• Un regard d'Espérance.

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    Un regard d'espérance n'est-ce point celui de l'enfant ? Ou de l'esprit d'enfance tel que le vivait la petite Thérèse.
     
    Le matin, je me lève, bois mon café, fume une cigarette et m'abîme dans les profondeurs de la prière.
    Puis, j'essaie de vivre l'instant comme un souffle d'éternité.
    Et je m'en vais rencontrer les jeunes, les moins jeunes, les plus rejetés de notre société de consommation. De cette société qui ne pense qu'à son cul et sa gueule et laisse les petits de côtés. Une société de profit qui profite toujours aux mêmes. Les exploiteurs savent trop bien comment exploiter. Les rouages de leurs vilenies sont huilés depuis des siècles.
     
     
    Alors, faut-il se révolter et envoyer balader tous ces prophètes de malheur ou faut-il intérioriser un regard d'espérance sur nos sociétés de fric ?
    La révolte est nécessaire dans un premier temps à condition qu'elle ne devient pas une routinière révolte stérile.
     
     
    Elle peut pousser au militantisme si elle est vécue à plusieurs. C'est ainsi que les Fondateurs d'associations caritatives ou humanitaires ont souvent commencés leurs actions. Il est vrai que l'indifférence est la lèpre des temps modernes.
    Alors, du militantisme à l'espérance, il n'est qu'un pas à franchir. L'espérance est plus puissante qu'un simple espoir de vivre un jour dans un monde meilleur.
    Elle est l'action fleurissante au cœur de la contemplation quotidienne du chrétien.
    Puisse-t-elle être la vôtre comme elle est la mienne face à la Vie et parfois ses interminables difficultés. Minable pourrait être le mot. Et ceux qui ne comprennent pas vos souffrances font partie de ces médiocres pour lesquels l'existence spirituelle n'est qu'un jeu d'enfant. Ils n'ont pas l'esprit d'enfance de la petite Thérèse. Ils ont l'esprit médiocre croyant toujours détenir la Vérité. Celle qu'ils se sont forgées telle une carapace qui les empêche d'aimer en toute sincérité. Leurs idées de bigoteries avant les hommes, c'est bien connu. Ils ne connaissent de l'espérance que les moisissures de leur solitude se pensant en plus exclus au Nom du Christ. Ce qui est faux. Ce qui semble vrai dans leur esprit paranoïaque ou paranoïde.
     
     
    L'espérance chrétienne passe tous les murs idéologiques. Elle veut creuser au fond de l'homme sa part de vérité qui vient de Dieu. Et peu importe si, dans le regard de cet homme perle des gouttes de haine.
    L'espérance espère contre toutes espérances.
     
    Elle sent battre dans le cœur d'autrui les rythmes insoupçonnés de sa profonde humanité. Celle que nous possédons toutes et tous et ce, quelque soit la teneur de nos actes.
     
    Bruno LEROY.
    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • La liberté est un talent qui nous permet de construire notre bonheur

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    La liberté spirituelle parfaite est une impossibilité absolue de mal choisir. Lorsque tout ce que nous désirons est vraiment bon, et que le choix que nous faisons non seulement tend vers le bien, mais l’atteint, nous sommes libres parce que nous faisons tout ce que nous voulons, et que chaque acte de notre volonté aboutit à une parfaite exécution.

     

    La liberté ne consiste donc pas à établir une sorte d’équilibre entre nos bons et nos mauvais choix, mais à aimer et accepter ce qui est vraiment bon, à détester et à refuser ce qui est mauvais, de sorte que tout ce que nous faisons est bon et nous rend heureux, et que nous refusons, repoussons et ignorons tout ce qui pourrait nous conduire au malheur, aux illusions et aux peines. Seul l’homme qui a rejeté si complètement tout mal qu’il est incapable de le désirer est complètement libre. Dieu, en qui ne se trouve absolument aucune ombre ou possibilité de mal ou de péché, est infiniment libre. En fait, Il est la Liberté. Seule Sa volonté est indéfectible. Toute autre liberté peut se tromper et se détruire par un choix erroné. Toute véritable liberté est un don surnaturel de Dieu, une participation à Sa propre Liberté essentielle par l’amour qu’Il inspire à nos âmes, en les unissant à Lui d’abord par l’accord total, puis par l’union transformante des volontés.

     

    L’autre liberté, la prétendue liberté de notre nature, c’est-à-dire l’indifférence à l’égard de choix bons ou mauvais, n’est qu’une disponibilité attendant d’être transformée par la grâce, la volonté et l’amour surnaturel de Dieu.

     

    Tout bien, toute perfection, tout bonheur, se trouvent dans la volonté de Dieu infiniment bonne, parfaite et sainte. Et comme la véritable liberté n’est que la possibilité de désirer et de choisir, toujours, sans erreur, sans défaillance, ce qui est bon, la liberté ne se trouve que dans une union et une soumission parfaites à la volonté de Dieu. Si notre volonté suit la sienne, elle atteindra le même but, jouira de la même paix et sera remplie de même bonheur infini. Aussi la définition la plus simple de la liberté est-elle celle-ci : être libre, c’est faire la volonté de Dieu. Résister à Sa volonté, ce n’est pas être libre ; il n’y a pas de vraie liberté dans le péché.

