• L’odyssée des flexivores

    CoreeFev08 045Le blog E&E a connu récemment un bon échange de réflexions sur la question de la biodiversité. Je vous propose un autre essai. Bertrand vient de m’envoyer quelques réflexions personnelles sur nos modes alimentaires et notamment la question émergente du végétarianisme. N’hésitez pas à apporter votre pierre à la réflexion…

    En Allemagne, certains prônent un régime végétarien un jour sur deux, -ce qui ne requiert pas des changement comportementaux de fond-. Cela aurait pour effet mécanique de diviser par deux les dégradations liées à la conso excessive de nourriture d’origine animale. Ce pourrait être une idée, un premier pas pour des chrétiens, en commençant par un régime simplement végétarien 1 jour sur deux (dont le vendredi), puis 1 sur 3, etc… Une autre solution pourrait aussi consister à limiter directement la consommation de viande/poisson à une ou deux fois par semaine, en privilégiant alors la viande bio ou chassée/pêchée pour les besoins de maintien de l’équilibre des écosystèmes.

    Sans être intransigeant vis-à-vis de notre entourage, mais tout en ayant à coeur de témoigner, on peut aussi être "flexivore", (néologisme qui à le mérite d’interpeller et de ne pas être catégorisé immédiatement par les biens pensants comme écolo radical-gaucho-voire naturiste), et se passer de viande et poisson sauf circonstances particulières (invitations à dîner, enfants en bas âge…). Dans la recherche d’un effet de levier maximal, on peut alors investir les économies réalisées dans des légumes bio et redécouvrir ainsi les protéines végétales et la richesse insoupçonnée d’une cuisine sans viande ni poisson, qui conduit à reprendre conscience de la valeur intrinsèque d’un plat de lentilles. C’est aussi une manière de vivre un monastère intérieur.

    La cuisine italienne est par ailleurs un bon médiateur pour aborder ces transformations sans trop de peurs.

    DL

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  • Semences de justice

    biodiversité-ca-se-cultive-aussi2Début février, les députés français ont fait inscrire dans la loi que "l’utilisation de semences de ferme ne constitue pas une contrefaçon". Un point de clarification nécessaire pour respecter le droit et les pratiques fondamentales du monde paysan que souligne l’association Chrétiens en Monde rural, membre du collectif "Semons la biodiversité". Depuis plusieurs mois ses membres se mobilisent pour obtenir l’exception agricole, alerter les élus et les citoyens… Voici l’essentiel du communiqué publié à cet effet.

    Le 21 janvier, suite à l’action paysanne dans les locaux parisiens du GNIS, le gouvernement s’est enfin engagé à "présenter un amendement afin que les semences de ferme ne soient plus concernées par la loi renforçant la lutte contre la contrefaçon". Cet amendement a lui aussi été voté, mais il ne concerne que les nouvelles mesures de lutte contre la contrefaçon comme les saisies ou les destructions de récoltes. Les députés ont donc choisit d’aller au-delà de cette promesse.   Le gouvernement a aussi limité la portée de l’amendement des députés aux seules espèces "dérogatoires", c’est-à-dire celles avec lesquelles il est possible de faire des semences de ferme, mais qui sont frappées de royalties au profit des semenciers. Les semences de ferme des autres espèces sont toujours interdites et restent des contrefaçons. Les anciennes dispositions, comme les visites d’huissier ou la saisie de documents ou d’échantillon à la moindre présomption de contrefaçon, s’y appliqueront toujours.   Au delà des semences de ferme, l’ensemble des pratiques des paysans et des citoyens ne doit pas être considéré comme une menace pour le secteur industriel ni pour la salubrité publique, comme l’ont laissé entendre certains députés. Au contraire, elles sont la base de la biodiversité agricole, garante de notre souveraineté alimentaire.  Mais ce n’est qu’un premier pas. Il reste désormais à modifier les lois sur le brevet et le certificat d’obtention végétale afin qu’aucune semence de ferme ou paysanne, aucun animal et aucune préparation naturelle qui sont produits à la ferme pour l’usage de la ferme ne puissent être considérés comme des contrefaçons. Pressé par les interpellations des députés, le gouvernement a promis d’y revenir au Sénat lors du prochain débat sur la Loi d’avenir agricole. Nous veillerons à ce que cette promesse soit tenue afin que la confiscation du vivant par les droits de propriété industrielle soit définitivement interdite et que sa libre reproduction redevienne un droit inaliénable des paysans et des citoyens.

    Il s’agit de reconnaître ces droits inaliénables, base de la contribution millénaire des agriculteurs et des communautés locales à la création, à la conservation et au renouvellement de la biodiversité cultivée. Les droits des paysans de ressemer et d’échanger leurs semences sont à la base de notre alimentation.

