• KTO TV Conversion et prière : le message du Pape à Fatima

    Le 13 mai 2017

    Le Pape François a canonisé ce matin Francisco et Jacintha Marto, deux des trois bergers à qui la Vierge est apparue à Fatima en 1917. Mais que nous disent-ils aujourd'hui ? Et quel est le message que le Pape a donné au monde lors de ce pèlerinage ? Explications de notre envoyée spéciale Philippine de Saint Pierre, avec le Père Nuno Rosário Fernandes du Patriarcat de Lisbonne.

    source KTO sur https://www.youtube.com/

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  • Le Pape aux nouveaux prêtres: "soyez des pasteurs du peuple de Dieu"

    Le Pape François lors de l'ordination ce dimanche 7 mai au Vatican - AFP

    07/05/2017 10:59

    (RV) À l’occasion de la 54e journée mondiale de prière pour les vocations, ce dimanche 7 mai 2017, le Pape François a ordonné dix prêtres dont six du diocèse de Rome, en la Basilique Saint Pierre de Rome. Le Saint-Père leur a rappelé qu’ils étaient choisis par le Seigneur «non pour faire carrière», mais pour faire, en son nom, une mission de maitre, de sacerdoce et de pasteur.

    AUDIO - CLIQUEZ SUR LA FLÈCHE

    «Lisez et méditez assidument la Parole du Seigneur pour croire ce que vous avez lu, enseigner ce que vous avez appris dans la foi, vivre ce que ce que vous avez enseigné» a déclaré le Pape François lors de l’ordination, avant de donner quelques conseils. «Ne faites pas des homélies trop intellectuelles et élaborées : parlez simplement, parlez aux cœurs.» «La parole sans l’exemple de vie ne sert à rien» a continué le Saint-Père, ajoutant que «une double-vie est une maladie mauvaise dans l’Église.»

    Soyez toujours miséricordieux 

    «Un prêtre qui a étudié beaucoup la théologie, qui a eu un, deux, trois diplômes mais qui n’a pas appris à porter la croix du Christ n’est pas utile» a souligné François. «Ce sera un bon académicien, un bon professeur, mais pas un prêtre». Le Pape qui souligne l’importance de la miséricorde. «Je vous demande, au nom du Christ et de l’Église, d’être miséricordieux. Toujours. Ne chargez pas sur les épaules des fidèles des poids qu’ils ne peuvent porter» a expliqué le Saint-Père. «Jésus a réprimandé ces médecins et les a appelés hypocrites.»

    Soyez toujours joyeux, jamais tristes 

    Autre recommandation du Pape, celle d’aller voir les malades, même si cette tâche est «peut-être ennuyante, et aussi douloureuse. Faites-le vous.» Enfin le souverain pontife donne ce dernier conseil. «Soyez joyeux, jamais tristes. Joyeux. Avec la joie du service du Christ, même au milieu de la souffrance, de l’incompréhension». «Ayez toujours devant les yeux l’exemple du Bon Pasteur, qui n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. Ne soyez pas des seigneurs, mais des pasteurs : des pasteurs du peuple de Dieu.»  (SB)

    source http://fr.radiovaticana.va

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  • Synode 2018: le « courage de se remettre en question »

    Rien n’est « prédéterminé », assure le card. Baldisseri

    Conférences épiscopales à Barcelone © ccee.eu

    Conférences Épiscopales À Barcelone © Ccee.Eu

    Dans le parcours du Synode des évêques – dont la prochaine assemblée aura lieu en octobre 2018 sur « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel » – rien n’est prédéterminé, a assuré le cardinal Lorenzo Baldisseri. Il a souhaité que l’Eglise vive « une écoute authentique du monde des jeunes » et ait le « courage de se remettre en question ».

    S’adressant aux délégués des Conférences épiscopales européennes réunis à Barcelone (Espagne) pour le congrès du CCCEE du 28 au 31 mars 2017, le secrétaire général du Synode des évêques a assuré que « dans le parcours synodal (…), il n’y a rien de prédéterminé ou de ‘déjà décidé’ ».

    En effet, a-t-il ajouté dans des propos rapportés par l’agence catholique italienne SIR, « tout dépend de ce qui émergera du travail dans les Conférences épiscopales et, toutes proportions gardées, du questionnaire en ligne ».

