• Une icône dans les décombres d'une église grecque orthodoxe à Tokacli, village turc frappé par le séisme, le 12 février 2023

    François appelle à un «soutien concret» en Turquie et Syrie

    Le Pape François a appelé dimanche 12 février à un «soutien concret» en faveur des populations frappées par le séisme qui a fait plus de 28 000 morts en Turquie et en Syrie. «Prions pour eux et ne les oublions pas», a-t-il demandé.
     

    Adélaïde Patrignani (avec AFP) – Cité du Vatican

    «Continuons à être solidaires, à travers la prière et le soutien concret, avec les populations frappées par le séisme en Turquie et en Syrie», a déclaré le Souverain Pontife ce dimanche 12 février, à la fin de la traditionnelle prière de l'angélus.

    «J'ai vu (...) les images de cette catastrophe, a confié François, la douleur de ces peuples qui souffrent à cause du séisme. Prions pour eux et ne les oublions pas, et pensons à ce que nous pouvons faire pour eux», a-t-il ajouté.

    Le Pape avait déjà lancé mercredi un appel à la solidarité internationale lors de l’audience générale hebdomadaire: «J'encourage tout le monde à être solidaire avec ces terres en partie déjà martyrisées par une longue guerre», avait-il dit aux pèlerins venus en salle Paul VI.

     

     

     

    Le bilan humain du puissant séisme qui s'établissait ce 12 février à plus de 28 000 morts en Turquie et en Syrie va «doubler ou plus», a alerté samedi le chef de l'agence humanitaire de l'ONU Martin Griffiths. L’espoir de retrouver des survivants dans les deux pays est désormais quasi nul.

    L'aide internationale pourra être acheminée dans toutes les zones sinistrées de Turquie et de Syrie. Le gouvernement syrien a en effet autorisé vendredi «l'acheminement des aides humanitaires à l'ensemble» du pays - y compris les zones tenues par les rebelles - où 5,3 millions de personnes risquent de se retrouver sans abri, a alerté l'ONU.

    Lors de l’angélus, François a également eu une pensée pour la population ukrainienne: «Et n'oublions pas l'Ukraine martyrisée: que le Seigneur ouvre des chemins de paix et donne aux responsables le courage de les emprunter», a-t-il prié.

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    Après le séisme en Turquie et en Syrie, l'action des chrétiens d'Orient

    Constantin Gaschignard - RCF,
    ÉCOUTER
    MGR PASCAL GOLLNISCH : LES ACTIONS DE L'OEUVRE D'ORIENT APRÈS LE SÉISME

    Des immeubles effondrés, des corps péniblement tirés des décombres, des rescapés errant au milieu des gravats… Le puissant tremblement de terre qui a frappé la Turquie et le nord de la Syrie dans la nuit de dimanche à lundi a fait place à des scènes de détresse absolue. Grâce à ses volontaires sur place, L'Œuvre d'Orient a rejoint les secours, qui s'organisent.

    Mgr Pascal Gollnisch est le directeur de l'Œuvre d'OrientMgr Pascal Gollnisch est le directeur de l'Œuvre d'Orient

    La terreur et la désolation. Le nord-ouest de la Syrie est en ruine depuis le passage d'un séisme d'une rare violence : la première secousse a atteint une magnitude de 7,8. L'Œuvre d'Orient, active grâce à ses volontaires sur place, soutient la population touchée dans le drame qui l'accable "Notre directeur pour la Syrie, qui est sur place à Alep, est arrivé dans la nuit avec un convoi de 5.000 couvertures. Les températures sont extrêmement basses, elles sont négatives, il fait -2, -3 dans le nord de la Syrie", déclare Mgr Pascal Gollnisch, qui dirige l'association française depuis 2010. 

    "Le contexte est très dur, des immeubles se  sont effondrés, donc des morts ; plus de 1500 personnes sont réfugiées dans la cathédrale grecque orthodoxe d'Alep, plus de 2000 personnes dorment dans leur voiture" précise-t-il. Une situation dramatique : "Les rescapés manquent de lait maternel, de médicaments, de produits pour se chauffer." Et de clarifier la mission que s'est donnée l'association : "À terme, notre rôle sera de mettre en contact les chrétiens d'Orient avec les grands bailleurs nationaux ou européens, qui eux pourront reconstruire avec des moyens que n'a pas L'Œuvre d'Orient." 

