-
Par Serviteur-ofs le 6 Juillet 2011 à 06:35
Je serai condamné ...
La perle du jour
avec Suzanne G Testut ofs
en collaboration de
RCF
La Radio dans l'âme
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 29 Juin 2011 à 06:27
Je serai condamné ...
La perle du jour
avec Suzanne G Testut ofs
en collaboration de
RCF
La Radio dans l'âme
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 24 Juin 2011 à 15:06
LE CHRIST S’APPELE « LE FILS DE L’HOMME »
C’est la gloire de l’humanité
Plus on réalise « l’amour fou » dont il a fallu que Dieu nous aime, pour venir parmi nous, pour faire siens les malheurs de notre vie, notre peine, notre mort, nos péchés, plus il nous devient difficile de persévérer sur le chemin du mal.
Reprenons un extrait de l’œuvre de Nicolas Cabasilas[1] - La Vie en Christ - :[2]
« En effet, de même que l’enchantement met hors d’eux ceux qui aiment […] de même c’est son amour pour les hommes qui a vidé Dieu. Car ce n’est pas en restant dans son lieu qu’il appelle le serviteur qu’il aime, mais il descend le chercher, et le riche en arrive à descendre jusqu’au pauvre, et venu de lui-même il lui déclare son amour […] Un refus ne l’éloigne pas, et l’injure ne l’affecte pas ; éconduit, il assiège la porte, et fait tout pour que celui qu’il aime le reçoive ; il supporte l’affliction et il meurt ».
De plus, la méditation de tout ce qu’à fait Dieu pour nous, nous fait prendre conscience de la dignité de notre nature. Lorsque cette pensée absorbe l’intelligence et qu’elle s’empare de l’âme, il n’est pas facile que notre esprit regarde autre chose, ni que le désir se dirige ailleurs, tant cette pensée est belle. L’enchantement est trop grand pour être supplanté par les pensées des hommes.
Selon Nicolas Cabasilas, « l’homme a été créé dès le commencement pour le nouvel homme : le Christ. Si nous avons reçu la pensée, c’est pour reconnaître le Christ ; le désir, c’est pour courir vers lui ; nous avons la mémoire pour le porter en nous, car c’est lui-même qui a été l’Archétype de ceux qu’il a créés. » C’est bien pourquoi l’homme s’élance vers le Christ, et par la nature, et par la connaissance, et par les pensées, et pas seulement à cause de sa divinité, qui se trouve être le terme de tout, mais aussi à cause de cette autre nature. C’est en lui que tous les désirs humains se dissolvent, et c’est lui la douceur des pensées.
Il y a cependant « un devoir commun à tous ceux qui sont appelés par le Christ », c’est la concentration des pensées en Christ, qui se parfait dans la prière.
Il n’est pas indispensable qu’on se trouve dans des conditions particulières pour la prière. Nulle part le Christ est absent, et en aucune circonstance il ne nous abandonne, lui qui est plus proche de ceux qui le prient que leur cœur même. Il n’est pas non plus besoin d’avoir atteint les sommets de la sainteté car nous n’invoquons pas le Maître pour qu’il nous couronne. C’est pourquoi nous avons tous le devoir de prier, et même les « méchants » car, celui qui appelle est « bon ». D’ailleurs, le Christ nous aime tous, y compris ceux que nous n’aimons pas. Les saints mystères et la prière sont la voie commune à tous, le contenu commun de toutes les formes de la vie spirituelle.
Par la prière, les pensées de l’homme et leur objet : les personnes, les choses, les situations, les préoccupations sont offertes au Christ, et le Christ est appelé à entrer en elles. La prière, même si elle n’aboutit pas à la contemplation, conduit les pensées et leur contenu à Dieu, illumine l’intellect et tout ce que l’intellect saisit dans la lumière de Dieu, et conduit ainsi l’homme à la vérité. C’est pourquoi la prière, selon toute la tradition patristique, est ce qui procure la connaissance authentique, et l’art de la prière peut être considéré comme la science et la philosophie véritables.
Le Christ s’appelle « le Fils de l’Homme »
Oui, le Christ s’est fait notre prochain en se déplaçant. Le prochain c’est celui vers lequel on s’est approché, c’est celui vers lequel on fait le pas. Le Christ vient nous offrir la paix de sa vie pour que nous continuions notre route et vivions de sa paix.
« Entrer dans la paix du Christ c’est, pour chacun de nous, mettre les principaux actes de sa vie sous le regard du Seigneur.
Déposer sa vie sans crainte d’avoir à la re-poser
Demeurer dans l’amour.
