• École des Soeurs de Nazareth à HaïfaÉcole des Soeurs de Nazareth à Haïfa     

    LES DOSSIERS DE RADIO VATICAN

    Les écoles chrétiennes du Moyen-Orient, des acteurs de paix fragilisés

    Le 4ème colloque de l’enseignement catholique francophone organisé par L’Œuvre d’Orient se tient à Amman, la capitale jordanienne, jusqu’au samedi 17 juin autour du thème «L’avenir des jeunes des écoles chrétiennes du Moyen-Orient». L’occasion de rappeler l’importance de cette présence dans la région, et d’évoquer les défis à affronter. Le père Élie Kurzum, directeur de cinq écoles du Patriarcat de Jérusalem, témoigne.
     

    Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Près de 250 participants ont participé à ces deux jours de colloque, signe de la vitalité du réseaux des écoles chrétiennes au Moyen-Orient, et de l’intérêt que suscite leur avenir. Au total, 400 000 élèves de toutes confessions sont scolarisés dans 550 établissements francophones, dans six pays dont l’Égypte, l’Irak, le Liban et la Jordanie.

    Le rôle singulier de ces établissements dans la région a été rappelée au cours de ce colloque. «C'est grâce aux écoles chrétiennes et aux chrétiens dans le Moyen-Orient que nous vivons aujourd'hui cette cohabitation ensemble en paix», a notamment souligné la ministre de la culture de Jordanie, Haïfa Hajjar Najjar, insistant sur l’importance d’une collaboration entre les écoles chrétiennes et les autorités du royaume hachémite.

    «La force des chrétiens d'Orient est de se mettre au service de la population au nom de l'Évangile», a quant à lui déclaré le directeur de L’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch. Mais il s’agit aussi d’oser affronter l’avenir. «Quel projet de société voulons-nous pour la jeunesse au Moyen-Orient? Les chrétiens doivent pouvoir être les acteurs de ces sociétés», a-t-il déclaré aux participants.

    Un fonds de soutien actif depuis 2020

    Un discours du président français a également été lu par l’ambassadeur de France en Jordanie, Alexis Le Cour Grandmaison. Dans ces lignes, Emmanuel Macron rappelle «le rôle essentiel des établissements scolaires» au Moyen-Orient, «foyers de diffusion de la langue française» et d’une «conception universaliste du savoir, que ces communautés veulent rendre accessible au plus grand nombre, en promouvant des valeurs de tolérance, d'humanisme et de vivre ensemble». Il affirme que la diversité «est une condition indispensable» à l’évolution de la région «vers la paix, la stabilité, la tolérance et la prospérité».

    Il évoque également un fonds public-privé mis en place entre L’Œuvre d’Orient et l’État français, ouvert aux contributeurs extérieurs, afin de soutenir les communautés chrétiennes en Terre Sainte. Dès la rentrée 2020, ce fonds «est venu en aide à des centaines d’écoles chrétiennes francophones au Liban». «Face à l’ampleur des besoins» a été décidé «le doublement des moyens mis à disposition de ce fonds», explique Emmanuel Macron dans son discours. Ainsi, 4 millions d’euros sont alloués chaque année pour aider les «écoles les plus fragiles» du Proche et du Moyen-Orient. Le président français réitère son soutien aux établissements francophones de la région.

    Mais l’avenir de ces derniers reste néanmoins compromis par les difficultés financières et des contextes politiques souvent instables. C’est le cas en Israël, comme en témoigne le père Élie Kurzum, directeur de cinq écoles du Patriarcat latin de Jérusalem.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Une Ukrainienne au cimetière de Mariupol, photo d'illustration.Une Ukrainienne au cimetière de Mariupol, photo d'illustration. 

    Le Pape dénonce une «famine de fraternité» et appelle à dire "non" à la guerre

    Dans un discours lu par Mgr Paul Richard Gallagher devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York, le Pape déclare que «la paix est possible si elle est désirée. C'est le rêve de Dieu, mais avec la guerre, ce rêve se transforme en cauchemar». François met en garde contre le recul de l'humanité vers un «nationalisme exagéré et agressif» et demande d'appliquer «la Charte de l'ONU sans arrière-pensées».
     

    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    Le temps est venu de dire sérieusement «non» à la guerre, d'affirmer que ce ne sont pas les guerres qui sont justes, mais que seule la paix est juste. Et la paix est «possible, si elle est vraiment voulue». Avec des mots simples et percutants, le Pape a interpellé le Conseil de sécurité des Nations unies pour réitérer son appel à mettre fin à la violence, aux conflits et aux armements, fruits d'une «famine de fraternité» qui marque le monde d'aujourd'hui. Le message de François, hospitalisé depuis le 7 juin à l'hôpital Gemelli de Rome après une laparotomie, a été lu par le secrétaire pour les Relations avec les États et les organisations internationales au cours de d’une réunion sur «Les valeurs de la fraternité humaine dans la promotion et le maintien de la paix», en présence du Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et du grand imam d'Al-Azhar, le cheikh Ahmed Mohamed el-Tayeb

    La troisième guerre mondiale en morceaux

    Le texte du Pape s'ouvre sur une analyse du «moment crucial» que traverse l'humanité, «où la paix semble succomber à la guerre» et où il semble que «nous retournons à nouveau en arrière dans l'histoire, avec la montée de nationalismes fermés, exaspérés, rancuniers et agressifs, qui ont déclenché des conflits non seulement anachroniques et dépassés, mais encore plus violents».