    « Vivre une expérience synodale, a précisé le cardinal Baldisseri, signifie ‘marcher ensemble sur la même route’ comme totalité de l’Eglise : pape, évêques, prêtres, consacrés et consacrées, laïcs, jeunes. Avec le courage de se remettre en question, le désir de vérifier ses convictions et la volonté de relancer ses pratiques ».

    Ce qui va et ce qui ne va pas

    Devant les 275 représentants européens présents à la rencontre, qui se sont penchés sur le thème du futur synode, le secrétaire général a souhaité que toutes les composantes de l’Eglise « se sentent interpellées » dans ce processus et puissent échanger « librement et ouvertement ». Il a plaidé pour « une écoute authentique du monde des jeunes ». Et de déplorer : « Trop souvent dans l’Eglise on parle des jeunes (…) par ouï-dire ».

    Le secrétariat du synode, a-t-il rappelé, proposera sous peu un site internet où les jeunes eux-mêmes pourront s’exprimer (www.sinodogiovani2018.va). Il s’agit de rejoindre « le plus grand nombre possible de jeunes dans les différents coins du monde, avec quelques questions qui peuvent toucher (…) leur réalité existentielle ». Dans ce processus, a encore estimé le cardinal, l’Eglise doit remettre en question sa pastorale avec les jeunes, « en vérifiant ce qui va et ce qui ne va pas, en cherchant des voies nouvelles ».

    Durant la rencontre, le cardinal Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, est intervenu quant à lui sur le thème ‘Évangélisation et bons exemples d’accompagnement’. Accompagner, a-t-il expliqué, c’est « conduire la personne dans les plus lointaines profondeurs de son être, pour découvrir la présence d’un appel à la vérité ». Cet appel est « la clé de voûte pour atteindre la liberté, qui nous rend capables d’aller au-delà de nous-mêmes … vers un mystérieux plan de Dieu qui donne sens à l’existence personnelle ».

    source ZENIT.org

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  • Il a quatre ans, l’inauguration du pontificat sous le signe de Joseph et du nard

    Le « gardien du Rédempteur » pour apprendre à « garder »

    Fleur de nard, Planter pour l'Année liturgique, Forum, 4real.thenetsmith.com

    Fleur De Nard, Planter Pour L'Année Liturgique, Forum, 4real.Thenetsmith.Com

    C’est, en ce 19 mars 2017, le quatrième anniversaire de l’inauguration du pontificat du pape François, qui manifeste sur son blason la présence spéciale de saint Joseph – à droite de l’étoile d’or à huit branches, pour les huit béatitudes, représentant la Vierge Marie – : partout où il est exposé, notamment aux façades des églises de Rome, ce blason intrigue du fait de la fleur de nard de Joseph. Un saint Joseph en qui le pape voit un « gardien », « fort », « courageux », « travailleur », « discret » et « tendre », dont la puissante intercession ne fait jamais défaut. Le pape argentin a voulu inaugurer son pontificat ce jour-là.

    Au cours de cette célébration solennelle place Saint-Pierre, en présence de délégations du monde entier, après un temps de recueillement au tombeau de Pierre, le pape a reçu « l’anneau du pêcheur » (du pêcheur de Galilée) et le pallium dont la laine blanche indique le pasteur portant la brebis sur ses épaules. Et six cardinaux lui ont juré obéissance, au nom de tout le collège cardinalice.

    Quatre ans après, le pape a de nouveau salué la paternité de saint Joseph à l’angélus et dans un tweet posté sur son compte @Pontifex_fr: que « Saint Joseph, Époux de Marie et Patron de l’Église universelle, vous bénisse et vous garde. Et meilleurs vœux aux papas ! » C’est la fête de pères en Italie.

    Et comme le 19 mars tombe un dimanche de carême, la solennité de saint Joseph est reportée, liturgiquement, à demain, lundi 20 mars.