Avoir l’ardeur de la foi.
Vivre dans un abandon, source d’espérance.
Autant de chemins vers la paix telle que Jésus, seul, peut nous la donner.
Laissons-nous à lui pour que ce soit lui qui fasse tout en nous. »[3]
Suzanne Giuseppi Testut - ofs
Autres articles de Suzanne ici
[1] Nicolas Cabasilas XIVè siècle, spiritualité byzantine, « homme sage » resté laïc, proche des milieux monastiques de son temps, « mystique, hésychaste laïc ».[2] Nicolas Cabasilas, LA VIE EN CHRIST, V-VII, Cerf, Paris, 1990
[3] Voir notre livre, LA DEPOSITION « 7ème méditation », p 327, Nouvelle Cité, 2009
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 22 Juin 2011 à 06:25
Qui suis-je...
La perle du jour
avec Suzanne G Testut ofs
en collaboration de
RCF
La Radio dans l'âme
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 15 Juin 2011 à 06:21
Les malaises d'Hérode
La perle du jour
avec Suzanne G Testut ofs
en collaboration de
RCF
La Radio dans l'âme
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 3 Juin 2011 à 22:00
QUELQUES REFLEXIONS A PROPOS DE LA PRIERE
La prière et le sentiment religieux font partie de l’homme tout au long de son histoire… « Par la création, Dieu appelle tout être du néant à l’existence … Même après avoir perdu la ressemblance avec Dieu par son péché, l’homme reste à l’image de son créateur. Il garde le désir de Celui qui l’appelle à l’existence. Toutes les religions témoignent de cette quête essentielle des hommes. »[1]
Ainsi, « le désir de Dieu est inscrit dans le cœur de l’homme, car l’homme est créé par Dieu et pour Dieu ». L’image du Créateur est imprimée dans son être et il ressent le besoin de trouver une lumière pour donner une réponse aux questions qui concernent le sens profond de la réalité.
Il n’est pas rare que des personnes qui se déclarent non croyantes réclament nos prières à l’occasion d’un évènement malheureux, d’une maladie, d’un décès ou d’une décision importante à prendre ou même d’un désir qu’elles souhaitent voir s’accomplir. Il est vraisemblable que ces personnes croient qu’il y a quelque chose ou quelqu’un qui peut influencer le cours des évènements. D’une certaine manière, elles savent qu’il est possible de s’adresser à Dieu et qu’il est possible de Le prier. Elles croient à la force de la prière car elles portent en elles une soif d’infini, une nostalgie d’éternité, une recherche de beauté, un désir d’amour, un besoin de lumière et de vérité qui les poussent vers l’Absolu. Elles portent en elles le désir de Dieu.
Dans ce besoin de s’ouvrir à autre chose ou à quelqu’un, nous pouvons les aider à sortir d’elles-mêmes pour aller vers Celui qui est en mesure de remplir l’ampleur et la profondeur de leur désir. C’est l’occasion de leur dire qu’elles peuvent elles-mêmes prier et que Dieu entendra leur prière.
Une objection peut surgir : Je ne sais pas prier. Ou bien : Prier c’est difficile. Nous le savons bien. Savons-nous réellement prier ? La prière est une attitude intérieure, avant d’être une série de pratiques et de formules éprouvées ; elle est une manière d’être devant Dieu, avant d’être l’accomplissement d’actes de culte ou la prononciation de paroles. La prière a son centre et plonge ses racines au plus profond de la personne. La prière est d’abord un acte de gratuité, un regard tourné vers l’Invisible, un acte de déposition qui nous fait expérimenter la force de la filiation et de l’amour.
Dans la prière, l’homme se considère lui-même et déclare ses limites, sa faiblesse, son besoin, son désir et tout ce qui peut jaillir de son existence. Il se dépose face à Dieu, à partir de Dieu et par rapport à Dieu. Il se sait « pécheur ». Il fait l’expérience d’être une créature qui a besoin d’aide, incapable de se procurer toute seule l’accomplissement de sa propre existence et de sa propre espérance.
Faut-il savoir prier pour prier ? L’important est de savoir que, même si l’homme oublie son créateur, Dieu ne cesse de nous appeler le premier à la rencontre mystérieuse de la prière. Ainsi, « cette démarche d’amour du Dieu fidèle est toujours première dans la prière, la démarche de l’homme est toujours une réponse »[2]. Par la prière nous allons à Dieu, par elle, Dieu nous est donné comme une présence.