    Pour plus d’informations :http://www.semonslabiodiversite.com

      DL

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  • La biodiversité au programme

    logo-frDans le monde des associations chrétiennes, bien peu sont spécialisées dans la défense de la biodiversité. L’association A Rocha fait donc encore figure de précurseur. Un nouveau projet va lui permettre d’élargir encore son travail de sensibilisation et d’éducation.

    En effet, dans les Alpes Maritimes, A Rocha gère un grand domaine de 600 ha qui domine la Côte d’Azur, perché à 850 m, au pied du pic des Courmettes. C’est là qu’est né le nouveau projet de la mise en place d’un Centre Chrétien International d’Education à l’Environnement. Il devrait ouvrir au printemps 2015 après des travaux de rénovation. Il aura vocation à accueillir des responsables d’églises, étudiants, professionnels de l’environnement ou ‘chrétiens lambda’ souhaitant se former sur les questions de préservation de la création, de biodiversité ou de changement climatique en lien avec les enseignements bibliques. 
    DL

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  • Indien écoresponsable vaut mieux que deux "tu l’auras"

    Du côté oecuménique, l‘assemblée des jeunes (NEYA) qui s’est tenue en Inde à partir du 28 janvier dernier à Durgapur, dans l’ouest du Bengale, a réuni près de 1000 jeunes, autour du thème "Connectés, créatifs, en changement". Une bonne occasion pour le réseau des Jeunes JELC de réaliser une vidéo invitant à utiliser des bouteilles personnelles pour récolter l’eau.

     

    Une manière de réagir contre la privatisation de l’eau, vendue à prix fort… et défendre les enjeux d’une justice défiée aux pratiques sociales liées à l’eau. Car "l’eau, c’est la vie", déclarent ces jeunes Indiens, dans une vidéo un peu brouillonne… mais donc rigolote. On appréciera notamment le klaxon final…

    DL

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  • Les idées Fykse du COE

    On parle de tout à Davos. Même du devenir du monde. La preuve : le secrétaire général du Conseil oecuménique des Eglises (COE / WCC), le rev. Olav Fykse Tveit s’est exprimé au cours d’un atelier sur le changement climatique, il y a quelques jours.

    L’atelier s’appelait en fait "Un monde transformé : conséquences pour la société, la politique… et les affaires." S’y exprimait notamment l’économiste britannique Nicolas Stern, soulignant notamment le fait que

    • les actions trop tardives pour contrer les effets du changement climatique seront bien plus onéreuses que celles entreprises aujourd’hui.
    • le seul moyen d’agir efficacement est d’unir l’action des politiques, des institutions financières, du monde des affaires et de membres de la société civile.
    • le soutien des Eglises est nécessaire pour exiger des décisions éthiques et responsables dans le monde des finances notamment.

    En réponse Olav Fykse Tveit a confirmé que pour lui aussi ces interrelations entre communautés religieuses, société civile, monde des affaires et de l’entreprise sont essentielles. Pour lui,

    "le soutien d’acteurs influents du monde des affaires est crucial pour le travail des Eglises sur la question de la justice climatique. Je suis heureux d’entendre cette convergence grandissante ici à Davos, incluant la reconnaissance du rôle du secteur civil."

    Il a rappelé aussi l’initiative du COE qui appelle de ses voeux à l’organisation d’un sommet inter-religieux sur le changement climatique, après le sommet sur le climat organisé aux Nations Unies à New York le 23 septembre 2014. Ce sommet inter-religieux veut mettre en lumière les contributions spécifiques des traditions religieuses à travers le monde sur le débat international sur le climat.

    DL

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  • Le temps des arbres à pluie

     

    Le P. Velaz aimait les arbres. Ce jésuite est aussi un éducateur passionné qui a fondé au Venezuela le centre Fe y Alegria. C’est dans ces forêts tropicales montagneuses (à plus de 2000 m d’altitude) qu’il a implanté un projet qui gère 800 hectares de terres dédiées à l’agriculture et à la forêt primaire, développant notamment un projet de développement forestier intégré. Un ensemble impressionnant d’écoles de formation, d’ateliers, et même une maison d’accueil pour les écotouristes…

    Au moment de sa retraite, en réaction aux dégâts faits par les élevages de bétail dans les alentours forestiers, il entrepris un nouveau projet : replanter 100 000 arbres de manière à former une canopée biologique et offrir un espace de" solitude et de silence pour la méditation et la contemplation, en harmonie avec la nature." Actuellement, ce sont plusieurs campements éducatifs qui ont été intégrés dans ce projet, permettant d’accueillir près de 500 jeunes pour des programmes de sensibilisation.  Huit mois avant sa mort en 1985, le P. Vélaz écrit :

    "Je veux planter une grand forêt avec des milliers d’arbres à pluie géants (Albizia saman). Une forêt dont je ne verrai pas la maturité de mon vivant. Je demanderai à Dieu de me donner un bon siège au balcon du ciel pour que je puisse voir comment ils vont grandir, et, s’il me le permet, je lui demanderai l’autorisation  de les rendre encore plus beau, avec de grandes et parfaites branches qui inspireront sérénité et puissance."