    “Les conflits se multiplient et la stabilité est de plus en plus menacée. Nous vivons une troisième guerre mondiale en morceaux qui, plus le temps passe, plus elle semble s'étendre.”

    Non aux idéologies et aux intérêts particuliers

    «Aux yeux des peuples», le Conseil de sécurité lui-même, dont le mandat est de veiller à la sécurité et à la paix dans le monde, «semble parfois impuissant et paralysé», estime le Pape. «Mais votre travail, apprécié par le Saint-Siège, est essentiel pour promouvoir la paix», et pour cette raison, le Pape invite «de tout cœur» les membres de cette instance «à affronter les problèmes communs en vous éloignant des idéologies et des particularismes, des visions et des intérêts partisans».

    Une mise en œuvre transparente de la Charte des Nations unies

    Une seule intention doit animer leur travail: «travailler pour le bien de toute l'humanité». En effet, écrit le Pape, «on attend du Conseil qu'il respecte et applique la Charte des Nations unies avec transparence et sincérité, sans arrière-pensées, comme un point de référence obligatoire de la justice et non comme un instrument pour masquer des intentions ambiguës».

    “Dans le monde globalisé d'aujourd'hui, nous sommes tous plus proches, mais pas plus frères. Au contraire, nous souffrons d'une famine de fraternité, qui émerge de tant de situations d'injustice, de pauvreté et d'inégalité, de l'absence d'une culture de la solidarité.”

    Le recul de l'humanité

    François cite son message pour la Journée mondiale de la paix 2023, en affirmant que les nouvelles idéologies, caractérisées par la généralisation de l'individualisme, de l'égocentrisme et du consumérisme matérialiste, affaiblissent les liens sociaux, en alimentant cette mentalité de "mise au rebut", qui induit le mépris et l'abandon des plus faibles, de ceux que l'on considère comme "inutiles". Ainsi, déplore-t-il, «la coexistence humaine devient ainsi de plus en plus un simple "do ut des" pragmatique et égoïste».

    Le pire effet de cette famine de fraternité sont les conflits armés et les guerres, qui «antagonisent non seulement des individus, mais des peuples entiers, et dont les conséquences négatives se répercutent sur des générations». Il s'agit donc d'un recul de l'humanité, note le Pape, par rapport à l'époque qui a suivi les deux «terribles» guerres mondiales, alors qu'avec la naissance des Nations unies, il semblait que la leçon avait été apprise, et que l’on mesurait l’importance de «progresser vers une paix plus stable, pour devenir enfin une famille de nations».

    Les gains faciles des armes

    En «homme de foi», le Pape assure que la paix est «le rêve de Dieu pour l'humanité». Mais il ne peut s'empêcher de constater avec regret qu'«à cause de la guerre, ce rêve merveilleux est en train de se transformer en cauchemar». La racine du problème est également économique, reconnaît François: «La guerre est souvent plus tentante que la paix, car elle favorise les gains, mais toujours de quelques-uns et au détriment du bien-être de populations entières ; c'est pourquoi l'argent gagné par la vente d'armes est de l'argent souillé par le sang innocent».

    Renoncer à des «profits faciles» afin de préserver la paix nécessite selon François bien plus de courage que de vendre des armes toujours plus sophistiquées et plus puissantes. Il faut plus de courage pour rechercher la paix que pour faire la guerre, résume-t-il, et ajoute qu’il faut plus de courage pour favoriser la rencontre que la confrontation, pour s'asseoir à la table des négociations que pour poursuivre les hostilités.

    Le danger du nucléaire

    Pour construire la paix, insiste le Pape, «il faut sortir de la logique de la légitimité de la guerre», notamment parce que si dans le passé les conflits armés avaient une portée plus limitée, «aujourd'hui, avec les armes nucléaires et les armes de destruction massive, le champ de bataille est devenu pratiquement illimité et les effets potentiellement catastrophiques». Le moment est donc venu de «dire sérieusement "non" à la guerre» et de réaffirmer au contraire le "oui" à «une paix stable et durable, non pas construite sur le périlleux équilibre de la dissuasion, mais sur la fraternité qui nous unit».

    “Nous marchons en effet sur la même terre, tous frères et sœurs, habitants de la même maison commune, et nous ne pouvons pas assombrir le ciel sous lequel nous vivons avec les nuages du nationalisme.”

