• Le pape donne le coup d'envoi de l'Année de la miséricorde

    « Combien je désire que les années à venir soient comme imprégnées de miséricorde pour aller à la rencontre de chacun en lui offrant la bonté et la tendresse de Dieu ! » écrit le pape François dans la bulle d'envoi du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde qui vient d'être rendue publique lors des vêpres célébrées en la basilique Saint-Pierre.

     Par cette année de la Miséricorde, le Pape entend bien réveiller la conscience du peuple chrétien « souvent endormie face au drame de la pauvreté ». Le réveil demandé est double : il s'agit de redécouvrir les oeuvres de miséricorde corporelles, « donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts » sans oublier les oeuvres de miséricorde spirituelles « conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts ».

    L'Année de la Miséricorde s'ouvrira donc le 8 décembre prochain, jour de la fête de l'Immaculée Conception et du 50e anniversaire de la clôture du Concile Vatican II. Elle s'achèvera le 20 novembre 2016 jour de la solennité du Christ Roi. Dans sa bulle le pape a insisté sur l'importance symbolique de cette date anniversaire d'ouverture du Concile : « L’Eglise ressent le besoin de garder vivant cet événement, a-t-il affirmé. C’est pour elle que commençait alors une nouvelle étape de son histoire. Les Pères du Concile avait perçu vivement, tel un souffle de l’Esprit, qu’il fallait parler de Dieu aux hommes de leur temps de façon plus compréhensible. Les murailles qui avaient trop longtemps enfermé l’Eglise comme dans une citadelle ayant été abattues, le temps était venu d’annoncer l’Evangile de façon renouvelée. Etape nouvelle pour l’évangélisation de toujours. Engagement nouveau de tous les chrétiens à témoigner avec plus d’enthousiasme et de conviction de leur foi. »

    Par ailleurs, le Pape François affirme sa volonté d'inscrire la miséricorde dans une foi populaire avec deux axes : remettre le pardon au coeur du monde contemporain et faire de la confession un geste plus naturel. « Il est triste de voir combien l’expérience du pardon est toujours plus rare dans notre culture, a-t-il ainsi déploré. Même le mot semble parfois disparaître. Sans le témoignage du pardon, il n’y a qu’une vie inféconde et stérile, comme si l’on vivait dans un désert. Le temps est venu pour l’Eglise de retrouver la joyeuse annonce du pardon. Il est temps de revenir à l’essentiel pour se charger des faiblesses et des difficultés de nos frères. Le pardon est une force qui ressuscite en vie nouvelle et donne le courage pour regarder l’avenir avec espérance. » Appelant à une pastorale de la tendresse, il a martelé que la miséricorde était le « pilier qui soutient la vie de l'Eglise », affirmant qu'il en allait de la « crédibilité de l'Eglise » de passer par un « chemin de l'amour miséricordieux et de la compassion ».

    Primat de la miséricorde

    Parmi les initiatives concrètes, il a annoncé son intention d'envoyer des Missionnaires de la Miséricorde qu'il a défini comme « des prêtres à qui (il aura) donné l’autorité pour pardonner aussi les péchés qui sont réservés au Siège Apostolique ». Pour faciliter la mission de ces super-confesseurs, il a exhorté les diocèses à organiser des « missions vers le peuple » de sorte que « ces Missionnaires soient les hérauts de la joie du pardon » : « Qu’ils célèbrent le sacrement de la Réconciliation pour le peuple, pour que le temps de grâce de l’Année Jubilaire permette à de nombreux fils éloignés de retrouver le chemin de la maison paternelle. »

    Avant, il a défini le profil idéal du confesseur qui doit « accueillir les fidèles comme le père de la parabole du fils prodigue : un père qui court à la rencontre du fils bien qu’il ait dissipé tous ses biens ». Les confesseurs sont « appelés à serrer sur eux ce fils repentant qui revient à la maison, et à exprimer la joie de l’avoir retrouve », ne pas se lasser « d’aller vers l’autre fils resté dehors et incapable de se réjouir, pour lui faire comprendre que son jugement est sévère et injuste, et n’a pas de sens face à la miséricorde du Père qui n’a pas de limite ». Ils ne doivent pas poser de « questions impertinentes », a ajouté le Pape, « mais comme le père de la parabole, ils interrompront le discours préparé par le fils prodigue, parce qu’ils sauront accueillir dans le coeur du pénitent l’appel à l’aide et la demande de pardon ».

