• Choisir le bon Maitre...

    Évangile 2 de 3

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire
  • Semence de la Parole...

    évangélisation 

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire
  • Jésus est entouré de femmes...

    Jésus et les femmes 

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire
  •  

    DANSONS LA RESURRECTION AVEC LE CHRIST

      cap mad18

     

     Le jour où le Christ a ressuscité, Dieu a écrit la fin de l’histoire. Pour nous, tout commence et nous savons où nous allons : « Mais maintenant Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts » (1 Corinthiens 15, 20)  La résurrection est une réponse, pour que notre vie puisse être élargie dans une dimension d’éternité.

     

    Jour du Vivant pour notre terre, Alleluia, Alleluia,

    Le fruit que Dieu bénit, mûrit en lumière, soleil déchirant la nuit.

    Alleluia, Alleluia, Alleluia.

     

    Nous n’imaginons pas toujours l’importance de ce que nous célébrons le jour de Pâques. Les femmes qui se sont pressées de grand matin pour aller rendre hommage à l’« ami », n’imaginaient pas qu’il y avait quelque chose après la mort. D’ailleurs elles n’ont pas dit en découvrant  le tombeau vide « il est ressuscité » mais, « on nous l’a enlevé ». Jean, le premier,  a compris. Il a fallu du temps à ces hommes et à ces femmes pour réaliser l’importance de cet évènement. Mais dès qu’ils eurent compris, ils ont eu l’audace d’annoncer la résurrection.

     

    Jour du vivant sur notre histoire, Alleluia, alleluia

    Le corps hier meurtri rayoone sa gloire : l’amour a brisé la mort.

    Alleluia, Alleluia, Alleluia.

     

    A partir de ce moment, ces hommes et ces femmes vivent au jour le jour à la lumière de ce qu’ils ont découvert : Le Christ est ressuscité, il est Vivant. Leur existence prend dès lors une dimension d’éternité. Ils deviennent « une même respiration, un même cœur » avec le Christ et mettent en pratique ses enseignements. La résurrection est bien là, dans le quotidien, et elle procure à leur vie un nouvel horizon. Elle établit dans leurs cœurs la confiance, l’espérance et l’esprit de fraternité. Ils partagent tout. Ce qu’ils vivent est visible dans leur manière d’être, dans leurs actes, et dans la joie qui s’exprime sur leur visage.

     

    Jour du vivant sur tout exode, Alleluia, alleluia

    De l’eau et de l’Esprit, renaissent les hommes : chacun porte un nom nouveau.

    Alleluia, Alleluia, Alleluia.

     

    Est-ce que la joie de la résurrection se voit sur nos visages ? Aujourd’hui, quelle vie vivons nous ? Notre quotidien est-il synonyme de routines, de tâches sans intérêts ou même de désagréments incontournables ?[1] Si c’est le cas, notre vie n’a aucun sens.  Accablés par les soucis du monde, nous nous laissons parfois envahir par la tristesse ou la peur. Or, pour le vrai disciple, les peurs ne se voient pas, il participe à la croix et à la résurrection du Christ. Pâques est bien plus qu’une fête commémorative, c’est l’évènement dans lequel est renfermé la formule de la vie  que l’on peut résumer ainsi : « C’est à la lumière d’un demain certain que l’on a la force de vivre un aujourd’hui difficile »

     

    Jour du vivant si loin, si proche, Alleluia, Alleluia

    Le vin nous est servi, prémices des noces : la joie du Royaume vient.

    Alleluia, Alleluia, Alleluia.

     

    François d’Assise a une grande dévotion au Christ ressuscité, c’est-à-dire « Vivant ». C’est pour cela qu’il est lui-même « vivant ». Il ne vit pas la résurrection comme un éloignement ou une prise de distance qui sépare, mais au contraire comme une élévation bienveillante par laquelle Jésus se rend infiniment présent, proche, intime.

     

    Jour du Vivant offert au Souffle, Alleluia, Alleluia

    Le feu soudain a pris, créant milles sources : le monde rend grâce à Dieu.

    Alleluia, Alleluia, Alleluia.

     

    Le Seigneur nous convoque à l’amour. Il nous convoque à la résurrection. Montons pour chercher Dieu ! Christ est ressuscité, soyons des vivants, partageons et osons l’audace de témoigner de la résurrection. Faire mémoire, c’est remettre au présent !

