• Une visite « incroyablement émouvante », selon David Cameron
    Discours à l'aéroport de Birmingham

    David-Cameron-GB.jpg ROME, Dimanche 19 septembre 2010 (ZENIT.org) - Venu saluer le pape à son départ de Grande-Bretagne, ce dimanche en début de soirée, le premier ministre du Royaume-Uni, David Cameron a qualifié la visite de Benoît XVI d' « historique » et « incroyablement émouvante ».

    « Cette cérémonie marque la fin de quatre jours extrêmement émouvants dans notre pays », a déclaré le premier ministre, dans son discours à l'aéroport international de Birmingham.

     

    David Cameron a reconnu que le message transmis par Benoît XVI lors de cette « première visite d'Etat, véritablement historique, en Grande Bretagne » n'était pas que pour les catholiques mais « pour chacun de nous, de n'importe quelle croyance, et pour les incroyants ».

    « Vous avez parlé à 6 millions de catholiques mais vous avez été entendu par une nation de plus de 60 millions de citoyens et par beaucoup de millions supplémentaires à travers le monde », a-t-il souligné.

     

    La visite du pape est selon lui « un défi lancé à nous tous de suivre notre conscience pour nous demander non pas quels sont nos droits mais quelles sont nos responsabilités, pour nous demander non pas ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes mais ce que nous pouvons faire pour les autres ».

    Il a évoqué le « lien commun d'unité » dont parlait le cardinal Newman, béatifié ce matin par Benoît XVI à Birmingham.

    « Ce 'lien commun' a été une partie incroyablement importante de votre message pour nous », a-t-il souligné.

    David Cameron a expliqué que c'est la foi qui inspire les croyants à aider les autres.

     

    Citant le discours de Benoît XVI au Westminster Hall en présence des responsables de la société civile et politique, le premier ministre a reconnu que « la foi n'est pas un problème que les législateurs doivent résoudre mais un élément vital de notre dialogue national ». « Et nous en sommes fiers », a-t-il ajouté.

    Evoquant la devise du cardinal Newman « le coeur parle au Coeur », David Cameron a rappelé que c'était le thème de cette « visite très spéciale » et qu'elle reflétait aussi les paroles prononcées par le pape « et les sentiments » qu'il laisse derrière lui.

     

    Le premier ministre britannique a précisé qu'il se réjouissait de travailler en coopération de plus en plus étroite avec le Saint-Siège « pour le bien commun ».

     

    Gisèle Plantec

    source www.zenit.org

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  • 26ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu - pour le 26 septembre 2010


    26ème dimanche du temps ordinaire

    Pauvre-riche-bible.jpg Textes bibliques : Lire


    « Il y avait un homme riche…Un pauvre était couché devant son portail. » C’est toujours le même contraste aujourd’hui. Des riches vivent dans l’abondance pendant que des pauvres de plus en plus nombreux restent dans la misère. Actuellement, ce ne sont plus seulement des individus mais aussi des nations entières qui se retrouvent en situation de précarité. Dans le même temps, nous voyons des riches qui font des dépenses somptueuses. Ils spéculent en bourse et font tout pour s’enrichir. Cela devient une insulte pour les victimes des licenciements qui restent chômeurs pendant des mois et des années. Cette pauvreté n’est pas que matérielle : nous ne devons pas oublier ceux et celles qui sont privés d’instruction, de culture, de considération sociale et surtout d’amour.


    Devant ce constat douloureux, la tentation est grande de se révolter contre Dieu. Des propos insultants et odieux ont été écrits contre lui à l’époque du séisme en Haïti. Mais réfléchissons un peu : ce pays a été laissé à l’abandon pendant des mois et des années, y compris par ceux qui s’en prennent à Dieu. On savait qu’il y avait de la misère, mais on n’a pas réagi ; le riche qui ne voit pas le pauvre Lazare assis à sa porte, c’est aujourd’hui que cela se passe ; nous pouvons le constater même sur notre paroisse : des familles n’ont plus les moyens de payer les charges ni de se nourrir. Le problème c’est que nous ne voyons pas la souffrance qui est autour de nous. Beaucoup se montreraient plus accueillants et plus fraternels s’ils prenaient la peine d’ouvrir les yeux sur cette souffrance. Ils comprendraient qu’il n’y a pas d’autre solution que de partager. Alors ils seraient sauvés.


    Mais quand nous prenons conscience de cette situation catastrophique, nous risquons de nous sentir dépassés. Pourquoi ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui meurent de faim ? Nous ne devons pas accuser Dieu. Il n’est pas responsable de tous ces malheurs. Ce monde, il l’a fait pour que tous les hommes y vivent en frères ; il nous invite à partager les biens qu’il a créés en abondance. Or ce n’est pas ce qui se passe actuellement : Une infime minorité possède plus de la moitié de la richesse globale. Mais ce constat douloureux ne doit pas nous dédouaner : Ce pauvre qui vit une situation difficile c’est peut-être mon voisin de quartier ou de village. Il a besoin d’une aide matérielle ; oui, bien sûr, mais il attend surtout que nous le regardions et que nous lui parlions.


    Arrivé au terme de sa vie, le riche s’aperçoit trop tard des conséquences catastrophiques de son aveuglement. Tout au long de sa vie, il n’a pensé qu’à ses richesses, ses vêtements de luxe, ses festins somptueux. Chez lui, il n’y avait pas de place pour les autres. La parabole semble suggérer qu’il n’y a pas de convive à sa table bien garnie. Il est seul et il va le rester dans l’autre vie. Là, personne ne pourra venir à son secours. L’évangile nous parle d’un grand abîme entre lui et Lazare. Mais cet abîme infranchissable, c’est le riche qui l’a creusé. Cette terrible solitude dans laquelle il se trouve, c’est lui qui l’a organisée. Il s’y est complètement enfermé et maintenant, personne ne peut rien pour lui.


