• Sainte-Marthe : c’est Dieu qui sauve, pas la loi

    La mentalité légaliste ferme la porte du salut

    Messe du 19/10/2017 à Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

    Messe Du 19/10/2017 À Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

    Lors de la messe matinale du 19 octobre 2017 à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, le pape François a rappelé en substance que c’est Dieu qui sauve, et non pas la loi. Il a mis en garde contre une mentalité légaliste « obtuse » qui ferme la porte du salut.

    Le pape a centré son homélie – rapportée par Radio Vatican en italien – sur le « grave oubli » de « la gratuité du salut », de « la capacité de comprendre la révélation de Dieu, de comprendre le cœur de Dieu, de comprendre le salut de Dieu » : « ceux qui oublient la gratuité du salut, la proximité de Dieu et la miséricorde de Dieu, ont emporté la clé de la connaissance. »

    « C’est l’initiative de Dieu de nous sauver et au contraire ils se rangent du côté de la loi », d’« un tas de prescriptions », a-t-il déploré. La loi doit être au contraire « une réponse à l’amour gratuit de Dieu » : « quand on oublie la gratuité du salut » on perd « le sens de la proximité de Dieu ».

    « Pour eux, a poursuivi le pape, Dieu est celui qui a fait la loi. Ce n’est pas le Dieu de la révélation. Le Dieu de la révélation est le Dieu qui a commencé à marcher avec nous depuis Abraham jusqu’à Jésus-Christ, Dieu qui marche avec son peuple. Et quand on perd cette relation de proximité avec le Seigneur, on tombe dans cette mentalité obtuse qui croit à l’autosuffisance du salut avec l’accomplissement de la loi. »

    Sans le sens de la proximité de Dieu, on ne peut « faire de théologie », encore moins de « théologie morale » qui se fait « à genoux », a-t-il prévenu. Et si l’on perd la clé de la connaissance, a mis en garde le pape, on ferme « la porte à nous et aux autres ».

    « Dans mon pays, s’est-il souvenu à ce propos, j’ai souvent entendu des curés qui ne baptisaient pas les enfants des mères célibataires, parce qu’ils n’étaient pas nés au sein du mariage canonique. Ils fermaient la porte, scandalisaient le peuple de Dieu, pourquoi ? Parce que le cœur de ces curés avait perdu la clé de la connaissance. »

    Le pape a donné un autre exemple : « Il y a trois mois, dans un pays, dans une ville, une maman voulait baptiser son fils nouveau-né, mais elle était mariée civilement avec un divorcé. Le curé a dit : ‘Oui, oui. Je baptise l’enfant. Mais ton mari est divorcé. Qu’il reste dehors, il ne peut pas être présent à la cérémonie’. Cela arrive aujourd’hui. Les pharisiens, les docteurs de la loi, ne sont pas des choses du passé, il y en a beaucoup encore aujourd’hui. »

    Le pape François a conclu en invitant à prier pour les pasteurs : « Prier, pour que nous ne perdions pas la clé de la connaissance et que nous ne fermions pas la porte à nous-mêmes et à ceux qui veulent entrer ».

    source ZENIT.org

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  • Le Pardon est une Force.

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    Le pardon est une force de résilience qui nous fait avancer.Je ne suis pas autrement qu’un autre. La crise économique me touche de plein fouet, comme vous. Dans ma vie déjà bien entamée, je n’ai jamais cherché la valeur argent en priorité. Je pense être né révolté contre toutes formes d’injustices et ce, d’où qu’elles viennent. Je fais souvent figure de grande gueule. Non par mépris des gens mais, au contraire pour les sensibiliser sur des problématiques sérieuses. Que voulez-vous, je suis ainsi fait depuis ma tendre enfance. En général, je n’aime pas ce que les autres convoitent. La télé me fait souvent chier au plus haut degré pour sa médiocrité. Et les conversations ayant traits au pognon, au foot, aux chiens écrasés ou autres sujets basiques. Tout cela me fait gerber !