    En résumé, « les confesseurs sont appelés, toujours, partout et en toutes situations, à être le signe du primat de la miséricorde ». A ce titre, il n'est pas anodin qu'il ait annoncé son intention de lancer l'année jubilaire le 13 mars dernier, au cours d'une célébration pénitentielle à la basilique Saint-Pierre, célébration au début de laquelle il s'était lui-même confessé.

    Héritage spirituel de Jean Paul II

    Son souci de donner une dimension plus populaire à la miséricorde est une constante depuis le début de son pontificat. Quelques mois après son élection, lors de l'angelus du 17 novembre 2013, il avait fait distribuer de mystérieuses boîtes de « Misericordine », très similaires à des boîtes de médicaments, contenant un chapelet, « médicament de la miséricorde », toujours commercialisées dans les boutiques romaines. L'idée lui avait été soufflée par des séminaristes polonais consacrés à sainte Faustine Kowalska, une soeur polonaise qui a beaucoup oeuvré à faire connaître la « miséricorde divine » et avait été canonisée en 2000 par Jean-Paul II lors du précédent Jubilé.

    En décidant de ce Jubilé de la Miséricorde, François prolonge donc l'héritage spirituel du Pape Jean-Paul II qui avait fait de la Miséricorde un thème central de son pontificat, lui consacrant une encyclique, Dives in misericordia, et plaçant l'Eglise dans une démarche d'humilité en multipliant les paroles de repentance, notamment lorsqu'il avait prononcé la litanie des fautes de l'Institution lors du Jubilé de l’an 2000. Litanie à laquelle les voeux cinglants de François à la Curie ont offert un écho particulier en décembre 2014.

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  • Victoire, tu règneras...

     

     Le Vendredi Saint, nous nous sommes réunis autour de la croix. Cette croix que nous rencontrons à la croisée des chemins ne nous dit peut-être plus rien tellement nous avons pris l'habitude de la voir. Nous pensons aussi à celle qui pend sur le mur de notre cuisine ou de notre chambre. Pour d'autres encore, c'est celle en or ou en argent que l'on porte comme un objet de valeur.

    Puis il y a aussi la croix qui ne se matérialise pas et qui marque parfois douloureusement notre existence quand elle s'appelle longue maladie, souffrance physique ou morale. Beaucoup sont submergés par l'inquiétude et perdent confiance en eux-mêmes. Ils se croient abandonnés de Dieu. Les angoisses de la nuit sont encore plus douloureuses.

    Mais tout l'évangile nous dit que Jésus a voulu être avec nous dans nos souffrances et notre mort pour que nous soyons avec lui dans sa Vie. Un jour, il a dit : "Prenez sur vous mon joug…" Le joug c'est ce qui permettait à une paire de bœufs de tirer des fardeaux très lourds. Cela n'était possible que s'ils étaient reliés l'un à l'autre. Si Jésus nous propose de prendre son joug, c'est parce qu'il veut porter notre fardeau avec nous. Pour cela, il nous demande d'être reliés à lui. C'est cela le joug qu'il nous demande de prendre sur nous.

    Le Vendredi Saint, nous nous sommes tournés vers la croix du Christ. En lisant le récit de la Passion, nous avons évoqué la première de toutes les croix, celle que le Seigneur a portée sur ses épaules, celle où il a été cloué, celle où il a prié le Père pour chacun de nous, celle où il a fini par mourir en se donnant pour tous et chacun.

    Or voilà qu'au matin de Pâques, une joyeuse nouvelle retentit dans le monde ; elle sera proclamée par l'apôtre Pierre au jour de la Pentecôte : "Celui que vous avez crucifié, Dieu l'a ressuscité d'entre les morts." Plus tard, saint Paul dira : "Il vit par la puissance de Dieu." Ils diront aussi qu'ils ont vécu des expériences mystérieuses avec lui : Ce sont les récits des apparitions : "Nous l'avons vu… Nous avons mangé et bu avec lui. Les uns et les autres emploient des mots différents ; mais ils partent tous de la même conviction : "Jésus est vivant."

    Depuis que Jésus est ressuscité, des multitudes d'hommes vont vivre et mourir en suivant le Christ, dans l'espérance d'être déjà ressuscités avec lui. La mort reste une épreuve terrible pour nous comme elle l'a été pour Jésus. Mais elle n'a pas le dernier mot ; elle est devenue un "passage" à cause de Jésus qui est le "passeur d'hommes". C'est par lui que nous passons pour aller au Père et rien ne peut nous séparer de son amour.

    Nous aussi, nous pouvons être porteurs de vie. Nous sommes tous envoyés auprès de ceux qui luttent contre la souffrance et le désespoir pour leur redonner le goût de vivre. Notre attention, notre amitié ne doit pas oublier ceux et celles que la vie écrase. Un accueil, un pardon donné, une main tendue pour remettre debout, peuvent opérer un miracle de «renaissance. » Et, à travers tout cela, une parole qui témoigne de notre foi, est une invitation à rencontrer le Christ ressuscité. Oui, vivons comme des ressuscités. L'Eucharistie que nous célébrons chaque dimanche nous y invite.

     source http://www.puiseralasource.org

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  • Synode sur la famille : les dix axes dégagés par les mouvements familiaux

    Synode sur la famille : les dix axes dégagés par les mouvements familiauxPar Bertille Perrin

    À l’issue du Congrès international des mouvements pour la famille à Rome, les associations françaises ont dévoilé les dix pistes de réflexion formulées par Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille.

    Réunis à Lourdes du 24 au 27 mars pour leur assemblée plénière de printemps, les évêques de France vont se pencher à nouveau sur les questions concernant la famille en vue de la seconde session du Synode, en octobre 2015. Dans cette perspective, un groupe de huit associations françaises, qui ont participé du 22 au 24 janvier dernier au Congrès international des mouvements pour la famille à Rome, a souhaité partager la synthèse soumise aux participants par Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille : une série de dix pistes de réflexion émanant des travaux du Congrès, et qui feront partie de la contribution générale du prochain Synode sur la famille.

    « Nous vivons une crise anthropologique majeure. Pour la première fois le triptyque voulu par le Créateur avec comme piliers inséparables (mariage, vie, famille) est aujourd’hui déstructuré. Chacun peut recomposer à son image ce triptyque et non plus selon le plan de Dieu », a déclaré le prélat en préambule de ce congrès qui a réuni près de 300 personnes, représentant 82 mouvements et associations nationales et internationales de familles, en provenance de 26 pays des cinq continents. Cette rencontre avait pour but de contribuer au débat en vue de la XIVe Assemblée générale du Synode des évêques sur la famille, coorganisée par le Secrétariat du synode des évêques.

        L’indissolubilité du mariage n’est pas une prison mais un don.

    Pour faire face à la « crise anthropologique majeure » qui traverse le monde, Mgr Paglia incite dans sa synthèse les différents mouvements à faire « redécouvrir l’importance de l’identité de la personne », mais aussi « la finalité et la vocation du sacrement de mariage », notamment en travaillant davantage les parcours de préparation au mariage. Pour « enseigner que l’amour entre l’homme et la femme est source de vie », l’évêque préconise également de revenir au texte de la Création : « Homme et femme, Il les créa », d’insérer dans la formation chrétienne une éducation affective et sexuelle, ou encore de redécouvrir le lien entre anthropologie et écologie. « L’indissolubilité du mariage n’est pas une prison mais un don », rappelle-t-il par ailleurs, appelant les associations à porter une attention particulière aux personnes divorcées non remariées.