     

    Il existe certains avantages dans ce qui entoure le péché -dans les péchés de la chair il y a, par exemple les plaisirs de la chair. Mais ce ne sont pas ces plaisirs qui sont mauvais. Ils sont bons, voulus par Dieu, et même lorsqu’on en jouit contre la volonté de Dieu, Il permet cependant cette jouissance. Mais bien que ces plaisirs, en eux-mêmes, soient bons, c’est la volonté qui les recherche dans des circonstances contraires à la volonté de Dieu qui devient mauvaise. Et comme cette direction de la volonté est mauvaise, elle n’atteint pas la fin qu’elle se propose. C’est pourquoi ne trouve-t-on finalement aucun bonheur dans le péché.

     

    Imbéciles que nous sommes ! Nous avons fait, en réalité, ce que nous ne voulions pas faire ! Dieu nous a laissé le plaisir, parce que telle était Sa volonté : mais nous avons négligé le bonheur qu’Il nous destinait en plus du plaisir, ou peut-être le bonheur plus profond qu’Il voulait nous donner sans le plaisir, et qui le dépassait de beaucoup !

     

    Nous avons mangé l’écorce et jeté l’orange. Nous avons gardé le papier qui n’était qu’un emballage, et nous avons jeté l’écrin, la bague et le diamant. Et maintenant que le plaisir -qui a toujours une fin- est terminé, nous n’avons pas le bonheur qui nous aurait enrichis pour toujours. Si nous avions pris (ou refusé) le plaisir comme Dieu le voulait pour notre bonheur, nous aurions encore ce plaisir en même temps que notre bonheur ; il ne nous quitterait pas et nous accompagnerait partout, dans la volonté de Dieu que nous aurions accomplie. Car un homme sain d’esprit ne peut jamais regretter sérieusement un acte fait consciemment, en union avec la volonté divine.

     

    La liberté est donc un talent donné par Dieu, un instrument de travail, l’instrument qui nous permet de construire nos vies, notre bonheur. Ne sacrifions jamais notre véritable liberté, car y renoncer c’est renoncer à Dieu même. Ce qu’il faut sacrifier, c’est la fausse spontanéité du caprice, la pseudo- liberté du péché. Nous devons défendre notre liberté au prix même de notre vie, car c’est ce que nous avons le plus précieux. C’est elle qui fait de nous des personnes ressemblant à l’image divine. L’Église, société surnaturelle, a, comme principale mission, de préserver notre liberté spirituelle d’enfants de Dieu. Combien peu le comprennent !

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • De nouveaux "marginaux" au seuil de notre porte.

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    Le monde de la marginalisation présente une grande hétérogénéité : on peut parler de " classe sociale " , de " problématique commune ", car leur seul trait commun c'est d'avoir raté le puissant TGV de l'histoire contemporaine. Le monde des marginaux se montre silencieux et passé sous silence. Eux ne parlent pas et on ne parle pas d'eux. Ils n'ont pas de porte-parole, syndicats, associations...et ils sont hors la loi. Nombreux sont ceux qui savent que s'ils se plaignent de leur situation, celle-ci sera encore pire qu'avant, car la plupart du temps ils n'ont pas de papiers, pas de carte de séjour ; ils sont travailleurs clandestins, vivent dans des pensions qui ne répondent pas aux normes légales et n'envoient pas leurs enfants à l'école, alors que celle-ci est obligatoire. Ils préfèrent se taire. Et la société préfère ne pas en parler, bien que, on prenne peu à peu conscience du problème. A ce propos, le silence renouvelé des médias est particulièrement significatif, car il n'est rompu que ponctuellement, à l'occasion des sujets d'actualité brûlants comme les mutineries dans les prisons, les manifestations contre la drogue ou les agressions " skin heads " sur des " errants ", les violences dans les banlieues, les conséquences du froid de l'hiver...Parfois, ces mêmes médias abordent le problème avec un courage et une clarté dignes d'éloge ; d'autres fois, au contraire, ils manipulent l'information de façon flagrante, comme l'expliquent certains de ceux qui sont plongés dans cette réalité de la marginalisation.

     

    De toute façon, c'est le silence qui domine et il n'est pas difficile de deviner quelle en est la raison : nous dissimulons là notre sentiment de culpabilité collective. Nous nous taisons parce qu'au fond nous savons que nous sommes coresponsables de ce drame.

     

    Ce qui étonne, c'est que la marginalisation soit exclusivement un phénomène urbain. Peut-être n'y a-t-il pas de marginaux dans le monde rural ? Le marginal type recherche l'anonymat. Il ne veut pas qu'on le reconnaisse en public, que l'on sache qu'il a plongé dans cette situation de précarité. C'est pour cela qu'il recherche le lieu de l'anonymat par excellence, à savoir la grande ville moderne, cet endroit où quelqu'un peut vivre misérablement sans que personne lui demande : " Qui es-tu ? ", " Que t'arrive-t-il ? ". Aussi, bien-sûr, la campagne génère-t-elle également des marginaux, des vieillards pauvres, des malades mentaux..., mais le mendiant de la campagne, qui a un nom bien à lui et qui est connu par tous ceux du village s'enfuit en ville et là se perd dans l'anonymat. Celui qui dans son village était " Jean " ou " Pierre ", en ville ne sera plus qu'un clochard parmi d'autres.

     

    Les personnes marginalisées semblent n'avoir qu'un présent. Pas de souvenirs. Pas d'avenir. Elles ne vivent que le moment présent. Et, dans le présent, elles vivent et c'est tout. Tout tend à montrer qu'elles ont perdu le sens de l'histoire. Et c'est ce qui désarme tous ceux qui les approchent : comment se peut-il qu'elles ne veuillent pas se souvenir d'où elles viennent, et qu'elles semblent ne rien attendre du lendemain ?.

     

    Cette constatation doit être nuancée, car il arrive qu'on rencontre des gens qui, vivant en marge de la société, aiment à raconter leur vie ; toutefois ils ne sortent pas de cet état, de ce récit répétitif. Ce souvenir du passé ne les conduit pas à avoir conscience d'une possibilité de changement, d'un espoir d'avenir, d'un sens du devenir. Quand le souvenir existe, c'est un souvenir sans histoire.

     

    Dans la plupart des cas, nous nous trouvons confrontés à une misère sans retour, et c'est l'un des traits qui décourage le plus les travailleurs sociaux. De nombreux sujets sont définitivement cassés, déstructurés, brisés au plus profond de leur être psychologique et social. La moindre solution, le moindre projet de changement, la moindre somme d'argent, tout cela arrive trop tard. Les personnes vivent dans un état de coma social, de coma dépassé. Parfois cette situation sans espoir de retour intervient sous la forme d'un retour à la case départ. Après avoir lutté pendant des années pour que quelqu'un s'en sorte, le travailleur social a l'impression d'avoir obtenu un certain résultat : une femme se libère de l'esclavage de la prostitution, un homme arrête de boire, des enfants vont régulièrement à l'école. Et pourtant le travail de plusieurs années peut être anéanti en un après-midi : la femme s'est à nouveau prostituée, l' homme, ivre, est affalé dans la rue, et les enfants ont disparus de l'école, peut-être de la maison.

     

    La nouvelle pauvreté est en effet bien différente des pauvretés précédentes. Le processus est complexe. Selon la capacité de ressort et d'initiative de l'individu, la personne peut se réinsérer ou au contraire tomber dans le cercle de l'exclusion. En marge, à l'extérieur de la société active, il n'a plus prise sur son propre destin, il devient, objet, victime. Une telle situation invite à l'action, mais en dehors des nouveaux paternalismes qui voudraient répondre trop vite à ces problèmes particuliers de la marginalisation. Le sujet qui veut aider est lui-même remis en question très radicalement par la présence qu'il peut avoir auprès de l'exclu. La solution aux problèmes qu'il affronte dépasse toutes les méthodes économiques ou sociales traditionnelles. Il doit entrer à son tour dans une nouvelle présence et une nouvelle patience pleine d'Espérance et de compétences afin d'appréhender les problématiques des marginaux avec une imagination dont seul, l' Amour du prochain brisera les vieux schémas éducatifs, inculqués jusqu'à ce jour. Le travailleur social ne doit nullement regarder les résultats en termes de réussites mais, de présence jusqu'au-boutiste auprès de ceux que note société d'opulence rejettent. Ce doit être la vocation de tout éducateur et c'est la mienne vécue au quotidien qui me permet d'écrire ces mots. Je ne suis guère unique dans cette démarche, il nous suffit de regarder Guy Gilbert et ses Loubards, pour s'en convaincre. Les militants sociaux qui désirent accompagner les blessés de la Vie, se doivent de ne jamais baisser les bras face aux récidives multiples qu'ils doivent accueillir comme des tremplins vers des réussites possibles et non se confiner dans l'échec. Les marginaux ont besoin d'hommes et de femmes qui se dressent pour changer les paradigmes de notre société dont les valeurs d'aujourd'hui sont orientées vers la richesse, la puissance, la jeunesse et l'intelligence.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • La poésie sert à mettre de la joie dans la vie.

     

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    Nous avons besoin de silence pour nous entendre nous-mêmes, pour entendre les autres, pour entendre la nature. Pour écouter le tremblement de la poésie...Elle est son premier jaillissement, encore immaculé ; ni corrompu à la source , ni menacé de récupération. Seuls la détiennent ceux qu’une longue résistance au pouvoir a chargés de la conscience de leur propre valeur d’individu. La conscience du présent s’harmonise à l’expérience vécue comme une sorte d’improvisation. Au contraire, la pensée qui s’attache au vécu dans un but analytique en reste séparée ; c’est le cas de toutes les études sur la vie quotidienne.

    Le voyageur qui fixe sa pensée sur la longueur du chemin à parcourir se fatigue plus que son compagnon qui laisse au gré de la marche errer son imagination ; de même la réflexion attentive à la démarche du vécu l’entrave, l’abstrait, le réduit à de futurs souvenirs. Pour qu’elle se fonde vraiment dans le vécu, il faut que la pensée soit libre. Il suffit de penser autre dans le sens du même, la plus haute conscience de soi inséparable de moi et du monde. C’est à cette condition que les hommes reconnaîtront sous peu que leur créativité individuelle ne se distingue pas de la créativité universelle.


    On le sait, la société de consommation réduit l’art à une variété de produits consommables. Puissions-nous avoir cette volonté d’échapper aux aliénations ambiantes en créant l’unité de l’homme et du social où l’expérience de la poésie prime comme une nouvelle arme dont chacun doit apprendre le maniement par soi-même. La poésie sert à respirer et mettre de la joie dans la vie, elle aide à réaliser la synthèse de notre existence. Elle est l’alternative essentielle aux violences subies ; elle nous dit que l’esprit de mort n’a plus de place dans notre Vie.Elle est notre grande fête sociale qui assigne les bureaucrates à résidence. La poésie et l’art en général nous font côtoyer l’infini de notre être en détruisant progressivement ce qui est réductible dans l’homme.


    Notre conscience humaine ne peut ignorer, négliger cet espace de liberté dont nous disposons pour nous unifier au monde en échappant à toutes formes d’aliénations pathologiques.Le véritable artiste est celui qui reste lui-même en provocant la société par une insurrection de la beauté dont son âme ne cesse de s’inspirer. C’est un homme de partage et d’amour dans la contestation de l’ordre établi, puisqu’il ne supporte pas les embrigadements de l’esprit. Puissions-nous être poètes dans nos comportements quotidiens, non en sachant écrire de splendides poésies mais en regardant le monde avec nos yeux intérieurs, ceux qui murmurent le bonheur de vivre libre.

    BRUNO LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • Guy GILBERT Vagabond de l'Amour Humain et Divin.

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    Guy Gilbert s’exprime toujours avec cet espace de liberté de langage qui le caractérise. Ses mots issus des blessures béantes de la rue, ont la saveur des profondeurs. En effet, Guy est un intellectuel, voire un théologien sans le savoir ou sans le vouloir. Ses approches des problématiques sociétales même si elles sont enrobées d’un certain humour sont toujours d’une grande rigueur analytique.

     

    Cela peut surprendre chez ce prêtre que l’on qualifie souvent de rockeur des rues. Et pourtant, son expérience parle pour lui. Lorsqu’il évoque l’inculturation prônée par Vatican II, comprend-t-on réellement sa démarche d’éducateur ? Parfois, j’en doute. Tant de reproches lui furent jetés en pleine figure à cause de son look et de ses mots ; qu’il lui fallut un courage indestructible pour affronter les critiques stériles. Guy est toujours debout avec les mêmes convictions chevillées au corps. Ces valeurs qui donnent sens à son existence et qu’il s’oblige, en tant que Témoin du Christ, à transmettre.

     

    Ces convictions qui génèrent un sens à toutes vies. Rien n’est inaccessible chez lui. Rien non plus n’est facile. S’il est bien un domaine dans lequel Guy ne transige pas c’est l’éducation inculquée avec laxisme. Chaque parent ou éducateur doit être en capacité de refus. Au risque de voir tomber sur sa pauvre tête les foudres injurieuses des adolescents en révolte. L’adulte doit poser des repères afin que les jeunes ne se perdent point. Ces Ados dont on a tout accepté par peur du conflit.

     

    Voyez les dégâts dont notre société refuse de comprendre les causes. Les violences sans nom provoquées par le malaise des jeunes qui ne savent plus pour quelles raisons obscures ils respirent dans ce monde qui les ignore allègrement. Ils n’ont plus rien à perdre pas même la vie. Les adultes que nous sommes devenons chaque jour indifférents aux problèmes qui les habitent.

     

    Guy Gilbert veut tracer de nouveau les balises qui nous ont fait grandir et que nous refusons de transmettre volontairement aux ados. Volontairement, pas tout à fait, je dirai plutôt involontairement par lâcheté, par peur. Oui, nos sociétés ont peur de leurs jeunes et surtout de leurs réactions. Aurions-nous oubliés que nous avons été enfants avant de prétendre tout savoir ? Un Homme qui sait tout est un être arrêté et figé pour l’éternité. Il est un mort-vivant croyant comprendre les autres tout en les ignorant. Il nous faut des vivants, nous martèle Guy Gilbert. Il nous faut des êtres de Lumière. N’est-il pas vrai que la Lumière peut éclairer le chemin rocailleux des meurtris de la vie.

     

    Guy est éducateur, certes mais également prêtre. Voilà, la source de sa Force. Cette Foi indicible dont transpire toute sa personne. Le Témoignage sans prosélytisme est pour lui essentiel. C’est la preuve certaine que Dieu travaille aussi dans le coeur des plus petits. Son secret, la prière celle qui donne ce souffle de liberté pour mieux s’épanouir. Transmettre cette puissance de vie inoculée par l’Esprit est capital dans sa mission d’éducateur. Puissent chaque chrétien et chrétienne, comprendre cette puissance invincible d’une osmose permanente avec Dieu. Ce Dieu des combats pour une culture où l’oppression ne serait que mauvais souvenir. Ce Dieu qui nous fait vivre les authentiques valeurs pour une liberté responsable aux yeux de l’Humanité. Ce Dieu qui nous pousse à parler pour dire aux Jeunes les convictions joyeuses de notre vie.

     

    Ce Dieu qui nous offre le courage d’affronter toutes les peurs pour exprimer ce qui nous tient debout envers et contre tout. Ce Dieu qui fait sourire les enfants par son humour sur les événements. Ce Dieu qui suinte d’Espérance et dont le feu se reflète sur notre visage. Ce Dieu qui sait nous dire « Non » pour nous faire pénétrer dans la maturité spirituelle. Cette maturité dont les Jeunes attendent quelques signes des adultes souvent, en vain. Aimer, c’est savoir dire « Non » quand les garde-fous ont délimités le terrain. Aimer, c’est être constamment présent avec distance pour que fleurisse la liberté individuelle. Guy Gilbert, comme bon nombre de chrétiens, a trouvé depuis sa tendre enfance sens à son existence. Il se fait un devoir de dévoiler ce bonheur qui fomente aux tréfonds de son être. En fait, ce que nous admirons chez lui, c’est ce que nous ne sommes pas capables de dire ou de faire.

     

    Ce livre nous invite à devenir des Témoins de l’Amour et de l’Espérance. Des Témoins du Christ vivant dans ce monde aux senteurs de culture de mort. Des ressuscités face à cette terre déprimée de ne plus saisir le sens, l’essence même d’une transcendance voulue par un Dieu d’Amour. Répandre l’Amour dans les moindres gestes quotidiens devient contagieux pour ceux et celles qui nous entourent et nous regardent vivre. De plus, l’amour est inventif à l’infini et permet de trouver des solutions face à la misère humaine dont les jeunes sont les premières victimes. Guy Gilbert ne fait rien d’autre que suivre les pas de la Providence. Suivons-le, sur les sentes où notre destin est donné en offrande à chacun, comme le Christ par Amour désintéressé pour l’Humanité.

    Voilà, ce qu’en substance cet ouvrage m’inspire mais, peut-être qu’il vous parlera autrement, selon votre propre histoire et selon le regard que vous portez sur le Vagabond de la Bonne Nouvelle qui colle si bien, aux entrailles de Guy GILBERT.

     

    Bruno LEROY.

    Éducateur Social.

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  • Aimer sans perdre la raison.

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    L’amour ce mot élimé par le temps. Et pourtant, il est utilisé chaque jour et même aux tréfonds de nos nuits. Aimer est la plus sublime action de l’Humain, dit-on. Mais, lorsque nous employons ce verbe actif, sommes-nous dans la même définition ? Avons-nous une approche universelle de ce mot employé ?

    Et voilà, que les conflits naissent, fleurissent à l’unique évocation de ces diverses questions pourtant essentielles. Et s’il suffisait d’aimer sans se poser mille questions. Nous donnerions alors une dimension " magique " , "sectaire " du mot Amour. Nous serions en danger psychologique et mettrions les autres dans ce même précipice. Aimer à perdre la raison, chante le poète. Il vaut mieux aimer et raison garder. Sinon, nous sommes dans l’expression du fusionnel qui empêche l’autre de respirer. Nous sommes alors dans le chantage affectif. Et lorsque l’objet de mes désirs tend à disparaître, je suis prêt à tuer. L’être que je pensais aimer faisait partie intégrante de moi et le fait que cette personne me quitte, je n’existe plus. Et pourtant, l’Homme a un besoin existentiel de poétiser son existence. Que serait une vie sans Amour ?

    Une cymbale qui ne teinte plus.

    L’expression de nos sentiments est le miroir de notre propre imaginaire érotique. L’érotisme est la métaphore poético-existentielle de notre amour. Nous sommes des êtres profondément sexués et érotisés.

     

    Il faut savoir se construire intérieurement pour mieux vivre son couple ou sa relation amoureuse. L’Amour n’est jamais captation de l’autre. L’Amour n’est jamais une jalousie pathologique qui démontre un manque de confiance en soi. Il faut simplement s’aimer avant de vouloir aimer. N’oubliez jamais qu’un individu qui affirme se détester et honnir son environnement est dans l’incapacité absolue de vous aimer. Si vous tombez sur ce genre de personnes, sachez que votre présence les sécurise. Ils peuvent justement érotiser les liens qui vous unissent et qui sont purement imaginaires. Ils ne sont pas réciproques. Et les mal-entendus apparaissent...

