• Pendant ce temps de pandémie, notre frère Pierre Brunette ofm présente sur la télé communautaire une série d'entretiens appelés: "Halte  spirituelle".

    Les 23-24 décembre 2 entretiens sur Noël à la Saint François d'Assise. Bonne préparation à Noël. (voilà la dernière de cette série de vidéos pour revoir la précédente c'est ICI)

    source http://tvc.c.la/

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  • Audience générale: avec la crèche, Jésus nous montre la voie de la tendresse

    En ce mercredi 23 décembre, pour sa dernière audience générale avant Noël, le Pape a interrompu sa série d’enseignements sur les conséquences de la pandémie de coronavirus pour développer cette fois-ci une simple réflexion sur le sens de Noël, fête de la Nativité et donc de l’incarnation de Dieu dans notre monde.
     

    Cyprien Viet – Cité du Vatican

    Le Pape a débuté sa catéchèse avec cette phrase tirée de l’Évangile de Luc, et cette invitation aux bergers dans la nuit de la naissance de Jésus: «Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous servira de signe: vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche» (Lc 2,10-12).

    «Imitant les bergers, nous aussi nous nous rendons spirituellement vers Bethléem, où Marie a donné le jour à l’Enfant dans une étable», a rappelé le Pape. «Noël est devenu une fête universelle, et même ceux qui ne croient pas perçoivent la fascination de cette célébration», a reconnu François, en soulignant toutefois que «le chrétien sait que Noël est un événement décisif, un feu éternel que Dieu a allumé dans le monde, et qui ne peut pas être confondu avec les choses éphémères. Il est important que celui-ci ne se réduise pas à une fête uniquement sentimentale ou consumériste», a-t-il averti. «Le consumérisme nous rend esclaves», a ajouté le Pape, comme il l’avait rappelé dimanche dernier lors de l’Angélus.

    Ne pas se laisser piéger par le consumérisme

     

    Face à cet écueil qui peut nous prendre au piège, «il est nécessaire de freiner une certaine mentalité mondaine, incapable de saisir le noyau incandescent de notre foi, qui est le suivant: «Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité» (Jn 1,14). C’est cela, le noyau, la vérité de la fête de Noël », a insisté le Pape.

    «Noël nous invite à réfléchir, d’une part, sur le caractère dramatique de l’histoire, dans laquelle les hommes, blessés par le péché, sont sans cesse à la recherche de vérité, de miséricorde, de rédemption; et, de l’autre, sur la bonté de Dieu, qui est venu à notre rencontre pour nous communiquer la Vérité qui sauve et nous rendre participants de son amitié et de sa vie.» «Tout est grâce ! La fête de Noël est une grâce!», a insisté le Pape.

    «Ce don de grâce, nous le recevons à travers la simplicité et l’humanité de Noël, et il peut faire disparaître de nos cœurs et de nos esprits le pessimisme qui s’est aujourd’hui diffusé à cause de la pandémie. Nous pouvons surmonter ce sens d’égarement inquiétant, ne pas nous laisser submerger par les défaites et par les échecs, dans la conscience retrouvée que cet Enfant humble et pauvre, caché et sans défense, est Dieu lui-même, qui s’est fait homme pour nous», a expliqué François.

    «Cette réalité nous donne beaucoup de joie et beaucoup de courage. Dieu ne nous a pas regardés d’en-haut, il n’est pas passé à côté de nous, il n’a pas eu horreur de notre misère, il ne s’est pas revêtu d’un corps apparent, mais il a assumé pleinement notre nature et notre condition humaine», a martelé le Pape François. «Noël est la fête de l’Amour incarné et né pour nous en Jésus Christ. Il est la lumière des hommes qui resplendit dans les ténèbres, qui donne son sens à l’existence humaine et à l’histoire tout entière.»

    Regarder la crèche comme un signe de la tendresse de Dieu

    Afin de préparer ce temps de la Nativité, le Pape a invité à méditer en silence devant la crèche, qui est une représentation de cette réalité de l’incarnation de Jésus. Il a appelé à relire sa lettre de l’an dernier sur ce thème, Admirabile signum«À l’école de saint François d’Assise, nous pouvons un peu devenir des enfants en restant en contemplation devant la scène de la Nativité, et en laissant renaître en nous l’étonnement pour la manière “merveilleuse” dont Dieu a voulu venir au monde.»