    Et pourtant, ce riche n’avait rien fait de mal. Son problème c’est qu’il ne voyait pas. Ses richesses lui ont bouché les yeux et fermé le cœur. Comprenons bien : le but de cet évangile n’est pas de dénoncer les grandes fortunes des autres. Il s’adresse aussi à chacun de nous. Il veut nous montrer tout ce qui nous accapare, tout ce qui ferme notre cœur à nos frères. Il est important que nous prenions conscience de nos enfermements qui nous empêchent d’accueillir et de partager avec nos frères notre pain, notre amitié et notre temps. Le Seigneur compte sur nous pour que nous ouvrions notre cœur à tous ceux et celles qui souffrent de la précarité, du mépris et de l’exclusion. Nous n’avons peut-être pas grand-chose à donner, mis nous pouvons toujours offrir un sourire, un bonjour, un regard.


    Il est frappant de constater que le seul commandement que nous laisse Jésus dans l’évangile de saint Jean ne mentionne plus l’amour de Dieu : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Ev. Jean, XIII, 35, 36) Nous devons nous interroger : Quelle est la qualité de mon amour pour les autres ? Nous ne devons pas nous contenter d’un simple souci de justice et de respect des autres, ce qui est déjà pas mal. Le plus important c’est de nous ajuster au regard de Dieu sur chaque personne. Trop souvent, nous ne voyons que l’apparence, mais Dieu voit le cœur.


    Un pauvre mendiant avait affiché devant lui cette demande : « Au moins, n’ayez pas peur de me regarder ». Par ton Eucharistie, Seigneur, vient nous transformer pour que chacun de nous te voie dans ses frères quels qu’ils soient. Tu nous renvoie à Moïse et aux prophètes ; tu nous interpelles par ton Evangile mais aussi par la voix de celui qui crie sa détresse. Ouvre nos yeux et nos cœurs, libère-nous de nos égoïsmes car c’est dans le partage que nous pourrons être fidèles à ta parole. Amen.


    D’après diverses sources

    Source http://dimancheprochain.org

    Autres Homélies antérieurs


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  • Note Pour les gens de la région de Sherbrooke Qc Canada,

    Vous pourrez rencontrer Suzanne... à

     

    Sherbrooke le mercredi 13 octobre, Rencontre de ressourcement au Monastère Sainte Claire, 313 Queen, Sherbrooke. Accueil 8h30 fin 16h30, il y aura Eucharistie.  Plus d'information au bas de l'article



     

    LES MOUVEMENTS INTERIEURS DE L’AME (2 de 2)

     

    Hoggar-approche-de-l-Assekrem.jpg

    « Les passions et les vertus »

     

    Les passions et leurs remèdes : les vertus.

     

    L’esprit de possession (Passions de « Lupè », « Akédia », Orgè ») 

    -         Fait-il de nous des êtres tristes, frustrés dans nos désirs ou par nos échecs, et prisonniers de notre petit « moi » déçu ?

    -         Fait-il de nous des êtres emportés par la paresse du cœur ou dans une désespérance au sein de la tristesse ?

    -         Fait-il de nous des êtres coléreux mus par notre volonté de réaffirmation, de rehaussement ou de réassurance du « moi » vis-à-vis de nous-mêmes et d’autrui ?

    Des êtres coléreux, déçus par ceux qui nous entourent et que nous n’arrivons pas à reconnaître tels quels ; contrariés dans notre recherche d’un but, d’un désir ou d’un plaisir ?

    Des êtres coléreux au point d’entretenir le ressentiment, la rancune et parfois même la haine ; au point de révéler au grand jour notre immaturité, nos failles, notre incapacité à nous contrôler, à réfléchir et même à faire preuve de prudence, de mesure et à poser lucidement un acte juste ?

    Combien douloureuses sont nos colères qui nous ramènent à nos blessures d’enfance ou à nos blessures passées !

    Lorsque l’esprit de possession détourne la puissance irascible de sa faculté originelle, nous luttons contre les hommes au lieu d’accomplir le commandement d’amour. Nous en venons ainsi à lutter contre Dieu au lieu de lutter contre les tentations et le Tentateur.

     

    Les remèdes correspondants.

    Quand la sensation d’échec nous habite ou que le souvenir d’une injure ne s’éteint pas, que le mécontentement est à son comble et qu’un mal-être se dégage, nos illusions s’écroulent, nous faisons face à tout ce qui constituait nos fausses espérances, notre âme est alourdie, notre faculté de discernement est réduite. Il nous faut alors apprendre à faire des deuils. Cela suppose en premier lieu l’acceptation de notre fragilité, la conscience d’être « malades » et ensuite la volonté de « guérir ».

    Par la vertu de louange et le repentir, nous passerons de l’esprit de dépendance à l’esprit de résurrection. D’un système de pensées aliénantes à un système de pensées ressuscitantes. Par la louange, nous reconquerrons notre liberté. Par le repentir, notre cœur se dilatera et s’ouvrira au don de Dieu.

    -         Notre relation au « moi » et notre état d’esprit changeront.