    J’aime la musique quand la harpe du vent joue dans les feuilles des arbres. J’aime le soleil lorsqu’il se couche sur la plaine endormie. Mais, prioritairement, mes combats vont dans le sens de la Dignité Humaine. J’ai consacré toute mon existence à me battre aux côtés des opprimés. J’espère que ce n’est pas encore la conclusion. Quoique d’autres combattants prendront la relève. 

    Bien-sûr, tout cela est loin d’être un roman à l’eau de rose. Combien d’amis ( es ) sont partis fatigués par mes discours subversifs. Combien de membres de ma famille ont-ils résistés à mes valeurs différentes. Tout cela sent la poussière de la solitude. Évidemment, lorsque vos convictions n’entrent pas dans la pensée commune, vous avez l’impression d’être seul à penser. Surtout, en cette période de la pensée unique. D’ailleurs est-ce vraiment un passage sur le visage sociétal ? Autant que ma mémoire se souvienne, les Hommes ont toujours pensés en fonction des normes existantes. Souvenez-vous combien de patrons refusaient d’embaucher des jeunes à cheveux longs, il y a seulement quelques années. Et ces derniers se suicidaient à la pelle. Tout le monde se taisait. J’avais encore l’impression d’être un saumon au milieu des anguilles. Je remontais le courant de la pensée formatée, pour gueuler contre l’inhumanité. 

    Pourquoi, j’écris tout cela ? Non pour vous parler de moi mais de vous. Je sais que certains se sentent rejetés, voire exclus à cause de leur vision de la vie. Et bien, il ne faut pas plier au vent mauvais. Il faut se redresser pour exprimer physiquement et spirituellement notre cohérence d’appréhension des événements. Je ne dis pas que nous sommes seuls sur cette terre à détenir la vérité. Loin s’en faut. Mais, nous détenons une parcelle de vérité qu’il nous faut exploiter comme dans la parabole des Talents. Peu importe le jugement des autres ou leur regard moqueur, amusés par notre différence.

    Nous devons assumer notre identité en Christ. Nous devons sans honte dire nos préférences et nos répulsions. Nous ne sommes pas des moutons bêlants entretenant une culture de victimisation. La consommation et le consumérisme ne concernent que les personnes qui sont vides intérieurement. La nature ayant horreur du vide, ces individus comblent leurs carences comme ils peuvent. L’écrivain Bernanos disait que la société met tout en place pour détruire l’homme intérieur. Il disait même que cela était de l’ordre d’une conspiration Universelle. Mon Dieu, qu’il avait raison et il a toujours raison, d’ailleurs ! Je sais vous pensez qu’il est difficile de s’affirmer dans ce monde de loques. Vous avez tort de partir perdants d’avance. Le monde sera sauvé par la Beauté que nous lui révélerons. Cette limpidité éclatante tissée dans le fil doré de la prière. Cet espace intérieur où règnent la Liberté et l’Amour. Dont nous n’avons recours que de façon exceptionnelle. 

    Nous devons libérer autrui par notre propre liberté. Le prosélytisme est au contraire une atteinte à cette liberté de conscience. Combien de temps allons-nous encore gémir sur nos contemporains ? 

    Le pardon est une force de résilience qui nous fait avancer. Pendant que d’autres stagnent dans leurs marasmes psychologiques. J’avais un professeur de Théologie qui répétait sans cesse : partagez vos connaissances avec les autres. Nous n’avons pas le droit de garder un précieux trésor pour nous. Il avait raison le bougre. Il parlait vrai. Combien d’entre-nous ont des relations authentiques entre eux ? Toutes ces ombres, nous devons en faire des pépites de tendresse, de pardon, d’Amour. 

    Il n’est pas d’absence de Lumière dans le Royaume de Dieu. Soyons ces lumières qui illuminent d’un simple sourire les entrailles de la terre. Soyons dans la confiance permanente, comme une révolution évangélique en cette période obscure. Soyons porteurs de cette Espérance qui transperce les murailles de l’indifférence. Nous, Chrétiens ( es ) sont dans le monde sans être de ce monde. Ne l’oublions pas. Alors, ce que peuvent penser les intolérants persuadés que la Foi est une aliénation ; je m’en moque comme de ma première larme. Je parle de larmes volontairement car, souvent ces personnes égoïstes transportent en leurs cœurs des ruisseaux de désespoirs. Souvent bien cachés d’ailleurs dans un activisme destructeur. Je me fous de leurs belles bagnoles et de leurs maisons aux senteurs de musées. Ils sont éteints de l’intérieur aux tréfonds de leur être. Non, je ne critique pas les non-croyants. J’estime la profondeur d’un individu qui vit de façon prosaïque. Le mot poésie de la vie, le ferait presque mourir de rire.

    Alors, face à ces prophètes de malheurs qui bien souvent sont aux manettes de nos gouvernements. Montrons-nous tels que nous sommes. L’Espérance chevillée au corps. Grâce à un plus grand que nous qui donne cette force extraordinaire de tout affronter.

    Puissent les jeunes, les paumés, les personnes âgées voir dans nos yeux une lueur d’espoir. L’Amour est à réinventer. Réinventons-nous dans l’Amour. Et, dans ce souffle qui vous anime, vous pourrez dire aussi que vous n’êtes pas autrement qu’un autre. Vous avez simplement la pleine assurance de vous savoir aimé. Partageons aux confins des Nations cet Amour qui nous brûle tant et dont nous devons faire exploser la lave bouillante au sein de notre Humanité. Le battement du cœur de nos contemporains en serait transformé, j’en suis certain.

    Bruno LEROY

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • WEJeunesse Oct 2017 FE Affiche Thème
    Bonjour ! Dernier rappel pour s’inscrire au WEEK-END JEUNESSE À CHERTSEY 
    Pour les 18 à 35 ans ! Les 20, 21 et 22 octobre 2017
    Au programme :Fraternité / Partage / Ressourcement / Joie / Prière / et bien plus…
     
    Thème du weekend :  « Marchez sous la conduite de l’Esprit Saint » (Gal 5,16)
     
    Invité spécial : Père Henri Paradis, msa 
     
    Prix : 40 $ pour tout le week-end(Inscriptions requises car les places sont limitées) 
    Contactes-nous au 514-762-4049 oufranciscains.emmanuel@gmail.com 
    BIENVENUE !INVITE TES AMI(E)S ! 
    Les Franciscains de l’Emmanuel4155 rue Wellington, Montréal (Verdun)

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  • JOURNÉE MONDIALE DES MISSIONS

    Textes bibliques : Lire

    En ce 29ème dimanche du Temps ordinaire, nous entendons des textes bibliques qui nous interpellent. Ils nous rappellent l’importance que nous avons aux yeux de Dieu et le rôle que nous avons auprès des autres ; ce sont les paroles de la première lecture : « Je t’ai appelé par ton nom. Je t’ai donné un titre ; je suis le Seigneur et il n’en est pas d’autre. » Cette bonne nouvelle a été annoncée à un peuple qui vient de passer 50 ans en exil sur une terre étrangère. Ce peuple anéanti et humilié va pouvoir retrouver sa dignité et sa fierté. Ce qui est extraordinaire, c’est que Dieu se sert d’un roi païen pour réaliser son projet de salut. Cyrus, roi de Perse est devenu l’homme providentiel qui permettra au peuple d’Israël de retrouver sa terre.

    À travers ce texte du prophète, nous entrevoyons un autre libérateur : il s’agit de Jésus lui-même. Avec lui, ce n’est pas seulement Israël qui est sauvé. Il est venu pour tous les peuples du monde. Il nous voit plongés dans notre péché, loin de Dieu. Il a livré son Corps et versé son Sang pour nous et pour la multitude. Il veut associer tous les hommes à sa victoire sur la mort et le péché. La journée missionnaire est là pour nous rappeler à être missionnaires.

    Nous sommes envoyés pour annoncer « la joie de l’Évangile » ; c’est l’appel que nous adresse le pape François : « la joie de l’Évangile remplit le cœur de ceux qui rencontrent Jésus. » C’est cette joie que nous avons à communiquer et à rayonner dans ce monde qui en a bien besoin. Devant ce désert spirituel, la tentation est grande de se décourager et de dire que ça ne sert à rien. Mais dans ce désert, « il faut des hommes de foi, qui par l’exemple de leur vie, montrent le chemin vers la Terre promise et ainsi, tiennent en éveil l’espérance ». (Pape François)

    C’est de cette espérance que Paul témoigne dans la 2ème lecture ; il découvre chez les chrétiens de Thessalonique une foi active. Il a annoncé l’Évangile à des gens qui ne le connaissaient pas. Ces païens ont accueilli la Bonne nouvelle et se sont convertis à Jésus Christ. Mais il découvre que le principal travail, c’est Dieu qui le fait dans le cœur des hommes.

    Cette annonce de l’Évangile n’a pas été facile pour les envoyés. Ils se sont trouvés affrontés à des gens qui ont cherché à le discréditer. C’est ce qui s’est passé pour Jésus tout au long de son ministère. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, nous voyons les pharisiens et les partisans d’Hérode se mettre d’accord pour lui tendre un piège ; ils commencent par faire l’éloge de sa franchise, de sa rectitude et de son intégrité ; mais ce langage flatteur vire progressivement vers un complot contre Jésus : « Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur César ? »

    Ces oppositions à l’Évangile sont toujours d’actualité : la tentation est grande de mettre hors circuit ceux qui nous remettent en question et nous poussent à changer. Quand la parole de l’Église nous dérange, on fait tout pour la discréditer. Mais rien ne doit arrêter l’annonce de la bonne nouvelle. Le Christ compte sur chacun de nous pour être les témoins et les messagers de ces paroles de la Vie Éternelle.

    Dans l’Évangile de ce jour, Jésus remet les choses « à l’endroit » : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Certains pourraient croire que Jésus nous invite à un partage clair entre les deux domaines. Pour beaucoup c’est « la semaine à César et le dimanche à Dieu. Mais ce n’est pas cela que Jésus nous demande. Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, « c’est reconnaître, face à n’importe quel type de pouvoir que Dieu est le Seigneur de l’homme et qu’il n’y en a pas d’autre » (pape François). Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, c’est s’ouvrir à sa volonté et coopérer à son Royaume de miséricorde, d’amour et de paix. »

    Rendez à César ce qui lui appartient et à Dieu ce qui lui revient. Nous savons que les empereurs romains se faisaient vénérer comme des dieux. C’est vrai encore aujourd’hui. Des hauts placés se prennent pour le « Bon Dieu ». Parfois, on fait appel à eux ; on accepte des compromissions qui ne sont pas toujours en accord avec notre conscience. Quand l’argent est roi, les règles du jeu sont faussées.

    Rendre à césar ce qui est à césar, c’est participer à l’organisation de la société dans laquelle nous vivons, c’est assainir les relations en les fondant sur la loyauté, c’est assumer nos tâches dans les divers domaines de la vie sociale, économique et familiale. Nous avons tous à lutter pour que la dignité des plus pauvres soit reconnue et respectée. C’est dans ce monde tel qu’il est que nous sommes envoyés comme messagers de l’Évangile. À l’occasion de cette semaine missionnaire, nous sommes mis devant nos responsabilités. Le Christ nous veut en état de mission quels que soient notre et notre situation.

    En célébrant cette Eucharistie, nous voulons, Seigneur, te rendre ce qui te revient. Nous t’offrons tous les actes de foi, d’espérance et de charité qui émaillent de nos vies et de celles de tous nos frères. Avec toi nous nous engageons à tout faire pour que l’amour l’emporte sur la haine et la violence. Sois avec nous pour que l’Évangile soit annoncé dans le monde entier. Amen
     

    Télécharger : 29ème dimanche du Temps ordinaire

    Source : Revues Feu Nouveau et Fiches dominicales – François selon Matthieu – C’est Dimanche Homélie pour l’année À (Emmanuel Oré) – la joie de l’Évangile – Livret d’animation « Ensemble osons la mission »

    source http://homelies.livehost.fr/

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  • Francophones: le pape exhorte à rester « vigilants dans l’espérance »

    Pèlerins de France, de Suisse, du Canada et de République Centrafricaine

    Audience générale du 11/10/2017 © L'Osservatore Romano

    Audience Générale Du 11/10/2017 © L'Osservatore Romano

    « Que le doux et puissant souvenir du Christ nous aide à rester vigilants dans l’espérance, attentifs à sa parole. » C’est l’exhortation du pape François aux francophones, à l’occasion de l’audience générale qu’il a présidée place Saint-Pierre, le 11 octobre 2017.

    Après la catéchèse sur l’attente de Jésus, sans « baisser les bras » et en repoussant la tentation de la « résignation » ou de la « mélancolie », le pape a salué les pèlerins venus « de France, de Suisse, du Canada et de République Centrafricaine ».

    « Que Dieu vous bénisse ! », a-t-il conclu avant d’être traduit en français par un collaborateur

    source ZENIT.org

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  • Redonner un sourire à la Vie.

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    Je suis parfois décontenancé par ces personnes à l’esprit usé jusqu’à la corde. Il est vrai que la crise ne pousse guère les gens à sourire. Et pourtant, je me dis intérieurement que tout est source de prière et d’émerveillement. Le rire est réellement l’arme offensive des pacifiques.

    Mais pour cela, il faut inventer l’atmosphère dans laquelle il pourrait s’épanouir. 

    Marcher dans l’herbe fraîche d’un matin s’éveillant et ruisselant de rosée. Écouter la musique que joue l’âme d’un ami qui vous parle. Chanter avec les oiseaux qui semblent danser dans les cheveux verts des arbres. Admirer la fleur qui ouvre les bras devant le soleil aimant et amant de la Nature. 

    Laisser ses pieds nus marcher, habiter la terre comme un ravissement. Et retourner chez soi en écoutant une musique qui nous éveille à l’émerveillement. 

    La plus grande révolution que nous puissions faire dans cette société morose est le rire émerveillé et profond de l’Esprit. Tout est grâce, grâce à la prière intensive. Rien ne peut nous faire peur, puisque Dieu est incrusté entièrement dans notre regard et dans notre être. 

    Il peut nous faire des signes débordant d’Espérance, des signes inattendus. Il faut croire aux sourires de Dieu. Chaque jour, je vois des anges qui répondent à certaines questions que je me pose ou me suis posées. Si vous priez dès le matin, vous verrez dans la journée, une personne venant répondre à vos inquiétudes quasi existentielles. 

    A condition, évidemment de ne jamais prendre un autre chemin que celui de la foi. Il existe tant de sentes où les hommes se sont perdus et ne sont jamais revenus. Sachez que vous avez le droit au Bonheur comme tout être humain qui demeure sur la terre-mère. 

    Mais, le Bonheur dépend infiniment de notre philosophie personnelle et de notre vision noire ou brillante d’émerveillements. Nourrir notre joie de vivre n’est pas inutile, non plus. Les habitudes viennent si vite rouiller le bonheur installé. Ne vivons pas dans la routine des jours. Mais, faisons en sorte que chaque jour possède son sens et son poids d’Amour.

    Vivre sans amour, c’est n’être qu’une ombre sur un vieux mur qui se corrode avec le temps.

    Vivons d’amour, de prière, d’émerveillement et nous aurons menés la plus belle et grande révolution que le Monde espérait.

    Il est temps de revenir aux valeurs essentielles qui nous faisaient vivre pleinement et que nous avons laissés tomber uniquement pour suivre les valeurs de cette société qui ne génère que des suicidés.

    Oui des suicidés de la Vie dans toute leur splendeur. La Vie dans ses senteurs subtiles empreintes de beautés et de libertés pour qui sait contempler. 

    Leurs valeurs se limitent à leurs comptes bancaires.