    Face au risque d’une société désincarnée que les robots et l’intelligence artificielle risquent d’instaurer, le Pape a rappelé que ces outils ne peuvent pas apporter de tendresse: même les chercheurs investis sur ce sujet le reconnaissent. «Aujourd’hui, nous avons tellement besoin de tendresse!», a insisté François. «Si la pandémie nous a obligés à être plus éloignés, Jésus, dans la crèche, nous montre la voie de la tendresse pour être proches, pour être humains. Suivons cette voie. Joyeux Noël!», a conclu le Saint-Père.

    SOURCE https://www.vaticannews.va/

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  • Vidéo - Halte spirituelle - spécial de NOËL - Vol 2- no 10 - Pierre Brunette

    Pendant ce temps de pandémie, notre frère Pierre Brunette ofm présente sur la télé communautaire une série d'entretiens appelés: "Halte  spirituelle".

    Les 23-24 décembre 2 entretiens sur Noël à la Saint François d'Assise. Bonne préparation à Noël. 

    source http://tvc.c.la/

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  • Discours à la curie 2020 @ Vatican Media

    « Ce que Dieu est en train d’accomplir » à travers la crise: voeux à la curie (texte complet)

    « Que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce »

     
    A l’occasion de l’échange traditionnel des voeux avec la curie romaine, ce lundi 21 décembre 2020, le pape François a proposé une réflexion sur la « crise », pas seulement les crises provoquées par le pandémie, mais toute crise: le pape part de l’exemple de différentes « crises » rapportées par l’Écriture Sainte.

    Le pape François exhorte notamment à « ne pas confondre la crise et le conflit », à travailler pour que la « crise » justement ne devienne pas « conflit », à trouver dans la crise une occasion de « réforme », de « mise à jour », mais dans la « paix » et la « sérénité » des « serviteurs inutiles ».

    « Que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce de l’Évangile »

    Mais cela demande, avertit le pape, une grande disponibilité »: « Si nous voulons vraiment une mise à jour, nous devons avoir le courage d’une disponibilité tous azimuts. Nous devons cesser de penser à la réforme de l’Église comme une pièce sur un vieux vêtement, ou à la simple rédaction d’une nouvelle Constitution Apostolique. Il ne s’agit pas de “rapiécer un vêtement” car l’Église n’est pas un simple “vêtement” du Christ, mais elle est son corps qui embrasse toute l’histoire. Nous ne sommes pas appelés à changer ou à réformer le Corps du Christ  (…) mais nous sommes appelés à revêtir d’un vêtement nouveau ce même corps pour qu’il apparaisse clairement que la grâce que nous possédons ne vient pas de nous mais de Dieu. (…) L’Église est toujours un vase d’argile, précieux en raison de ce qu’il contient et non en raison de ce qu’il montre parfois de lui-même. Ces temps-ci, il semble évident que l’argile dont nous sommes faits est ébréchée, fissurée, brisée. Nous devons nous efforcer à ce que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce de l’Evangile, mais le lieu où se manifeste le grand amour dont Dieu, riche en miséricorde, nous a aimés et nous aime. »

    « L’oeuvre que le Seigneur est en train d’accomplir »

    Le pape a conclu en suggérant des points d’examen de conscience et en demandant à ses collaborateurs un « cadeau de Noël » spécial: « Que chacun de nous, quel que soit la place qu’il occupe dans l’Église, se demande s’il veut suivre Jésus avec la docilité des bergers ou avec l’autoprotection d’Hérode, le suivre dans la crise ou se défendre de lui dans le conflit. Permettez-moi de vous demander expressément, à vous tous qui êtes avec moi au service de l’Évangile, le cadeau de Noël : votre collaboration généreuse et passionnée pour l’annonce de la Bonne Nouvelle, surtout aux pauvres. Souvenons-nous que seul connaît vraiment Dieu celui qui accueille le pauvre qui vient d’en bas avec sa misère, et qui, sous cette apparence, est envoyé d’en haut ; nous ne pouvons pas voir le visage de Dieu, mais nous pouvons en faire l’expérience lorsqu’il se tourne vers nous, lorsque nous honorons le visage du prochain, de l’autre qui nous engage avec ses besoins. Que personne ne fasse volontairement obstacle à l’œuvre que le Seigneur est en train d’accomplir en ce moment, et demandons le don de l’humilité du service pour que lui grandisse et que nous nous diminuions. Meilleurs vœux à chacun de vous, à vos familles et à vos amis. Et s’il vous plait, priez sans cesse pour moi. Bon Noël ! »