    La synthèse insiste ensuite sur la nécessité de « valoriser la présence de l’Esprit-Saint au cœur de la vie des familles », en proposant la lecture commune de la Parole de Dieu au sein même des familles, et en revenant sur l’importance de la messe du dimanche. Dans le souci de rejoindre les familles là où elles sont, les mouvements sont aussi invités à être attentifs aux différentes étapes de la vie et à savoir les accompagner : de la vie intra-utérine, à la vieillesse, en passant par l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte.

    Le souci des familles blessées doit être prépondérant

    Divorce, pauvreté, maladie, fragilités diverses, le souci des familles blessées doit d’autre part être prépondérant, rappelle-t-il. Pour cela, les associations sont sollicitées pour favoriser par exemple l’organisation d’activités adaptées dans les paroisses. Être attentifs à la fraternité entre les familles, y compris de confession différentes et en particulier dans les grandes villes participe aussi de cette attention aux familles blessées. Pour resserrer les liens entre l’Église et les familles, l’évêque formule le souhait des participants de rendre à la fois la famille plus ecclésiale, et l’Église plus familiale.

    Il ajoute que le lien entre famille et sacerdoce mérite d’être approfondi, les deux sacrements étant faits l’un pour l’autre. Le président du Conseil pontifical pour la famille exhorte enfin les familles à transformer le monde selon leur vocation propre, en s’engageant de diverses manières dans la société.

    En visite en France le 16 février dernier, Mgr Paglia a lui-même soumis aux évêques français ces pistes de réflexions, qui pourront servir d’assise à leurs discussions à Lourdes.

    source http://www.famillechretienne.fr
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  • Le pape François annonce un « Jubilé de la Miséricorde »

    Le Pape a annoncé cette Année Sainte extraordinaire 2015-2016, ce 13 mars, deuxième anniversaire de son élection, durant l’homélie d’une célébration pénitentielle. - Église catholique en France

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                                                                                                                             AP Photo/Andrew Medichini
    Du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, l’Église catholique célébrera une Année Sainte extraordinaire consacrée à la Miséricorde. Ce « Jubilé de la Miséricorde » débutera par l’ouverture de la Porte Sainte à la basilique Saint-Pierre de Rome, à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception et se terminera par la solennité du Christ Roi.

    L’annonce d’une Année Sainte extraordinaire a été faite à l’occasion du deuxième anniversaire de l’élection du pape François, durant l’homélie de la célébration pénitentielle par laquelle le Saint-Père a lancé l’initiative « 24 heures pour le Seigneur ». Proposée par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, celle-ci promeut dans le monde entier l’ouverture extraordinaire des églises pour inviter à l’adoration du Saint-Sacrement et la célébration du sacrement de réconciliation. Le thème de cette année est tiré de la lettre de saint Paul aux Éphésiens : « Dieu riche en Miséricorde » (Éphésiens 2,4).

    50e anniversaire de la clôture de Vatican II
    L’ouverture du prochain Jubilé se fera à l’occasion du 50e anniversaire de la clôture du Concile oecuménique Vatican II, en 1965, et pour cela il revêt une signification particulière qui pousse l’Église à continuer l’oeuvre entamée par Vatican II. Pendant le Jubilé, les lectures pour les dimanches du temps ordinaire seront tirées de l’Évangile de saint Luc, « l’évangéliste de la miséricorde ». Dante Alighieri le qualifia de « scriba mansuetudinis Christi »,
    « narratore della mitezza del Cristo ». Sont très connues, dans l’Évangile de la Miséricorde de Luc, les paraboles : la brebis égarée, la drachme perdue, le père miséricordieux.
     