    Les tensions géopolitiques compliquent considérablement le déploiement de l'aide internationale. "En Turquie, l'aide s'organise avec la communauté internationale. En Syrie, visée par des sanctions, c'est beaucoup plus compliqué. L'organisation de l'aide internationale est bien plus difficile", soupire Mgr Gollnisch. "La Croix-Rouge a demandé la levée des sanctions afin de favoriser l'acheminement. Je ne doute pas que les autorités politiques autoriseront l'aide à arriver, mais ça sera plus compliqué qu'en Turquie", craint-il, avant de compatir au sort d'une "population épuisée par plus de dix ans de guerre civile". 

    Coopération interreligieuse malgré la pression de Daech 

    Depuis lundi, les autorités ecclésiales des zones sinistrées ont noué un dialogue déjà fructueux. "Les évêques des différentes Églises catholiques présentes à Alep, maronite, latine, chaldéenne, arménienne, syriaque et d'autres encore, ont créé avec les évêques orthodoxes un comité de soutien d'urgence qui s'occupera de la distribution", se félicite le prélat, avant de détailler la mission de cette nouvelle structure : "Dans ces situations, le dernier kilomètre est le plus difficile. L'enjeu est de distribuer l'aide acheminée au plus proche de la ville à ceux qui en ont besoin." 

    Une lutte contre le désespoir  

    Si une belle solidarité interreligieuse en découle, cette catastrophe humaine pourrait cependant permettre à l'organisation État islamique de reprendre du pouvoir, tout à ses efforts de reconquête territoriale. Hier, une vingtaine de ses combattants présumés, profitant du désordre, se sont enfuis d'une prison dans le nord-ouest du pays. "Daech se reconstitue aussi bien en Irak qu'en Syrie. C'est absolument préoccupant. Il se développe grâce à la misère des gens, en profitant de leur colère, et grâce au manque d'éducation", s'inquiète Mgr Gollnisch. Pour lui, L'Œuvre d'Orient a un vrai rôle à jouer dans ce domaine : "Nous agissons dans l'éducation, pour essayer de redonner un espoir aux populations. C'est une lutte contre le désespoir que nous devons d'abord mener." 

    Universalité de la charité chrétienne 

    Mgr Gollnisch rappelle la vocation universelle de la charité chrétienne, et par là-même de L'Œuvre d'Orient : "Le but n'est pas seulement d'aider les chrétiens, mais de former les chrétiens à aider l'ensemble de la population. C'est la raison d'être des chrétiens sur place, c'est la raison d'être de L'Œuvre d'Orient", affirme-t-il. "Les immeubles s'écroulent sans demander de certificats de baptême", insiste-t-il. La solidarité permet d'oublier, au moins pour un temps, les divisions communautaires : "Que ce drame touche tout le monde a pour effet de souder la population. Malgré quelques vols et pillages, l'ensemble de la population est solidaire. La solidarité permet de ressouder les communautés." 

    Les immeubles s'écroulent sans demander de certificats de baptême  

    Il prend pour exemple les efforts du comité d'évêques pour repérer et secourir des familles musulmanes en détresse. "Les chrétiens aident toute la population, en cela leur rôle est très important. Ils ont ce réflexe car ils sont nourris de l'Évangile. On aide un pauvre ou un malade car il est pauvre ou malade" soutient-il. Mgr Gollnisch souligne l'état de délabrement général du service public : "Des religieux, des religieuses sont là. En raison de la fragilité des structures publiques, ces communautés ont un rôle majeur dans l'aide aux plus démunis." 

    Les chrétiens aident toute la population  

    Contre la tentation de se résigner, le prêtre a l'espérance tenace. "En Syrie, il existe cinq Hope Centers, dans lesquels des jeunes adultes sont formés à reconstruire des entreprises au plus proche du terrain. Ce sont de formidables lieux d'espérance", estime-t-il. Malgré les souffrances, il croit ferme aux ressources humaines du pays : "C'est la meilleure preuve que le peuple syrien n'a pas baissé les bras, je ne doute pas qu'il y aura des gens pour reconstruire." Un courage à toute épreuve.  