    Qu’est devenue la Fraternité ?

    A nous de la féconder au cœur même de nos sociétés. Ne pas nous plaindre sans cesse mais agir pour que l’indifférence cesse. Redonner un sourire à la Vie ! 

    Bruno LEROY.

    source brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Sainte-Marthe : la toute-puissance de Dieu se manifeste dans sa miséricorde

    Il faut beaucoup de prière pour comprendre

    Messe du 26/09/2017 à Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

    Messe Du 26/09/2017 À Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

    La toute-puissance de Dieu se manifeste « dans sa miséricorde », a affirmé le pape François lors de la messe matinale du 10 octobre 2017, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican. Il faut « beaucoup de prière » pour comprendre et pour sortir de la logique « tu as fait, tu paies », a-t-il estimé.

    Dans son homélie rapportée par Radio Vatican en italien, le pape a commenté la première lecture du livre de Jonas (Jon 3, 1-10), un « têtu qui veut enseigner à Dieu comment il faut faire les choses », un « rigide », « malade de rigidité », avec « l’âme amidonnée ».

    « Les têtus d’âme, les rigides, ne comprennent pas ce qu’est la miséricorde de Dieu, a-t-il souligné. Ils sont comme Jonas : “Nous devons prêcher ceci, qu’ils seront punis parce qu’ils ont fait du mal et doivent aller en enfer…“. Les rigides ne savent pas élargir leur cœur comme le Seigneur. Les rigides sont pusillanimes, avec leur petit cœur fermé. »

    Ils sont « attachés à la justice nue, a poursuivi le pape. Et ils oublient que la justice de Dieu s’est faite chair dans son Fils, s’est faite miséricorde, s’est faite pardon ; que le cœur de Dieu est toujours ouvert au pardon ». Ils oublient que « la toute-puissance de Dieu se montre, se manifeste surtout dans sa miséricorde et dans le pardon ».

    Et le pape d’insister : « Il n’est pas facile de comprendre la miséricorde de Dieu, ce n’est pas facile. Il faut beaucoup de prière pour la comprendre parce que c’est une grâce. Nous sommes habitués au ‘tu m’as fait ça, je te le rendrai’; à cette justice ‘tu as fait, tu paies’. Mais Jésus a payé pour nous et continue à payer. »

    Le livre de Jonas est « un dialogue entre la prophétie, la pénitence, la miséricorde et la pusillanimité ou l’entêtement. Mais la miséricorde de Dieu vainc toujours… », car il est « le Dieu de la patience, c’est le Dieu qui sait caresser, qui sait élargir les cœurs ».

    En conclusion, le pape François a invité « aujourd’hui à prendre la Bible et à lire ce Livre de Jonas – il est très petit, trois pages –, et à regarder comment agit le Seigneur, comment est la miséricorde du Seigneur, comment le Seigneur transforme nos cœurs. Et à remercier le Seigneur parce qu’Il est si miséricordieux ».

    source ZENIT.org

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  • Le pape François sur le Rosaire : « Être chrétien, c’est être marial »

    © M.MIGLIORATO I CPP I CIRIC
    31 mai 2013 : Le pape François lors de la prière du Rosaire place Saint-Pierre. Vatican, Rome, Italie.
     
     

    Comment le pape François a ancré sa prière dans le rosaire, à l’école de saint Jean Paul II.

    Le 7 octobre, l’Église fête Notre Dame du Rosaire. À l’origine, cette fête était célébrée sous le vocable de Notre Dame de la Victoire, en action de grâces pour le succès des armées chrétiennes contre les Turcs à la bataille de Lépante en 1571. La liturgie témoigne de la confiance des fidèles dans la protection de la Mère de Dieu. Depuis cette victoire décisive pour l’avenir du monde chrétien, les catholiques ont coutume de réciter le rosaire durant le mois d’octobre.

    LIRE LE SUITE ICI

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  • « HEUREUX LES INVITÉS AU REPAS DU SEIGNEUR ».

    « HEUREUX LES INVITÉS AU REPAS DU SEIGNEUR ».

    P Jean Compazieu

    Textes bibliques : Lire

    Les textes de ce dimanche nous parlent d’un banquet de fête. Dans la première lecture, Isaïe évoque un festin pour tous les peuples du monde entier. Cette bonne nouvelle, il l’annonce à des gens qui sont complètement paniqués par la situation catastrophique de leur pays. Ce sera une vie entièrement nouvelle, en totale communion avec Dieu. Ce repas célèbrera la disparition définitive de l’humiliation, de la souffrance et de la mort. En communion les uns avec les autres, nous célèbrerons la grandeur de Dieu.

    C’est aussi cette bonne nouvelle que saint Paul a annoncée au monde païen de ton temps. Sa vie était loin d’être une succession de festins. Sa plus grande préoccupation était que l’invitation du Christ soit proclamée dans le monde entier. Il a vécu des moments difficiles ; il a connu des privations ; il a souffert les persécutions. Mais il trouve sa force en Dieu. Lui seul peut nous combler pleinement. Sa grâce nous suffit.

    L’Évangile nous parle de notre réponse à cette invitation de Dieu. Cette invitation revêt trois caractéristiques : la gratuité, la générosité et l’universalité. Les invités sont nombreux, mais quelque chose de surprenant se produit : aucun des élus n’accepte de prendre part à la fête. Ils ont tous quelque chose à faire. Ils s’en vont l’un à son champ, l’autre à son commerce. Certains vont même jusqu’à maltraiter et tuer les serviteurs.

    Le grand message de cet Évangile, c’est la bonté de Dieu envers nous. Il nous offre gratuitement son amitié et sa joie. Mais trop souvent, nous n’accueillons pas ses dons. Nous n’avons pas le temps ; nous plaçons au premier plan nos préoccupations matérielles et nos intérêts personnels. Quand Dieu appelle, nous nous sentons souvent dérangés. Nous vivons dans une société qui cherche à le mettre en dehors de sa vie.

    Mais Dieu ne se décourage pas dans son projet. Face au refus des invités, il n’annule pas la fête. Il propose l’invitation en l’étendant au-delà de toutes les limites du raisonnable. Il envoie ses serviteurs sur les places et aux carrefours des chemins pour rassembler tous ceux qu’ils trouveront. Les bons comme les mauvais sont tous invités. La salle est remplie d’exclus. L’Évangile rejeté par certains trouve un accueil inattendu dans de nombreux cœurs.

    La bonté de Dieu n’a pas de limite. Personne n’est laissé de côté. Le banquet du Seigneur est universel ; il est offert à tous. Tous ont la possibilité de répondre à cette invitation. Personne n’a le droit de se sentir privilégié ni d’en revendiquer l’exclusivité. Les chefs des prêtres et les pharisiens se plaçaient confortablement au centre. Le Christ vient nous rappeler à tous que cela ne doit pas se faire. Le pape François ne cesse de nous ouvrir aux « périphéries ». Même les exclus, même ceux qui sont rejetés par la société sont l’objet de la générosité de Dieu. Ils ont la première place dans son cœur.

    Nous sommes tous appelés à ne pas réduire l’invitation de Dieu aux limites de notre « petite église ». Nous devons l’élargir aux dimensions de l’amour universel de Dieu. Il n’existe qu’une condition : « revêtir l’habit nuptial » en témoignant de la charité envers Dieu et le prochain. Il s’agit du disciple qui accueille l’enseignement de Jésus. Celui qui ne l’a pas accueilli se voit plongé dans « les ténèbres du dehors ». Ce n’est pas Dieu qui l’a rejeté ; c’est lui qui s’est exclu car il était étranger à la joie et à la vie offerte. Il aurait pu dire : « c’est vrai Seigneur, je n’ai pas ce vêtement mais je compte sur toi pour me le remettre ».