    L’annonce officielle et solennelle de l’Année Sainte sera faite par la lecture et la publication, près de la Porte Sainte, de la Bulle, le dimanche de la Miséricorde Divine, la fête instituée par saint Jean-Paul II qui est célébrée le dimanche après Pâques.
     
    Autrefois, chez les juifs, le jubilé était une année proclamée sainte qui tombait tous les 50 ans. Pendant cette année, on devait rendre l’égalité à tous les fils d’Israël, offrant de nouvelles opportunités aux familles qui avaient perdu leur propriété, et même la liberté. Aux riches, en revanche, l’année jubilaire rappelait que le temps s’approchait dans lequel les esclaves israéliens, de nouveaux rendus égaux, auraient pu revendiquer leur droit. « La justice, d’après la loi d’Israël, se proposait surtout la protection des faibles » (saint Jean-
    Paul II, dans Tertio Millennio Adveniente 13).
     
    L’Année Sainte, une opportunité pour approfondir notre foi… Lire la suite sur le site de l’Église catholique en France

    sources: Eglise Catholique en France et http://www.aleteia.org/
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  • Le pape et la Curie entrent en retraite de carême
    Ecouter la voix de Jésus, corriger ses défauts, affronter les tentations

    Anne Kurian

    ROME, 22 février 2015 (Zenit.org) - Le pape François invite les baptisés à prier pour la retraite de carême de la Curie romaine, qui a commencé ce dimanche 22 février 2015 – premier dimanche de carême – à 18h, et qui durera jusqu’au vendredi 27 février.

    Quelques heures avant l’entrée en retraite, le pape a présidé l’angélus dominical place Saint-Pierre. Il a demandé aux catholiques d’accompagner la Curie par leur prière : « Priez pour qu’en ce "désert" que sont les Exercices spirituels, nous puissions écouter la voix de Jésus, également corriger les nombreux défauts que nous avons tous, et faire face aux tentations qui nous attaquent tous les jours. »

    Au terme de la prière mariale, il a demandé à nouveau à la foule : « S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi spécialement durant cette semaine de retraite. Bon appétit et au-revoir ! »

    Comme l’an dernier, cette retraite n’a pas lieu au Vatican : le pape François emmène la curie dans les « périphéries » romaines, à la Maison du Divin Maître d’Ariccia, au sud-est de Rome, dans la région dite des « Châteaux romains ».

    Les méditations seront données par un carme italien, le P. Bruno Secondin, sur le thème « Serviteurs et prophètes du Dieu vivant ». Elles seront développées à partir de la figure du prophète Elie.

    Le programme de chaque jour commence avec les laudes et la première méditation à partir de 7h30. Puis la messe à 9h30 et à 16h la deuxième méditation, l’adoration eucharistique et les vêpres. Pendant ces journées, les audiences sont suspendues, y compris l’audience générale du mercredi 25 février.

    Ce matin, lors de l’angélus, le pape a défini le Carême comme « un temps de combat spirituel contre l’esprit du mal » et un temps de « désert », qui permet « d’entendre la voix de Dieu », de « dire non à la mondanité, aux "idoles", de faire des choix courageux conformes à l’Evangile et de renforcer la solidarité avec les frères ».

    source www.zenit.org
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  • ROME -   Huitième réunion du Conseil des cardinaux

    Du 9 au 11 février 2015

    Anne Kurian

    ROME, 9 février 2015 (Zenit.org) - La huitième réunion du Conseil des cardinaux (C9), s'est ouverte avec la participation du pape François ce 9 février 2015 au Vatican et se conclura mercredi prochain, 11 février, annonce un communiqué du Saint-Siège.

    Au terme de la septième réunion, les 9-11 décembre derniers, le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, avait précisé que cette rencontre serait l'occasion « d'examiner les propositions de réforme de la curie romaine ».