    Quand se manifeste notre incapacité à nous contrôler, à entrer dans une attitude empathique, la colère se retourne contre notre prochain mais aussi contre nous-mêmes. Elle corrompt le corps, dévaste l’âme et perturbe l’usage de la raison. Cette passion dévoile notre état d’enfance spirituelle.

    Par les vertus de douceur et de patience nous passerons de l’esprit d’agressivité à l’esprit de pardon. Le silence des lèvres, puis des pensées, marquera le commencement de la victoire sur cette passion jusqu’à ce qu’elle soit complètement arrachée du fond de notre âme.

    -         Notre manière de nous manifester extérieurement changera.

     

    L’esprit de puissance (Passions de « Kénodoxia », « Upéréphania ») 

    -         Fait-il de nous des être vaniteux, ne nous fiant qu’à nous-mêmes ou à ce que nous « sentons » ?

    Vaniteux au point de nous appuyer uniquement sur nos biens terrestre et d’en faire des moyens d’élévation ; au point de nous glorifier de nos dons reçus et d’en faire des outils d’admiration. Vaniteux au point d’être esclaves du regard des autres, denotre désir de plaire, de nous rendre « aimables » faute de nous sentir aimés ; au point d’exiger une reconnaissance absolue au risque de dévoiler nos manques, nos frustrations du passé et bien sûr notre vulnérabilité, notre fragilité et notre superficialité ?

    -                                                                                                                                                                          L’esprie de puissance fait-il de nous des être orgueilleux au point parfois de nous croire supérieurs à l’autre, à le regarder de haut, à n’en faire aucun cas comme s’il n’était rien ; au point de nous mesurer nous-mêmes à notre prochain et, à ce petit jeu, nous croire fondamentalement différents… et bien sûr meilleurs, comme le pharisien !

    Orgueilleux au point d’oublier que nous sommes tous créature face à Dieu créateur ?

    Lorsque l’esprit de puissance détourne la puissance raisonnable de la faculté originelle, au lieu de tourner notre intelligence vers Dieu, nous ne nous fions qu’à nous-mêmes. L’émergence de la vraie intelligence ne peut alors se produire.

     

    Les remèdes correspondants.

    Quand, emportés par la vaine gloire, notre besoin de reconnaissance ou de glorification se manifeste, plongés dans l’illusion, nous sommes prêts à tout faire, voire à tout souffrir pour conserver le plaisir. Notre fragilité et notre superficialité se dévoilent.

    Par la vertu d’obéissance nous passerons de l’esprit du « vouloir faire-valoir » à l’esprit de discrétion. Nous vérifierons, ou mieux, nous ferons vérifier par l’accompagnement spirituel, dans quel état d’esprit nous agissons. Est-ce pour notre gloire ou pour la gloire de Dieu ?

    -                                                                                                                                                                          Nos comportements, nos paroles et nos actes changeront.

    Quand, enfermés en nous-mêmes par l’orgueil, nous éprouvons le besoin de nous comparer, de critiquer, de juger ou encore d’établir des hiérarchies avant de conclure à notre supériorité, nous nous isolons. Notre puits est tellement profond, qu’au lieu d’accueillir la Lumière, nous l’engloutissons. 

    Par la vertu d’humilité nous passerons de l’esprit de mépris de l’autre ou de négation de Dieu, à l’esprit d’abandon.

    -                                                                                                                                                                          Nous apprendrons le retrait pour que l’autre et le Tout-Autre soient.

    L’esprit de jouissance, l’esprit de possession et l’esprit de puissance tentent de nous maintenir en esclavage pour nous éloigner de Dieu. Nous ne sommes pas toujours conscients de l’importance qu’une passion peut prendre chez nous et de l’influence qu’elle peut avoir. Ayons l’humilité de reconnaître que toutes les passions attendent à notre porte. Il suffit de très peu pour les laisser entrer. En portant un regard honnête et pénétrant sur les mouvements de notre corps, de notre âme et de notre esprit, nous pouvons nommer ce que nous vivons et déceler les passions qui nous habitent et font obstacle à notre relation. Il nous faut les déposer. En nous re-posant sous le regard de Dieu, animés par la grâce, nous refaisons alors bon usage des « puissances de l’âme » et les vertus dont Dieu nous a dotés s’épanouissent.

     

    Le mot franciscain.

    François considérait la recherche de privilèges comme une contradiction de la forme de vie qui met au centre l’humilité et la non-violence. « Il préférait vaincre l’adversité par l’humilité, plutôt que par l’autorité de la loi » (Jourdain de Giano 13)

    Suzanne Giuseppi Testut  -  ofs

    Autres articles et Perles du jour de Suzanne 


     

    Pour votre information voici où vous pourriez rencontrer Suzanne prochainement



    -  Au Québec en Octobre 2010

      

    Sherbrooke le mercredi 13 octobre, Rencontre de ressourcement au Monastère Sainte Claire, 313 Queen, Sherbrooke. Accueil 8h30 fin 16h30, il y aura Eucharistie.  On vous suggère d'apporter votre diner et votre tasse, il y aura la possibilité de commander du poulet (env.10$)
    Contribution suggérée de 10$ et plus si c'est possible pour vous. Pour plus d'informations richard372000ARROBASyahoo.ca (remplacer ARROWBAS par @ )

     

     

    autres endroits au Québec et un en Ontario

     

    Samedi 2 octobre : Rencontre des OFS (Montréal : Responsable : Gilles Métivier).

    Dimanche 3 octobre : Messe de 9h00 (Sainte-Julie) et Messe de 10h30 : Fête paroissiale de S.F.A. (Saint François d’Assise) et repas communautaire avec les bénévoles.

    Mercredi 6 octobre : 19h30 Soirée de rencontre avec les Filles d’isabelle et Chevaliers de Colomb. Paroisse Sainte-Julie.

    Vendredi 8 octobre au dimanche 10 octobre : Horeb Saint-Jacques.  (Responsable : Nicolas Tremblay).

    Vendredi 15 octobre : Fin d’après-midi : Rencontre fraternelle des M.S.A. (Province du Canada).

    Dimanche 17 octobre : Messes de 9h00 ; 9h30 et 10h30 : (Unité pastorale Est Montagne)

    Dimanche 17 au mercredi 20 octobre : 19h30 retraite de l’Unité de l’Est de la Montagne.

    Vendredi 22 octobre : 19h30 : Rencontre avec le Groupe de partage de foi Renouveau- Paroisse de Saint-Constant.

    Samedi 23 octobre : 15h30 : Rencontre à Orléans ONT. Groupe de responsables nationaux de l'OFS (Responsable : Gilles Métivier).

    Dimanche 24 octobre : Visite du Sanctuaire Marie-Reine-des-Cœurs (Chertsey).

    Jeudi 28 octobre : 10h30 : nous aurons la messe à la Résidence Saint Louis et à 14h, une rencontre spéciale conférence sur la spiritualité avec François d'Assise

    Vendredi 29 octobre : 19h30 Café-Rencontre Séminaire de Saint-Hyacinthe avec les couples membres de Week-End Amoureux.

    Samedi 30 octobre : Fondation Père Ménard (40è anniversaire). 10h30 Messe à la Cathédrale Marie-Reine du Monde. Lunch-Conférence à l’Hôtel Reine Élisabeth.


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  • Tenir deux lampes allumées

    On me demande souvent d’expliquer la démarche que je fais, à savoir de lire la Bible à la lumière de l’actualité, ou encore de lire l’actualité à la lumière de la Bible. Je vous propose ce mois-ci une réflexion sur les deux lampes qui éclairent mon sentier : l’analyse sociale et la méditation de la Bible.

    2-lampes-allumees.jpg      Le shabbat est le jour où l’on chôme de toute activité pour se consacrer à la joie et à la paix du foyer. Moïse, inspiré par la sagesse divine, en a fait un pilier de la foi, car son peuple avait connu l’esclavage et le travail forcé en Égypte. Sur la terre nouvelle, tous et toutes auraient droit au repos. « Souviens-toi du jour de shabbat pour le consacrer. Tu travailleras six jours : fais tout ton ouvrage. Le septième jour, shabbat pour Adonaï, ton Élohim, tu ne feras aucun ouvrage, toi, ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ta bête, ton métèque qui est en tes portes. » (Exode 20, 8-10) Aussi, le vendredi soir, la femme allume-t-elle deux lampes quelques minutes avant le coucher du soleil et elle bénit Dieu et sa famille.

    Une religion libératrice

         Je tâche pour ma part de toujours tenir allumées ces deux lampes enraciné dans la foi de mes ancêtres. Comme au temps de Moïse, l’esclavage des hommes et des femmes est au centre des préoccupations de notre Dieu. Sur le Sinaï, au moment de donner à Moïse les dix paroles, le Seigneur se définit ainsi : « Moi-même, Adonaï, ton Élohim qui t’ai fait sortir de la terre d’Égypte, de la maison des serfs. » 

         À l’époque de l’Exode, les dieux se portaient garants de l’ordre établi. Le pharaon ou le roi était divinisé, considéré fils de dieu, et il avait droit de vie ou de mort sur toute la population qui lui était asservie. La religion, les prêtres et les temples servaient à garder les populations dans la servitude et l’acceptation de leur condition d’esclaves.

         Le Dieu d’Israël apparaît alors comme le Dieu qui libère les esclaves. Le rabbin Paul de Tarse, chef de police du Sanctuaire de Jérusalem, après avoir viré son capot de bord et adhéré à Jésus de Nazareth, écrira avec indignation aux Galates insensés : « Le messie nous a libérés pour la liberté, donc tenez ferme et ne vous enfermez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. » (Galates 5,1)

    Le journal déchiffré et analysé

         C’est ainsi que j’ai besoin d’une lampe pour discerner dans les ténèbres de notre monde les situations qui oppriment et aliènent les gens. La lecture du journal, l’attention aux nouvelles avec un œil critique et des oreilles attentives est pour moi une véritable passion : comprendre le monde et ses conflits, discerner les intérêts cachés, démasquer les mensonges, ouvrir les yeux du cœur, s’indigner et refuser les injustices. C’est Luc qui met ces mots dans la bouche de Jésus : « Le souffle d’Adonaï est sur moi; il m’a messié pour annoncer le message aux pauvres, pour proclamer aux captifs : Libération!, aux aveugles : Voyez!, pour renvoyer libres les opprimés, et proclamer une année d’accueil par Adonaï. » Qui sont ces gens à qui s’adresse Jésus? Seulement durant une semaine de septembre, dans un seul journal, je repère les évènements suivants :

    • L’achat de 65 avions de combat F-18 au prix de neuf milliards de dollars par le gouvernement fédéral.
    • Les États-Unis présenteront un contrat de 60 milliards de dollars d’avions et d’hélicoptère pour l’Arabie saoudite, ainsi que des fournitures de navires et de défense antimissile de plusieurs dizaines de milliards.
    • L’expulsion des Roms de la France par Sarkozy et la destruction de 300 campements.
    • Les défis écologiques posés par la grande quantité de gaz de schiste dans les basses terres du Saint-Laurent qui font saliver les entreprises et paniquer les populations.
    • La saga interminable de la commission Bastarache qui cherche à déterminer qui du premier ministre Charest ou de son ex-ministre de la justice Bellemare ment à la population sur une question d’influences concernant la nomination des juges.
    • La reprise des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens à l’initiative d’Obama.
    • Les élections frauduleuses dans un Afghanistan occupé et en pleine guerre. 
    • 925 millions d’humains souffrent de la faim dans le monde (un entrefilet!).
    • 40 000 paysans et paysannes du Brésil sont victimes de travail forcé.
    • Après six semaines d’inondations, des dizaines de milliers d’habitants du Pakistan continuent de fuir les villes du sud, s’ajoutant aux 20 millions de victimes déjà déplacées.
    • 220 millions de chômeurs en Chine… et 10% de chômage aux États-Unis.

         Tout ceci est sans compter ce que les journaux ne disent pas ou occultent carrément, par exemple les cas de viols massifs et systématiques commis par les forces belligérantes en République démocratique du Congo où la guerre a fait 5 millions de morts sans que les médias n’en face une nouvelle.

         Ou encore le massacre de 72 jeunes latinos qui traversaient le Mexique pour entrer aux États-Unis; entre personnes disparues et assassinées, on compte plus de 60 000 morts dans ce pays de l’Alena durant les dix dernières années. Ou la grève de la faim de 31 prisonniers politiques autochtones au Chili dont les revendications historiques tombent sous la loi antiterroriste de Pinochet et qui sont considérés comme « terroristes » par le gouvernement.

         Voilà la véritable litanie qui doit inspirer nos actions et nos prières. Comment y rester indifférents alors que nous prétendons être catholiques, c'est-à-dire universel, et que nous affirmons croire en un Dieu Parent de l’humanité en Adam. C’est ici que l’annonce aux pauvres se vit aujourd’hui. Centrés sur les drames qui affligent les peuples, les familles, les gens d’ici et d’ailleurs, nous laissons monter la prière fervente et révolutionnaire d’une jeune Palestinienne du Ier siècle : « Mon souffle exalte pour Élohim, mon sauveur, parce qu’il a regardé l’humilité de sa servante. Il disperse les orgueilleux en l’intelligence de leur cœur. Il fait descendre les puissants des trônes, mais il relève les humbles. Il remplit de bien les affamés; et les riches, il les renvoie, vides. »

         Jésus a su nommer et dénoncer le péché du monde de son temps; l’exploitation de la paysannerie, la marginalisation des femmes et des enfants. Il a initié un mouvement de pauvres, de va-nu-pieds sans voix qui ont cru qu’avec lui, un autre monde devenait possible et à qui il a communiqué son Souffle. Il leur a parlé d’un royaume qui serait selon le cœur du Dieu qu’il appelait Abba, Papa. Dans ce royaume se réaliseraient les promesses que Marie, sa mère, invoquait dans sa prière. Jésus a expliqué les Écritures, il les a commentées de façon traditionnelle et toujours nouvelle, en pleine fidélité à l’esprit de Moïse, mais en dénonçant l’hypocrisie de ceux qui siégeaient sur le trône de Moïse, les scribes et les pharisiens.

         Aujourd’hui plus que jamais, nous, croyantes et croyants en Jésus, avons besoin de lire l’actualité en prophètes, avec une parole lumineuse et tranchante, sans acrimonie et sans peur. Nous avons dans notre Bible un trésor de prophéties, d’ancêtres dans la foi qui se sont affrontés aux défis de leurs temps avec courage et en y laissant souvent leur peau. Lire la Bible à partir des évènements actuels ne nécessite pas une recette; cela suppose un engagement de toute la vie au service de la justice sociale, une indignation fulgurante devant les injustices, une passion pour construire un monde neuf, une confiance inébranlable que cela est possible avec l’aide d’En-Haut.

         Nous avons un grand défi à relever en Occident, où le christianisme s’est acoquiné avec un système capitaliste injuste, prédateur, guerrier et destructeur de l’humanité et menace pour la survie de la vie sur terre. Nous voudrions vivre notre foi douillette dans un milieu qui dilapide les richesses de l’humanité au profit d’une petite minorité d’humains que nous sommes. Il est urgent de nous remettre à la lecture de la Bible et d’y puiser un Souffle nouveau, une Inspiration, un Dynamisme prophétique qui redonnera à notre foi sa vigueur et sa pertinence pour notre monde. Entrons solidairement dans la grande marche initiée par Jésus de Nazareth avec les humiliées, les affamées et les éplorées de ce monde. Ainsi, tous les peuples pourront enfin célébrer le grand shabbat de la paix et de la joie universelles et la lumière du shabbat illuminera notre terre.

    « En marche, les humiliés! Oui, il est à vous, le royaume d’Élohim!
    En marche, les affamés de maintenant! Oui, vous serez rassasiés!
    En marche, les pleureurs de maintenant! Oui, vous rirez!
    En marche, quand les hommes vous haïssent, vous bannissent, vous flétrissent, et jettent dehors votre nom comme criminel, à cause du fils de l’homme!
    Jubilez, ce jour-là et dansez de joie!
    Voici : votre salaire est grand au ciel!
    Oui, cela, leurs pères l’ont déjà fait contre les inspirés.

    Cependant, oïe, vous les riches!
    Oui, vous avez déjà pris votre réconfort!
    Oïe, vous, les repus de maintenant!
    Oui, vous serez affamés! 
    Oïe, vous les rieurs de maintenant!
    Oui, vous serez endeuillés et vous pleurerez!
    Oïe, vous, quand tous les hommes vous célèbrent!
    Oui, leurs pères ont fait de même avec les faux inspirés. »
    (Luc, 5, 20-26)

    (Les extraits bibliques sont tirés de la traduction de André Chouraqui)

    Claude Lacaille

    Source: Toute reproduction de ce commentaire, à des fins autres que personnelles, est interdite sans l'autorisation du Centre biblique de Montréal.

    Source http://www.interbible.org

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  • La religion, garantie de liberté et de respect authentiques 
    Homélie de Benoît XVI à Glasgow

    papeE-S-M.jpg ROME, septembre 2010 (ZENIT.org) - « La religion est une garantie de liberté et de respect authentiques, car elle nous conduit à considérer chaque personne comme un frère ou une sœur », déclare Benoît XVI.

    L'homélie de Benoît XVI a été très applaudie par la foule de dizaines de milliers de personnes rassemblées au Bellahouston Park de Glasgow. Le pape s'est spécialement adressé aux évêques, aux prêtres, appelés à la « sainteté », et aux jeunes, mais aussi aux laïcs.

    Les jeunes et l'enseignement
    Aux jeunes, le pape a recommandé de « mener une vie digne de notre Seigneur » et d'eux-mêmes en disant : « Chaque jour, vous êtres soumis à de nombreuses tentations - drogue, argent, sexe, pornographie, alcool - dont le monde prétend qu'elles vous donnent le bonheur. Mais ces choses détruisent et divisent. Il n'y a qu'une seule chose qui soit durable : l'amour de Jésus Christ pour chacun de vous personnellement. Cherchez-le, connaissez-le et aimez-le, et il vous rendra libres de l'esclavage d'une existence  attrayante mais superficielle, souvent proposée par la société d'aujourd'hui. Laissez de côté ce qui ne vaut rien et apprenez votre propre dignité de fils de Dieu ».

    Pour ce qui concerne l'annonce de l'Evangile, spécialement aux jeunes, le pape a insisté sur « l'enseignement » en disant : « L'annonce de l'Évangile a toujours été accompagnée par un souci pour les paroles : la parole inspirée de Dieu, et la culture dans laquelle celle-ci s'enracine et fleurit ».

    Le pape a cité les trois universités médiévales écossaises fondées par les papes, y compris l'université de Saint-Andrews qui va célébrer cette année le 600e anniversaire de fondation.

    Un sujet que la reine Elisabeth II avait abordé ce matin à Holyrood. Le pape souligne aussi l'importante contribution de l'enseignement catholique : « Dans les trente dernières années, avec le concours des autorités civiles, les écoles catholiques écossaises ont relevé le défi de procurer une éducation intégrale à un plus grand nombre d'étudiants, et cela a aidé des jeunes non seulement dans leur croissance spirituelle et humaine, mais aussi pour leur insertion dans la vie professionnelle et publique ».

    La religion garantit les libertés
    Le pape y voit un « signe de grande espérance pour l'Église », et il « encourage les professionnels catholiques, politiques et enseignants d'Écosse, à ne jamais perdre de vue leur vocation qui est de mettre leurs talents et leur expérience au service de la foi, en s'engageant à tous les niveaux de la culture contemporaine écossaise ».

    Le pape insiste également sur « l'évangélisation de la culture », dans un contexte de ce qu'il appelle la « dictature du relativisme » où il voit une « menace » qui tend à « obscurcir l'immuable vérité sur la nature humaine, sa destinée et son bien suprême ».

    Il déplore les tentatives d'« exclure la croyance religieuse du discours public » ou de « la limiter à la sphère  privée » ou même de « la dépeindre comme une menace pour l'égalité et pour la liberté ».

    « Pourtant, a fait observer le pape, la religion est en fait une garantie de liberté et de respect authentiques, car elle nous conduit à considérer chaque personne comme un frère ou une sœur ».

    Dans la vie publique
    « Pour cette raison, a insisté le pape, je lance un appel particulier à vous les fidèles laïcs, en accord avec votre vocation et votre mission baptismales, à être non seulement des exemples de foi dans la vie publique, mais aussi à introduire et à promouvoir dans le débat public l'argument d'une sagesse et d'une vision de foi. La société d'aujourd'hui a besoin de voix claires qui prônent notre droit de vivre, non pas dans une jungle de libertés autodestructrices et arbitraires, mais dans une société qui travaille pour le vrai bien-être de ses citoyens et qui, face à leurs fragilités et leurs faiblesses, leur offre conseils et protection. N'ayez pas peur de prendre en main ce service de vos frères et sœurs pour l'avenir de votre nation bien-aimée ».

    Le pape a également cité en exemple saint Ninian, dont c'était la fête liturgique, lui qui « fut l'un des tout premiers missionnaires catholiques à apporter à ses frères britanniques la bonne nouvelle de Jésus Christ », depuis Galloway, « centre de la première évangélisation de ce pays ». Saint Mungo, le saint patron de Glasgow, prit le relais, ainsi que d'autres saints comme Colomba ou sainte Marguerite.

    Aux évêques d'Écosse, il a recommandé de veiller à la « sanctification » du peuple de Dieu et des prêtres et des diacres.

    Un cœur pur
    Puis, lentement, le pape a lancé cet appel aux prêtres : « Chers prêtres d'Écosse, vous êtes appelés à la sainteté et au service du peuple de Dieu en modelant vos vies sur le mystère de la croix du Seigneur. Prêchez l'Évangile avec un cœur pur et une conscience transparente. Consacrez-vous à Dieu seul et vous deviendrez pour les jeunes des exemples lumineux d'une vie sainte, simple et joyeuse : à leur tour, ils désireront vous rejoindre dans votre service exclusif de servir le peuple de Dieu. Puisse l'exemple de dévouement, de désintéressement et de courage de saint Jean Ogilvie vous inspirer tous ! De même, j'encourage les moines, les religieuses et les religieux d'Écosse à être comme la lumière placée sur la colline, menant une authentique vie chrétienne de prière et d'action qui rende un témoignage lumineux à la puissance de l'Évangile ».

    Dans leur langue, le pape a conclu par ce vœu : « La paix et la bénédiction de Dieu soient avec vous tous ; Dieu vous protège, et qu'Il bénisse le peuple écossais ! »

    Anita S. Bourdin

    source www.zenit.org

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  • La voix Franciscaine
    assemble-ONG-Australie.jpg Présence de la délégation de Franciscans International à la Conférence annuelle des ONG en Australie


    La 63ème Conférence Annuelle des ONG/DPI aux Nations Unies s’est tenue à Melbourne, en Australie du 30 Août au 1er Septembre 2010 sur le thème suivant : « Avancées dans le domaine de la santé : Réaliser les Objectifs du Millénaire.»

    Même si l’objet de la Conférence était centré sur la santé sous tous ses aspects, les participants à la Conférence ont fait remarquer avec véhémence qu’il s’agissait aussi de justice sociale et qu’il fallait répartir de manière plus équitable la distribution des médicaments et des services de santé. Tout le monde s’est mis d’accord sur le fait que chacun a droit à la santé même si cela n’est pas encore inclus dans la Déclaration Universelle des  Droits de l’Homme des Nations Unies. Pour plus d’informations,

    Photo: Débat avec les ONG

    Frere--Mike-Lasky-OFM--Conv.-.jpg FI souhaite la bienvenue au Frère, Mike Lasky OFM, Conv. qui coordonnera le programme des Amériques


    Le nouveau Coordinateur Régional par Interim des Amériques, Frère Mike Lasky OFM Conv.  a rejoint le personnel du bureau de FI New York en juillet 2010. Frère Mike est allé plus loin en établissantun programme de stages destinés à la communauté universitaire. Il souhaite également vivement renforcer les liens avec les Franciscains travaillant sur le terrain dans les deux Amériques. Une série de tournées de visites sur le terrain pour permettre à FI de mieux se rendre compte du travail effectué par les Franciscains à la base sont programmées régulièrement au Brésil, en Bolivie et à la Jamaïque et ultérieurement dans d’autres pays.


    Commémoration de l’Appel de St François

    Nous enverrons fin Septembre notre lettre d’information pour la célébration de l’Appel de St François ainsi qu’une marque page au nom de FI. Nous profitons de l’occasion pour remercier nos fidèles et généreux donateurs qui nous permettent de poursuivre l’œuvre de St François et Ste Claire aux Nations Unies, afin de rendre leur dignité aux pauvres et aux personnes vulnérables. Le personnel du bureau de FI à Genève se rendra en pèlerinage à la fin du mois de septembre à Assise et nous vous assurons que vous serez dans nos prières tout au long de ce déplacement.

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  • La voix Franciscaine

    Septembre 2010

    Quand il y a domination, les plus vulnérables souffrent

    Il y a un proverbe qui dit : lorsque deux éléphants se battent, c’est  la « mouse deer » qui meurt (c’est-ce qu’on dit en Asie) alors qu’en Afrique, on dit : « C’est la terre qui souffre ». Toutefois, dans ces deux régions, le message est clair. Ce sont toujours les plus vulnérables sans réel pouvoir qui meurent ou qui souffrent face au pouvoir dominant et à l’exercice de la force. Pour résumer, en termes géopolitiques, ce sont les grandes nations qui dominent le monde dans le domaine de la gestion de l’économie et la législation internationale, alors que les populations des pays vulnérables souffrent des conséquences économiques de cette domination. Parfois, elles entraînent malheureusement la mort comme le montre l’extrême pauvreté.


    Il s’agit de savoir comment nous pouvons atténuer cet impact ? Cela est possible si nous nous réunissons pour travailler ensemble en une équipe soudée, si nous avons des objectifs bien définis et si nous restons unis pour agir ensemble. Pendant la session à venir du Conseil des Droits de l’Homme (CDH) des Nations Unies (NU) à Genève, Franciscans International en partenariat avec des organisations non gouvernementales (ONG) organisera une manifestation parallèle à destination des diplomates et des personnes travaillant au sein des ONG sur le thème « La Servitude Domestique ».


    Partout dans le monde, les Franciscains travaillent pour faire disparaître la souffrance des  travailleurs migrants, dont beaucoup d’entre eux font l’objet de trafic depuis leur pays d’origine pour devenir des travailleurs forcés et sont donc très sensibles à l’exploitation. En soulevant ces problèmes aux Nations Unies avec l’assentiment et au nom de ceux et celles que l’on a dépouillé de leurs droits les plus élémentaires , FI met tout en œuvre pour changer cette situation. Le Conseil des Droits de l’Homme est un instrument primordial qui permet aux travailleurs migrants de reprendre possession de leurs droits et par là même de retrouver leur dignité.

     

    Unis dans la prière et dans l’espérance.

    .


     
     

    Sr. Denise Boyle fmdm
    Directrice Executive

    Source http://www.franciscansinternational.org/fr/francis


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  • Merci à Leon Sailly de nous transmettre l'information suivante.... toutes nos félicitations pour ce 150e anniversaire.

     

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  • Un site pré-Néandertalien découvert près de Rouen

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    L’homme de Neandertal n’a pas fini de nous étonner. Lui qui au XIXe siècle était considéré comme un idiot, avec son front bas, ses bourrelets osseux sus-orbitaires, son crâne étiré vers l’arrière comme un chignon et sa mâchoire inférieure sans menton apparaît, au fil des découvertes des archéologues, bien plus futé qu’on ne croyait.

    C’est ce qui ressort de la dernière découverte faite par des chercheurs de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) à Tourville-la-Rivière (Seine-Maritime), dans une falaise bordant un méandre de la Seine et composée d’alluvions accumulées entre – 350 000 et – 130 000 ans.

    Une accumulation d'ossements et d'outils en pierre

    C’est là, dans une carrière de sables et de graviers, que les spécialistes ont mis au jour un site riche en restes osseux animaux mêlés à des outils en pierre : des silex sophistiqués forgés par la main de pré-Néandertaliens ou de Néandertaliens anciens. « Nous sommes dans une strate de sédiments datés de 200 000 ans, précise Jean-Philippe Faivre, responsable scientifique du chantier de fouilles de l’Inrap. C’est-à-dire à la fin d’une période interglaciaire, tempérée. »

    Les espèces animales présentes sont tout à fait caractéristiques de ce contexte climatique. Outre le cerf, on trouve l’auroch, le cheval, mais aussi des carnivores : le loup, le renard, l’ours, le lion ou encore la panthère. En plus de cette abondante grande faune, le site livre également des restes de petits mammifères (fouines, putois, chats sauvages) ou de microvertébrés (rongeurs, oiseaux).

    Cette accumulation résulte pour une large part de phénomènes naturels. Des carcasses animales, entières ou partielles, charriées par la Seine, sont venues se déposer sur les berges ou sur des bancs de sable au pied d’une falaise crayeuse. « Ces vestiges de faune ont été rapidement recouverts par les alluvions, car les bois de cerf ont été bien préservés », explique Jean-Philippe Faivre.

    « Les pré-Néandertaliens n’étaient pas des charognards »

    Les archéologues ont aussi mis au jour, sur une surface d’un hectare, environ 500 objets de grande qualité mélangés à ces vestiges osseux. « Il s’agit de lames et d’éclats produits selon une technique particulièrement complexe : la technique Levallois », indique Jean-Philippe Faivre. Par endroits, on observe une concentration d’éclats, c’est une aire de débitage.

    Ceci indique que les pré-Néandertaliens préparaient méticuleusement leurs blocs de silex afin d’en faire des lames allongées, fines, aux bords très coupants. Ces Laguiole ou Opinel de l’époque étaient très efficaces pour prélever viande, tendons et peaux sur les carcasses. Autrement dit pour récolter des compléments alimentaires, fabriquer des liens à partir des tendons ou bien se vêtir avec les peaux.

    « Les pré-Néandertaliens n’étaient pas des charognards pour autant », prévient Jean-Philippe Faivre. Au contraire, ils manifestent là un comportement élaboré de subsistance qui implique un savoir technique et une stratégie économique. À l’époque, ils exploitaient un territoire immense, doté d’un paysage diversifié allant de grandes plaines herbeuses où paissaient les herbivores aux plateaux calcaires couverts de forêts.

    Les pré-Néandertaliens se déplaçaient, n’habitaient pas là, mais y faisaient probablement des haltes régulières de courte durée afin de récupérer ce dont ils avaient besoin sur ces animaux. « Cette remarquable capacité d’adaptation signifie que l’humanité néandertalienne savait tirer profit de bien des situations », conclut Jean-Philippe Faivre.

    Denis SERGENT

    Photo : Lame de silex réalisée selon la technique Levallois, particulièrement complexe. Ces Laguiole ou Opinel de l’époque étaient très efficaces pour prélever viande, tendons et peaux sur les carcasses (Hervé Paitier/Inrap).

     

    Source http://www.la-croix.com

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  • Samedi dernier le 11 septembre 2010, la Fraternité régionale de l’Ordre franciscain séculier, Sainte-Marie-des-Anges de Sherbrooke tenait sont chapitre électif.

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    (photo Gérald Quirion)

    Pour l’occasion nous recevions deux visiteurs de la Fraternité nationale du Canada, soit : le frère André Chicoine ofmCap, représentant de l’assistant spirituel national le frère Gerry Clyne, ainsi que Micheline J Larocque ofs, responsable nationale de formation. Les éluEs sont en rouge et dans l’ordre sur la photo, de gauche à droite: frère André Chicoine ofmCap, repr. de l'Asst spir nat., Micheline Larocque ofs, resp. nat.de formation, Claire Gagnon ofs, réélue trésorière, René Gagnon ofs, élu ministre, Richard Chamberland ofs, élu resp. de formation, Jeannette Malenfant ofs, élue vice-ministre, Micheline Chamberland ofs, élue secrétaire, frère Henri Éthier ofm, assistant spirituel régional. Sont absentes de la photo, soeurs Annette Roberge et Claire Lessard mnda, co-assistantes spirituelles.

    Merci spécial à Marcel Boivin ofs qui quitte le conseil après neuf ans de loyaux services.

    Articles vie franciscaine et document ofs ici


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