    En célébrant l’Eucharistie, nous demandons au Seigneur de nous revêtir de cet habit nuptial et de sa grâce. Nous devons l’avoir pour recevoir la communion. Cet habit nuptial nous est fourni par le sacrement de la réconciliation. C’est là que nous retrouvons notre dignité d’enfants de Dieu. N’oublions jamais que le Seigneur est toujours là pour nous revêtir de sa lumière et de sa gloire.

    En ce mois du Rosaire, nous nous tournons aussi vers la Vierge Marie. Qu’elle nous accompagne sur ce chemin de conversion. Confions-lui les drames et les espérances de nos frères et sœurs exclus, faibles, rejetés et méprisés. Prions-la aussi pour ceux qui sont persécutés à cause de leur foi. Elle sera toujours là pour nous renvoyer au Christ. « Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur. »

    Télécharger : 28ème dimanche du Temps ordinaire

    Sources : Revues Feu nouveau, fiches dominicales, les cahiers de Prions en Église – L’année chrétienne 2017-2018 – François selon Matthieu.

    Source http://homelies.livehost.fr

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  • Cette « religion de la culpabilité ».

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    J’entends encore souvent cette question ; pourtant, j’avoue avoir un peu de mal à la comprendre car je n’ai pas été élevé dans la « religion de la culpabilité ». 

    Je sais bien qu’autrefois, on disait aux enfants – et aux adultes aussi, qu’on traitait alors un peu comme des enfants – que Dieu, « le Père Tout-Puissant », voyait tout du haut du grand balcon du ciel et qu’il notait dans un grand livre tous nos péchés pour mieux nous faire expier nos fautes au grand jour du « Jugement dernier » 

    C’était le temps où les prêcheurs parlaient davantage de l’enfer que de l’amour et où Dieu ressemblait davantage à un « garde chiourme » qu’à un Père plein de tendresse ! J’ai connu un vieux monsieur qui, pendant des années, n’a pas osé lever la tête au moment de l’élévation de l’hostie par le prêtre, lors de la consécration. 

    On lui avait appris que c’était une faute très grave. Il ne fallait pas regarder la mystérieuse transformation du pain… Un jour, pourtant, cet ami, s’est rebellé : il a levé le front, regardé le pain eucharistique et les foudres ne lui sont pas tombées dessus ! 

    Je crois que cet homme a eu raison d’agir ainsi ce jour-là car, en brisant la fausse image d’un Dieu « gendarme », il a commencé son chemin de libération et sa marche vers un Dieu de l’Amour ! Pour être tout à fait franc : je crois que Dieu se fiche éperdument de noter la liste de nos péchés dans son vieux registre ! Car, pour lui, le mot « péché » ne s’écrit pas au pluriel, mais toujours au singulier. La liste de nos fautes ennuie prodigieusement Dieu ! Le seul « péché » qui le touche et l’attriste, c’est notre lenteur à aimer, notre désinvolture devant la seule grande affaire de notre vie : l’Amour ! 

    Nous faisons si souvent le même constat que St Paul : « Ce que je veux, je ne le fais pas ; et ce que je ne veux pas, je le fais » ! Je ne crois pas que le rôle de la religion catholique soit de nous culpabiliser : un Dieu qui, sans cesse, nous plongerait dans les ornières boueuses de notre culpabilité (culpabilité inhérente à notre condition humaine, comme l’a très bien montré la psychanalyse) serait un Dieu pervers… Dieu ne veut pour nous qu’une chose : notre Bonheur ! 

    Et Jésus, pendant sa vie terrestre, a passé son temps à tendre la main aux pécheurs, aux prostituées, aux collecteurs d’impôts… La seule religion qui vaille est celle qui propose le visage d’un Dieu qui relève, qui met debout, qui « sauve » ; pas un Dieu qui condamne, pas un Dieu « très haut » et hautain mais un Dieu « très bas » (selon la belle expression de Christian Bobin) c’est à dire un Dieu toujours proche de l’homme et de ses fragilités ; un Dieu qui nous aime : qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait. « Dieu est assez grand pour faire de nos erreurs mêmes, une vocation ! » disait Emmanuel Mounier… 

     

    -Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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