    La réflexion est encore « ouverte » car le C9 a « vraiment pris en compte les observations des chefs de dicastères » et « le chemin de la réforme prendra encore du temps », avec la consultation des cardinaux et les vérifications canonique et juridique de la faisabilité des réformes envisagées.

    Le travail en est encore à la « formulation d'orientations » : le va et vient des consultations continue. C'est cela la « synodalité », avait indiqué le P. Lombardi.

    La rencontre sera suivie les 12-13 février par un consistoire des cardinaux sur la réforme de la curie et les 14-15 février par un consistoire pour la création de vingt nouveaux cardinaux.

    Le C9 est composé de neuf cardinaux : Oscar Andres Rodriguez Maradiaga (Honduras, coordinateur), Giuseppe Bertello (Italien, curie), Francisco Javier Errazuriz Ossa (Chili, pour l’Amérique latine), Sean Patrick O'Malley (Etats-Unis, pour l’Amérique du Nord), Oswald Gracias (Inde, pour l’Asie), Reinhard Marx (Allemagne, pour l’Europe), Laurent Monsengwo Pasinya (RDC, pour l’Afrique), George Pell (Australie, pour l’Océanie) et Pietro Parolin (Secrétaire d’État).

    Source www.zenit.org
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  • VOYAGER AVEC L’AED – PHILIPPINES

    Reconstruction après le typhon

    Haiyan, Yolanda sont deux noms à consonance agréable pour l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire humaine contemporaine.

    ACN-20140428-07956

    Il y a un an, le typhon a violemment frappé les côtes des Philippines, causant la mort de plus de 6 000 personnes et rasant tout ce qui se trouvait sur son chemin. Même les Philippins, qui sont « habitués » aux catastrophes naturelles, n’avaient jamais connu une tempête de cette ampleur. Rien n’a arrêté Haiyan, qui a balayé cet État insulaire avec des vents allant jusqu’à 340 km/h.

    Selon l’ONU, la tempête a touché plus de 11 millions de personnes, dont beaucoup sont maintenant sans abri. Ils ont perdu tout ce dont ils avaient besoin – l’équipement grâce auquel ils cultivaient leurs champs, les bateaux avec lesquels ils pêchaient, les animaux qui étaient leurs sources de revenus, les usines où ils travaillaient, leurs tracteurs, véhicules, vélos. Ils ont perdu des membres de leurs familles et des amis, mais pas la foi ni l’espérance.

    ACN-20140512-08590

    Cela fait maintenant déjà deux ans que les Philippins des zones concernées tentent de reconstruire leurs maisons et leurs églises. L’un des nombreux bâtiments détruits est l’église de « Notre-Dame de l’Immaculée Conception », à Guiuan, dans le diocèse de Borongan. Guiuan, une petite île dans l’est des Philippines, a été la première à être frappée par Haiyan.

    On y a mesuré des vagues de 5 à 6 mètres de haut. Il ne reste plus que des ruines de la magnifique église qui datait de 1760. Le typhon a emporté le toit avec fracas et brisé les murs de l’église. L’intérieur a aussi été détruit. Il n’y a aucune chance que cette magnifique église soit reconstruite. C’est pourquoi Mgr Lope C. Robredillo a décidé de construire une nouvelle église avec une architecture similaire à celle de l’ancienne.

    Aide à l’Église en Détresse tient à soutenir les travaux, à Guiuan, à hauteur de 209  000 $. L’église ne sera pas seulement un signe de solidarité avec un peuple très fidèle qui a tout perdu. Ce sera aussi une motivation pour que ces fidèles restent dans leur région d’origine plutôt que d’aller comme beaucoup à Manille, où seule la misère les attend.

    https://secure.acn-aed-ca.org/fr/

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  • Pape François : oui, on peut allaiter son enfant dans la chapelle Sixtine

    Lors du baptême de 33 enfants dans la chapelle Sixtine, le Saint-Père a rappelé aux mères qu'elles pouvaient donner le sein à leur enfants, même là.