    DL

    Source : Article de Joseba Lazcano, sj, sociologue jésuite qui travaille à Fe y Alegria

    Photo credits: porunmundomejor.com

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  • Pour la croissance de l’équité

    indexExtraits du message du pape François adressés aux chefs d’entreprises et aux leaders politiques réunis à Davos ces jours-ci, pour le 44e Forum économique mondial, et lu par le cardinal Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix :

    "Notre époque est caractérisée par des changements importants et des progrès significatifs en divers domaines qui ont d’importantes conséquences pour la vie des hommes. On doit louer tout ce qui contribue au bien-être des personnes, en matière de santé, d’éducation et de communication, comme aussi dans beaucoup d’autres domaines de l’agir humain. Il faut reconnaître le rôle fondamental que l’entreprise a eu dans de tels changements, stimulant et développant les immenses ressources de l’intelligence humaine. Cependant, les succès obtenus, bien qu’ayant réduit la pauvreté d’un grand nombre de personnes, ont souvent aussi apporté une exclusion sociale généralisée.  En effet, la plus grande partie des hommes et des femmes de notre temps vivent encore dans une précarité quotidienne, avec des conséquences souvent dramatiques. Dans le cadre de cette rencontre, je désire rappeler l’importance qu’ont les diverses instances politiques et économiques dans la promotion d’une approche inclusive, qui prenne en considération la dignité de toute personne humaine et le bien commun. Il s’agit d’une préoccupation qui devrait empreindre tout choix politique et économique, mais qui semble parfois n’être qu’un rajout pour compléter un discours. Ceux qui travaillent en ces domaines ont une responsabilité précise vis à vis des autres, en particulier envers ceux qui sont plus fragiles, faibles et sans défenses. On ne peut tolérer que des milliers de personnes, chaque jour, meurent de faim, alors que des quantités considérables de nourriture sont disponibles et souvent simplement gaspillées. De même , ne peuvent laisser indifférents les nombreux réfugiés en recherche de conditions de vie ayant un minimum de dignité, et qui, non seulement ne sont pas accueillis, mais aussi périssent souvent tragiquement dans leurs déplacements. Je suis conscient que ces paroles sont fortes, voire dramatiques. Cependant elles veulent souligner, et aussi mettre au défi, la capacité d’influence de cet auditoire. En effet, ceux qui, par leur talent et leur habileté professionnelle, ont été capables de faire des innovations et de favoriser le bien-être de nombreuses personnes, peuvent apporter une contribution ultérieure en mettant leur compétence au service de ceux qui sont encore dans l’indigence. (…)  Cependant, la croissance de l’équité demande quelque chose de plus que la croissance économique, bien qu’elle la suppose. Elle exige avant tout une vision transcendante de la personne puisque, sans la perspective d’une vie éternelle, le progrès humain demeure en ce monde privé de souffle. Cela demande aussi des décisions, des mécanismes et des processus tournés vers une distribution plus équitable des richesses, la création d’opportunités de travail et une promotion intégrale des pauvres qui dépasse le pur assistanat.(…) Sans ignorer, naturellement, la spécificité scientifique et professionnelle de chaque situation, je vous demande de faire en sorte que la richesse soit au service de l’humanité au lieu de la gouverner.

    DL

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  • Rebâtir la maison de Dieu

    Ibrahim, Br. Keith, Patrick 2L’été dernier, alors que le pape François visitait le Brésil, les franciscains de New York organisaient une rencontre à l’église Saint François d’Assise.

     De nombreux groupes d’activistes étaient représentés au cours de cette soirée pour écouter le Fr. Keith Warner (au centre de la photo), coauteur de l’ouvrage : "Care for Creation: A Franciscan Spirituality of the Earth".

     Il a rappelé notamment que si François d’Assise a entendu un appel de Dieu à rebâtir la maison de Dieu, cela impliquait aussi toute la Création.

     En écho à son intervention, le musulman Ibrahim Abdul Matin, auteur de "Green Deen: What Islam Teaches about Protecting the Planet", a mis en parallèle cette perspective avec l’appel dans l’islam à respecter la création de Dieu.