    Mais on peut dire que cette présence de saint Joseph dès le début du pontificat est une note caractéristique du pape François, même si saint Joseph était déjà présent chez Karol (Joseph) Wojtyla qui écrivit « Redemptoris Custos » et Joseph Ratzinger, mais aussi Angelo Giuseppe (Joseph) Roncalli…

    La prière exaucée

    On sait aussi que le pape tient dans sa chambre une statuette de saint Joseph dormant : Dieu, rapporte saint Matthieu lui parlait en songe, à l’instar du patriarche Joseph. Le pape a témoigné que cette image de Joseph lui apporte la paix, devant des supérieurs généraux reçus au Vatican en novembre 2016: « S’il y a un problème, je l’écris sur un papier à saint Joseph et je le mets sous une statuette (…) de saint Joseph qui dort. »

    En répondant à la question d’un journaliste italien lors de son retour de Strasbourg, le 25 novembre 2014, il avait déjà confirmé cette présence de saint Joseph, et qu’il avait cette statuette dans sa chambre: « A chaque fois que j’ai demandé une chose à saint Joseph, il me l’a donnée. »

    L’iconographie de saint Joseph le représente le plus souvent tenant une fleur de lys ou un rameau d’amandier fleuri. Le nard est peut-être une particularité des représentations de saint Joseph dans le monde hispano-américain, avec des racines bibliques. Selon une tradition répandue dans les pays hispaniques, Joseph portait à la main une branche de nard lorsqu’il vint demander Marie comme épouse. La fleur de nard dit la pureté et l’amour.

    Le nard, que l’on trouve dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, est une plante aromatique à tige longue et mince, et à plusieurs épis, de la même famille que le romarin par exemple ou la lavande.

    Le parfum que l’on tire de son épi est évoqué comme signe d’amour, notamment dans le Cantique des Cantiques (Ct 1, 12 ; 4, 13-14) et dans l’Evangile, chez Marc (Mc 14, 3) et en Jean (Jn 12, 3). Pour le Cantique, le nard est le parfum de l’Epouse. Marc évoque un « parfum de nard de grand prix » – plus de trois cents deniers – dont une femme parfume la tête de Jésus, à Béthanie. Jean dit : « Marie ayant pris une livre de parfum de nard pur, d’un grand prix, en oignit les pieds de Jésus, et les essuya avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum », ce qui rappelle le Cantique, et le mystère des épousailles mystiques de Dieu et de son peuple.

    Joseph « gardien », l’inauguration du pontificat

    Lorsque le blason du pape François a été connu, le 19 mars 2013, les journalistes ont eu du mal à y décrypter une fleur de nard, qui pouvait aussi être confondue avec une grappe de raisin, ce qui aurait été un symbole eucharistique. Or il s’agissait pour le pape François de porter dans ses armoiries un symbole de la protection et de l’amour de Joseph, saint patron de l’Eglise universelle. Le pape François a également téléphoné à Benoît XVI – Joseph Ratzinger – pour lui souhaiter ce jour-là une bonne fête.

    Il disait notamment dans son homélie, sous les applaudissements: « Je remercie le Seigneur de pouvoir célébrer cette Messe de l’inauguration de mon ministère pétrinien en la solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie et Patron de l’Église universelle : c’est une coïncidence très riche de signification, et c’est aussi la fête de mon vénéré Prédécesseur : nous lui sommes proches par la prière, pleins d’affection et de reconnaissance. »

    Il commentait le titre de Joseph de « Custos », mis en valeur par saint Jean-Paul II dans son exhortation apostolique Redemptoris Custos, « sur la figure et la mission de saint Joseph dans la vie du Christ et de l’Eglise », en date de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, le 15 août 1989. Jean-Paul II portait le nom de Joseph comme second prénom, comme son père.

    Le pape François le citait en disant : « Nous avons entendu dans l’Évangile que « Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Mt 1, 24). Dans ces paroles est déjà contenue la mission que Dieu confie à Joseph, celle d’être custos, gardien. Gardien de qui? De Marie et de Jésus ; mais c’est une garde qui s’étend ensuite à l’Église, comme l’a souligné le bienheureux Jean-Paul II: « Saint Joseph a pris un soin affectueux de Marie et s’est consacré avec joie à l’éducation de Jésus Christ, de même il est le gardien et le protecteur de son Corps mystique, l’Église, dont la Vierge sainte est la figure et le modèle » (Redemptoris Custos, n. 1). » Le pape développera souvent ce thème du « gardien » notamment pour la « sauve-garde » de la création et l’écologie humaine intégrale: c’est un leit-motiv de l’encyclique « Laudato si’« .