    Voici le lien pour la vidéo

    source https://www.rcf.fr/

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  • Le Pape encourage à la solidarité avec la Turquie et la Syrie

    À l'issue de l'audience générale du 8 février, le Souverain pontife s'est une nouvelle fois exprimé sur le drame turc et syrien, deux jours après le tremblement de terre ayant pour l'heure causé le décès de près de 10 000 personnes. François encourage chacun à faire preuve de solidarité avec ces deux nations.
     

    «Mes pensées vont en ce moment aux peuples de Turquie et de Syrie, durement touchés par le tremblement de terre qui a fait des milliers de morts et de blessés. Avec émotion, je prie pour eux et exprime ma proximité avec ces peuples, avec les familles des victimes et avec tous ceux qui souffrent de cette calamité dévastatrice. Je remercie ceux qui s'efforcent de porter secours et j'encourage chacun à la solidarité envers ces territoires, dont certains ont déjà été meurtris par une longue guerre. Prions ensemble pour que nos frères et sœurs puissent aller de l'avant face à cette tragédie, et demandons à la Vierge de les protéger», a déclaré François lors d'un appel au terme de l'audience générale depuis la salle Paul VI du Vatican. Le Saint-Père a ensuite lancé la récitation avec les fidèles d'un Je vous salue Marie. 

    Le Souverain pontife avait adressé dès lundi 6 février un télégramme de condoléances aux peuples turc et syrien, se disant «profondément attristé d'apprendre les énormes pertes en vies humaines causées par le tremblement de terre dans la région du sud-est de la Turquie», et envoyant «l'assurance de sa proximité spirituelle à toutes les personnes touchées».

    Mercredi matin, deux jours après la catastrophe, le bilan des morts en Turquie et Syrie dépassait les 9 500 personnes. 

    L'aide internationale a commencé à arriver mardi en Turquie où un deuil national a été décrété pour sept jours. Il s'agit d'ores et déjà du pire bilan que la Turquie ait connu depuis 1999, lorsque 17 000 personnes avaient péri, dont un millier à Istanbul.

    En Syrie, 2 547 morts ont été recensés à ce stade. Le bilan devrait «grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres», selon les Casques blancs (volontaires de la protection civile) dans les zones rebelles.

    Le Pape prie pour les victimes du séisme dévastateur en Turquie et en Syrie
    06/02/2023

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     source https://www.vaticannews.va/

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  • François: «L’avenir ne peut être dans les camps de déplacés»

    Temps fort de son déplacement au Soudan du Sud, le Pape François a rencontré ce samedi après-midi à Juba des déplacés internes. Il a lancé un appel à reprendre sans attendre le processus de paix, et à construire dans la fraternité un avenir meilleur. Les femmes et les jeunes ont un rôle essentiel à jouer pour transformer cette jeune nation multiethnique, a-t-il souligné.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Dans le Freedom Hall, sorte de palais des congrès de la capitale sud-soudanaise, un échantillon des quatre millions de déplacés (2 millions internes et 2 millions réfugiés à l'étranger) que compte le pays est venu écouter le Pape. François était accompagné de Justin Welby, archevêque de Canterbury, et de Iain Greenshields, modérateur de l'Église d'Écosse, autres protagonistes de ce pèlerinage œcuménique de paix et de réconciliation dans la plus jeune nation africaine.

    La rencontre s’est ouverte par une prière de Iain Greenshields, puis trois enfants venus de trois camps de déplacés différents ont donné leur témoignage, racontant leur pénible quotidien. Après une prière de l’archevêque de Canterbury, le Saint-Père a pris la parole.

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    Reprendre le processus de paix

    «Je suis avec vous, je souffre pour vous et avec vous», a-t-il d’abord assuré, compatissant, avant de faire le constat que «dans ce pays martyrisé, être déplacé ou réfugié est devenu une expérience habituelle et collective».

    «Je renouvelle donc de toutes mes forces l'appel le plus pressant à mettre fin à tout conflit, à reprendre sérieusement le processus de paix afin que les violences prennent fin et que les gens puissent retrouver une vie digne», a réclamé le Pape, insistant sur le fait qu’on «ne peut plus attendre». «L'avenir ne peut être dans les camps de personnes déplacées», a-t-il insisté en citant les témoignages précédemment écoutés. Il est nécessaire «d'éviter la marginalisation des groupes et la ghettoïsation des êtres humains», «de se mélanger, de former un seul peuple à travers les défis de l'intégration, y compris en apprenant les langues parlées dans tout le pays, et pas seulement dans sa propre ethnie», a souligné le Souverain pontife.

    Le Pape a reconnu la «tragédie humanitaire» en cours depuis plusieurs années, avec un nombre exponentiel de déplacés, l’insécurité alimentaire et la malnutrition endémiques. Il a salué tous ceux qui s’engagent pour améliorer la situation, avant d’évoquer le rôle des femmes.

     

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    Faire fructifier la graine d’un pays nouveau

    «Les mères, les femmes sont la clé pour transformer le pays, a-t-il souligné, si on leur donne de bonnes opportunités, par leur assiduité et leur attitude d’aimer la vie, elles auront la capacité de changer le visage du Soudan du Sud, de lui donner un développement serein et cohérent !» «Mais, s'il vous plaît, je supplie tous les habitants de ces terres: que la femme soit protégée, respectée, valorisée et honorée», a-t-il plaidé.

    Le Saint-Père s’est ensuite adressé aux déplacés, souhaitant «donner des ailes à [leur] espérance». La «graine d'un nouveau Soudan du Sud c’est vous», a-t-il déclaré, «vous, provenant de toute les ethnies différentes, vous qui avez souffert et qui souffrez encore, mais qui ne voulez pas répondre au mal par un autre mal; vous qui, à partir de maintenant, faites le choix de la fraternité et du pardon, cultivez un avenir meilleur».

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    source https://www.vaticannews.va/

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  • «Assez de destructions, c’est l’heure de la construction!»:

    le cri du Pape à Juba

    Dans son premier discours prononcé à Juba, François a expliqué le sens de son pèlerinage oecuménique au Soudan du Sud et exhorté les responsables du pays à un engagement véritable et concret en faveur de la paix et de la réconciliation.
     

    Olivier Bonnel - Cité du Vatican

    Depuis le jardin du palais présidentiel de Juba, le Pape François a prononcé vendredi après-midi son premier discours au Soudan du Sud, devant les autorités politiques du pays ainsi que les membres de la société civile et représentants du corps diplomatique. Aux côtés de l’archevêque de Canterbury Mgr Justin Welby et du modérateur de l'Église d'Écosse Iain Greenshields, le Souverain pontife a rendu hommage à la jeune nation tout en exhortant avec force ses dirigeants à s'engager vers une paix véritable. 

    «Je viens comme pèlerin de réconciliation, avec le rêve de vous accompagner sur votre chemin de paix, un chemin tortueux mais qui ne peut plus être reporté», a d’emblée expliqué le Pape, précisant que ce «pèlerinage œcuménique de paix» a pu être possible «après avoir écouté le cri de tout un peuple qui, avec grande dignité, pleure à cause de la violence qu’il subit, du perpétuel manque de sécurité, de la pauvreté qui le frappe et des catastrophes naturelles qui sévissent».

    François a déploré que le Soudan du Sud ne soit toujours pas débarrassé de la guerre et regretté que «les processus de réconciliation semblent paralysés et que les promesses de paix restent inaccomplies» en raison de la violence chronique qui secoue le pays.

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    Source https://www.vaticannews.va/

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  • «Cessez d’étouffer l’Afrique!»:

    l’appel du Pape à son arrivée à Kinshasa

    Dès le début de son 40e voyage apostolique, le Pape François s’est élevé contre les multiples formes d’exploitation menées en Afrique et plus spécialement en République démocratique du Congo, où il est arrivé ce mardi 31 janvier après-midi. Dans le premier discours de ce voyage, prononcé devant les autorités, les représentants de la société civile et le corps diplomatique, le Saint-Père a lancé un appel vibrant pour que «chaque Congolais se sente appelé à jouer son rôle».
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Un «pays immense et plein de vie», mais qui «semble depuis longtemps avoir perdu son souffle». Le Saint-Père a d’emblée relevé le paradoxe qui caractérise la République démocratique du Congo, première étape de son 40e voyage apostolique entamé ce mardi 31 janvier.

    Dans les jardins du Palais de la Nation, où il venait de rencontrer en privé le président de la république Félix Tshisekedi, François s’est adressé aux autorités, aux représentants de la société civile et au corps diplomatique, en leur parlant des divers maux qui affectent le pays et le continent. 

    «Boyei bolamu», le président Tshisekedi s'adresse au Pape François
    31/01/2023 

    «Boyei bolamu», le président Tshisekedi s'adresse au Pape François

    Le président de la RD Congo, Félix Tshisekedi, a dans un discours manifesté sa joie et celle du peuple congolais, mardi 31 janvier, d’accueillir le Saint-Père à l’occasion de sa ...

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    source  https://www.vaticannews.va/

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  •  RDC-Soudan du Sud: un voyage de réconciliation selon le cardinal Parolin

    Le voyage du Pape François en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, du 31 janvier au 5 février prochain, devrait contribuer à promouvoir la fin des violences dans ces deux pays. À la faveur d’un entretien avec les médias du Vatican, le secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, évoque cette visite comme «un tournant dans les événements souvent tragiques de ces pays».
     

    Massimiliano Menichetti - Cité du Vatican

    La RDC et le Soudan du Sud attendent le Pape qui n'a cessé de désirer et de construire cette rencontre sur ces terres martyrisées par les guerres et l'exploitation. Ce 40ème voyage apostolique verra François, du 31 janvier au 5 février, apporter la parole de Dieu, l'espérance de la paix et du dialogue. Un voyage qui revêtira une forte connotation œcuménique au Soudan du Sud. En effet, aux côtés du Successeur de Pierre, il y aura également l'archevêque de Canterbury, Justin Welby, et le modérateur de l'assemblée générale de l'Église d'Écosse, Iain Greenshields. Il s'agira «d'un œcuménisme de témoignage», a répété le cardinal Pietro Parolin,  soulignant que cette visite s'inscrit dans la ligne de la proximité avec les Églises et les communautés locales, qui sont «vivantes et actives», et de la ligne «sociopolitique» qui espère la réconciliation, dans deux réalités qui, pour des raisons différentes, vivent le drame de millions de réfugiés, de guérillas, de tensions ethniques et politiques.

    Éminence, le Pape se prépare à partir pour la République démocratique du Congo et le Soudan du Sud. Une visite très souhaitée, reportée en juillet dernier en raison de douleurs au genou. Quel désir anime le cœur du Saint-Père?

    Comme dans tout voyage apostolique, le Saint-Père souhaite avant tout être proche, rencontrer l'Église et la population locale. Je dirais que dans cette visite, ce désir est particulièrement intense parce qu'il s'agit d'un voyage très attendu que le Pape a dû reporter à cause de son problème de genou, et parce que ce sont deux pays qui se trouvent dans une situation particulièrement difficile à cause des conflits qui s'y déroulent: le Pape y va donc comme un pasteur qui rencontre le peuple de Dieu, et en même temps aussi comme un pèlerin de la paix et de la réconciliation.

    Deux pays aux ressources extraordinaires mais écrasés par des conflits et une violence qui ne s'arrêtent pas. Quelle est la signification de ce voyage?

    Il y a deux aspects: un aspect pastoral, de proximité avec les Églises locales et avec ces communautés qui sont des communautés vivantes, actives, et un aspect socio-politique. De ce point de vue, on attend que la présence du Saint-Père, sa parole, son témoignage, puisse aider à promouvoir la fin de la violence en cours et à renforcer les processus de paix et de réconciliation en cours.

    La première étape sera la République démocratique du Congo, où il rencontrera également des victimes de l'est du pays. Cette visite peut-elle contribuer à cicatriser les blessures dans le cœur des populations?

    Nous l'espérons, car ce sont des blessures vraiment très profondes. Il s'agit d'une situation prolongée: violence, opposition et conflit. Le fait que le Pape rencontre les victimes de cette situation est donc un geste très significatif qui les réconfortera certainement. Je crois que le premier aspect et la première dimension de cette rencontre est justement l'aspect de réconfort et de consolation de ces populations qui ont souffert, avec des morts, des réfugiés.... L’autre aspect est toujours celui de l'encouragement à ne pas perdre la foi, l'espérance, à ne pas céder à la vengeance, à ne pas augmenter les divisions qui existent, avoir la paix comme objectif. La communion et la fraternité sont donc le but pour lequel le Pape rencontre ces victimes.

    Du Congo, le Saint-Père se rendra au Soudan du Sud. En 2019, il avait embrassé les pieds des dirigeants sud-soudanais pour implorer la paix. Quel rôle la religion peut-elle jouer dans la stabilisation du pays?

    Les Églises chrétiennes -comme j'ai pu le constater moi aussi- opèrent au service de l'ensemble de la population, là où très souvent l'État et parfois les agences internationales ne peuvent parvenir. Elles bénéficient de la confiance et d'autorité au sein de la population, ce qui leur a permis de jouer un rôle important dans le dialogue international complexe. Lorsque j'étais au Soudan du Sud, le président lui-même m'a rappelé ce geste que le Pape lui a fait et qui l'a profondément touché: on peut dire que c'était un geste prophétique. C'est un geste qui engage. Il engage vraiment les autorités à prendre des mesures concrètes sur le chemin de la paix. Nous espérons que ce voyage donnera une continuité à ce moment très spécial et les incitera à faire des choix concrets, à prendre des décisions très pratiques pour que le processus de paix puisse atteindre son objectif.

    Le Pape se rendra au Soudan du Sud en compagnie de l'archevêque de Canterbury et du modérateur de l'Église d'Écosse. Un voyage donc à forte valeur œcuménique...

    Cette présence des trois chefs religieux -le Pape, l'archevêque de Canterbury et le modérateur de l'Église d'Écosse- est une expression très significative de l'œcuménisme, un œcuménisme de témoignage. En même temps, le fait même que les trois aillent ensemble est un signe qu'il est possible de trouver des moyens de communion même au-delà ou à travers les différences. Et puis, il y a cet engagement commun des groupes religieux présents dans le pays à être des témoins de l'Évangile, à être des promoteurs de la paix. Il s'agira donc d'une présence et d'un voyage très significatif, précisément parce qu'il sera à trois voix.

    La présence du Pape y est très attendue. Vous-même avez récemment visité les lieux que François verra, où se confondent espérance et pauvreté, drame et avenir. Comment changer tel scénario?

    C'est un changement lent qui nécessite un engagement, la convergence des efforts de chacun. Chaque pays devra essayer de mettre en place des politiques réellement fondées sur la justice et la paix. La communauté internationale doit travailler aux côtés des dirigeants politiques de chaque pays: les soutenir dans cette conjoncture délicate, les accompagner vers la réalisation complète de leur développement social, économique et institutionnel. Et dans ce contexte, il y a aussi le rôle des Églises, surtout dans les domaines caritatif, éducatif et sanitaire.

    Quel est votre souhait personnel pour ces peuples que vous avez rencontrés et visités, et plus généralement pour le continent africain?

    Pour lire la suite voir ICI 

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    La visite du Pape en RD Congo aura une haute portée pastorale et sociale

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  • L'Ukraine et le Saint-Siège sont prêts pour une initiative de paix

    Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales, s'adressant aux journalistes en marge de la conférence «La prophétie de la paix» organisée par Communion et Libération, a rappelé que les parties ne sont pas encore prêtes à mettre fin au conflit. Les réunions diplomatiques se poursuivent au Vatican, mais pour l'instant, le pape ne se rendra pas à Kiev. Soutien à la défense juste de l'Ukraine, mais «elle doit être proportionnée».
     

    Michele Raviart - Cité du Vatican

    «Le Saint-Siège doit être prêt, doit être disponible» pour mettre ses bons offices à la disposition de tous, comme le demande le Pape, mais «en ce moment, les ambitions des belligérants ne correspondent pas à une grande initiative de paix»«Nous espérons que nous atteindrons ce point dans un avenir proche», a déclaré Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales, lors d'un entretien avec des journalistes en marge de la conférence La guerre en Ukraine et la "prophétie pour la paix" promue par Communion et Libération et qui s'est tenue vendredi 20 janvier à l'Université pontificale Urbanienne.

    Créer une nouvelle culture de la paix

    L'archevêque a répété que le Saint-Siège est actif «pour parler, pour discuter, pour rencontrer des gens au Vatican, pour recevoir des visites d'ambassadeurs», mais qu'il n'y a pas grand-chose à attendre pour le moment «parce que le climat du conflit n'est pas très ouvert». Le Pape, a répété Mgr Gallagher, «parle constamment de la guerre» et ce qu'il faut faire, c'est «créer une nouvelle culture de la paix et créer des structures qui peuvent la promouvoir en Europe».

    Une situation grave pour l’Ukraine, l’Europe et le monde

    L’Europe, a-t-il souligné, s'était peut-être un peu trop habituée à ne pas être impliquée dans ces événements: «nous avons toujours pensé que la guerre était impossible en Europe, maintenant nous avons appris que nous sommes de pauvres êtres humains comme tout le monde». «Il n'y a aucune partie du monde où cette guerre n'a pas eu d'impact» et l'appel aux institutions et aux groupes de personnes est donc de sortir des sentiers battus pour trouver une solution. «Nous ne devons rien exclure», car «la situation est si grave, non seulement pour l'Ukraine en particulier et pour toute l'Europe, mais aussi pour le monde»«Nous devons», en outre, «continuer à prier et à implorer, car peut-être seule l'aide divine nous sortira de cette situation».

    Le Pape François ne se rendra pas à Kiev à ce stade

    À ce stade, a confirmé le secrétaire aux relations avec les États, François ne se rendra pas à Kiev: «le Pape garde toujours cette invitation à l'esprit, mais je pense qu'il veut faire cette visite au moment le plus opportun et pour l'instant il semble que ce ne soit pas le moment», comme en témoigne également ce qui s'est passé pendant le Noël orthodoxe, avec «l'impossibilité de convaincre les gens de la valeur d'une trêve». En ce qui concerne les relations avec la Russie, Mgr Gallagher a répété qu'il n'a de contacts qu'avec l'ambassade auprès du Saint-Siège et non avec d'autres personnalités ou groupes opposés à la guerre. «Le peuple de Russie, je crois, soutient la politique de son gouvernement. Qu'il soit bien informé, c'est une autre affaire...», a-t-il commenté. «Il y a ceux qui, pour diverses raisons, n'acceptent pas cette politique, les jeunes qui sont partis en Géorgie après la mobilisation, il y a ceux qui ont été détenus pour leurs opinions», mais «il ne semble pas qu'il s'agisse d'un mouvement de masse en Russie pour le moment».

    Le droit à une défense proportionnée

    Ces derniers jours, de nouveaux armements sont arrivés en Ukraine en provenance des alliés. «Nous avons toujours maintenu que l'Ukraine a le droit à une défense juste», mais celle-ci «doit être une défense proportionnée». «Ces armements ont un coût énorme», mais «ce que nous ne voulons pas et ce que personne, je crois, ne veut, c'est que cela serve de raison à l'escalade du conflit. Nous voulons que ce soit une raison de promouvoir la paix et d'aider toutes les parties à prendre conscience de la gravité de la situation», car, comme l’a dit plus tôt l’archevêque lors de son discours à la conférence, «nous ne devons pas tomber dans le risque d'accoutumance et d'indifférence face aux nombreux décès de civils».

    La course aux armements

    Dans son discours, Mgr Gallagher a exprimé son inquiétude quant à l'accélération du réarmement à laquelle nous assistons. En effet, en 2021, pour la première fois, les dépenses militaires mondiales ont dépassé les deux mille milliards de dollars, soit le double des dépenses de l’an 2000 et nettement plus que pendant la guerre froide. En effet, 2,2% de la richesse mondiale est consacrée aux dépenses militaires, et ce alors même que l'économie de la planète s'est contractée de 3,1%. «Ce sont des ressources», a déclaré Mgr Gallagher, «inévitablement soustraites aux investissements visant à promouvoir l'emploi, les soins médicaux, la lutte contre la faim et le développement» et qui pourraient être affectées à la lutte contre «les menaces pour la sécurité du XXIe siècle, telles que la pauvreté, les problèmes environnementaux, le terrorisme, les conflits asymétriques» ou des phénomènes tels que les pandémies et le réchauffement climatique.


     
    Le Pape François a reçu en audience une délégation œcuménique venue de Finlande à l’occasion de la saint Henri d’Uppsala, jeudi 19 janvier, au Vatican. Dans son discours, le ...

    «Dix pour cent de ce qui est utilisé pour les armes suffirait à mettre fin à la faim dans le monde», a souligné le rédacteur en chef du quotidien italien Avvenire, Marco Tarquinio, dans une intervention, rappelant comment, pendant la pandémie, le monde a dépensé la même somme d'argent pour les armes que pour les soins de santé et beaucoup plus que pour l'éducation. En ce terrible hiver de conflits, Marco Tarquinio a rappelé que l'Église est la seule voix «forte, ferme et convaincante» pour parler de la paix, dans un monde où toutes les guerres depuis 1945 se sont terminées par des tensions encore plus grandes et où, en plus de l'Ukraine, il existe 160 autres conflits ouverts dans, comme la Syrie et le Yémen, pour ne citer qu’eux.

    Davide Prosperi: il semble impossible de parler de paix, mais nous ne devons pas perdre espoir

    En ce sens, il semble de plus en plus nécessaire d'accompagner le Pape «dans la prophétie pour la paix», comme François lui-même l'a dit le 15 octobre dernier en recevant en audience les membres de Communion et Libération et en se disant effrayé par «un monde de plus en plus violent et guerrier". Il semble impossible aujourd'hui de parler de paix», a souligné Davide Prosperi, président de la fraternité Communion et Libération, «mais nous devons travailler en gardant à l'esprit ce qui s'est déjà passé, en soutenant la mémoire même de ce qui s'est passé historiquement surtout en Europe, prêts à briser tout schéma, tout préjugé, même dans les relations avec ceux qui sont peut-être "à juste titre" considérés comme l'ennemi».

    Une recherche inlassable de la paix, a-t-il poursuivi, qui a conduit Communion et Libération à des initiatives telles que les projets d'accueil de réfugiés dans les familles, ou l'aide éducative et psychosociale aux enfants abandonnés en Ukraine, ou encore le projet international des «hôpitaux ouverts» en Syrie. «Notre mission en tant que chrétiens», a ajouté Prosperi, «est de témoigner dans ce travail quotidien que seule l'espérance construit», car, comme l'a enseigné le père Luigi Giussani fondateur du mouvement Communion et Libération, «l'espérance est la certitude de l'avenir dans la force d'une réalité présente qui est le Christ».

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    JMJ de Lisbonne, déjà 400 000 inscrits, le Pape satisfait

    «Même s'il reste encore quelques mois, 400 000 jeunes sont déjà inscrits aux JMJ», a informé le Pape dans un message vidéo en espagnol adressé aux jeunes, vendredi 20 janvier. Le Saint-Père se dit satisfait de cette grande mobilisation et invite les jeunes à s’engager davantage pour ce grand rendez-vous international au Portugal.
     

    Jacques Ngol, SJ – Cité du Vatican

    Quelques mois avant la tenue des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) Lisbonne 2023, le Pape François s’est adressé aux jeunes dans un message vidéo vendredi. François appelle davantage les jeunes à se mettre en route pour cette rencontre.

    JMJ, lieu de rencontre et de partage

    Le Saint-Père se dit «suis surpris et content que tant de jeunes viennent car ils ont besoin d’y participer». Pour François, même si «certains diront “j’y pars pour le tourisme”, le jeune vient parce qu'au fond, il a soif de participer de partager, de raconter son expérience et de connaître l’expérience des autres».

    Une jeunesse appelé à l’ouverture

    «Vous, les jeunes, dont 400 000 êtes déjà inscrits, vous avez soif d'horizon», a rappelé le Saint-Père. Invitant les jeunes à l’ouverture, le Pape exhorte les jeunes à ne pas se renfermer sur eux-mêmes, mais à faire de cette rencontre un lieu de partage avec les autres dans un esprit ouvert. «Lors de cette rencontre, de ces Journées, apprenez toujours à regarder vers l'horizon regardez toujours au-delà», a-t-il ajouté. Il faut dépasser les murs pour s’ouvrir à l’horizon. Car, «les murs t’enferment, l’horizon te fait grandir». Poursuivant son exhortation, l’évêque de Rome a demandé aux jeunes de regarder «vers l’horizon avec les yeux», mais «voyez surtout avec le cœur», a-t-il insisté. Le Saint-Père a par ailleurs invité les jeunes qui se préparent à cette rencontre à s'ouvrir à «d’autres cultures, aux autres jeunes hommes et jeunes filles qui viennent aussi à ces Journées; dites non aux murs, et oui aux horizons», a insisté François. 

    source https://www.vaticannews.va/
     
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