     La soirée s’est poursuivie autour d’un repas qui présentait le travail de nombreux militants autour de la justice environnementale et  alimentaire. On peut évoquer les réseaux suivants qui seraient tous à découvrir : NY Faith & Justice, WE ACT for Environmental Justice, NY Interfaith Power & Light, Food & Water Watch, Food Chain Workers Alliance, and Leave It Better.

     DL

     Source : Franciscan action network

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  • La Nazaréen noir et vert

     AuxBlackNazarene Philippines, on ne fait pas les choses à moitié. Ainsi en est-il du pèlerinage de Quiapo qui doit rassembler le 9 janvier… près de 12 millions de pèlerins, notamment à l’occasion de la procession de la statue miraculeuse du Christ. Un rassemblement gigantesque qui gagnerait à prendre soin aussi de ses impacts sur l’environnement local. Plusieurs responsables locaux y invitent désormais.

     

    Ce pèlerinage autour de la statue du "Nazaréen noir" est un des grands évènements pour l’Eglise catholique de Manille chaque année. Le pèlerinage débute le 1er janvier et s’achève le 9 avec la grande procession à travers les rues de la vielle.

     A côté des indispensables appels à la sécurité, le souci environnemental apparait aussi désormais. C’est ainsi que la Coalition de mouvements écologistes Eco Waste demande aux pèlerins de "joindre à sa dévotion populaire le soin et le respect pour l’environnement." On imagine en effet la quantité de déchets laissés par les millions de pèlerins venus sur place. L’année dernière, près d’une semaine de nettoyage a été nécessaire.

     "Notre dévotion pour le Nazaréen noir est exceptionnelle, souligne Tin Vergera, un environnementaliste local. Mais nous avons le devoir d’y ajouter le soin pour la Création de Dieu, de manière à ce que ce beau festival soit aussi une louange pour le Seigneur pour le don de sa terre et de tout ce qu’elle contient."

     DL

     Source : Article Ucanews

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  • Quand la chaleur laïque jette un froid

     L’église Saint-Paul veut chauffer les paroissiens en utilisant la chaleur dégagée par la station de métro adjacente.  Photo D. P.

     

    Repéré dans le journal Vosges-Matin, cet article intéressant de David Philippot à propos d’un projet écoresponsable dans une église protestante berlinoise… et des conséquences inattendues de la séparation des Eglises et de l’Etat…

    L’église Saint-Paul dans le quartier de Wedding tente de mettre en place un projet écologique et original : chauffer les paroissiens en utilisant la chaleur dégagée par la station de métro adjacente. Mais les administrations font barrage.

     L’ambiance décontractée au sein de la paroisse contraste avec l’aspect sévère de l’église protestante Saint-Paul, un grand bâtiment aux murs verdâtre au Nord de Berlin. L’église date du XIXe siècle, qui a dû être reconstruite après sa destruction en 1943, est en travaux depuis six mois. « Nous nous occupons de l’assainissement énergétique du bâtiment, car il faut remplacer le chauffage au fuel », raconte le pasteur Michael Glatter. L’entreprise chargée des travaux a proposé diverses options. Celle retenue par le conseil ecclésiastique est ambitieuse : il s’agit de recueillir la chaleur dégagée par la station de métro située à 25 mètres, « Pankstrasse ».

     Le pasteur pensait donc joindre l’écologique et le rentable, en utilisant cette chaleur générée par les passagers et les trains et normalement rejetée par les bouches d’aération.  « Nous serions la première église chauffée ainsi, » dit-il, enthousiaste. La BVG, qui gère les transports communs à Berlin, chauffe l’un de ses bureaux d’information de cette manière près d’une autre station. Elle donne rapidement son accord, tout comme le maire du quartier. Il ne reste plus qu’à obtenir l’autorisation du service des Ponts et Chaussées. « Nous avons fait une demande officielle, il s’agit seulement de creuser sur une vingtaine de mètres, » explique Glatter. Le responsable du service dans cet arrondissement, M. Büttner, a dû, malgré sa sympathie pour le projet, refuser la demande. « Ces autorisations ne sont accordées que pour les usages publics, » regrette-t-il, rappelant la séparation de l’État et de l’église. Dernière possibilité pour réaliser ce projet original : faire passer les tuyaux dans la cave du voisin. Mais il s’y oppose catégoriquement. La paroisse réfléchit maintenant à faire appel du refus administratif. « Pour nous, c’est maintenant une question de principe, » soupire le pasteur. Il s’interroge : « Une si bonne idée va-t-elle échouer à cause de ces considérations formelles ? »

     Credit photo : Photo D. P.

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