    On serait ainsi tenté de voir dans saint Joseph aussi le « gardien » du pontificat du pape François, sous le signe du service et du service des plus démunis : « N’oublions jamais que le vrai pouvoir est le service et que le Pape aussi pour exercer le pouvoir doit entrer toujours plus dans ce service qui a son sommet lumineux sur la Croix ; il doit regarder vers le service humble, concret, riche de foi, de saint Joseph et comme lui, ouvrir les bras pour garder tout le Peuple de Dieu et accueillir avec affection et tendresse l’humanité tout entière, spécialement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits, ceux que Matthieu décrit dans le jugement final sur la charité : celui qui a faim, soif, est étranger, nu, malade, en prison (cf. Mt 25, 31-46). Seul celui qui sert avec amour sait garder ! »

    Protège cette terre et donne-lui la paix

    Le pape soulignait la discrétion de l’action de saint Joseph et il le décrivait plein de « tendresse » : « Dans les Évangiles, saint Joseph apparaît comme un homme fort, courageux, travailleur, mais dans son âme émerge une grande tendresse, qui n’est pas la vertu du faible, mais au contraire, dénote une force d’âme et une capacité d’attention, de compassion, de vraie ouverture à l’autre, d’amour. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse! »

    Enfin, le pape François a composé cette prière à saint Joseph, pour obtenir la paix et la sainteté, à l’occasion la consécration de la Cité du Vatican à saint Joseph, en présence du pape émérite Benoît XVI, Joseph Ratzinger, le 5 juillet 2013 :

    « Saint Joseph,

    Gardien du Rédempteur
    et très chaste Epoux de la bienheureuse Vierge Marie,
    accueille avec bienveillance l’acte de dévotion
    et de consécration
    que nous t’adressons aujourd’hui.

    Protège cette terre et donne-lui la paix:
    elle a été baignée par le sang de saint Pierre
    et des premiers martyrs romains;
    protège nous et ravive la grâce du baptême
    de ceux qui y vivent et y travaillent;
    protège et augmente la foi des pèlerins
    qui viennent ici de toutes les régions du monde.

    Nous te consacrons les fatigues et les joies de chaque jour;
    nous te consacrons les attentes et les espérances de l’Eglise;
    nous te consacrons les pensées, les désirs et les oeuvres:
    que tout s’accomplisse dans le Nom du Seigneur Jésus.

    Ta protection douce, ferme et silencieuse
    a soutenu, guidé et consolé la vie cachée
    de la sainte Famille de Nazareth:
    protège nos familles,
    renouvelle aussi pour nous ta paternité
    et garde nous fidèles jusqu’à la fin.

    Nous plaçons aujourd’hui, avec une confiance renouvelée,
    sous ton regard bienveillant et sage,
    les évêques et les prêtres,
    les personnes consacrées et les fidèles laïcs,
    qui travaillent et vivent au Vatican:
    protège leur vocation,
    et enrichis-la de toutes les vertus nécessaires
    pour grandir dans la sainteté.

    Amen. »

    source ZENIT.org

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  • Quatre années de pontificat, les «quatre mercis» de l’Église italienne

    Les vœux de la Conférence épiscopale

    Audience générale du pape François © Mazur/catholicnews.org.uk - CC BY-NC-SA 2.0

    Audience Générale Du Pape François © Mazur/Catholicnews.Org.Uk - CC BY-NC-SA 2.0

    « Remerciements et prière »: c’est ainsi que la présidence de la Conférence épiscopale italienne (CEI) s’adresse au pape François pour le quatrième anniversaire de son élection au siège pontifical, rapporte l’agence catholique italienne SIR.

    « En ces quatre années, en regardant votre personne, nous avons grandi dans la conscience de notre vocation chrétienne, sacerdotale et épiscopale », dit la CEI.

    Les évêques italiens adressent « quatre mercis » au pape François : « Merci d’avoir mis au centre de votre pontificat cette miséricorde qui vient à notre rencontre dans le visage de Jésus-Christ. Merci pour votre exemple, fait de simplicité et de proximité, à travers lequel vous transmettez au monde la vérité du message évangélique. »

    « Merci, continuent les évêques italiens, pour vos inlassables exhortations à ne pas nous laisser entraîner dans une culture de l’indifférence et du désespoir, mais à vivre une proximité animée par la confiance et l’espérance. Merci enfin, Sainteté, pour votre incessante demande de prière, instrument de bénédiction et de bienfait spirituel pour tous »

    source ZENIT.org

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  • « Devant la crèche, je vous invite à vous laisser toucher par Dieu »

    Salutations du pape aux francophones

    Crèche place Saint-Pierre, Noël 2016, capture CTV

    Crèche Place Saint-Pierre, Noël 2016, Capture CTV

    Le pape François a invité les francophones à se laisser « toucher par Dieu » devant la crèche, au cours de l’audience générale du 14 décembre 2016.

    Après sa catéchèse, depuis la salle Paul VI du Vatican, le pape a en effet salué les pèlerins de langue française venus de différents pays, leur souhaitant « un bon pèlerinage à Rome ».

    « Je vous invite, devant la crèche, a-t-il ajouté, à vous laisser toucher par Dieu qui pour nous s’est fait enfant, un Dieu qui abandonne sa grandeur pour se faire proche de chacun de nous ».

    Durant sa catéchèse sur le thème de l’espérance, il a souligné que « la plus grande joie de Noël » était « la paix intérieure » qui naît de la conviction que « le Seigneur a effacé mon péché ».

    « Nous sommes appelés à être des hommes et femmes d’espérance », a aussi lancé le pape : « qu’il est laid de voir un chrétien qui a perdu l’espérance ! »

    source ZENIT.org

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  • Chine: deux évêques nommés par Rome, acceptés par Pékin, ordonnés le 30 novembre

    Un troisième le sera le 2 décembre 2016, indique EDA

    Cathédrale de l’Immaculée-Conception à Chengdu (Chine continentale), DR

    Cathédrale De L’Immaculée-Conception À Chengdu (Chine Continentale), DR

    Deux évêques nommés par Rome et acceptés par Pékin seront ordonnés le 30 novembre 2016, un troisième le sera le 2 décembre, annonce « Eglises d’Asie » (EDA), l’agence des Missions étrangères de Paris (MEP).

    « Ces ordinations interviennent après celle de Mgr Ding Lingbin, évêque de Changzhi, dans le Shanxi, le 10 novembre dernier, tandis qu’il est toujours question de négociations entre le Vatican et la Chine au sujet d’une possible normalisation de leurs relations », précise l’agence des MEP.

    Elle précise que le 30 novembre, c’est le diocèse d’Ankang qui recevra un nouvel évêque en la personne de Mgr John Wang Xiaoxun. En effet, l’évêque de ce diocèse, Mgr John-Baptist Ye Ronghua, âgé de 85 ans, « n’a plus la santé pour diriger son diocèse, un diocèse du sud-est du Shaanxi, isolé géographiquement et financièrement démuni ». Il a demandé un coadjuteur et Pékin a donné son assentiment à l’ordination épiscopale.

    La messe sera présidée, indique la même source, par Mgr Yang Xiaoting, évêque de Yulin (Yan’an), entouré par l’ensemble des évêques « officiels » de cette province, tous sont en communion avec Rome, sauf Mgr Lucas Li Jingfeng, évêque de Fengxiang, 94 ans, qui sera absent du fait de son âge.

    A six cents kilomètres au sud-ouest, dans le Sichuan, le diocèse de Chengdu était sans évêque quand, en mai 2014, l’Eglise locale a choisi, par élection, le P. Joseph Tang Yuang: en octobre 2015, le pape a décidé de nommer le P. Tang comme évêque du lieu. Le messe sera présidée, le 30 novembre également, par Mgr Fang Xingyao, entouré de Mgr He Zeqing (de Wanzhou, Wanxian), Mgr Chen Gong’ao (de Nanchong) et Mgr Luo Xuegang (de Yibin). Mgr Fang Xingyao, évêque de Linyi, dans le Shandong, est un évêque en communion avec le Saint-Père tout en étant proche des autorités chinoises.

    Mgr Lei Shiyin, évêque de Leshan, est annoncé à cette ordination de Chengdu, or il figure au nombre des huit évêques illégitimes de Chine populaire, i.e. non reconnus comme évêques par le pape, et une peine d’excommunication pèse sur lui: sa présence pourrait poser problème, fait observer Eglises d’Asie.