     

    Dans ce contexte de crise économique, nous avons une urgente et vitale nécessité de nous relier. Et non de nous briser sur les rochers de la fatalité. Nous devons communiquer autrement que virtuellement, pour éviter des fantasmes malsains. Voir la personne en face. Rire, réfléchir, manger, désirer, partager ses mystères et secrets avec elle. Il faut nous tenir sur ce chemin qui mène vers l’épanouissement personnel.

     

    La fleur a besoin de lumière pour déployer ses pétales dont les couleurs nous émerveillent. L’Amour est un émerveillement constant, une redécouverte de l’autre comme au premier jour. L’Amour est inventif aussi bien dans le choix des cadeaux que dans l’exultation des corps. A vous d’aimer sans posséder ! A moi aussi, parfois.

     

    Il nous faut aimer avec pureté tels des explorateurs qui pénètrent sur une terre inconnue. Aimer, c’est mûrir chaque jour au soleil du Respect, de la délicatesse des gestes. Aimer, c’est mettre la douceur dans les méandres du cœur. Aimer, c’est regarder différemment pour offrir sa vision à l’autre. Les chiens ne font pas des chats, dit-on. Rien de plus stupide que cette phrase. Combien de fois n’ai-je vu des êtres totalement métamorphosés par l’amour vrai. N’écoutez pas ceux ou celles qui veulent absolument plaquer leur morale sur vos comportements. Chacun est suffisamment adulte pour savourer l’amour qui l’enflamme.

     

    Ce qu’il y a d’encombrant dans la morale des autres, c’est qu’elle n’est que des autres disait en substance Léo Ferré. En effet, un individu responsable est tout à fait capable de se construire sa propre éthique.

    Les chrétiens disent que Dieu seul est Amour. D’ailleurs, les juifs, les musulmans aussi. Mais, si vous désirez vous accaparer Dieu, alors les guerres empourpreront notre planète.

     

    Aimer dans la liberté est le plus beau fruit à déguster. Même si vous êtes mariés ou en couples depuis plus de vingt ans. L’Amour est à réinventer chaque jour. Cette dernière phrase n’est pas de moi mais de saint François. Les saints aussi sont des experts en amour et peut-être plus que nous. Alors, allons vers ces océans qui nous font naviguer dans les embruns des sentiments heureux. Il faut fêter l’amour au quotidien. Mais, il est bien qu’une journée soit consacrée à ce Saint Valentin qui aimait avec la folie de la Foi et la raison des circonstances.

     

    Prenons l’être que nous aimons dans nos bras et demandons-lui ce qui pourrait améliorer la vie commune. Ne sombrons point dans la symbiose de l’amour-fusion qui est amour-pouvoir. Mais embrassons les myriades de visages de la philia, l’agapè..etc. Toutes ces sources qui nous font aimer aussi bien notre voisin, quelqu’un rencontré dans le destin d’une rue ou l’épouse, l’ami ( e ) de l’âme. L’amour n’est pas une pulsion orgasmique. L’amour est édification de notre univers intérieur pour mieux en saisir la quintessence. L’amour peut s’écrire en plusieurs dialectes. L’amour, c’est toi, c’est moi sur cet immense navire glissant sur les flots de la mort. L’amour est la mort se rejoignent en étranges paradigmes. L’amour fait oublier que nous sommes mortels. Et permet d’assumer cette dernière expérience.

     

    Donc, l’amour est tout ce que nous pouvons espérer de plus haut. Il est souffle de vie pour l’éternité. Ne mettons point de barrages sur sa route, laissons-le vivre et battre en nous. Comme la flamme d’une bougie qui perce nos obscurités. L’amour est le brasier qui nous fait brûle et aimer la Vie par-dessus tout. Avant d’aimer autrui aimons d’abord notre vie, telle qu’elle est et non telle que nous voudrions qu’elle soit. Et faisons tout pour avancer dans une intériorisation de l’acte d’aimer. Aimer, c’est revivre chaque jour et intégrer les cristaux qui scintillent au fond des yeux de notre compagne ou compagnon. Aimer, c’est ne jamais cesser de vivre dans le regard des autres ou de l’Autre. Aimer, c’est tout ce que j’ai écrit et tout ce que je n’ai pas dit. Je t’Aime, mon Tendre Amour. Et cela je te le dis avec les mots de l’âme.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • A ceux qui sont tentés de désespérer, de se résigner.

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    Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l’histoire ; il est l’annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.

     

    Le chrétien ne place pas son Espérance dans les modèles de société, dans les objets, dans les idéaux, mais bien en quelqu’un : Jésus-Christ, Fils de Dieu.

     

    Pour le chrétien, le surgissement de Jésus, homme et Dieu, est dans l’histoire ; il est l’annonce de la fin, la voie de la fin réalisée et à réaliser encore.

     

    Dans tout l’Évangile, Jésus annonce que le Royaume de Dieu s’est approché par sa personne, qu’il est déjà présent et que cependant il doit encore venir.

     

    A ceux qui veulent un roi qui éliminera les Romains pour enfin clore l’attente, à ceux qui veulent un Maître qui réalisera le Royaume et fermera l’histoire, Jésus répond en refusant toute annexation ; il se met à l’écart et recrée une distance dans l’attente pour que le désir de ce qui n’est pas encore et de ce qui doit encore venir, s’avive de commencement en commencement sans jamais se clôturer dans l’instant présent, dans l’histoire présente.

     

    A ceux qui sont tentés de désespérer, de se résigner ou de se consoler dans l’espoir d’une fin hors du temps, au-delà du temps, Jésus répond en disant que le Royaume est déjà là ; il multiplie les gestes de libération : « Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » ( Lc, 6, 22 ).

     

    Pour les chrétiens aussi, le Christ est présent et pourtant il est encore Celui qui doit venir. Il nous quitte et reste parmi nous. Boutade ? Non. Par sa vie et par sa mort, par la manifestation de sa résurrection et par son ascension où il se dérobe à notre volonté de le retenir et de le posséder, Jésus nous révèle que la présence passe par l’absence. Contre toute attente qui réduirait jésus et son message à une fin mondaine, le christianisme réinstaure l’homme en relation à Dieu et refuse le rêve des espérances purement horizontales. Jésus est celui qui ouvre l’histoire humaine à Dieu en lui interdisant de se clôturer sur-elle même ou de croire qu’elle peut réaliser le Royaume de Dieu.

     

    Mais contre toute attente qui réduirait Jésus et son message à une fin hors de l’histoire humaine, le christianisme réinstaure l’homme en relation avec Dieu et aux autres hommes dès maintenant et refuse le rêve des espérances purement verticales. Jésus est l’irruption du Royaume de Dieu dans notre histoire ; il ouvre dès maintenant le temps de Dieu et la libération des hommes.

     

    Ni hors de l’histoire, ni dans l’histoire exclusivement, l’Espérance chrétienne vit le paradoxe de devoir réaliser l’attente et en même temps de la déplacer constamment sans la fixer. L’Espérance chrétienne au nom de jésus-Christ prend corps dans le temps sans cependant jamais s’y enfermer.

     

    Le Royaume de Dieu est donc présent dans la pratique du croyant comme une instance critique permanente, une force de contestation qui l’empêche de se satisfaire de ce qui est, qui réveille son Espérance et l’ouvre sans cesse à un avenir qui transcende l’horizon de l’histoire. Seule est véritable la Foi qui se fait Amour, vérité et Justice, indivisiblement.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Mes amis-es,

     

    Bruno LEROY, notre ami, viens de publier un nouveau livre, donc si vous êtes à la recherche de livre... voir celui-ci:

    Quand la vie coule de source

    Cliquer pour un aperçu du livre

    Cet ÉducBruno LeRoyateur-écrivain diplômé aussi de Lettres et Sciences Humaines obtint en 2002 la Médaille d’argent des Lettres de France.
    Il vous présente ce livre issu de ses méditations au fil des jours, sans complaisance pour nos sociétés dont les seules valeurs sont le productivisme, l’activisme et la destruction de l’Humain au profit de l’économie. Il nous propose de revivifier l’Essentiel de nos existences. 
    La vie coule de source lorsqu’on prend le temps de l’écouter, l’aimer, la savourer dans le silence intérieur. Voilà, le message que Bruno LEROY nous délivre sans prosélytisme, puisque l’important est de vivre pleinement avec ou sans Dieu en conservant sa dignité et son humanité, contre vents et marées.


    Éditeur : http://www.blurb.fr/bookstore/detail/3598228

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  • Sur le chemin de la confiance contagieuse.

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    L'affirmation de soi et de sa différence prend toujours le visage du refus et de l'opposition. Dès l'âge de deux ans, l'enfant sait dire non. Il met son entourage à l'épreuve et enregistre les réactions qu'engendre l'exercice de sa fragile autonomie. Il peut, par son entêtement, paralyser les projets de toute la famille, faire perdre patience à ses parents, obtenir parfois de guerre lasse ce qu'on lui refusait, centrer toute l'attention sur lui au détriment de ses frères et sœurs. L'adolescence est, on le sait, une autre période privilégiée pour exister en s'opposant. Il faut tout de même du temps, souvent jusqu'à l'âge adulte, pour parvenir à la véritable capacité de dire " NON ", sans blesser l'autre et sans culpabilité, simplement se respecter soi-même et se faire respecter des autres.

     

    S'affirmer positivement ou afficher refus et résistance sont deux façons d'atteindre l'identité personnelle et de la manifester. L'incapacité d'emprunter l'une ou l'autre voie, chez un adulte, est signe d'une maturité inachevée. Affirmation et refus prennent racine dans l'individu et lui permettent de se poser différent face à l'autre. Mais l'autre contribue aussi à façonner l'identité en jouant le rôle de miroir et en reflétant à l'individu sa propre valeur.

    C'est le cas de l'amour maternel et paternel, de l'amour du couple ou de l'estime qui se développe entre collègues de travail. Ces relations sont normalement marquées par l'acceptation mutuelle.

     

    Cela n'implique pas, tout le monde le sait, que les partenaires soient toujours d'accord ni qu'ils partagent les mêmes goûts et les mêmes vues sur tout .. Mais cela signifie que chacun est accueilli et apprécié comme il est de façon globale et positive. On peut dire à l'autre son désaccord, le reprendre, l'encourager à repousser une limite ou à combattre un défaut. C'est une autre façon de lui refléter qu'on croit en lui et qu'on désire qu'il grandisse davantage en devenant pleinement lui-même. La confiance est contagieuse lorsqu'elle révèle à un être tout ce qui l'habite et lui tend la main pour lui ouvrir la porte de son destin.

     

    Rêvons d'une société où notre confiance serait force de persuasion avec ce regard d'amour qui fait grandir l'autre en son humanité afin qu'il puisse s'affirmer face à la rudesse d'un monde qui néglige mortellement nos individualités. Rêvons d'une humanité libérée et faisons en sorte que nous aidions à cette libération par notre confiance donnée avec amour à ceux et celles dont les pas hésitant demandent qu'on les soutienne dans leur titubation vers leur affirmation.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Chaque jour devient chemin d’émerveillement.

    ADMIRATION

     Les jours se suivent comme des successions de briques que l’on pose les unes sur les autres afin de construire sa maison. Tel un mur que nous érigeons pour fortifier notre structure personnelle. Mais encore faut-il retrouver le sens initial de l’émerveillement. Un individu qui ne s’émerveille plus est comme mort. Il demeure cette ombre glissante sur les trottoirs du mépris. Ne plus être pris pas aucun bruissement d’âme. Le sourire éteint comme une vieille flamme ayant perdue sa vigueur prématurément.


    Non, la vie dans sa quintessence, contient une vérité métaphysique dont le chemin mène à la joie parfaite.

    Pour cela, il faut vivre une certaine intériorité au cœur de la solitude.

    Seul avec soi dans un silence profond qui attend la présence de Dieu.

    La solitude devenue nécessaire pour avancer vers la source purificatrice et libératrice.

    Non pas une solitude de déréliction qui se subit au quotidien.

    Mais une solitude retrouvée avec plaisir dans le sanctuaire de la conscience.

    Pour aller de l’avant, toujours de l’avant…


    Ainsi, nous façonnons notre habitat dans une sorte de signification ayant une conclusion pour une amélioration de notre personne.

    Perfectionnement individuel pour être au service de l’Humain.

    Regard amoureux vers un Dieu miséricordieux.

    Une dimension qui s’instaure en nous afin que nous soyons présents au monde qui nous entoure. Devenir une partie du cosmos. Avoir le sens de notre appartenace cosmique et universelle.


    Et admirer les fleurs qui dansent dans les champs aux rythmes du vent.

    Admirer le soleil dans sa lumière éternelle.

    Admirer les oiseaux qui chantent leur ritournelle dans les cheveux fins des arbres.

    Admirer l’enfant naissant au jour avec un sourire apaisant.

    Admirer le vieillard dont les rides sont les écrits de son histoire vécue.

    Admirer les étoiles qui viennent illuminer le manteau noir de la nuit.

    Admirer l’adolescent maladroit et qui, pourtant se veut audacieux.

    Avoir de l’enthousiasme, c’est-à-dire Dieu en soi, à chaque seconde de la Vie.


    Ne jamais désespérer en sachant que le Christ est l’Ami pour toujours et à jamais.

    Il vous tient la main pour que jamais vous ne trébuchiez au point de ne plus exister.

    Vous existez dans son cœur serein.

    Alors, nous savons bien qu’une spiritualité réellement vécue profondément provoque l’enthousiasme et l’émerveillement.

    Les larmes et cris de révoltes sont exprimés dans vos psalmodies.

    La vie dépasse la vie pour devenir Infini qui nous enchante.

    Chantons la joie de vivre et la vie deviendra joyeuse.


    Cela deviendra contagieux et nous offrirons des senteurs de bonheur autour de nous, tout en restant à l’écoute des souffrances d’autrui.

    Une existence réussie ne peut pas l’être sans vouloir réussir celle des autres.

    Chaque jour devient alors chemin d’émerveillement sempiternel.

    Si nous laissons notre destin se sculpter dans une prière viscéralement sincère.

     

    Puisse l’émerveillement déborder de votre cœur pour un combat spirituel  contre la morosité, la médiocrité ambiante et l'individualisme forcené.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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