    Patience, prévoyance, ténacité, dialogue et écoute

    Où en serons-nous si chacun ne pense qu'à soi ? demande le Pape. C'est pourquoi, rappelle-t-il, «ceux qui travaillent à la construction de la paix doivent promouvoir la fraternité». Un travail «artisanal» qui exige «passion et patience, expérience et prévoyance, ténacité et dévouement, dialogue et diplomatie». Il faut aussi «écouter», en particulier les cris de ceux qui souffrent des conflits, principalement les enfants. «Leurs yeux pleins de larmes nous jugent ; l'avenir que nous leur préparons sera le tribunal de nos choix actuels», avertit François.     

    Le Saint-Père conclut en assurant que rien n'est perdu. «Nous avons encore le temps d'écrire un nouveau chapitre de paix dans l'histoire, nous pouvons faire en sorte que la guerre appartienne au passé et non à l'avenir». Et le mot décisif est «fraternité», ce ne peut pas rester une idée abstraite. Ce doit devenir «un point de départ concret».

    source https://www.vaticannews.va/

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  • La polyclinique Gemelli, à Rome. La polyclinique Gemelli, à Rome.   (ANSA)

    Santé du Pape: amélioration du tableau clinique et évolution régulière

    L'équipe médicale qui suit la convalescence du Souverain pontife après son opération sous anesthésie générale informe par une note publiée par le Bureau de presse du Saint-Siège que François a passé «la majeure partie de la matinée dans un fauteuil» vendredi 9 juin, pouvant ainsi lire quelques journaux et reprendre le travail. Le repos se poursuit, la deuxième nuit s'est déroulée paisiblement.
     

    Vatican News

    Un tableau clinique «en amélioration progressive» et des suites opératoires «régulières». C'est ce qu'a déclaré l'équipe médicale qui suit le Pape François après son opération de laparotomie et de chirurgie plastique de la paroi abdominale avec prothèse, réalisée le 7 juin à la polyclinique Gemelli à Rome. Dans la note publiée en fin de matinée vendredi 9 juin par le Bureau de presse du Saint-Siège, il est indiqué que le Pape, après avoir pris son petit-déjeuner, «a commencé à se mobiliser, passant la majeure partie de la matinée dans un fauteuil. Cela lui a permis de lire les journaux et de se remettre au travail».

    Plus tôt dans la matinée, le Bureau de presse du Saint-Siège avait indiqué que pour le Souverain pontife, la deuxième nuit après l'opération s'était également déroulée dans la sérénité.

    Jeudi 8 juin, le Pape avait passé une journée de repos, nourri par une diète hydrique. En la solennité du Corpus Christi, il avait également reçu l'Eucharistie. Par ailleurs, François a téléphoné à la mère de l'enfant baptisé lors de sa deuxième hospitalisation, fin mars (pour une bronchite infectieuse), à l'occasion de sa visite au service d'oncologie pédiatrique de l’hôpital Gemelli. Cette mère de famille, Marcela, s’est en effet rendue jeudi après-midi à la polyclinique pour manifester sa proximité avec le Souverain pontife hospitalisé et lui remettre un dessin souhaitant un prompt rétablissement. Le Pape, «touché» par son affection, lui a donc téléphoné pour la remercier.

     source https://www.vaticannews.va/

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  • Lundi 5 juin 2023, le Lundi 5 juin 2023, le Pape François recevant organisateurs et participants du Green and Blue festival sur l'environnement. Pape François recevant organisateurs et participants du Green and Blue festival sur l'environnement.   (Vatican Media)

    Journée mondiale de l’environnement, la nécessité d'un changement de cap

    Le 5 juin 1972 s’ouvrait à Stockholm la première grande conférence des Nations unies sur l’environnement, prémices du sommet de la Terre et de la COP, pour débattre sur la façon dont l’humanité gère la maison commune. Près de 50 ans plus tard, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, le Souverain pontife rappelle que la lutte contre les changements climatiques est une responsabilité globale, nécessitant coopération et ambition.
     

    Marine Henriot – Cité du Vatican

    Un demi-siècle après la première grande conférence des Nations unies sur la protection de l’environnement, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, François rappelle que les choix et décisions d’aujourd’hui auront des répercussions sur les prochains siècles.

    «Alors que l'on se souviendra peut-être de l'humanité de la période post-industrielle comme de l'une des plus irresponsables de l'histoire, il faut espérer que l'on se souviendra de l'humanité du début du 21e siècle comme ayant généreusement assumé ses graves responsabilités», a déclaré le Saint-Père citant Laudato Si, aux organisateurs du Green and Blue festival, un festival sur l’environnement se déroulant du 5 au 8 juin à Rome et Milan en Italie.

    Une question de justice et de solidarité

    Le phénomène des changements climatiques renvoie à la responsabilité de tous, a rappelé François, «il touche particulièrement les plus pauvres et les plus fragiles, ceux qui ont le moins contribué à son développement. C'est d'abord une question de justice et ensuite de solidarité.»

    Selon un rapport du Laboratoire des inégalités mondiales, 1 % des plus fortunés de la planète sont à l’origine de 17 % des émissions mondiales de CO2. Tandis qu’à l'opposé du spectre, les 50 % les plus pauvres de la population mondiale n’ont entraîné que 12 % des émissions mondiales.  Dans un monde interdépendant, «le véritable ennemi est un comportement irresponsable qui a des répercussions sur toutes les composantes de notre humanité d'aujourd'hui et de demain», note François.