Au fur et à mesure, au cœur de cette réciprocité d’appel, nous apprenons à prier en nous plaçant sous son regard, sachant que si nous ne le voyons pas, il est là, au fond de notre cœur, dans ce lieu sacré que rien ni personne, quels que soient les évènements de notre vie, ne peut ou n’a pu atteindre ni souiller. Il est là dans ce lieu unique, réservé, prêt pour accueillir cet instant où va se vivre la force de cette énergie et de cette communion.
L’expérience de la certitude de la Présence ne relève pas d’une réflexion intellectuelle ni même du fruit de notre imagination, mais d’un état et d’une vision intérieure inattaquables. La prière ouvre le cœur de l’homme à Dieu. Elle sacralise le temps et transforme l’homme.
La prière nous porte et nous éveille chaque jour davantage. Lorsque, au cours de la journée, nous interrompons notre activité pour faire place à la prière, nous prenons un temps pour « faire le point ». La force qui nous anime dans ces moments-là, nous permet de reconsidérer les évènements et de poursuivre notre activité dans la vigilance. Il est alors possible de trouver un équilibre entre présence au monde et contemplation, communion et solitude ou silence intérieur.
Sous l’effet de la persévérance et de la grâce, la prière progresse au rythme de notre transformation. Si au début elle est chargée de nos préoccupations et de nos craintes, de nos demandes ou de nos supplications, peu à peu, elle se spiritualise.
La prière est ce dont nous avons le plus besoin dans notre vie. Apprenons à déposer nos vies davantage devant Dieu, apprenons à reconnaître dans le silence, dans l’intimité de nous-mêmes, sa voix qui nous appelle et nous ramène à la profondeur de notre existence et à la source de la vie. La prière est un souffle issu du Souffle. Souffle jaillissant des profondeurs de l’être pour faire place au dialogue d’amour. Or, l’amour vrai est audacieux, il questionne, il cherche. Il demande même des explications. L’amour vrai sait attendre, il ne force pas les évènements, Dieu est là ! L’amour vrai sait aussi se taire, il sait aller à Dieu non pour lui parler mais pour l’entendre nous parler.
Par la prière, ouvrons-nous à la relation avec Dieu, qui est Amour infini.[3]
Suzanne Giuseppi Testut - ofs
Autres dossiers
- Articles et réflexions (467)
- Articles de Suzanne G Testut (99)
- Art. Laurette Lepage (44)
- Bible (174)
- Documents franciscains (130)
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 1 Juin 2011 à 06:40
Comment voyager...
La perle du jour
avec Suzanne G Testut ofs
en collaboration de
RCF
La Radio dans l'âme
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 25 Mai 2011 à 19:39
Méséricorde, non le sacrifice...
La perle du jour
avec Suzanne G Testut ofs
en collaboration de
RCF
La Radio dans l'âme
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 23 Mai 2011 à 06:10
L’HOMME A-T-IL BESOIN DE DIEU ?
Face à ma propre faiblesse, je sais que bien souvent, quand je veux faire le bien, je fais le mal. Je blesse des personnes et je vois ma propre misère. L’apôtre Paul résume bien ce ressenti lorsqu’il dit : j’ai la volonté mais non le pouvoir de faire le bien. Aussi, je crois que l’homme a besoin de Dieu parce qu’il est faible.
Quand je souffre, quand je suis dans la tristesse ou le découragement, je me réfugie dans les psaumes qui me montrent le chemin pour m’approcher de Dieu. Chemin où j’hésite, où je pleure, où je crie mon angoisse. Je crois que l’homme a besoin de Dieu parce qu’il a besoin de parler en vérité de cœur au seul Ecoutant qui peut tout entendre, à Celui qui écoute et répond sans le condamner et qui lui offre son secours, sa grâce et son amour.
« Quand un malheureux crie, l’Eternel entend et il le sauve de toutes ses détresses. » (Ps 34.7)
Certains aiment à dire que la religion chrétienne est, tout au plus, une béquille pour les faibles. Et pourtant, quand tout semble perdu, je me rappelle les paroles de Jésus au paralytique, ce souffrant qui, ne pouvant approcher Jésus par lui-même, doit se faire porter par quatre hommes : lève-toi et marche ». Nous avons besoin de Dieu. La foi en Jésus est plus qu’une béquille, c’est un nouveau départ.
Nous avons été créés pour vivre une relation avec Dieu. Le drame de l’humanité est que l’homme veuille vivre sans Dieu et dise : je n’ai pas besoin de Lui.
Dieu a-t-il besoin de l’homme ?
Jésus vient de faire un long chemin, Il est fatigué dans son humanité et, pour poursuivre sa mission, Il demande de l’eau à la Samaritaine, mais Il va boire aussi ses paroles, son geste, son regard. Par amour pour nous, le Fils de Dieu demande notre aide car Il veut repasser par l’humanité pour venir vers nous. Ainsi, Dieu se révèle et cherche l’homme avec une intensité d’amour infinie. Mais dans son immense respect pour sa créature, il attend d’elle le signe de son désir. Oui, Dieu a besoin de sa créature parce qu’Il nous aime.
« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui l’aurait prié et il t’aurait donné de l’eau vive. » (Jn 4. 1-10)
L’homme a la possibilité de gérer sa vie mais il a besoin d’aide pour le faire. Lorsque dans la douleur de l’être, notre humanité a soif, déposons notre peur d’un éventuel refus. Imitons le Christ et demandons sans crainte qu’il nous soit donné à boire des paroles, de l’affection, un geste ou un regard qui vont nous désaltérer.[1]
N’ayons pas peur du Christ.
Dieu ne se refuse pas à qui Le cherche
Dans les voies du quotidien.
Même si nous avons choisi de servir Dieu, nous sommes dans la dualité, notre cœur est double. Or, « nul ne peut servir deux maîtres ». D’un côté, attirés par les choses de ce monde, au point d’en devenir esclaves, nous sommes tentés de nous « débrouiller tout seul » ; de l’autre, attirés par Dieu, nous sommes conscients de la nécessité de nous libérer du monde. D’un côté, nous oeuvrons pour satisfaire nos besoins ; de l’autre, nous nous enrichissons de cette expérience unique de suivre le Christ, et nous grandissons.
Depuis ces dernières années, la vie de beaucoup de nos contemporains s’est vraiment compliquée. Elle est devenue fatigante, épuisante même avec son cortège de soucis et de difficultés de tous ordres. C’est pourquoi, que les hommes aient choisis de vivre sans Dieu ou qu’ils soient disciples du Christ, ils sont confrontés à des situations inextricables. D’où lassitude, énervement, stress ou déprime, qui conduisent parfois au pire.
Ce déséquilibre, ce manque d’harmonie sont trop souvent dus au fait que nous voulons servir deux maîtres à la fois : le monde et Dieu, nos intérêts propres et ceux du Seigneur. Nous voulons garder notre indépendance, n’avoir de compte à rendre à personne et, en même temps, être disciples de Jésus-Christ.
Jésus à dit : «Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Mt 6.33)
Que ce soit dans nos foyers, au travail, dans le commerce ou les affaires, en semaine ou le dimanche, demandons à Dieu de nous diriger. Reconnaissons et acceptons que nous avons besoin de Lui, notre quotidien en sera simplifié, nos activités moins contraignantes. Plutôt que de nous débattre dans nos problèmes, laissons le Maître de notre vie agir selon sa volonté. N’est-ce pas d’ailleurs ce que nous Lui demandons en tant que chrétiens quand nous prions : Que ta volonté soit faite ?
Le temps de l’Ascension peut favoriser notre méditation :
« Je les ferai paître dans un bon pâturage sur les montagnes élevées d’Israël, là elles reposeront dans un agréable asile. (Ez. 34. 14)
Dieu désire nous hisser sur les cimes pour nous faire partager Sa gloire. Cette élévation découle d’une relation régulière avec le Christ par la prière et l’écoute de Sa Parole. Il nous invite à mettre nos pas dans l’empreinte des siens, à garder nos yeux attachés à ses pieds et ses mains. C’est ainsi que nous parviendrons à franchir les arêtes ou les surplombs qui risquent d’entraver notre marche ou pire, mettre notre vie en péril.
Jésus est le guide le plus éprouvé, connaissant le parcours, ayant franchi tous les obstacles. Il nous permettra de goûter à la « détente » au sommet. Quelle qu’en soit la difficulté, il suffit de Lui faire confiance. Oui, je crois vraiment que nous avons besoins de Dieu ! Le Christ est le seul qui peut nous aider à déposer nos « béquilles ». Confions-nous à l’Esprit-Saint, il saura nous donner la force de Le suivre.
« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » (Ph 4. 4-7)
Suzanne Giuseppi Testut - ofs
votre commentaire -
Par Serviteur-ofs le 18 Mai 2011 à 06:36
Notre lampe doit éclairer
La perle du jour
avec Suzanne G Testut ofs
en collaboration de
RCF
La Radio dans l'âme
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique