• Témoigner signifie aussi se ressourcer dans le silence.

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     Après une journée mouvementée tel un océan de colère et de fureur. Je pose ma conscience dans le cœur assoiffé de Dieu. Dans la prière, je laisse le vent me guider vers d’autres horizons parfois indéterminés. Dans cette fougue du cœur qui se livre et se délivre en Christ, je retrouve l’essence même du Bonheur.

    Cette paix intérieure qu’aucune vague ne peut faire sombrer dans les abysses de la mélancolie.


    Un éducateur se doit de donner les blessures de ses jeunes au creux de celles du Christ.

    Il a souffert avant nous et sait ce que l’horreur de la douleur signifie.

    Lui seul peut y remédier .

    Alors, il prend sur Lui toutes les souffrances humaines et leur donne une signification.

    Notre symbole demeure la croix, nous le savons.

    C’est bien pour cela que nous sommes entièrement confiants en un avenir incertain, souvent.


    La prière est notre oxygénation et nous fait humer les doux parfums de la Vie.

    Cette Vie que nous voudrions parfois sans problèmes, sans conflits, sans conséquences…

    En fait, déjà presque morte faute de n’avoir aucune saveur sauf celle de la routine assassine.

    En tant que chrétiens ( nes ), nous avons tout un programme à suivre au quotidien.

    Nous avons le devoir de nous perfectionner, nous purifier spirituellement.

    Quels exercices spécifiques pratiquons-nous pour trouver la lumière dans le regard des autres ?


    Il ne faut pas que nous laissions notre existence tanguer aux tempêtes mauvaises et destructrices.

    Nous sommes dans ce monde mais ne sommes pas du Monde.

    Il faudrait peut-être se le rappeler de temps en temps…

    La prière permet de prendre nos distances avec cette impression que nous avons souvent de nous penser indispensables.


    Voilà pour quelle raison, je disais que l’éducateur, dès sa journée terminée, doit tout remettre entre les mains du Seigneur.

    Nous ne sommes pas des magiciens. Nous sommes de modestes hères qui essayons de témoigner de l’Amour puissant de Dieu.


    Témoigner signifie aussi se ressourcer dans le silence, pour entendre l’Éternel nous parler et nous indiquer les pistes à suivre. Les routes du paradis de la Vie.

    Si nous ne pratiquons point ce minimum de vérité vis-à-vis de nous-mêmes. Ne soyons pas surpris de considérer l’existence comme absurde.

    La méditation du soir et la prière du matin se vivent dans ce silence amoureux de Dieu.

    Ainsi, nous aurons mille façons d’exister dans les yeux des autres.

    Je vous souhaite une soirée intériorisée vers l’infini de vous même et une nuit où les feux follets de vos prières rejailliront sur votre visage le lendemain.

     

    Bien Fraternellement, Bruno.

    QDVB UDP.

     

    PS : Toutes mes prières vont pour le rétablissement du Père Guy Gilbert, victime d’un accident vasculaire cérébral. Bon rétablissement Guy !

     

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Ce chant de la Vie qui honore toutes formes de vie.

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    Souvent, lors de rencontres imprévues, certaines personnes m’exposent en long, en large et en couleur, leurs différents problèmes.

    Vous savez ces tourments qui torturent le cerveau, rendent l’estomac hors service et le sommeil impossible.

    Je n’ai guère de solution toutes faites, pré-programmées, pré-conçues.

    Je n’ai que ma propre expérience pour témoigner de ma joie intérieure de vivre.

    Et cette allégresse face aux soucis, aux moqueries et même aux insultes me vient, j’allais dire simplement de la prière. Est-il si simple de prier ? Je ne le pense pas car, il faut instaurer une véritable rencontre avec l’Éternel.

    Et nous savons que l’intensité des rencontres ne sont pas toujours à la hauteur de nos désirs.

    Cependant, je ne puis que vous dire ma ferveur de prier envers et contre tout.

    La prière apaise et intériorise les méandres de votre âme.

    Vous exprimez vos douleurs au Christ et vous ne serez ainsi plus seul ( seule ) à les porter.

    D’ailleurs, lorsque nous vivons une certaine dimension spirituelle, il nous est impossible de supporter soit la souffrance ou les larmes, mais de les porter avec Dieu.

    Ne plus supporter sa Vie mais la porter avec Jésus-Christ !

    Voilà la sublime amitié qui s’enfante quand nous avons réellement une conscience christique. Certains ( nes ) que nous parcourons les chemins main dans la main avec notre Ami le Christ.

    Alors, les blessures intérieures se relativisent au vent et tempêtes de l’Esprit. Et nous voici dans une sérénité prête à être partagée.

    Ah ! cette prière discussion inlassablement perpétuelle avec l’Amour de Dieu.

    Ce chant de la vie qui honore toutes formes de vie.

    Cette route qui conduit dans les discernements de notre conscience, sanctuaire où Dieu habite.

    Oui, cette autoroute, je la prends tous les jours.

    Et ne puis la conseiller, puisque j’en sais la puissance.

    Rien, mais rien ne peut échapper à la vigilance de Dieu.

    Pour cela, il faut avoir également dans son cœur, les visages meurtris de ceux et celles qui n’en peuvent plus d’exister dans cette société de l’indifférence généralisée.

    Je veux dire que la prière provoquera, su ce n’est fait, un immense changement dans votre façon de vivre et de contempler votre prochain.

    Vous aurez la Force d’aller de l’avant pour faire tomber tous les préjugés des sentiers balisés.

    Dieu devient prioritaire ainsi, que vous et votre prochain.

    Vous désirez convertir cette médiocrité qui nous colle tous et toutes à la peau en joyau ?

    Alors, priez maintenant et Dieu vous enverra ses sourires.

    Des signes d’Amour indicibles.

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

     

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  • Oui, c’est un Hymne à la vie dans l’Esprit !

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     Sans l’Esprit-Saint nous sommes des corps sans âme.

     

     L’Amour est cette sève qui nous vient de l’Esprit-Saint. Christ est là pour nous rappeler l’importance de Son action dans nos vies si misérables, sans dimension spirituelle. Les charismes de l’Esprit sont essentiellement de mettre notre confiance en Dieu et, en Lui seul. Le manque de confiance génère l’angoisse, la peur, l’indifférence et l’insoupçonnable individualisme consistant à se penser indispensable. L’Esprit est ce Souffle qui nous mène sur les chemins divers de l’imprévu. Tant que notre mystique reste basée sur l’Amour Universel, nos craintes n’ont aucune prises sur les pauvres hères que nous sommes. Souffle qui donne une respiration nouvelle à notre Existence. L’Esprit, nul ne sait où Il va et pourtant, notre devoir de chrétiens ( nes ) est de Le suivre dans ses moindres pas.

     

     Il reste notre soleil intérieur, lorsque la tempête veut bouleverser nos horizons paisibles. Il nous bouscule telle une flamme qui nous consume dans la joie de sa présence. Il renverse les tables des marchands pour faire table rase de nos superficialités. Il nous inculque les valeurs existentielles qui nous permettent d’avancer contre vents et marées. Tous les jours que Dieu fait, Son Esprit nous invite au festin de Ses desseins. Bien-sûr, tout cela en fonction de nos dons et de notre intensité de prière.

     

     Prier, c’est parler à Celui qui fait battre nos coeurs aux rythmes de Son Amour. C’est Lui dire, je t’Aime, comme un amant qui comble nos jours. L’Esprit nous donne la Force de combattre tout ce qui pourrait entraver notre marche vers Christ. Le combat spirituel que nous menons afin que notre société recouvre ses valeurs Humaines et non basées uniquement sur l’argent qui, sait toujours diviser les hommes quand ils doivent s’unir. Oh ! Esprit-Saint, c’est un Hommage que je te donne avec mes Frères et Soeurs souffrants et tous les êtres sur cette terre que j’aime puissamment.

     

    Oui, c’est un Hymne à la vie dans l’Esprit, une existence vécue à l’infini de nous-mêmes. Celle qui nous fait dépasser toutes frontières, tous formalismes pour entrer dans la pâte Humaine et donner la Lumière qui habite nos âmes. Mon Dieu, grâce à Ta présence d’Amour et la persévérance de nos prières, dans cette contemplation-action, nous donnerons un visage habité d’Espérance dans ce monde qui en manque tragiquement. Ce combat spirituel est devenu plus que nécessaire en nos sociétés de culture de mort, Frères et Soeurs, prions afin que Dieu nous ravive de sa fraîcheur aimante.

     

    Bruno LEROY.


    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Le combat spirituel devient une contre-culture que le monde endormi n’apprécie pas.

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    Le bonheur vient frapper à ta porte. Mais tout était fermé en toi et tu n’as pu l’accueillir. Pour savourer la douceur de la joie profonde, il faut être intrinsèquement libre. Libre de quoi, de qui ?

    Libre de toutes ces extériorités qui nous engendrent dans le paraître et non dans l’être. Libre de toutes les lois humaines en les assimilant, les intériorisant pour mieux les vivre. Sans avoir cette tentation constante de les transgresser sous prétexte qu’elles ne font pas partie intégrante de notre être. Il faut en goûter l’amertume puis l’accepter intérieurement pour ne pas recracher immédiatement. Vous allez me dire, à juste titre, qu’il s’agit d’une soumission à une société qui nous formate. Et je vous répondrai que je vous propose la recette pour ne pas sombrer dans ce formatage de l’esprit. Celui qui atrophie tout discernement raisonnable. Sinon, vous ne pourrez jamais vous prétendre libres et debout. Vous demeurerez dans l’irrationalité de codes sociaux qui ne vous parlent plus, parce qu’ils ne vous ont jamais parlés. Parce qu’ils vous sont totalement étrangers.


    Le rebelle qui veut défendre ses convictions. Des Lois inhumaines qui tuent toute Dignité. Ce rebelle dont Dieu et les Hommes ont besoin pour établir une civilisation de l’Amour doit savoir sur quel terrain ses pas avancent. Il ne doit pas être dans la brume de l’ignorance. Sinon, il deviendra vite un mauvais serviteur. Un exécrable Apôtre du Christ qui ne sait pas même où il va. Non, la révolte nécessairement spirituelle porte l’étincelle d’un feu d’amour et de compréhension pour l’Humanité souffrante. Il nous faut cultiver notre jardin intérieur. Par la prière, communiquer, parler, s’exprimer avec le Christ qui nous écoute avec certitude.

    Mais, qui souvent demeure silencieux pour nous laisser libres de nos propres pensées, parfois actives. Pour changer le visage enlaidi de cette société atteinte du néoplasme du consumérisme. Il faut au prime abord en détecter la suprême Beauté. Nous devons avec nos mains malhabiles creuser et toujours creuser au tréfonds de l’être pour en extraire la quintessence. La divine lumière qui jaillit de son âme blessée. Et l’Esprit-Saint nous aidera dans cette démarche démesurée. La Vierge Marie nous donnera les roses sans épines de la douceur d’appréhender les autres. Et notre ange gardien nous protègera des tentatives de conflits du Malin.


    Alors, nous avancerons doucement mais fermement sur le chemin du destin à vivre ensemble. Sinon, nous passerons notre vie à gémir face aux fleuves impassibles. Le rebelle chrétien n’est point un rebellocrate qui se contente de dénoncer en vain. Comme le font certains artistes ou chanteurs médiocres en mal d’inspiration. Non, le rebelle de Dieu est celui ou celle qui ouvre les mains et contemple les tranchées des combats creusés dans ses paumes. C’est celui qui ouvre les bras avec un sourire au bout des lèvres pour affirmer que rien n’est perdu. Aujourd’hui tout commence ou recommence grâce à l’Espérance qui habite les cœurs.


    Puissiez-vous acquérir cette force d’aimer envers et contre tout. Et vous deviendrez des combattants de l’Amour et de la Justice. Un véritable rebelle de Dieu qui, chaque jour remet ses heures entre Ses mains. Rassurez-vous, cela est aussi difficile pour moi que pour vous. Notre société nous apprend tellement à humer la facilité. Le combat spirituel en devient une contre-culture que le monde endormi n’apprécie pas. Même si vous n’avez guère conscience de votre rébellion pour le Royaume. D’autres se chargeront de vous le rappeler, parfois violemment. Mais la paix profonde du Christ sera en vous et rien ne vous troublera.


    Je vous souhaite cette Force que seul l’Esprit peut donner dans le silence cultivé de l’Adoration où la pensée flotte par-delà le temps sociétal. N’oubliez jamais que les pauvres hères que nous sommes possèdent l’heure. Et Dieu possède le temps. Voilà, pourquoi souvent nous avons souvent cette sensation malsaine, qu’Il ne nous écoute pas et donc ne nous répond pas. Ce qui est faux. Il répond toujours par divers sourires. A nous de les contempler pour en saisir le sens, celui que nous donnerons quotidiennement à notre existence. Dans Sa présence et par Sa présence.

    Courage, marchons ensemble, pour devenir des rebelles de Dieu avec, dans l’esprit des flammes de tendresse pour faire de notre planète un chant brûlant d’Amour. Et nous vivrons le Bonheur des rebelles de Dieu.

      

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Cette respiration de l’âme est nécessaire pour vivre.

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    ( La pochette de via Crucis de Liszt, mon musicien franciscain préféré )

    Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

     

    Paul allait puiser sa force intérieure à la source divine. La prière est cette rencontre mystérieuse avec Dieu qui nous répond par des signes quotidiens. La prière est cette certitude que l’Amour détruit toutes les forces de mort qui nous habitent. Cette respiration de l’âme est aussi nécessaire que le besoin de manger. L’Esprit ne peut apporter Ses fruits que si, nous Lui demandons dans un total abandon. La prière est effectivement la part importante de la personnalité du chrétien. C’est ce qui le différencie du païen qui ne croit qu’en ses propres forces.

     

    Regardons autour de nous, certaines personnes semblent habitées par un rayonnement dont nous savons la provenance et que nous envions secrètement. La joie est le fruit délicieux de leur présence. Une joie que nul ne pourrait ravir tant elle demeure ancrée dans les tréfonds de leur âme. Prier, n’est pas anodin, c’est la recharge en énergie divine de l’individu fatigué. A condition de remettre son destin entre les mains de Dieu-Amour. Cela, ne veut pas dire ne plus rien faire et attendre que Dieu agisse à notre place. Cela veut dire que Dieu nous donne Tout Son Amour et Sa force pour que nous transformions le monde.

     

    Cependant, il est des situations, je pense aux terribles maladies, où notre action demeure vaine, Dieu intervient alors silencieusement pour nous dicter les gestes et attitudes à faire. Je fus confronté à cette terrible situation, ma mère étant très malade, je priais pour demander à Dieu la Force de tenir pour l’accompagner vers la demeure du Père. Sa mort à 50 ans fut ressentie par la plupart des membres de la famille, telle une défaite. Je l’ai accompagnée durant un mois, jour et nuit, et j’ai répondu qu’elle était entrée dans la Paix.

     

    Cette sérénité que nous cherchons tant sur terre, elle l’a retrouvée dans cette communion avec Dieu. Souvent, nous en voulons à Dieu de nous enlever des êtres chers. Et pourtant, Dieu-Amour nous accompagne dans nos détresses. Notre aveuglement face à la souffrance est compréhensible mais, le chrétien sait que Dieu Lui tend la main. Chaque jour, dès que le soleil se lève, je dis à Christ : Je t’Aime et cette journée est la tienne pour te servir !. Quelle joie m’envahit lorsque je lis la Bible et tombe sur un passage qui me fait entrer en prière.