    Tandis que s’ouvre lundi 5 juin à Bonn en Allemagne de nouvelles négociations sur le climat pour préparer la COP28 sur les changements climatiques qui se déroulera à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre, le Saint-Père invite inlassablement la communauté internationale à donner la priorité à la lutte contre les changements climatiques, «Il s'agit d'un défi "grand" et exigeant, car il requiert un changement de cap, un changement décisif du modèle actuel de consommation et de production, trop souvent imprégné de la culture de l'indifférence et du gaspillage, gaspillage de l'environnement et gaspillage des personnes.»

    Un changement de modèle urgent

    Alors que le monde se dirige vers une augmentation de la température moyenne de 3,2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, le changement de notre modèle de consommation et production est urgent, a continué le Souverain pontife, il faut «passer de la culture du rebut à des styles de vie marqués par la culture du respect et de l'attention, de l'attention à la création et de l'attention au prochain, qu'il soit proche ou éloigné dans l'espace et dans le temps.»

    Le changement de cap indispensable doit également aller vers la culture de l’attention, avec la dignité humaine et le bien commun au centre, a précisé François, avant de conclure avec une supplication: «Ne privons pas les nouvelles générations de l'espoir d'un avenir meilleur.» 

     
    Plastique, le mirage du recyclage
    05/06/2023 

    Plastique, le mirage du recyclage

    La lutte contre la pollution plastique mondiale a enregistré vendredi 2 juin à Paris une victoire d'étape: après cinq jours de délicates discussions, 175 pays ont décidé d'établir ...
     
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    Des gouttes de bien qui vainquent le mal : voici notre bilan social 2022

    Veronica Brocca 26 mai 2023
     

    L’assemblée générale a approuvé le rapport social de Pro Terra Sancta pour l’année 2022 que vous pouvez télécharger sur ce lien .

    Tout le personnel en Italie et au Moyen-Orient est reconnaissant à chacun d’entre vous pour l’aide précieuse et concrète dont vous ne nous avez pas fait manquer cette année, malgré les difficultés économiques auxquelles nous sommes confrontés.

    « Nous restons en contact avec un besoin énorme qui semble parfois écrasant, ce qui rend nos efforts insignifiants », explique Tommaso Saltini, directeur général de l’Association Pro Terra Sancta, et poursuit : « Cependant, notre expérience, enracinée dans la foi, nous montre que les petites gouttes de bonté peuvent très mal surmonter. »

    Ce bien est rendu possible également grâce à l’engagement et à l’attachement d’une armée de donateurs qui soutiennent nos travaux au Moyen-Orient depuis de nombreuses années. 

     
    Aire de jeux à Damas
     
    Aire de jeux à Damas
    Catalogage d’objets pour le Terra Sancta Museum
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Catalogage d’objets pour le Terra Sancta Museum
     

    Nos domaines d’intervention 

    Pro Terra Sancta est impliqué dans des projets de conservation et de développement, d’éducation et d’assistance, d’aide d’urgence et d’activités socio-entrepreneuriales. Ce dernier domaine est le plus récent et ne cesse de croître. Par exemple, le projet Work In Progress (WIP) au Liban a été un grand succès et prépare avec enthousiasme une nouvelle édition.

    Parallèlement aux nouveaux projets, ceux qui sont enracinés depuis longtemps en Terre Sainte et continuent de porter leurs fruits continuent. Nous mentionnons à cet égard le projet de conservation et de développement de Béthanie, le musée Terra Sancta et le soutien aux plus pauvres dans les îles grecques de Rhodes et de Kos, en Jordanie et en Égypte.

    Comme le montre le Social Report, l’année dernière, 86 647 personnes ont été directement aidées par nos projets grâce à près de 60 000 dons de particuliers, d’institutions publiques et privées et de centaines d’associations.

    Derrière ces chiffres, il y a les histoires de garçons et de filles, de garçons et de filles qui ont vu leur droit aux études et leur famille reconnue. Des jeunes et des parents qui ont retrouvé leur dignité grâce à des programmes de travail et de formation professionnelle proches des personnes âgées et handicapées qui, avec les soins et l’amour de tant de personnes, ne sont plus seuls.

     
     Activités au Mosaic Center de JérichoEnfants d’Alep-Est
    Activités au Mosaic Center de Jéricho                                                                         Enfants d’Alep-Est                                                                                                                                                                  
                                                                       
     Les paroles du P. Francesco Patton, ofm 

    La Terre Sainte, c’est aussi la Syrie et le Liban, deux pays qui nous sont très chers, habités par de nombreuses personnes de cœur qui sont immédiatement devenues des amis. La corruption, la violence, la dégradation et la pauvreté facilitent l’exploitation et ferment les portes de l’avenir à des millions de jeunes. La réponse de Pro Terra Sancta aux crises n’a jamais manqué : au Liban, suite à l’explosion du port en août 2020, nous avons aidé 10 519 personnes et 37 647 en Syrie martyrisée.

    En Palestine et en Israël, une terre qui semble malheureusement être devenue accro à la violence et à la haine, Pro Terra Sancta et apporte l’espoir nourri par des projets de coopération, la connaissance du territoire, le dialogue interreligieux, les études sur l’art et le patrimoine culturel. « Un patrimoine culturel commun qui nourrit les âmes blessées et favorise les liens entre les gens », explique Tommaso Saltini.

    Le P. Francesco Patton, Custode de Terre Sainte et Président de l’Association Pro Terra Sancta, en réaffirmant l’engagement et la voie pour l’avenir, a exprimé une fois de plus sa gratitude pour le soutien de vous tous, qui contribue à la réalisation de leur mission. « Notre mission est de donner à chacun l’occasion de voir et de toucher les lieux où Jésus a vécu, est mort et est ressuscité pour nous. Ce sont les lieux qui nous rappellent que ce que les Apôtres ont proclamé et que l’Eglise nous a transmis au cours des siècles est vrai, donnant sens et plénitude à notre vie ».

    Vous pouvez trouver la lettre complète de Fra Francesco Patton, Tommaso Saltini et toutes les données pour 2022 en téléchargeant le rapport social ici.

    Continuons ensemble à créer des liens entre la Terre Sainte et le monde !

    source https://www.proterrasancta.org/

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  • Le Pape et des enfants venus du continent africain.Le Pape et des enfants venus du continent africain. 

    Le Pape aux enfants africains: soyez des ambassadeurs de paix

    À l'occasion de la Journée de l'Afrique célébrée jeudi 25 mai, et qui marquait cette année les 60 ans de la création de l'Organisation de l'Unité africaine devenue l'Union africaine en juillet 2002, le Pape François a rencontré des enfants du continent africain pour leur manifester sa sollicitude face aux défis qui pèsent sur leur avenir.
     

    Marie José Muando Buabualo – Cité du Vatican

    Le Pape s’est dit heureux de rencontrer ces enfants venus de différents pays africains, accompagnés de leurs parents et de leurs ambassadeurs, mais aussi du lots de défis qui incombent à leur croissance humaine et spirituelle. Ils sont en visite au Vatican, 60 ans après la date du 25 mai 1963, le symbole d’une prise de conscience des pays africains ayant à peine acquis leur indépendance sur l’objectif à atteindre en vue d’améliorer leur niveau de vie et d’étendre la décolonisation sur le continent.

    La Journée de l’Afrique, symbole de combat contre le sous-développement

    La Journée de l’Afrique, a fait remarquer le Pape, représente le symbole du combat de tout le continent africain pour la libération, le développement et le progrès économique et social, en plus de la valorisation et l’exploitation de la richesse culturelle africaine. Sur un continent où les richesses naturelles continuent de pérenniser la colonisation économique, le Saint-Père rappelle aux plus jeunes qu’ils sont ses vraies richesses. Le Pape leur fait remarquer qu’ils sont le signe tangible de cette riche diversité culturelle. Ils les invite à «oser être “différents” ; à témoigner de la beauté de la générosité, du service, de la pureté, du courage, du pardon, de la lutte pour la justice et le bien commun, de l’amour des pauvres, de l’amitié sociale». (cf. Christus vivit, n. 36).

    Relevez l’Afrique des maux qui l’affligent

    Les objectifs contenus dans la charte de création de l’Organisation de l’Unité Africaine mentionnaient «une commune volonté de renforcer la compréhension entre les peuples et la coopération entre les États, pour la consolidation d'une fraternité et d'une solidarité intégrées au sein d'une unité plus vaste qui transcende les divergences ethniques et nationales» La réalité actuelle souligne combien ces aspirations sont, pour la plupart restées lettre morte ou ont été atteintes à moitié. Le Pape comprend pourquoi l’enfance africaine pourrait sombrer dans le découragement. Faisant état des défis auxquels elle doit faire face, le Saint-Père souligne combien elle est appelée à se démarquer du terrorisme, de la mauvaise gouvernance, de la corruption. Il parle du chômage massif des jeunes, des migrations, des conflits intercommunautaires, et de la crise climatique et alimentaire.

    Les études comme voie de sortie pour un meilleur discernement

    Dans un tel contexte, en lieu et place du découragement, le Pape exhorte les jeunes africains à ne jamais se sentir vaincus et à mettre en œuvre leurs talents et à cultiver des grandes ambitions ; à ne pas renoncer à leurs rêves et à continuer de les poursuivre dans un esprit de discernement utilisant leur intelligence comme une véritable vocation. Les études peuvent faire la différence pour un développement humain intégral basé sur l’amitié dans une société où les fléaux d’enfants soldats ou victimes de conflits nécessite une attitude d’inclusion. «Soyez proches d’eux afin qu’ils ne se sentent pas rejetés et stigmatisés», a poursuivi le Saint-Père qui a terminé son message en appelant les enfants africains à la paix et au dialogue intergénérationnel ; en aspirant à un climat de paix dans leur propre milieu de vie afin de pouvoir l’offrir aux autres pour que le monde redécouvre «la beauté de l’amour, du vivre ensemble, de la fraternité et de la solidarité.»

    source https://www.vaticannews.va/

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    atican

    Le Pape aux écrivains et poètes: «l'Église a besoin de votre génie»

    Le Pape François a reçu en audience ce samedi 27 mai au Vatican les participants à la Conférence promue par "La Civiltà Cattolica" avec l'Université de Georgetown. L’évêque de Rome a invité dans son discours ces poètes, écrivains et scénaristes à «imaginer des mots et des visions qui nous aident à lire le mystère de la vie humaine» et «à orienter nos sociétés vers la beauté et la fraternité universelle».
     

    «Les mots des écrivains m'ont aidé à me comprendre, à comprendre le monde, à comprendre mon peuple, mais aussi à approfondir le cœur humain, à approfondir ma vie personnelle de foi, et même ma tâche pastorale, encore aujourd'hui dans ce ministère», a tout d’abord confié le Pape, expliquant ensuite que la parole littéraire est comme «une épine dans le cœur qui vous pousse à la contemplation et vous met sur la voie». «La poésie est ouverte, elle vous projette ailleurs», a affirmé le Pape accueillant aujourd'hui des poètes, des écrivains, des scénaristes et des cinéastes de différentes parties du monde. 

    «Des yeux qui regardent et rêvent»

    L'artiste est l'homme qui, avec ses yeux, regarde, a relevé François, et en même temps rêve, voit plus loin, prophétise, annonce une autre façon de voir et de «comprendre les choses qui sont sous nos yeux». En fait, a-t-il ajouté, «la poésie ne parle pas de la réalité à partir de principes abstraits, mais en écoutant la réalité elle-même: le travail, l'amour, la mort et toutes les petites et grandes choses qui remplissent la vie. Et, en ce sens, elle nous aide à "capter la voix de Dieu même à partir de la voix du temps"»

    Le "génie" utile à l'Église 

    François voit l'art comme un «antidote contre la mentalité de calcul et d'uniformité» qui reste un «défi à notre imagination, notre façon de voir et de comprendre les choses». Et en ce sens, a-t-il mentionné, l'Évangile lui-même est un «défi artistique, avec une charge "révolutionnaire" que vous êtes appelés à exprimer par votre génie, par une parole qui proteste, qui appelle, qui crie». L’Église selon l’évêque de Rome a aujourd’hui besoin de «votre génie, parce qu'elle a besoin de protester, d'appeler et de crier!» 

    La voix de l'inquiétude humaine

    L’univers de l’art, a estimé François, est aussi le terrain fertile où s'expriment les «oppositions polaires» de la réalité, qui exigent toujours un langage créatif et non rigide, capable de transmettre des messages et des puissantes visions.

    Avec la parole de la poésie, le Pape a suggéré de «rassembler les désirs agités qui habitent le cœur humain, afin qu'ils ne se refroidissent pas et qu'ils ne s'éteignent pas». Ce travail permet à l'Esprit d'agir, de créer l'harmonie dans les tensions et les contradictions de la vie humaine, a-t-déclaré, d'entretenir le feu des bonnes passions et de contribuer à la croissance de la beauté sous toutes ses formes, une beauté qui s'exprime précisément à travers la richesse des arts.

    Dieu le grand poète de l'humanité 

    Le Souverain pontife a exhorté les poètes, conteurs, metteurs en scène, artistes, à «donner vie et corps, à donner des mots à tout ce que les êtres humains vivent, ressentent, rêvent, souffrent, en créant de l'harmonie et de la beauté. C'est un travail évangélique qui nous aide aussi à mieux comprendre Dieu, le grand poète de l'humanité». Évoquant «les tensions de l'âme, de la complexité des décisions, de la nature contradictoire de l'existence», le Pape a expliqué qu’il y a des choses dans la vie que, parfois, «nous ne pouvons même pas comprendre ou pour lesquelles nous ne trouvons pas les mots appropriés: c'est votre terrain fertile, votre champ d'action. Et c'est aussi là que l'on fait souvent l'expérience de Dieu. Une expérience qui est toujours "débordante"». «On ne peut pas la prendre, a-t-il poursuivit, on la sent et elle va au-delà; elle est toujours débordante, l'expérience de Dieu», comme «une piscine où l'eau tombe sans cesse et qui, au bout d'un moment, se remplit et l'eau déborde, elle déborde».

    Apprendre des critiques 

    Concernant les critiques qui pourraient advenir, l’évêque de Rome a conseillé de «supporter le poids de la critique», tout en essayant également «d'apprendre de la critique». Un autre conseil donné par François: «ne cessez pas pour autant d'être créatifs. Ne perdez pas l'émerveillement d'être en vie».

    «Regardez donc ce rêve, cette voix de l'agitation humaine; vous avez donc aussi une grande responsabilité» a lancé le Souverain pontife.