    Le 2 décembre, ce sera au tour de Xichang, un petit diocèse du Sichuan, de recevoir un nouvel évêque, en la personne de Mgr Lei Jiapei. Il semble, fait observer la même source, que sa nomination par le pape soit récente: elle serait le fruit des dernières négociations entre le Saint-Siège et la Chine.

     source ZENIT.org

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  • DIVORCÉS ET REMARIÉS : DES CARDINAUX DEMANDENT AU PAPE DE CLARIFIER AMORIS LAETITIA

    Mercredi, 16 Novembre, 2016 
    Quatre cardinaux affirment avoir fait parvenir une lettre au pape François afin de lui demander de clarifier sa pensée en ce qui a trait à l’accès des divorcés et remariés à l’eucharistie. N’ayant pas eu de réponse à leur supplique, après deux mois d’attente, les prélats ont partagé cette lettre avec les médias, le 14 novembre. «Nous avons observé une grande désorientation et une grande confusion de la part des fidèles en ce qui concerne certaines questions cruciales pour la vie de l’Église», affirment les cardinaux dans leur missive. «Les membres du collège des évêques arrivent d’ailleurs à des interprétations très contrastées du chapitre 8 d’Amoris laetitia». Rappelons que ce huitième chapitre de l’exhortation apostolique du pape sur le mariage et la famille se penche sur l’attitude pastorale à adopter à l’égard des divorcés et remariés. Cette lettre est signée par le cardinal allemand Walter Brandmüller, ex-président du Comité pontifical sur les sciences historiques, le cardinal américain Raymond Burke, actuel patron de l’Ordre de Malte, le cardinal italien Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, et le cardinal allemand Joachim Meisner, archevêque émérite de Cologne. Ces cardinaux ont tenu à justifier leur décision de rendre publique cette lettre destinée au pape François. «Le Saint-Père a pris la décision de ne pas répondre [à notre missive]. Nous avons interprété sa décision souveraine comme une invitation à poursuivre la réflexion et la discussion [sur ces enjeux], de manière calme et respectueuse. Nous désirons donc faire connaître notre initiative à l’ensemble peuple de Dieu, et partager avec lui toute la documentation [pertinente]», affirment les cardinaux.
     
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  • QUOI DE NEUF... depuis Août 2016

    Commission pour l’étude du diaconat féminin

    Commission pour l’étude du diaconat fémininDeux mois après l’annonce du pape François, on ne connaît toujours pas la teneur exacte du mandat qu’il a confié à la Commission pour l’étude du diaconat féminin. Femmes et ministères souhaite qu’il soit rendu public le plus tôt possible, sans quoi il sera difficile d’apporter une contribution aux délibérations inhérentes à cette question irrésolue depuis le concile Vatican II. 

    L’initiative, connue depuis le 2 août 2016, donne à prime abord un signal concret qui pointe en direction de la participation des femmes à la vie de l’Église catholique. La composition mixte de la commission est significative : présidée par un évêque, elle compte un nombre égal de femmes et d’hommes reconnu-e-s pour leur compétence. Voilà un autre indice encourageant pour la suite du dialogue à instaurer dans ce milieu institutionnel.

    Il est cependant trop tôt pour applaudir inconditionnellement cette initiative. Les commissaires devront-ils se limiter à tirer au clair les données historiques qui attestent que des femmes ont été ou non ordonnées diacres durant le premier millénaire du christianisme? Cette orientation pourrait certes dissiper certains obstacles touchant le passé, mais ne conduirait pas nécessairement à baliser l’avenir. S’agirait-il plutôt d’examiner la pertinence d’ouvrir maintenant le diaconat aux femmes et de clarifier les fonctions qui pourraient relever de ce ministère? Alors les commissaires auraient reçu un tout autre mandat.

    Puisque la commission est composée en majorité d’universitaires, il est permis de penser que le mandat penche surtout du côté d’une étude historique. La conclusion de leurs travaux serait-elle sensiblement différente de l’avis partagé que donnait la Commission théologique internationale en 2003 à la question : « Dans l’Église primitive l’imposition des mains par l’évêque correspond-elle à une « ordination » qui relève du sacrement de l’Ordre ou s’agit-il unique de « l’institution » d’un ministère à des tâches? »

    Rappelons-nous aussi que la Commission d’étude créée par le pape Paul VI, en 1973, avait été chargée d’explorer la mission et le rôle de la femme dans l’Église, mais en excluant la question de l’accès à l’ordination presbytérale, une « question réservée » au Pape. Semblable restriction sera-t-elle énoncée dans le mandat de la nouvelle commission?

    Le réseau Femmes et Ministères s’interroge en outre sur les méthodes de travail que les membres de la Commission choisiront : une démarche participative ou une conversation entre spécialistes? Des groupes qui ont étudié la question des ministères au service de la communauté ecclésiale seront-ils consultés, invités à présenter des mémoires?

    Par ailleurs le réseau canadien Femmes et ministères a été surpris d’apprendre qu’un Symposium sur le rôle des femmes dans l’Église, a été organisé par la Congrégation pour la doctrine de la foi, à Rome, du 26 au 28 septembre 2016, et attribué à la volonté du Pape, selon le secrétaire de la Congrégation qui préside aussi la Commission pour l’étude du diaconat.  

    Depuis 35 ans, Femmes et ministères travaille à obtenir la reconnaissance officielle des ministères (services) pastoraux exercés par les femmes dans l’Église d’aujourd’hui. Il reste donc aux aguets pour contribuer à la réflexion sur le diaconat dès que la Commission d’étude aura divulgué ce que le Vatican attend d’elle et son mode d’emploi.

    Joce-Lyne Biron,
    secrétaire pour le réseau Femmes et Ministères
    Québec, le 18 octobre 2016

    SOURCE http://femmes-ministeres.org/

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  • La prophétie de Vatican II se réalise avec la miséricorde

    Mgr Marcello Semeraro présente un livre de l’historien Piero Doria

    Concile Vatican II © Wikimedia Commons / Lothar Wolleh

    Concile Vatican II © Wikimedia Commons / Lothar Wolleh

    Mgr Marcello Semeraro, secrétaire du Conseil des cardinaux (C9), assure que la « prophétie » du Concile Vatican II se poursuit avec le Jubilé de la miséricorde. C’est ce qu’il écrit dans la préface d’un ouvrage sur l’histoire du concile, publiée par L’Osservatore Romano.

    « Pour saisir le lien entre ‘Concile’ et ‘miséricorde’, dit l’évêque d’Albano, on pourrait réécouter les paroles que Jean XXIII prononça à l’ouverture des assises: ‘Aujourd’hui, l’Épouse du Christ préfère utiliser le remède de la miséricorde plutôt que de brandir les armes de la sévérité’ ».

    En rappelant que « le pape François a lié le Jubilé extraordinaire de la miséricorde à Vatican II », Mgr Semeraro se demande s’il s’agit « seulement d’une coïncidence chronologique, ou de beaucoup plus ».

    « La prophétie du concile (…) se poursuit, estime-t-il. Comme dit le pape François, notre époque est celle de la miséricorde. »

    L’évêque italiencite Karl Rahner, « un des experts présents aux travaux du Vatican » : « Pour Karl Rahner, le concile est un ‘événement’ pour l’Église catholique, car il a marqué un tournant, un réel passage au nouveau paradigme d’une ‘église à dimension mondiale’. L’impact fut si grand que l’expert compara ce changement avec le passage du judéo-christianisme au pagano-christianisme. »

    Qualifiant le nouveau livre d’ « œuvre vraiment très utile, voire nécessaire », Mgr Semeraro énumère les deux caractéristiques du style de Piero Doria. Premièrement, l’historien dresse pour ainsi dire un « historique » des faits, au sens large et positif », note-t-il. La deuxième caractéristique, selon lui, « vient de ce que l’auteur offre ses services aux archives secrètes du Vatican. Chargé de la rédaction de l’inventaire des documents du concile, il a pu avoir accès à des textes de première main et constaté de visu l’énorme quantité de données transmises dans l’ouvrage ».

    La présentation du livre « L’histoire du Concile œcuménique Vatican II. De Jean XXIII à Paul VI (1959-1965) » de l’historien Piero Doria aura lieu le jeudi 27 octobre, à 17h, à l’Institut Luigi Sturzo, à Rome.

    Avec une traduction d’Océane Le Gall

    SOURCE ZENIT.org

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