    « Le Baptême nous fait entrer dans le corps de l'Eglise, le Peuple saint de Dieu en chemin. (…) Alors, chers parents, chers parrains et marraines, si vous voulez que vos enfants deviennent de vrais chrétiens, aidez-les à grandir, "immergés" dans l'Esprit Saint, dans le feu de l'amour de Dieu, à la lumière de sa Parole. »
     
    Dans la célèbre chapelle Sixtine, où les cardinaux réunis en conclave élisent le nouveau Pape, le Saint-Père a baptisé 33 petits enfants en ce dimanche du Baptême de Jésus : vingt filles, dont deux jumelles, et treize garçons. Ces baptêmes sont une tradition au Vatican et sont destinés généralement aux enfants des employés locaux. Le pape François a célébré la messe à l’autel situé sous le Jugement dernier de Michel-Ange, tournant le dos aux fidèles. Comme son prédécesseur Benoît XVI, il a préféré renoncer à l’autel mobile utilisé par saint Jean-Paul II.

    « On ne peut pas être chrétien en dehors de l’Église », a-t-il réaffirmé dans son homélie. « On ne peut pas suivre Jésus Christ sans l’Église », (…) « le baptême nous introduit dans le corps de l’Église ». Le pape François a rappelé que la foi de l’Église est transmise de génération en génération. Les parents doivent l’expliquer à leurs enfants. Le Souverain Pontife a concélébré cette messe avec le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gaenswein, avec l’Aumônier pontifical, Mgr Konrad Krajewski ainsi qu’avec le président de l’Académie ecclésiastique et le secrétaire général du Gouvernorat.


    Prier le Saint Esprit tous les jours

    Il a par ailleurs exhorté les fidèles à prier le Saint Esprit, tous les jours, « on ne le fait pas assez ». Il leur a proposé une prière toute simple, leur demandant de la répéter avec lui : « Viens Saint Esprit, emplis les cœurs de tes fidèles et allume en eux le feu de ton amour ». Autre recommandation adressée aux parents, parrains et marraines, grands-parents et oncles des nouveaux-baptisés : lire l’Évangile, porter toujours un exemplaire de poche avec soi, donner l’exemple aux enfants. La Parole de Dieu est la nourriture de l’esprit.
     

    Nourrissez votre enfant, même ici !

    Et comme il l’avait déjà fait l’année dernière à la même occasion, le pape François a encouragé les mamans à ne pas avoir peur d’allaiter leurs nouveau-nés pendant la célébration. « Vous, les mères, allaitez vos enfants, même maintenant, s'ils pleurent parce qu'ils ont faim. Donnez-leur le sein, ne vous en faites pas », a-t-il dit en sortant légèrement de son texte. Le Saint-Père a également souhaité que l’on prie pour les mères « trop nombreuses, malheureusement, celles qui ne peuvent pas nourrir leurs enfants ». Après ces paroles, au moins une femme a osé donner le sein à son bébé sous les voûtes de la chapelle Sixtine.
     
    source http://www.aleteia.org/
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  • L’Avent 2014 est lancé à Paris !

    Le 22 novembre, le cardinal André Vingt-Trois a envoyé en mission les catholiques parisiens lors de la fête d’ouverture de l’Avent 2014 à Notre-Dame de Paris. Reportage.


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  • INTERVIEW. Un prêtre peut-il violer le secret de la confession pour sauver une vie ?

    Le secret est absolu et inviolable et l'Église n'admet pas d'exceptions en la matière, rappelle à Aleteia le cardinal Mauro Piacenza, grand pénitencier de l'Église catholique.  - Ary Waldir Ramos Díaz

    Confessions

    catholicireland.net
     
    Le « sceau de la confession et la confidentialité pastorale », tel est le thème d'un congrès promu par la Pénitencerie apostolique, et qui a rassemblé environ 200 confesseurs du 12 au 13 novembre au Palais romain de la Chancellerie. À cette occasion, Aleteia a interviewé le cardinal Mauro Piacenza, grand pénitencier de l'Église catholique. Le cardinal Piacenza confirme que ces questions sont d'actualité dans une société médiatique et devant la nécessité de protéger l'intimité des personnes qui viennent à l'Église ; l'intimité «​ ce geste délicat pour protéger les âmes » face à la mode de tout savoir des personnes sur Internet, en consultant leur profil sur les réseaux sociaux par exemple.