     

    L’icône du Christ de saint Damien dans la Basilique Sainte Claire à Assise, délivre ce surprenant message : elle montre la tête du Christ hors du cercle. Tout le mouvement des jambes, de l’écharpe, du port de la tête, indique le triomphe et la joie. Le Christ danse la résurrection et ouvre la porte du ciel pour nous conduire vers le Père. La vérité de la Tradition chrétienne est là. Le Christ est venu combattre les puissances qui asservissent l’homme. Il a ensuite brisé le cercle infernal. Par lui, nous en sortons. Nous pouvons alors danser la résurrection avec lui mais pour cela il nous faut consentir à cette vérité.

     

    Suzanne Giuseppi Testut  -  ofs

    Autres article de Suzanne ICI

    [1] Voir notre livre « La déposition » p. 22, Ed. Nouvelle Cité


    votre commentaire
  • Rien de trop beau pour Jésus...

    marie-madeleine---jesus.jpg 

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire
  • Ta foi est grande, vas...

    Jesus-et-le-centurion.jpg 

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire
  • Le Père nous donna son fils...

      Eucharistie

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire
  • LE CAREME

     TEMPS DE PENITENCE – TEMPS DE JOIE

     

    gage-de-joie.jpg Si, comme le Fils, nous nous appliquons durant ce temps à mettre notre volonté dans la volonté du Père, le Carême sera pour nous un temps de joie, de pacification et de réconciliation. Il sera un temps d’accueil du don de Dieu. Temps de joie où nous nous préparons à nous unir au Fils en communiant à son Corps et à son Sang. Revivons avec saint François d’Assise, le mémorial du sacrifice de Jésus.


    En Lui tout a été pacifié et réconcilié.

    Dans le premier passage de la « Lettre aux Fidèles »[1], François souligne l’aspect sacrificiel de la Passion du Christ et son actualisation dans le mémorial eucharistique. Poursuivons ce passage :

    « Il posa toutefois sa volonté dans la volonté du Père en disant : ‘Père, que ta volonté soit faite, non comme je veux, mais comme tu veux.’ Et telle fut la volonté du Père : que son Fils béni et glorieux, qu’il nous donna et qui est né pour nous, s’offrit lui-même par son propre sang en sacrifice et en victime sur l’autel de la croix, non seulement à cause de lui, par qui tout a été fait, mais pour nos péchés, nous laissant un exemple pour que nous suivions ses traces. Et il veut que tous nous soyons sauvés par lui et que nous le recevions avec notre cœur pur et notre corps chaste. Mais il en est peu qui veulent le recevoir et être sauvés par lui, bien que son joug soit suave et son fardeau léger. »[2] 

    Le sacrifice de Jésus est parfaitement situé comme un acte de libre et souveraine obéissance au Père.[3]De toute éternité, le Verbe vit cette filiale adhésion. De par son Incarnation, Jésus vit cela non seulement pour lui-même, mais pour nous. Le sacrifice du Christ - remise obéissante au Père - est en même temps tourné vers nous : « né pour nous » « il s’offrit pour nos péchés », « il veut que nous soyions sauvés par lui ». Dans sa « Lettre à Tout l’Ordre », François détaille les bienfaits de ce sacrifice pour nous : « (Il) nous a rachetés et lavés en son sang précieux », « En lui, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre a été pacifié et réconcilié avec Dieu tout-puissant ».[4]


    Un exemple pour que nous suivions ses traces. 

    Le Seigneur s’offre à son Père et se donne à nous. Il nous reste à accueillir ce don, à nous intégrer à cette offrande. Dans le texte de la « Lettre aux Fidèles », François donne deux expressions complémentaires de notre entrée dans le sacrifice de Jésus : 

     

    I -  Suivre, dans notre vie, les traces du Christ, porter son joug et son fardeau.

    Cette expression « suivre les traces » résume tout le projet de François.

    Il dit cela également en terme de « pénitence », c’est-à-dire de « conversion », de « métanoïa ». Pour le saint, ce projet de vie convertie à la suite du Christ, est solidement ancré dans l’Eucharistie. En voici encore un exemple, dans une lettre à ses frères custodes :

    « Rappelez au peuple la pénitence et que nul ne peut être sauvé, sinon celui qui reçoit le Corps et le Sang très saints du Seigneur. »[5] 

     

    L’expression « porter son joug et son fardeau » nous renvoie à l’appel du Christ.

    « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux et mon fardeau léger. » (Mt 11, 28-30) 

    Sommes-nous sûrs d’avoir bien entendu cet appel et savons-nous réellement y répondre ? Cet appel est non seulement une invitation personnelle mais aussi la promesse d’être accueillis, aimés et secourus, guidés, protégés, soignés et guéris. Le Christ nous dit : « Viens »

    Par cet appel Il se pose comme « Je » face à un « Tu » et laisse ainsi chacun de nous libre de sa réponse. Nous pouvons oser comme l’apôtre Jean lors de la dernière Cène, une rencontre intime, un cœur  à cœur et  poser notre tête sur sa poitrine en lui confiant nos questionnements, nos projets, ou nos sentiments. (Jn 13. 23-26) Par les battements de son cœur nous entendrons alors sa prière monter pour nous au Père :

    « C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi … Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est vérité. » (Jn 17. 9 ; 17)

     

    L’expression « porter son joug et son fardeau » nous renvoie aussi à l’Amour Infini du Christ.

    Nous devons nous intégrer  à ce qui est l’essentiel du sacrifice de Jésus : Ne désirant plaire qu’à Lui seul, que toute notre volonté soit dirigée vers Dieu. Entrer dans le sacrifice de Jésus, c’est nous laisser emporter dans l’élan d’un amour qui donne tout. Ecoutons à nouveau François d’Assise :

    « Voyez frères, l’humilité de Dieu et répandez vos cœurs devant lui, humiliez-vous, vous aussi, pour être exaltés par lui. Ne retenez donc pour vous rien de vous, afin que vous reçoive tout entier Celui que se donne à vous tout entier. »[6] 

    Pour cela, confions-Lui notre fardeau pour qu’Il l’offre au Père afin qu’Il nous donne sa grâce. Ainsi allégés, nous pourrons entrer dans son désir et poser les actes qu’il attend de nous. Ce temps de carême sera alors pour nous un temps de joie, de pacification et de réconciliation.


    II - Le recevoir « avec notre cœur pur et notre corps chaste ».

    Dans le même esprit, François proclame avec véhémence la nécessité de recevoir dignement le Corps et le Sang du Seigneur. Il faut une cohérence entre le Corps sacrifié de Jésus et la vie de celui qui le reçoit :

    « Comme il doit être saint, juste et digne, celui qui touche de ses mains, reçoit dans son cœur et dans sa bouche et présente aux autres pour être consommé (le Christ) non plus destiné à mourir, mais, pour l’éternité destiné à vivre et glorifié, lui en qui les anges désirent plonger leurs regards. »[7]


    Saint François d’Assise nous invite à devenir « adultes » en Christ.

    Celui qui construit sa vie sur les trois vœux monastiques, le fait sur les trois paroles du Christ. Par les trois vœux le chrétien ne se lie pas, mais se libère. Il peut alors se tourner vers le monde et dire ce qu’il a vu en Dieu. S’il a su croître jusqu’à la stature de « l’homme nouveau », de l’adulte en Christ, le monde l’écoutera.

    Seigneur, tu nous accordes ce temps de carême pour nous former à la vie avec le Christ et nous alimenter de ta parole ; que notre effort de pénitence nous obtienne la fidélité à te servir et le goût de te prier d’un même cœur.[8] 

    Suzanne Giuseppi Testut - ofs



    [1] François d’Assise Ecrits, Vies témoignages, Cerf, éf, 2LFid 6-9

    [2] 2LFid, 10-15 ; Voir notre livre « La déposition » Parcours spirituel à l’école de saint François d’Assise, Nouvelle Cité. 

    [3] « Quand la louange prend toute la place » Jean-Christophe Cominardi, ofm, éf

    [4] LOrd  3 et  13

    [5] LCus 6 . cf. dans le même sens : 1LFid 1, 3-4 ; 2, 1-3 ; 2LFid 13-15 ; 63-64

    [6] LOrd 28-29

    [7] LOrd 22

    [8] Livre des Heures , 3ème mercredi du Carême


    votre commentaire
  • Jean voici ta mère...

      Jean-ta-mere.jpg

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire
  • La miséricorde de Dieu...

      Acceptation par Joseph de la maternit+® de Marie

      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

    Autres articles de Suzanne ICI


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique