• Fête du Corps et du Sang du Christ

    Abbé Jean Compazieu

     

    eucharistieTextes bibliques : Lire


    En cette fête du Saint Sacrement, nous pensons à toutes les processions qui sont organisées à Lourdes et en divers lieux de pèlerinage. Des foules nombreuses accompagnent l’ostensoir d’un bout à l’autre de l’esplanade. Nous pensons aussi à tous ceux et celles qui passent de longues heures d’adoration devant le Saint Sacrement. Ces manifestations de notre foi sont des moments importants et il faut les encourager. Mais les textes bibliques de ce dimanche nous invitent à aller plus loin. Cette fête est aussi appelée « fête du Corps et du Sang du Christ ». Il nous faut tenir les deux : le Corps du Christ mais aussi son Sang.


     

     La première lecture nous prépare à cette réalité. Le peuple hébreu se trouve rassemblé devant Moïse : pour sceller l’alliance entre Dieu et son peuple, Moïse utilise du sang : « voici le sang de l’alliance que sur la base de toutes ces paroles, Dieu a conclue avec vous. » Comprenons bien, ce n’est pas nous qui faisons alliance avec Dieu mais l’inverse ; c’est lui qui fait le premier pas et qui s’engage. Le rite du sang signifie que cet engagement est « à la vie et à la mort ». Dieu reste toujours fidèle à sa promesse. En réponse, le peuple s’engage à rester fidèle à la Parole de Dieu. Plus tard, Jésus se présentera comme le nouveau Moïse ; il sera le parfait médiateur entre Dieu et les hommes. Ses paroles seront celles de la Vie éternelle. Il nous obtiendra la libération définitive, non pas avec le sang des taureaux mais avec son propre sang.


    La lettre aux hébreux nous rappelle ce qui se passe dans la nouvelle alliance entre Dieu et les hommes : par la venue de Jésus Christ, sa mort sur la croix et sa résurrection, les rites de l’ancienne alliance sont dépassés. Ils ne sont pas périmés comme une chose que l’on jette. Ils étaient là pour annoncer une réalité bien plus grande : désormais, c’est Jésus qui porte à son plein achèvement  les rites de l’ancienne alliance. En lui, c’est Dieu qui tient parole. Jésus n’offre pas le sang d’un animal mais son propre sang pour le salut de tous les hommes. A chaque Eucharistie c’est comme si nous assistions « en direct » au moment où Jésus fait le don de sa vie. Il n’y a qu’un sacrifice unique et définitif de Jésus. Quand nous sommes à la messe, c’est à ce sacrifice que nous assistons, à l’offrande de Jésus et à sa mort sur la croix. Nous assistons aussi à la victoire de l’amour sur la mort et nous en recevons les fruits.


    L’évangile nous rapporte le dernier repas de Jésus. C’est son repas d’adieu. Il choisit le jour où l’on commémorait la libération d’Egypte au temps de Moïse. Mais aujourd’hui, ce n’est plus de cela qu’il s’agit. Ce qui compte c’est la réalité nouvelle. Le véritable Agneau mangé et immolé, c’est Jésus lui-même. Il se livre pour libérer l’humanité toute entière de tout ce qui l’éloigne de Dieu. Le Pain Eucharistique n’est pas fait seulement pou être adoré : il nous est donné pour être nourriture. µC’est ainsi que nous entrons dans la communion avec Dieu. Nous n’oublions pas que nous sommes engagés « à la vie et à la mort. » Communier à la coupe, c’est accueillir la vie que le Christ nous donne par sa mort violente sur la croix. C’est aussi s’engager à  se mettre à sa suite, donc être prêts nous aussi à donner notre vie.


    Chaque fois que nous allons communier, nous recevons la vie du Christ. L’amour qui le conduit à se donner est éternellement présent. A chaque messe, il nous est manifesté. Il est rendu présent à nos yeux. A chaque messe, je peux dire : C’est aujourd’hui que cela se passe. Mais il y a une chose qu’il ne faut jamais oublier : Jésus a livré son Corps et versé son sang pour nous et pour la multitude. Cela signifie que nous ne pouvons pas être en communion avec lui sans l’être avec nos frères et nos sœurs. Si nous avons des problèmes avec quelqu’un, il faut d’abord se réconcilier. Etre disciple du Christ, c’est aimer comme lui et avec lui. Cela peut aller jusqu’au don de notre propre vie.


    En évoquant le sang versé, nous pensons à tous ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions vivre dans un pays libre. Chaque année, nous faisons mémoire de leur sacrifice et nous nous faisons un devoir d’y être. Aujourd’hui et chaque dimanche, nous nous rassemblons pour célébrer celui qui a livré son Corps et versé son Sang pour nous et pour la multitude. Il continue à se donner pour être notre nourriture. C’est LE grand événement de la semaine. C’est ce qui s’est passé pour le jeune Marcel Callo. Engagé dans la JOC, il doit partir en Allemagne pour le Service du travail obligatoire. Il y souffre du froid et du manque de nourriture. Son travail est très éprouvant. Il cherche sa force dans sa foi au Christ puis dans l’Eucharistie. Il y entraîne des camarades français qui ne sont guère familiers de l’Eglise. Il finira ses jours dans un camp de concentration. Il a témoigné de sa foi jusqu’au sacrifice de sa vie.


    Quand nous sommes à l’Eucharistie, nous faisons confiance aux paroles de Jésus qui a dit : « Ceci est mon Corps livré pour vous. » Ce mystère dépasse notre raison mais il n’est pas absurde. La foi soutient et prolonge notre intelligence sans la nier. Dieu a tellement aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. Ce dernier a été « livré » aux mains des hommes. A  Noël, c’était le corps fragile d’un petit bébé livré aux soins de Marie et Joseph. Au cours de la Passion le Vendredi Saint, c’est le corps blessé d’un condamné, livré à la cruauté des hommes pécheurs. Aujourd’hui, c’est dans l’hostie consacrée que Jésus continue à se livrer pour nous. Il se donne à nous comme notre serviteur et notre nourriture par amour pour nous et pour le monde. Il aime chacun d’un amour qui dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Il attend de nous que nous nous laissions bouleverser par lui, que nous lui rendions « amour pour amour. »


    En ce jour, nous te prions : accorde-nous de recevoir dans l’action de grâce ce don que tu nous fais de ta vie et de ton amour. Pour ton corps qui se livre aux pécheurs, béni sois-tu!

    Sources : Revues Signes et Feu Nouveau. Dossiers personnels.

    Source http://dimancheprochain.org

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  • La Sainte Trinité

     

    Sainte-Trinite.jpgFêter la sainte Trinité c’est fêter la Relation. Dieu est relation cela est inscrit dans Son Nom très saint où le Père, le Fils et le Saint Esprit s’aiment du flux d’un amour continue et éternel.  L’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu est lui aussi relation. La Trinité sainte est inscrite dans chacune de ses cellules,  à lui de l’exalter, de la faire vivre. C’est là, le chemin de la ressemblance, la direction de toute une vie.  C’est là que Dieu nous attend, qu’il nous donne rendez vous, que « l’on fait Dieu ». Dans nos familles, dans notre relation à nous mêmes et  dans notre relation à l’évènement, que nous fuyons bien trop souvent, que nous négligeons ou bien que nous étouffons, là mettre plus de paix, d’accueil,  d’attention, de souffle ! Détruisons ces murs de haine, de violence, d’incompréhension, de peurs et de rancunes que nous avons érigés et laissons enfin  le Père, le Fils et le Saint Esprit aimer et s’aimer en nous, par nous, à travers nous. Soyons canal de leur amour.

     

    C’est ce que nous enseigne le Maguen David, le bouclier de David, l’étoile à six branches formée de deux triangles inversées qui se rejoignent et s’unissent. Quand le triangle d’en haut et  le triangle  d’en bas c’est à dire  la famille d’en haut et la famille d’en bas se rejoignent et s’unissent, ils forment le bouclier de David, ils forment le visage du Messie, du  Rédempteur comme le dit le psaume 83 : … Dieu voit notre boucler, vois le visage de ton Messie. Ce visage que l’on ne peut dessiner et retrouver que dans la relation, lieu de l’avènement du royaume

     

    Élisabeth

     

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  • Les livres d'Esdras et de Néhémie (2/6)

    Le retour de l'exil

    Pour mieux comprendre les livres d’Esdras et de Néhémie il faut remonter un peu dans le temps et revenir sur les événements de l’exil.

         Il est difficile d’évaluer la population des villes et des États de l’Antiquité parce que la plupart des sources écrites  exagèrent outrageusement et que les témoignages de l’archéologie sont toujours fragiles. En s’en tenant à une estimation réaliste, on peut penser que le Royaume de Juda, à la veille de la conquête par les Babyloniens, vers 600 AC,  pouvait compter au maximum 100 000 habitants dont peut-être le quart à Jérusalem. Le 2ième livre des Rois affirme que le roi de Babylone emmena en exil tout Jérusalem … soit dix mille exilés (2 R 24, 14). Mais dix ans plus tard Nabuzaradan déporta le reste de la population laissée dans la ville, les transfuges qui avaient passé au roi de Babylone et le reste de la foule (2 R 25, 11). Il restait donc des habitants à Jérusalem après la première déportation; après cette deuxième on a l’impression d’un vide total. Pourtant, tout de suite après, Godolias est nommé gouverneur de la population encore sur place (2 R 25, 22). Le livre de Jérémie fournit des données sans doute plus réalistes : 4600 personnes déportées en trois vagues, 597, 587 et 582 AC (Jr 52, 28-30). Cela représente environ 5% de la population. Il y eut sans doute de nombreuses victimes de la guerre, même si leur nombre est impossible à établir; il y eut aussi des exilés volontaires en Égypte  (cf. Jr 43, 4-7; 2 R 25, 25-27). Malgré tout, Jérusalem et ses environs ne sont pas devenues un désert pendant l’exil. De cette population restée sur place, composée surtout d’agriculteurs et de gens de petits métiers (2 R 25, 12), nous ne savons rien sinon que sa présence va peser lourdement sur les projets de réorganisation de la communauté revenue d’exil.

    La vie des exilés

         Les exilés appartenaient aux classes les plus aisées : dignitaires, notables, artisans et ouvriers spécialisés (2 R 24, 14). Transplantés en terre étrangère et laissés sans ressources, leur sort dut être pénible, surtout au début. On connaît la plainte célèbre : Au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion (Ps 137(136), 1). Mais les déportés n’étaient pas esclaves ni prisonniers. Le prophète Ézéchiel, qui partit avec le premier contingent en 597, donne dans son livre l’image d’une communauté bien organisée avec ses anciens (Éz 14, 1; 20, 1) et ses prophètes (Éz 13, 1-3.17). Jérémie, resté à Jérusalem, écrit aux exilés de s’installer dans leur nouveau pays et de travailler à sa prospérité (Jr 29, 4-7). Par ailleurs, la perspective d’un éventuel retour n’enchantait pas la population restée sur place qui s’était approprié les propriétés abandonnées (Éz 11, 14-21).

    L’intervention de Cyrus

    Ainsi parle Yahvé à son oint, à Cyrus dont j’ai saisi la main droite pour faire plier devant lui les nations et désarmer les rois, pour ouvrir devant lui les vantaux, pour que les portes ne soient plus fermées (Is 45, 1).

         À partir de 550 AC il devint évident pour tout observateur attentif de la scène politique que l’Empire babylonien n’était plus en mesure de résister à la nouvelle puissance montante, la Perse. La réputation de tolérance de ses dirigeants était déjà connue. C’est pourquoi une partie au moins des Judéens résidant à Babylone a vu dans ce changement de régime une promesse de salut en rendant possible un retour dans la patrie des ancêtres et la restauration d’une vie nationale. Le prophète qu’on nomme le Deutéro-Isaïe (Is 40 à 55) envisage cette restauration avec enthousiasme; il la décrit comme une marche triomphale où Yahvé prendra la tête de son peuple pour le conduire à travers le désert (cf. Is 40, 3-5).

         Lorsqu’arriva enfin la permission tant attendue (cf. Esd 1, 2-4; 6, 3-5), le peuple des exilés ne se leva pas comme un seul homme pour retourner en Judée. La plupart des exilés n’avaient jamais vu Jérusalem, ils avaient grandi en Mésopotamie et y avaient leurs affaires. Ce qu’on pouvait savoir de la situation sur place n’était pas très invitant : beaucoup de villes et de maisons en ruines, une population locale peu accueillante aux nouveaux venus. Il fallait beaucoup de courage et de foi aux premiers rapatriés pour tenter cette aventure et entreprendre le voyage.

     

    Jérôme Longtin, prêtre

    Source www.interbible.org

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  • Le vieux moine

    Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde (Matthieu 28, 20).

    Bible illustrée C'est un vieux moine, à l'âme polie comme un galet par la mer de prière sur laquelle, volontairement, à vingt ans, il a choisi de s'embarquer...

         Un jour je lui demande : « Après toute cette vie passée dans le secret de ton cloître, sais-tu un peu mieux qui est Dieu? » Il me regarde, se tait longuement. J'entends le souffle de sa respiration paisible. Ses mains noueuses caressent la table de chêne. Puis il ose, presque en s'excusant, cette réponse : « Question difficile! Après cinquante ans de vie monastique, je ne sais toujours pas qui est Dieu, mais je crois profondément qu'il est ma vie » (Raconté par Bertrand Révillon).


    LIEN: Nous touchons aujourd'hui à un grand mystère, c'est-à-dire une réalité tellement profonde que nous n'aurons jamais fini de la découvrir et surtout d'ouvrir notre cœur à sa présence, comme ce moine qui, après cinquante ans de vie monastique, « ne sait toujours pas qui est Dieu mais croit profondément qu'il est sa vie ». Nous sommes comme le petit poisson qui nage dans la mer et qui se demande où est l'océan alors qu'il y trouve au même moment toute sa vie. Dieu est avec nous tous les jours, au plus intime de nos vies et envoie les disciples partout dans le monde reconnaître et annoncer cette vie surabondante du Père, du Fils et du Saint-Esprit et la célébrer dans les signes sacramentels. « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde ».

    Source www.interbible.org

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  • Un fleuve de joie parfaite dans lequel succombent nos défaites

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    J’entendais ses pas approcher dans l’herbe fraîchement coupée. Il ne voulait point me sortir de ma méditation intérieure. Le bruit de ses sandales faisaient le même son qu’un oiseau sur une branche. Je vis au loin la sérénité de son visage. Il s’assit, à plusieurs mètres de moi, puis pria profondément dans un silence serein.

    Il est moine et je suis éducateur. Il est loin, apparemment de ce monde, et je mets mes deux pieds dans la glaise. Et pourtant, cette prière intérieure, nous rapprochait mystérieusement.


    Les arbres coiffaient leurs longs cheveux verts au peigne du vent de l’été.

    Mon corps était en symbiose avec la terre qui m’a vu naître et me recueillera à ma mort.

    Je sentais l’Esprit du Christ entrer dans mes alvéoles pulmonaires, comme une respiration d’un subtil parfum éternel.


    L’Amour réchauffait mes os telle une source chaude, voire bouillante qui traverse votre corps.

    Je vivais Dieu. Je ne Le priais plus depuis longtemps, Il habitait en moi comme un léger souffle me procurant une paix viscérale sans égale.

    J’ouvris doucement les yeux et vis le moine sourire. Pas un sourire stupide, niais, non un sourire de félicité.


    Et je me dis, qu’il devait aussi respirer la présence de l’Esprit saint et savourer les fruits de Sa joie.

    Et le silence nous parlait encore de la venue divine dans nos cœurs.

    Il était certes, cinq heures du matin, et le soleil commençait à montrer son visage rayonnant.


    Il fallait désormais goûter à la nourriture terrestre. Un solide petit déjeuner s’imposait.

    Tout cela, est existentiellement à la fois transcendant et d’une réalité déconcertante.

    L’Esprit n'annihile en rien notre corps. Il vient faire sa demeure aussi bien dans nos désirs, nos scories, nos blessures, nos pleurs autant que notre bonheur de vivre.


    Le moine se leva pour aller déjeuner aussi et me dit : j’ai vécu la Joie parfaite.

    Je peux dire aussi que cette Joie, que l’on dit chrétienne, je la connais grâce à l’Esprit depuis des années de retraites spirituelles. Elle vient toujours m’habiter lorsque mon âme murmure dans le quotidien.


    L’Esprit saint est le feu de notre amour pour Dieu qui fait consumer toutes les différences.

    La prière est l’aliment du chrétien qui veut acquérir la Force promise par le Christ.

    En fait, prier ne sert à rien, dans le sens utilitariste du terme, il faut parler à l’Esprit comme à un ami.


    Le temps qui passe avec ses secondes infernales n’existe plus.

    Dans l’adoration, la prière, le silence nous devenons intemporels.

    Nous sentons la profondeur de notre éternité qui s’élance comme un corbeau vers le ciel bleuté. Nous sommes réellement des étoiles qui jaillissent de leurs nuits pour faire éclater la beauté de la Vie.


    L’Esprit nous donne tant d’énergie que nous pouvons chanter, danser et nous battre pour que chaque injustice soit ressentie comme vous étant adressée.

    Nous possédons la Force de Dieu pour toujours et à jamais, jusqu’à notre souffle dernier où nous verrons sa bonté nous tendre la main.


    Alors peu importe demain, hier sauf pour ce qu’il nous apprend, l’instant d’allégresse est suffisant à notre bonheur d’être des chrétiens spirituels, c’est-à-dire, vivant effectivement une spiritualité de roc.


    La Joie, oui la joie immense et délicieuse, comme un océan aux vagues spumeuses. Cette joie contagieuse qui nous tient debout, énergiques et libres. Nous devons la partager, afin que chacun déguste le fruit de l’Esprit dont découle une Force invincible face aux adversités.

    Joie, la vie d’un chrétien ou d’une chrétienne, qui vit de façon effective sa spiritualiser, est un fleuve de joie parfaite.


    C’est à cela que l’on reconnaît le chrétien du pharisien, n’est-ce pas ?

    Alors, transpirons d’allégresse même face à la mort qui nous attend tous, elle n’est que le marche-pied vers une résurrection parfaite de notre être. Le corps est souvent la lourdeur qui empêche notre âme de s’envoler vers un ailleurs merveilleux. Mais, il faut que nous instaurions sur Terre, une saveur d’Éden. Dieu n’est pas dans l’éther d’un firmament sans nuages. Il est en nous. Il vit en nous. La prière silencieuse permet de mieux le rencontrer. Le bruit détruit tellement notre vie intérieure, qu’il faut parfois se retirer pour se retrouver, dans un face à face avec l’Esprit de Vie.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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