    Lire la suite ICI sur Zenit

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  • Vidéo - Halte spirituelle - Laudato Si - Vol 2- no 10 - Pierre BrunettePendant ce temps de pandémie, notre frère Pierre Brunette ofm présente sur la télé communautaire une série d'entretiens appelés: "Halte spirituelle". traitant de  Laudato Si et du cantique des créatures de saint François. Voici la dixième et dernière de cette série.  (env.30 min) - Deux sur Noël suivront.

     source http://tvc.c.la/

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  • FRATELLI TUTTI

    «Les rêves de fraternité d’un pape inquiet 
    pour le monde»
    TITRE DE LOUP BESMOND DE SENNEVILLE

    PIERRETTE BERTRAND ofsj 

    Le 3 octobre 2020, le pape François signait la troisième encyclique de son magistère, encadrant ainsi sa pensée dans une trilogie inspirée de François d’Assise, le saint de la fraternité ouverte, de l’amour et de la paix. 

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    Les trois documents : Evangilii gaudium ou  partir en mission pour partager la joie de l’Évangile correspond à l’appel de François : Va, répare ma maison qui tombe en ruine. Laudato si évoque le cantique des créatures de  François dans lequel le pape intègre ses préoccupations environnementales et sociales de la terre, notre maison commune et il demande de la soigner tous ensemble. Fratelli tutti, une expression de François d’Assise, nous rappelle le besoin de convertir cette culture de domination et de pouvoir pour vivre en frères et sœurs au-delà de la géographie et de l’espace.
    UNE CONVERGENCE DE DÉPART 

    Les deux dernières lettres encycliques illustrent l’influence du patriarche Bartholomé sur la pensée du pape François et celle du Grand Imam Ahmed el-Tayeb de la mosquée d’Al-Azhar. Le Patriarche, primat de l’Église orthodoxe considère la cause de la défense des équilibres planétaires et du développement durable et équitable comme faisant partie de sa mission religieuse et il poursuit le dialogue avec les autres Églises dont l’Église catholique romaine. La rencontre du Pape François et du Grand Imam met en relief la convergence de vues des deux hommes pour plaider ensemble la fraternité et répandre la culture de la paix et le respect de l’autre. « J’étais l’hôte, dit-il de mon frère et ami François, et nous avons abordé les problèmes nombreux du monde, et ses soucis correspondaient aux miens et se complétaient à la perfection ».

    LA MÉTHODOLOGIE DE L’ENCYCLIQUE 

    Fratelli Tutti se veut une lettre qui se traduit en action où la tradition chrétienne, riche d’inspiration, contribue à une réflexion pour un monde en dialogue. La méthodologie utilisée est celle du Voir – Juger – Agir.

    VOIR ce qui se passe dans le monde, entendre le cri de la terre et des pauvres; un monde affecté par la mondialisation, fragmenté par l’inégalité des droits et la polarisation qui bloque le dialogue; un monde fermé où l’individualisme, l’égoïsme et le désintérêt du bien commun favorisent la culture des murs.

    JUGER de ce que nous voyons à la lumière des Écritures. Dans la Genèse, l’expression dominer la terre ne signifie pas l’exploiter mais la protéger. D’ailleurs, nous le voyons dans le regard de Jésus qui prend soin de toutes ses créatures. La parabole du Bon Samaritain explicite l’amour sans frontières qui nous aide à comprendre la charité qui est une sortie de l’individualisme qui se satisfait d’un geste isolé en voulant faire la charité. La véritable charité se développe sur le long terme. 

    AGIR dans un village globalisé comme frères et sœurs rassemblés par notre foi, crée l’obligation de transformer nos façons d’agir. Le témoignage du Poverello d’Assise peut alors nous inspirer. Dans un monde plus enclin à construire des murs que des ponts et où chaque nation se montre plus soucieuse de ses propres intérêts, la fraternité entre humains et avec la création en sort profondément blessée. Le pape François propose des pistes d’actions pour faire face aux problèmes environnementaux et aux inégalités économiques croissantes dans le monde et il nous appelle à travailler ensemble pour protéger notre terre, notre maison commune et promouvoir la dignité de tous.