    «Ceux qui façonnent notre imagination»

    Dans le travail de ces artistes, François relève aussi «une conséquence sur l'imaginaire spirituel des gens de notre temps, surtout en ce qui concerne la figure du Christ», soulignant la nécessité d’avoir aujourd’hui «le génie d'un nouveau langage, d'histoires et d'images fortes, d'écrivains, de poètes, d'artistes capables de crier au monde le message de l'Évangile, de nous faire voir Jésus». Cette tâche «nous aide à voir Jésus, à guérir notre imagination de tout ce qui obscurcit son visage ou, pire encore, de tout ce qui veut l'apprivoiser».

    Préserver l'image du Christ 

    Le Pape a également souligné qu’apprivoiser le visage du Christ, presque essayer de le définir et de l'enfermer dans des schémas, c'est détruire son image. «Le Seigneur nous surprend toujours, le Christ est toujours plus grand, il est toujours un mystère qui, d'une certaine manière, nous échappe. Il est difficile de le mettre dans un cadre et de l'accrocher au mur. Il nous surprend toujours, et quand nous ne sentons pas que le Seigneur nous surprend, quelque chose ne va pas: notre cœur est fini et fermé», a dit le Pape.

    Voilà pour François «le défi pour l'imagination catholique de notre temps, le défi qui vous est donné: ne pas "expliquer" le mystère du Christ, qui en réalité est inépuisable»; mais «nous le faire toucher, nous le faire sentir tout près de nous, nous le livrer comme une réalité vivante, et nous faire saisir la beauté de sa promesse. Parce que sa promesse aide notre imagination: elle nous aide à imaginer notre vie, notre histoire et l'avenir de l'humanité d'une manière nouvelle!»

    Accueillir le mystère de Dieu 

    Concluant son discours, le Saint-Père a invité les participants à la conférence promue par La Civiltà Cattolica avec l'Université de Georgetown à continuer à «rêver, à imaginer des mots et des visions qui nous aident à lire le mystère de la vie humaine et à orienter nos sociétés vers la beautéet la fraternité universelle. Aidez-nous encore à ouvrir notre imagination pour qu'elle dépasse les limites étroites de l'ego et s'ouvre au saint mystère de Dieu. Allez de l'avant, sans vous lasser, avec créativité et courage!»

    source  https://www.vaticannews.va/

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  • Audience générale: saint André Kim Tae-gon, témoin du zèle apostolique

    Poursuivant sa catéchèse sur «la passion d’évangéliser, le zèle apostolique du croyant», le Pape s’est arrêté sur la figure du martyr coréen saint André Kim Tae-gon, lors de l’audience générale du 24 mai place Saint-Pierre. Pour François, le prêtre coréen a montré dans sa mission que «le témoignage de l'Évangile en temps de persécution peut porter beaucoup de fruits», et qu'il aide à «se relever quand on tombe».
     

    Françoise Niamien - Cité du Vatican

    Toujours à l’école des saints et saintes qui ont été «des témoins exemplaires et qui nous enseigne le zèle apostolique», François s’est arrêté mercredi sur la figure d’«un grand exemple de passion pour l'évangélisation», se trouvant «aujourd'hui dans une terre très éloignée d'ici, à savoir l'Église coréenne». Il s’agit du martyr et premier prêtre coréen, saint André Kim Tae-gon, dont la vie «a été et reste un témoignage éloquent du zèle pour la proclamation de l'Évangile».

    «Il y a environ 200 ans, la terre coréenne a été le théâtre d'une très grave persécution de la foi chrétienne. Croire en Jésus-Christ, dans la Corée de l'époque, signifiait être prêt à témoigner jusqu'à la mort». Le Pape a ainsi fait remarquer en particulier deux aspects qui ont caractérisé la vie de Saint-André Kim: «Être disciple de Jésus» et pouvoir «se relever quand on tombe»; «Lève-toi, marche!».

    «Disciple de Jésus»

    Compte tenu du contexte très intimidant pour se faire identifier auprès des fidèles sans être dénoncé, François a expliqué que le martyr coréen utilisait les expédients suivants: «D'abord, il y avait un signe de reconnaissance préalablement convenu; ensuite, il posait subrepticement la question: "Es-tu un disciple de Jésus?"
    Ainsi, pour André Kim, l'expression qui résumait toute l'identité du chrétien était: "disciple de Jésus"
    », a précisé le Pape François.

    «Être disciple du Seigneur», telle une expression qui résume «à elle seule l’identité chrétienne». Être disciple du Seigneur signifie «le suivre, suivre son chemin, ce qui implique de donner sa vie pour l'Évangile». Le chrétien est donc par nature «missionnaire et témoin», comme «Jésus a été missionnaire et témoin du Père» a poursuivi le Saint-Père. 

    Depuis la Pentecôte, chaque communauté chrétienne reçoit cette identité de l'Esprit Saint, a ajouté le Pape. Lorsque «l'Évangile est vécu en plénitude, la personne ne se replie pas sur elle-même, mais témoigne de la foi, la rendant ainsi contagieuse». C'est là que naît la passion pour l'évangélisation, a mentionné François soulignant que «saint André Kim et les autres fidèles coréens ont montré que le témoignage de l'Évangile donné en temps de persécution peut porter beaucoup de fruits pour la foi».

    «Lève-toi, marche!»

    Évoquant le deuxième exemple concret de la vie de saint André Kim, François raconte qu’une fois, il marcha dans la neige si longtemps, sans manger. Épuisé, il tomba par terre, risquant de perdre connaissance et de geler sur place. C'est alors qu'il entendit soudain une voix: «Lève-toi, marche!». En entendant cette voix, André se redressa, distinguant presque l’ombre de quelqu'un qui le guidait, confie le Saint-Père.

    Cette expérience du grand témoin coréen fait comprendre un aspect très important du zèle apostolique. Celui «du courage de se relever quand on tombe». «Quelle que soit la difficulté de la situation, qui semble parfois ne pas laisser de place au message de l'Évangile, nous ne devons pas lâcher prise et nous ne devons pas renoncer à poursuivre ce qui est essentiel dans notre vie chrétienne, à savoir l'évangélisation», a conseillé le successeur de Pierre.

    En dépit des «obstacles extérieurs» et du fait que «témoigner de l'Évangile suscite l'incompréhension et le mépris». Le Saint-Père rappelle que «nous pouvons toujours nous relever, parce que le Seigneur Jésus ne nous abandonne jamais, il est toujours proche, il nous encourage et nous prend par la main. Et il nous répète toujours: "Lève-toi, marche!". Lui-même est celui qui est ressuscité d'entre les morts». Sa résurrection, a signifié l’évêque de Rome, est précisément le mystère dans lequel s'enracine la possibilité pour nous de nous relever après chaque chut; elle est la source de la force qui nous permet d’avancer.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Le Pape souhaite que le G7 jette les bases d’une paix durable

    Dans une lettre adressée vendredi soir 19 mai à Mgr Alexis-Mitsuru Shirahama, évêque d’Hiroshima, où se tient le sommet du G7, le Pape François réaffirme l’inadéquation de l’arme nucléaire pour répondre aux menaces contemporaines: «Elle n'est qu'un multiplicateur de risques qui n’offre qu’une illusion de paix»
     

    Jean-Charles Putzolu – Cité du Vatican

    Le sommet du G7 doit être capable de faire preuve de clairvoyance pour jeter les bases d’une paix durable et d’une sécurité sur le long terme, écrit le Pape à Mgr Alexis-Mitsuru Shirahama, évêque d’Hiroshima, où s’est ouvert vendredi 19 mai le sommet des sept pays les plus industrialisés de la planète. Les chefs d’état et de gouvernement membres de ce cercle très fermé ont à l’ordre du jour la question de la guerre «dévastatrice» en Ukraine; conflit dénoncé par plus d’une centaine d’appels du Souverain pontife depuis le premier jour de l’invasion russe, le 24 février 2022. «Le choix d’Hiroshima comme site de la rencontre est particulièrement significatif», écrit François. Hiroshima, poursuit le Saint-Père «proclame avec force l'inadéquation des armes nucléaires pour répondre efficacement aux grandes menaces actuelles contre la paix et pour assurer la sécurité nationale et internationale».

     

    Fraternité et solidarité

    Le monde multipolaire du XXIe siècle nécessite de rechercher les moyens les plus efficaces de garantir la paix et la sécurité mondiale. Cette sécurité doit être «intégrale, capable d'englober des questions telles que l'accès à la nourriture et à l'eau, le respect de l'environnement, l’accès aux soins, les sources d'énergie et la répartition équitable des biens de la planète», précise François soulignant la nécessité d’adopter une approche de coopération multilatérale responsable, ensemble, dans un esprit de fraternité et de solidarité. Ce n’est que de cette façon, poursuit le Pape, que «notre famille humaine peut chercher à guérir les blessures et à construire un monde juste et pacifique».

    L'arme atomique, un crime contre tout avenir possible

    Enfin, revenant sur l’arme nucléaire, le Pape réitère sa ferme conviction que «l'utilisation de l'énergie atomique à des fins de guerre est, aujourd'hui plus que jamais, un crime non seulement contre la dignité des êtres humains, mais aussi contre tout avenir possible pour notre maison commune», reprenant un passage de son discours prononcé à Hiroshima, lors de son voyage apostolique au Japon en novembre 2019. «Il suffit de penser à l'impact humanitaire et environnemental catastrophique qui résultera de l'utilisation d'armes nucléaires», conclut-il, exhortant à «ne pas sous-estimer les effets du climat permanent de peur et de suspicion généré par leur simple possession, qui compromet la croissance d'un climat de confiance mutuelle et de dialogue».  

     Les paroles du Pape sur les armes nucléaires
    06/08/2020 

    Les paroles du Pape sur les armes nucléaires

    Le Pape François a plusieurs fois eu l'occasion de condamner l'usage et la détention d'armes nucléaires. Il a prononcé des paroles fortes notamment lors de son voyage au Japon qui ...
     
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