     

    Sans la prière, notre vie n’aurait aucune saveur, elle n’aurait point le parfum subtil de Dieu à nos côtés. Les premiers chrétiens, tel que Paul, l’avaient bien compris. Frères et Soeurs que nos vies soient un hymne de prières et de grâces.

     

    Un indicible Témoignage de Joie et de Force vécues dans le cœur de Christ. L’Amour doit toujours guider nos pas vers l’Éternel, ainsi notre existence aura la beauté d’une symphonie dont on ne peut se lasser d’écouter les harmonies. Oui ! s’abîmer dans la prière c’est se construire, chaque jour dans l’Amour. Amen !

     

    Bruno LEROY.

    Sourcehttp://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Les événements te parlent de Lui.

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    Dans la profondeur du paysage, j'aperçois ton visage. Une larme transpire sur le sang de notre planète. Une source suinte de tes paroles internes. J'entends ton Esprit parler à mon esprit. Et me murmurer doucement toutes les douleurs qui boivent notre Vie. Tu as raison, Seigneur, nous sommes des tueurs en puissance. Nous éteignons tes étoiles comme des lampes insignifiantes. Ce n'est plus Toi qui laisse jaillir tes larmes, c'est moi face à ses alarmes des pauvres gens. Quand reviendra le feu consumant nos angoisses futures pour nous concentrer sur le présent. L'instant éternel dans lequel tu te trouves. Quand nous aurons assimilé nos propres rancunes. Nos nostalgies et colères face à la connerie de certains. Pense à celui qui se dit être ton Frère qui est incommensurable dans son silence.  Celui qui ne pense qu'à son cul, sa gueule et son pognon. Un raté de l'existence ne sachant pas explorer ses talents.
     
    Laisse donc ces ombres dont le temps ne retiendra pas même le nom. Et vis ta vie à plein poumons en respirant l'Amour à chaque étage de ton existence. Sache que le Pardon, n'est pas l'oubli et qu'un jour ils paieront avec une autre matière que l'argent. Aime le vent qui vient inspirer tes poèmes, tes chants et tes fantasmes. Aime l'Amour des autres et de Dieu. Les événements te parlent de Lui. Écoute les mélodies et les tempos gospels qui te parviennent. L'Amour regarde toujours dans la direction de la Lumière. Le reste n'est que pénombre dont il faut extraire quelques brindilles dorées. Tu vois, vivre est si simple lorsque la Présence de Dieu se fait présente chaque jour. Tu peux mourir demain ou ce soir, l'espérance est ton miroir.
     
    J'aime la substance même de la vie au point d'en extirper la quintessence poétique. Les mots se mettent à éclabousser ton corps et te faire comprendre que tu dois former, chérir le Verbe.
    Le poète est celui qui met du parfum azuré dans les sentiments éprouvés. Ensuite, tu peux crever les syllabes feront le reste. Tu es le maître sans pour autant maîtriser le Verbe. Il vient, il va sur des chemins inattendus et toujours cependant dans une direction faite pour Toi.
     
    Le Verbe est prière chantée, exprimée avec le sang de l'âme. Et tu entends des phrases à écrire tels des cris et des soupirs. Le monde a besoin de Beauté pour vivre pleinement en Harmonie. Quand prendras-tu conscience que le langage construit la conscience. L'enfant est celui qui ne parle pas. Sommes-nous restés des enfants sur le plan de la spiritualité ? Malheureusement, oui. Et heureusement, car ainsi nous pouvons progresser et toujours espérer mieux. N'oublie pas que la prière est la moelle de tes os. Sans elle, tu ne saurais marcher. Alors, prie, lutte et Aime. Puis, vas de l'avant pour ne pas sombrer dans un passé obsolète. Dans les marasmes du passé, il n'y a que cadavres. Dans la fumée du futur, il n'y a qu'illusions. Vis l'instant présent comme un moment d'éternité. De plus avec le Christ, tu auras l'impression d'être entre l'espace-temps de l'existence intense et de la mort présence d'un lendemain qui vient avec Joie.
     
    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • Au jour de l'épreuve.

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    Quand l’épreuve te frappe et que ton cœur est accablé
    comme il est bon d’avoir un ami qui se tient à ton côté !


    Peut-être ne changera-t-il rien et ne saura-t-il rien te faire,
    car le problème sera strictement de ton affaire.
    Il est des choses qu’on est seul à pouvoir régler,

    il est des chemins où le cœur est seul à pouvoir passer.

     

    Dans ces moments, personne ne peut porter ton fardeau
    et tu dois attendre que le baromètre se remette au beau
    mais savoir qu’un ami est là avec sa sympathie
    et que tu peux toujours compter sur sa compagnie,
    t’aidera à supporter ces heures angoissantes
    et à te donner des pensées réconfortantes.


    Alors,  tu voudras remercier Dieu d’avoir mis à ton côté
    l’ami qui t’aidera à garder la sérénité


    Tu penseras toi-même à ceux qui sont dans la détresse
    et qui attendent peut-être ton amicale délicatesse !


    Tant qu’on est heureux, il est difficile de savoir quel est l’ami

    qui nous restera fidèle quand viendra le moment de l’épreuve. 


    Puissions-nous ne jamais oublier que Dieu est notre meilleur ami

    et qu’Il n’est jamais si près de nous que lorsque les nuages nous cachent le soleil !

    Bruno LEROY.
    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com
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  • Quand la souffrance te fait douter et désespérer.

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    Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas. Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.

     

    Ainsi, par exemple, dans le discours publicitaire, on ne voit jamais que des êtres beaux, jeunes et sains. La souffrance n'y est jamais représentée. Lorsqu'elle l'est, c'est afin de proposer un produit qui en sera le remède miracle. Dans le discours publicitaire, on ne meurt pas...

     

    L'éloignement des cimetières, la mise à l'écart des malades, la marginalisation des personnes handicapées, n'est-ce pas aussi pour les sociétés une manière de voiler la souffrance et la perspective de la mort ?

     

    Cependant cette illusion d'un monde " hors souffrance " est tôt ou tard brisée. Car la souffrance finit toujours par s'insinuer dans la vie du sujet de manière insistante et persistante. Dans ce cas, malgré tout, on pourra encore tenter de se voiler les yeux. Par exemple, lorsqu'il s'agit de la souffrance des autres, on réagira par l'indifférence. Ainsi face au spectacle de la souffrance que montre la télévision, peut se créer une sorte d'accoutumance où l'on parvient à voir souffrir sans plus s'émouvoir. On acquiert alors un coeur endurci, incapable de compassion. Ou encore, lorsqu'il s'agit de souffrance personnelle, on peut chercher à s'étourdir dans le bruit, la drogue ou l'alcool afin de fuir le mal présent et poursuivre malgré tout son rêve déçu de complétude. Le suicide même peut être une manière ultime d'éviter la souffrance et la perspective de devoir mourir : plutôt mourir vite que de devoir rencontrer la souffrance et la mort. Ainsi n'est-il pas rare de voir des personnes se donner la mort le jour où elles ont appris qu'un mal incurable les tenait. Le suicide dans ce cas est une sorte de précipitation dans la mort du fait qu'on ne l'a jamais acceptée ; ultime tentative pour fuir ce qui vient et ce que l'on a toujours voulu nier ; ultime refuge d'un rêve d'immortalité déçu.

     

    Ainsi donc, à force de vouloir dénier la réalité de la souffrance, à force de poursuivre un rêve de complétude sans faille, on est amené à vivre la souffrance, qui vient tôt ou tard, dans la désespérance et la déréliction. La souffrance est alors sans espoir, sans chemin ; horreur aveugle, solitude de l'abandon, détresse suprême où vient s'exténuer un rêve d'immortalité déçu. Ainsi, vivre dans l'imaginaire d'un monde " hors souffrance ", c'est ajouter à la souffrance, lorsqu'elle vient, les traits de la désespérance. Le problème qui se pose est donc de pouvoir vivre l'inévitable expérience de l'altération sans cependant sombrer dans le désespoir. Cela implique le consentement à " vivre avec " la souffrance, non point pour la subir ou s'y complaire, mais pour négocier au mieux l'expérience du " devenir autre ".

     

    Dans cette optique, le pas décisif à franchir est l'aveu par le sujet souffrant de la douleur qui le déchire, à un autre qui l'écoute. Le cri, l'appel, la parole adressée à l'autre est, à la fois, le consentement à la réalité de la souffrance et l'inscription de l'espoir au sein de la situation douloureuse elle-même. L'aveu de la souffrance, lui, par la relation qu'il institue, a un effet salutaire, thérapeutique. Le fait de parler à un autre libère de l'angoisse. Ainsi la souffrance comme expérience d'altération devient-elle, par la médiation de la parole, expérience de l'altérité, de la naissance à la rencontre de l'autre. Et cette rencontre de l'autre délivre d'un réel et d'un devenir sans espoir. La rencontre d'autrui dans le creuset de la souffrance neutralise la désespérance, ranime le désir de vie et entraîne donc au combat commun contre la souffrance.

     

    Ps : Je dédie cet article à ceux et celles qui vivent de terribles souffrances. Puissent-ils rencontrer des personnes écoutantes qui partagerons leur état afin de donner sens ensemble au combat à mener pour exister holistiquement malgré les infortunes dont le destin les accable, en intégrant ces blessures pour les vivre au mieux.

     

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Retourner vers L'Essentiel d'un Bonheur réel.

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    Depuis quelques années, je me pensais «  Adulte » dans le sens le plus léger du terme, concevais-je.

    Et pourtant, combien de feux n’ai-je éteint sans le savoir, sans le vouloir.

    Lentement, mon rire intérieur se transformait en musique funèbre.

    Le sérieux est le manteau d’une intelligence qui ne s’est pas ouverte au vent de l’Esprit.

    Dans mon sanctuaire profond, je cherche de nouveau, le rire, la joie, le lâcher-prise face aux pesanteurs sociales.

    Je cherche le bonheur dans les moindres gestes sans signification réelle.

    Puis, dans les différentes sources qui se présentent au long du jour.

    Hier, j’écoutais Bach, ce musicien de l’âme qui renforce la présence mystique de l’homme au cœur de la vie.

    Je me recentrais sur des flots intérieur que je pensais taris depuis longtemps.

    Combien le puits de nos joies laisse jaillir des rivières de lumière, scintillant d’un doux mystère.

    Aurions-nous oubliés les chants des oiseaux familiers. La danse des roses au gré des brises parfumées. L’herbe sauvage caressant nos mollets comme de délicieux baisers de Dieu.

    Je pense franchement que nos sociétés font tout ce qui leur est possible pour assassiner notre faculté de nous émerveiller. Et ce, dans un objectif mercantile.

    Et nous marchons sur les ruines de nos propres désespoirs.

    La terre est si belle et toujours nouvelle à l’aurore de nos regards enfantins.

    Nous ne devons pas nous laisser piéger par ce climat mortifère que nous inocule cette société.

    Il faut réagir pour survivre à la morosité ambiante !

    Il faut retrouver l’Essentiel qui nous permettra de respirer la Vie dans ses splendeurs les plus charnelles.

    Ne faire qu’Un avec l’Existence, c’est rencontrer Dieu dans chaque pas de danse.

    Oui, vivre pas survivre mais, vivre pleinement les instants qui se succèdent comme des frissons d’éternité.

    Alors, le temps devient ce que l’on en fait.

    Dans le silence habité de la vie mystique de notre âme parlent les fleurs, les oiseaux, les visages, les senteurs, les arbres, les blés coupés, les couleurs d’un univers vivace et vivant.

    La beauté du Monde sauvera les cœurs désespérés et nous désinstallera de nos habitudes figées.

    Puissiez-vous, au tréfonds des rivières de pureté divine, vous abreuver, sans mot dire, simplement en étant présent à la Présence. Dans l’écoute d’une musique ou dans l’émerveillement de la dive Nature qui vous tend les bras fraternellement.

    Nous sommes des particules particulières du cosmos, particulières dans la démarche de rechercher le souffle de Dieu, dans chaque événement qui se présente. Et dans l’amour essentiellement qu’il soit physique ou spirituel. Peu importe, les deux se rejoignent toujours.

    Regardons nos frères humains avec amour et nous pleurerons avec ceux qui pleurent, nous rirons avec les plus joviaux. Nous existerons, les uns avec les autres, dans une énergie communicative, les uns pour les autres, dans une osmose contagieuse de bonheur de vivre.

     

     

    Bruno LEROY

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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    Bruno LeRoy


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  • Internet l’espace le plus opaque qui puisse exister.

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    Internet est l’espace le plus opaque qui puisse exister, jusqu’à ce jour, lorsque notre conscience est obnubilée par cet instrument que l’on appelle "ordinateur".

    Avec l’ordinateur, les jours deviennent tellement ordinaires, que la routine guette comme la rouille sur une barre d’acier solide.


    Je me demande, aujourd’hui, si je suis un salaud ou un indifférent, ce qui revient au même.

    Parler de Dieu, de spiritualité, d’intériorité, cela est parfait à condition de le vivre et de ne pas ignorer, pour quelques articles rédigés, l’être aimé auquel vous finissez pas ne plus même parler.


    En effet, mon épouse, ces derniers jours, ne cessez de me dire qu’elle avait des angoisses. Et je lui répondais banalement qu’il fallait qu’elle prenne ses anxiolytiques.

    Et je n’avais pas compris que ma présence à ses côtés, s’effaçait comme une ombre sous la lumière de mon écran.


    Ce manque de relations vraies détruisait peu à peu ce couple bâti sur le roc.

    Voyez-vous, la vie ne se satisfait pas d’une stabilité stérile. Elle a besoin de piment, de sel sinon, elle s’affadit et se détruit silencieusement, imperceptiblement.

    Être présent dans l’intensité et non dans la durée est plus important que de regarder l’autre vivre tout en affirmant sans cesse l’aimer.


    Certains mots souvent, ne collent plus à la réalité vécue.

    L’origine des divorces est prioritairement dûe à un défaut de communication entre deux personnes qui pensent s’unir pour l’éternité.

    Et puis, le temps passe, les habitudes s’installent tuant la saveur suave de la tendresse.

    Avant qu’il ne soit trop tard, une décision s’impose, loin des lois obligées par notre société.

    Ralentir le travail, ralentir le net pour demeurer dans des relations moins évanescentes.


    Retourner à l’Essentiel de la nature humaine.

    Ne plus se laisser piéger  par ces technologies qui engendrent un mutisme égoïste.

    Alors, je m’absente tel une brise légère sur les flots de la mer.

    Oui, je veux retrouver nos racines terrestres avant que notre se meurt.

    Et pour cela, il me faut faire des concessions et mener une ascèse vis à vis d’internet.

    Et prier, pour que la lumière qui chante dans nos cœurs revienne doucement.

    M’absenter pour de nouveau exister ou exister autrement.

    Mais sauver notre couple qui s’engouffre dans les flots noirs et insipides de l'indolence.


    Je vous quitte donc quelques semaines, quelques mois ou vous laisserais-je, quand même un mot, pour vous faire signe.

    Je ne sais pour l’instant comment le vent va tourner et danser dans nos âmes troublées.

    Priez pour moi, comme je ne cesse de le faire pour tous, n’ayant d’autres pouvoirs pour vous atteindre.

    Je vous souhaite une semaine où la présence des anges vous enverra les messages que vous attendiez.

    Au plaisir de vous retrouver…plus tard…ou plus tôt que prévu.

    Dieu seul le sait et répondra à nos requêtes.

     

    Bien Fraternellement, Bruno.

    ( notre de la direction du site ofs, ne nous oublie pas Bruno, mais oui, tu dois avant tout, vivre pour vrai!)

     

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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