    L'intimité comme valeur

    Dans ce contexte, le haut prélat met en garde contre « une médiatisation excessive » qui menace les personnes et leurs valeurs, affirmant que dans l'Église « la confidentialité est importante ». « La personne doit avoir une sphère ou un endroit où elle puisse être elle-même et non ce qu'on attend qu'elle soit ». C'est pourquoi, « ce sont des "effets" importants  et salutaires que l'on désire protéger à travers "le secret et la confidentialité" pour "sauvegarder la renommée et la réputation  d'une personne ou respecter les droits de personnes et de groupes », a précisé le cardinal.

    Et d'expliquer : « La tâche fondamentale du prêtre est de défendre et préserver l'intimité de la personne en tant qu'espace vital pour protéger sa personnalité et ses sentiments »Et, dans le cas spécifique du prêtre, pour citer un exemple concret, « celui-ci offrant un service d'assistance matérielle et spirituelle », il est tenu de garder le « secret » des personnes qui viennent à la paroisse ou à l'église. En ce sens, le cardinal souligne que le but de ce secret, qu'il soit sacramentel ou non,  est de protéger « l'intimité de la personne, c'est-à-dire la présence de Dieu  au plus profond de chaque homme ». Et, à cet effet, il cite saint Augustin : « Deus est superior summo meo et interior intimo meo (Dieu est plus élevé que ce qui est le plus élevé en moi, tout en demeurant plus intérieur que ce qui est le plus intérieur en moi ».   

    Et le cardinal avertit que, aux yeux de l'Église, celui qui « viole l'intimité de la personne », commet « un acte d'injustice » et, de surcroît, « un acte d'impiété ».
     

    Le secret de la confession

    Aleteia : Existe-t-il des exceptions au secret de la confession ? 
    Cardinal Piacenza : Non. Le secret est absolu et inviolable, et ne souffre aucune exception. Je suis tenu de respecter le secret sur tout ce qui m'a été dit. Le pénitent ne parle pas au prêtre comme à un homme, mais parle à Dieu. Le confesseur ne sait même pas ce qu'il a entendu, parce que, en tant qu'homme, il ne sait pas ce qu'il a écouté. Tout ce qui se dit en confession s'adresse au Bon Pasteur. Selon la doctrine classique, il est absolument interdit au confesseur de cultiver le moindre souvenir. Si, à un moment donné, lui vient à l'esprit un quelconque souvenir, il doit le chasser, comme il le ferait avec tout autre pensée illicite ou mauvaise.

    Quelles conséquences, selon le droit canonique, pour le prêtre qui viole le secret de la confession ?
    L'excommunication. Une peine gravissime. Briser le secret de la confession, c'est trahir la conversation que la personne a eue avec Dieu. Une violation directe ou indirecte. Dans ce dernier cas, c'est comme si le prêtre mentionnait à d'autres personnes une chose dite par la personne en confession.

    Y a-t-il des prêtres qui sont morts pour avoir gardé le secret de la confession ? 
    Dans les régimes totalitaires, avec la complicité de certaines lois, on a cherché à violer la puissance et le secret de la confession pour  avoir des informations sur d'autres personnes. Sous certains régimes, c'est arrivé et, dans certains cas, les prêtres ont été de vrais martyrs de la foi. Saint Jean Nepomucène, par exemple, préféra subir le martyre plutôt que de céder aux pressions du roi de Bohême, qui voulait savoir si la reine l'avait trahi. Saint Nepomucène était le confesseur de la reine.
     source http://www.aleteia.org

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