    UNE SYNTHÈSE 

    Fratelli Tutti comprend une introduction générale et 8 chapitres que nous présentons en un court résumé. 

    Réf.Doc. de l’UISG.

    Les ombres d’un monde fermé (Chap. 1) se répandent sur le monde, laissant sur le bord de la route des personnes blessées qui se trouvent exclues, rejetées. Ces ombres plongent l’humanité dans la confusion, dans la solitude et dans le vide. 

    Nous rencontrons un étranger sur le chemin (Chap. 2) ; il est blessé. Devant cette réalité, deux attitudes sont possibles : passer outre sans compatir ou faire halte auprès de lui. Nous choisissions de l’inclure ou au contraire, de l’exclure; c’est là ce qui déterminera la nature de notre personne ou de notre projet politique, social et religieux. 

    Dieu est amour universel et tant que nous faisons partie de cet amour et le partageons, nous sommes appelés à la fraternité universelle, qui est ouverture. Il n’y a pas « les autres » ou « eux », il y a seulement « nous ». Nous désirons, avec Dieu, un monde ouvert (Chap. 3) sans mur, sans exclus et sans étrangers.

    Pour cela, nous avons et nous voulons un cœur ouvert (Chap. 4). Nous voulons vivre une amitié ouverte, rechercher un bien moral, une éthique sociale, parce que nous nous sentons membres d’une fraternité universelle. Nous sommes appelés à la rencontre, à la solidarité et à la gratuité. 

    Pour atteindre un monde ouvert avec un cœur ouvert, la meilleure politique (Chap. 5) doit être mise en œuvre. Une politique visant le bien commun et universel, une politique pour le peuple et avec le peuple. Autrement dit, une politique populaire menée avec une charité sociale qui recherche la dignité humaine et exécutée avec un amour politique, par des hommes et des femmes qui intègrent l’économie dans un projet social, culturel et populaire. 

    Savoir dialoguer est le chemin pour ouvrir le monde et construire l’amitié sociale (Chap. 6). Le dialogue respecte, accepte et recherche la vérité. Le dialogue donne naissance à la culture de la rencontre ; autrement dit, la rencontre devient un style de vie, une passion et un désir. La personne qui dialogue est bienveillante, reconnaît et respecte l’autre. 

    Mais cela ne suffit pas : il nous faut affronter la réalité des blessures de la rencontre qui a échouée et, à la place, établir et parcourir les chemins d’une rencontre renouvelée. (Chap. 7). Il faut cicatriser les blessures et rétablir la paix. Pour cela, il faut être humble et partir de la vérité, de la reconnaissance de la vérité historique. Cette dernière est la compagne inséparable de la justice et de la miséricorde et elle est indispensable pour cheminer vers le pardon et la paix. Pardonner ne signifie pas oublier; le conflit sur le chemin de la paix est inévitable, mais la violence n’est pas acceptable et la peine de mort est une pratique à éradiquer.

    Les différentes religions du monde reconnaissent l’être humain comme créature de Dieu; en tant que créatures, nous sommes tous dans une relation de fraternité. Les religions sont appelées à se mettre au service de la fraternité dans le monde. (Chap. 8). Pour les chrétiens, la source de la dignité humaine se trouve dans l’Évangile de Jésus Christ, à partir duquel naissent nos actions et nos engagements. Ce chemin de fraternité nous donne aussi une mère nommée Marie.

    UNE RÉACTION ATTENDUE

    Le titre de l’encyclique Fratelli Tutti a suscité des réactions fortes dès sa parution. Dans certaines cultures, les femmes se sont senties exclues. Le pape François voulait mettre en lumière une perle spirituelle du Moyen-Âge capable de surprendre les lectrices et les lecteurs modernes en empruntant à François d’Assise une citation adressée seulement à « tous ses frères », alors qu’ailleurs, le saint s’adressait à tous les croyants, frères et sœurs dans le monde entier pour leur proposer un mode de vie évangélique.

