes. Souffle qui donne une respiration nouvelle à notre Existence. L’Esprit, nul ne sait où Il va et pourtant, notre devoir de chrétiens ( nes ) est de Le suivre dans ses moindres pas.


    Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles. Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d’avancer contre vents et marées. Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins. Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière.


    Prier, c’est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C’est Lui dire, je t’Aime, comme un amant qui comble nos jours. L’Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l’argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s’unir. Oh ! Esprit-Saint, c’est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j’aime puissamment.


    Oui, c’est un Hymne à la vie dans l’Esprit, une existence vécue à l’infini de nous-mêmes. Celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Mon Dieu, grâce à Ta présence d’Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d’Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement. Ce combat spirituel est devenu plus que nécessaire en nos sociétés de culture de mort, Frères et Soeurs, prions afin que Dieu nous ravive de sa fraîcheur aimante.


    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

     

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  • BRAVO BRUNO... je suis avec toi ! (RC)

    Le pardon est une force d'espérance qui nous fait avancer.

     

    Je ne suis pas autrement qu’un autre. La crise économique me touche de plein fouet, comme vous. Dans ma vie déjà bien entamée, je n’ai jamais cherché la valeur argent en priorité. Je pense être né révolté contre toutes formes d’injustices et ce, d’où qu’elles viennent. Je fais souvent figure de grande gueule. Non par mépris des gens mais, au contraire pour les sensibiliser sur des problématiques sérieuses. Que voulez-vous, je suis ainsi fait depuis ma tendre enfance. En général, je n’aime pas ce que les autres convoitent. La télé me fait souvent chier au plus haut degré pour sa médiocrité. Et les conversations ayant traits au pognon, au foot, aux chiens écrasés ou autres sujets basiques. Tout cela me fait gerber !


    J’aime la musique quand la harpe du vent joue dans les feuilles des arbres. J’aime le soleil lorsqu’il se couche sur la plaine endormie. Mais, prioritairement, mes combats vont dans le sens de la Dignité Humaine. J’ai consacré toute mon existence à me battre aux côtés des opprimés. J’espère que ce n’est pas encore la conclusion. Quoique d’autres combattants prendront la relève.


    Bien-sûr, tout cela est loin d’être un roman à l’eau de rose. Combien d’amis ( es ) sont partis fatigués par mes discours subversifs. Combien de membres de ma famille ont-ils résistés à mes valeurs différentes. Tout cela sent la poussière de la solitude. Évidemment, lorsque vos convictions n’entrent pas dans la pensée commune, vous avez l’impression d’être seul à penser. Surtout, en cette période de la pensée unique. D’ailleurs est-ce vraiment un passage sur le visage sociétal ? Autant que ma mémoire se souvienne, les Hommes ont toujours pensés en fonction des normes existantes. Souvenez-vous combien de patrons refusaient d’embaucher des jeunes à cheveux longs, il y a seulement quelques années. Et ces derniers se suicidaient à la pelle. Tout le monde se taisait. J’avais encore l’impression d’être un saumon au milieu des anguilles. Je remontais le courant de la pensée formatée, pour gueuler contre l’inhumanité.


    Pourquoi, j’écris tout cela ? Non pour vous parler de moi mais de vous. Je sais que certains se sentent rejetés, voire exclus à cause de leur vision de la vie. Et bien, il ne faut pas plier au vent mauvais. Il faut se redresser pour exprimer physiquement et spirituellement notre cohérence d’appréhension des événements. Je ne dis pas que nous sommes seuls sur cette terre à détenir la vérité. Loin s’en faut. Mais, nous détenons une parcelle de vérité qu’il nous faut exploiter comme dans la parabole des Talents. Peu importe le jugement des autres ou leur regard moqueur, amusés par notre différence.


    Nous devons assumer notre identité en Christ. Nous devons sans honte dire nos préférences et nos répulsions. Nous ne sommes pas des moutons bêlants entretenant une culture de victimisation. La consommation et le consumérisme ne concernent que les personnes qui sont vides intérieurement. La nature ayant horreur du vide, ces individus comblent leurs carences comme ils peuvent. L’écrivain Bernanos disait que la société met tout en place pour détruire l’homme intérieur. Il disait même que cela était de l’ordre d’une conspiration Universelle. Mon Dieu, qu’il avait raison et il a toujours raison, d’ailleurs ! Je sais vous pensez qu’il est difficile de s’affirmer dans ce monde de loques. Vous avez tort de partir perdants d’avance. Le monde sera sauvé par la Beauté que nous lui révélerons. Cette limpidité éclatante tissée dans le fil doré de la prière. Cet espace intérieur où règnent la Liberté et l’Amour. Dont nous n’avons recours que de façon exceptionnelle.

    Nous devons libérer autrui par notre propre liberté. Le prosélytisme est au contraire une atteinte à cette liberté de conscience. Combien de temps allons-nous encore gémir sur nos contemporains ?


    Le pardon est une force de résilience qui nous fait avancer. Pendant que d’autres stagnent dans leurs marasmes psychologiques. J’avais un professeur de Théologie qui répétait sans cesse : partagez vos connaissances avec les autres. Nous n’avons pas le droit de garder un précieux trésor pour nous. Il avait raison le bougre. Il parlait vrai. Combien d’entre-nous ont des relations authentiques entre eux ? Toutes ces ombres, nous devons en faire des pépites de tendresse, de pardon, d’Amour.


    Il n’est pas d’absence de Lumière dans le Royaume de Dieu. Soyons ces lumières qui illuminent d’un simple sourire les entrailles de la terre. Soyons dans la confiance permanente, comme une révolution évangélique en cette période obscure. Soyons porteurs de cette Espérance qui transperce les murailles de l’indifférence. Nous, Chrétiens ( es ) sont dans le monde sans être de ce monde. Ne l’oublions pas. Alors, ce que peuvent penser les intolérants persuadés que la Foi est une aliénation ; je m’en moque comme de ma première larme. Je parle de larmes volontairement car, souvent ces personnes égoïstes transportent en leurs cœurs des ruisseaux de désespoirs. Souvent bien cachés d’ailleurs dans un activisme destructeur. Je me fous de leurs belles bagnoles et de leurs maisons aux senteurs de musées. Ils sont éteints de l’intérieur aux tréfonds de leur être. Non, je ne critique pas les non-croyants. J’estime la profondeur d’un individu qui vit de façon prosaïque. Le mot poésie de la vie, le ferait presque mourir de rire.


    Alors, face à ces prophètes de malheurs qui bien souvent sont aux manettes de nos gouvernements. Montrons-nous tels que nous sommes. L’Espérance chevillée au corps. Grâce à un plus grand que nous qui donne cette force extraordinaire de tout affronter.


    Puissent les jeunes, les paumés, les personnes âgées voir dans nos yeux une lueur d’espoir. L’Amour est à réinventer. Réinventons-nous dans l’Amour. Et, dans ce souffle qui vous anime, vous pourrez dire aussi que vous n’êtes pas autrement qu’un autre. Vous avez simplement la pleine assurance de vous savoir aimé. Partageons aux confins des Nations cet Amour qui nous brûle tant et dont nous devons faire exploser la lave bouillante au sein de notre Humanité. Le battement du cœur de nos contemporains en serait transformé, j’en suis certain.

    Bruno LEROY.


    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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