    CONCLUSION 

    Reprenons l’appel du pape François dans la dernière partie de son encyclique : « Au nom de Dieu qui a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité… Au nom des pauvres, des personnes dans la misère, dans le besoin, des exclus que Dieu a commandé de secourir… Au nom des orphelins, des veuves, des réfugiés et des exilés, des victimes des guerres, des persécutions et des injustices, de ceux qui vivent dans la peur, des prisonniers de guerre et des torturés… Au nom des peuples qui ont perdu la paix et la coexistence commune… Au nom de la fraternité humaine, de la liberté que Dieu a donné à tous les êtres humains… Au nom de la justice et de la miséricorde… Au nom de Dieu, nous déclarons (vouloir) adopter la culture du dialogue, la collaboration comme conduite et la connaissance réciproque comme méthode et critère. Que Dieu inspire ce rêve à chacun d’entre nous. Amen ! »  

    source https://www.cheminsfranciscains.ca/

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  • Vidéo - Halte spirituelle - Laudato Si - Vol 2- no 9 - Pierre BrunettePendant ce temps de pandémie, notre frère Pierre Brunette ofm présente sur la télé communautaire une série d'entretiens appelés: "Halte spirituelle". traitant de  Laudato Si et du cantique des créatures de saint François. Voici la neuvième de cette série.  (env.30 min)

    SOURCE http://tvc.c.la/

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  • Audience : la prière d'intercession, antenne de Dieu

    Lors de l'audience générale, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur la prière en se penchant ce mercredi sur la prière d'intercession. Malgré la solitude de la prière, l'orant prie pour le monde, comme s'il était «une antenne de Dieu».
     

    Xavier Sartre – Cité du Vatican

    «Celui qui prie ne laisse jamais le monde derrière lui» : le Pape François est revenu ce mercredi matin, lors de l'audience générale, tenue dans la bibliothèque du palais apostolique, sur la prière d'intercession. «Si la prière ne recueille pas les joies et les douleurs, les espérances et les angoisses de l'humanité, elle devient une activité “décorative”, intimiste», a-t-il expliqué en introduction.

    Prier Dieu, seul, dans l'intimité de sa chambre, ce n'est pas se couper de la réalité. Au contraire ! «les hommes et les femmes de prière cherchent la solitude et le silence, non pour ne pas être dérangés, mais pour mieux écouter la voix de Dieu». «Ils gardent la porte de leur cœur toujours ouverte», précise le Saint-Père qui poursuit : «Dans la solitude, on se sépare de tout et de tous pour retrouver tout et tous en Dieu. Ainsi, l’orant prie pour le monde entier, en portant sur ses épaules les douleurs et les péchés».

    «La prière est notre coeur et notre voix, et elle se fait coeur et voix de tant de gens qui ne savent pas prier ou qui ne prient pas ou qui ne veulent pas prier ou qui est dans l'impossibilité de prier», poursuit le Pape. De cette manière, «c’est comme s’il était une “antenne” de Dieu dans ce monde» ajoute-t-il. «Quand nous prions nous sommes au diapason avec la miséricorde de Dieu».

    Prier pour tous, même les pécheurs

    Celui qui prie le fait d'abord pour les hommes car «celui qui n’aime pas son frère ne prie pas sérieusement» affirme François. «Les personnes, pour autant qu’elles puissent commettre des erreurs, ne doivent jamais être rejetées ou exclues». «Quand un croyant, animé par l’Esprit Saint, prie pour les pécheurs, il ne fait pas de sélections, il n’émet pas de jugement de condamnation : il prie pour tous. Et il prie également pour lui» explique le Pape.

    «Nous ne sommes pas meilleurs que les autres, nous sommes tous frères dans une communauté de fragilité, de souffrance et en étant pécheurs» insiste-t-il, faisant référence à la parabole du pharisien et du publicain. Cette chaîne d'orants fait avancer le monde, et chacun de ses maillons sont connus de Dieu. De tout temps, malgré les persécutions, ils ont su répéter : «Père, pardonne-leur, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font» (Lc 23,34)».

    Prier au sein de l'Église pour tous

    Si chacun d'entre nous prie pour les autres, il en est de même du «bon pasteur» qui «reste fidèle également devant la constatation du péché de son propre peuple». Au sein de l'Église, il faut aussi pratiquer cette prière d'intercession exhorte François. Surtout ceux qui se trouvent à un poste de responsabilité. Il s'agit, comme Abraham et Moïse «de regarder avec les yeux et le coeur de Dieu» les personnes qui leur sont confiées ainsi qu'avec «sa même compassion et tendresse invisible»

    À l'issue de l'audience, dans son salut en langue italienne, le Pape, évoquant le contexte actuel de la pandémie, a espéré que «ces difficultés nous aident à purifier un peu la manière dont on vit Noël, de le fêter, en sortant du consumérisme : que Noël soit plus religieux, plus authentique et plus vrai».

    Source https://www.vaticannews.va/fr

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  • Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Crédit d'image: Grottes d'Ajanta (Peinture murale du Bouddha, détail), Aurangabad, État du Maharashtra, Inde.
    Auto-vidange 

    Donner chaque cadeau


    lundi 14 décembre 2020 

    Mettre l'accent sur le fait de se vider de soi ou de «lâcher prise» peut sembler un appel à l'abnégation ou à «faire avec moins», mais comme le souligne Cynthia Bourgeault dans sa description de l'enseignement de Jésus, cela peut aussi conduire à une générosité radicale et abondance. Lorsque nous nous accrochons à moins - de nos biens et même de nos vies - nous sommes libres de le donner pour le bien des autres.

    L'amour est imprudent; pas de raison.
    La raison cherche un profit.
    L'amour est fort, se consumant, sans vergogne.

    Pourtant, au milieu de la souffrance, l'
    Amour procède comme une meule, à
    la surface dure et directe.

    Morte par intérêt personnel,
    elle risque tout et ne demande rien.
    L'amour jette tous les cadeaux que Dieu accorde. [1]

    Les mots ci-dessus ont été écrits par le grand mystique soufi [Jalal al- Din ] Rumi. Mais mieux que presque tout dans les Écritures chrétiennes, ils décrivent de près la trajectoire que Jésus lui-même a suivie dans la vie. Il nous a certainement appelés à mourir à soi-même, mais son idée de mourir à soi-même n'était pas par renoncement intérieur ou par la protection de la pureté de son être, mais en gaspillant radicalement tout ce qu'il avait et était. Les disciples de Jean-Baptiste étaient horrifiés parce qu'il banquetait, buvait et dansait. Les pharisiens étaient horrifiés parce qu'il guérissait le jour du sabbat et tenait compagnie aux femmes et aux personnes peu recommandables, des gens connus pour être impurs. . . .

    Ce qui semblait déconcertant pour presque tout le monde, c'était la grandeur désordonnée et libre de son esprit. L'abondance et une générosité à la limite de l'extravagant semblent être les signatures à la fois de son enseignement et de son style personnel. . . . Quand il nourrit les multitudes de la mer de Galilée, il n'y a pas simplement assez pour faire le tour; les restes remplissent douze paniers [Jean 6:13]. Lorsqu'une femme oint avec un onguent coûteux et que les disciples se plaignent du gaspillage, il affirme: «En vérité, je vous le dis, partout où cette bonne nouvelle est proclamée dans le monde entier, ce qu'elle a fait sera raconté en souvenir d'elle» ( Matthieu 26:13). Il semble ne pas compter le coût; en fait, il interdit spécifiquement de compter le coût. «N'entreposez pas de trésors sur terre», enseigne-t-il; ne vous efforcez pas et n'ayez pas peur - «car c'est le bon plaisir de votre Père de vous donner le royaume» (Luc 12: 32). Tout viendra de lui-même en temps utile et avec une plénitude abondante, tant que l'on ne cherche pas à accumuler ou à s'accrocher.

    C'est un chemin qu'il a lui-même parcouru jusqu'au bout. Dans le jardin de Gethsémani, avec ses traîtres et ses accusateurs se massant aux portes, il se débattait et s'angoisse mais restait fidèle à sa voie. Ne stockez pas, ne vous accrochez pas - pas même à la vie elle-même. Laissez-le aller, laissez-le être - «Non pas ma volonté mais la tienne soit faite, Seigneur. Entre vos mains, je remets mon esprit. [2]

    Richard encore: Jésus est venu au monde et s'est livré pleinement à une vie pauvre et à une mort humiliante. Comme l'écrit Cynthia, il se «gaspillait» [3], ce qui est vraiment ce que fait toute la Trinité: chacun se vidant dans l'autre! Il a révélé la pauvreté de Dieu, qui donne tout. Pourtant, la plupart d'entre nous ne penseraient probablement pas du tout à Dieu comme pauvre. 

    Passerelle à l'action et à la contemplation:
    quel mot ou quelle phrase me résonne ou me met au défi? Quelles sensations est-ce que je remarque dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage de manière vulnérable les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de notre cœur pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le P. Richard a lu la prière.

    source  https://cac.org/

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