• Un autre article de notre frère Richard Boileau ofs

    Merci Richard

     

    Cher ami, chère amie de saint François,

     

    Saint-Antoine-de-Padoue-et-Saint-Francois-d-Assise.jpg En septembre 1222, un groupe de Dominicains et de Franciscains se sont rencontrés dans la cathédrale de Forli, près de Bologne, dans la région nord centrale d’Émilie-Romagna, pour l’ordination de quelques membres de leurs communautés.  Pour une raison quelconque, personne n’avait été désigné à l’avance pour prêcher. Saint Antoine a alors été demandé de le faire, après que tous les autres aient refusé.  Il accepta par obéissance.  Comme son sermon progressa en un latin impressionnant, les mots devinrent de plus en plus extasiants.  Il démontra une profonde connaissance de l’Évangile. 

    Saint Antoine avait débuté sa vie religieuse dans son Portugal natal.  Quand il a été témoin du retour des premiers Frères Franciscains du Maroc, il décida de joindre les rangs de ce nouvel ordre.  Comme prêtre Augustinien, il avait reçu une formation rigoureuse en théologie. 

    Après la révélation de ses habiletés à Forli, ses supérieurs lui ont demandé de prêcher dans d’autres villes et villages de la région italienne.  Romagna était troublée par la guerre civile.  Aussi, les groupes hérétiques recrutaient de plus en plus de membres.  Un groupe promouvait un anticléricalisme féroce et une forme de dualité qui divisait le monde entre l’aspect charnel, qu’ils jugeaient mauvais,  et les pensées ou l’esprit, qui était compris par eux comme étant intrinsèquement bon. Cette croyance dualiste circulait, contrairement à la doctrine chrétienne concernant l’Incarnation.  

     

    Par conséquent, de tels groupes se sont coupés de la société pour éviter la « contamination ».  Dans un certain sens, ils ont été mus par la même intuition que saint François de rejeter la possessivité et d’adopter une vie ascétique.  Mais, contrairement à eux, saint François et saint Antoine croyaient passionnément au clergé et ils argumentaient qu’il y a plein de bon dans le monde physique et qu’il existe un certain degré de mal dans l’esprit humain.

     

    Saint Antoine parlait de façon persuasive et efficace de l’orthodoxie catholique. J’ai lu récemment une intéressante dissertation doctorale qui démontrait que plusieurs influences théologiques, spirituelles et historiques soutenaient sa pensée et son style de prédication.  Parmi ceux-ci étaient saint Augustin, saint Grégoire, saint Bernard de Clairvaux et Hugues Saint-Victor.  Toutefois, aussi variées que puissent avoir été ces influences, son cœur demeurait franciscain. 

     

    L’auteur concluait : 

     

    «Peu importe les sujets théologiques particuliers dont il discute, Antoine se révèle comme un critique passionné des abus dans l’Église, toujours animé par un esprit de charité et de bonté. Il démontre une réelle affection pour les «chers frères» pour lesquels le travail est offert et un enthousiasme pour, à la fois, les études bibliques et pour le livre de la nature, qui révèle aussi Dieu.»

     

    De toutes ces façons, saint Antoine était un digne fils du poverello.

     

    J’avertis et j’exhorte ces frères : dans la prédication, que leurs paroles soient pesées et châtiées pour l’utilité et l’édification du peuple, ils annonceront les vices et les vertus, la peine et la gloire en de brefs discours, car le Seigneur a parlé brièvement sur la terre.

                                                                                   Saint François, Règle de 1223, chapitre IX

     

    +     +     +

     

    Le rôle de saint Antoine comme prêcheur ne peut pas être séparé de celui d’enseignant. Vers la fin de l’an 1223, saint Antoine a été invité à enseigner la théologie dans la ville de Bologne.  Entre 28 et 30 ans, il enseignait les fondements de la foi catholique au clergé et aux personnes laïques en utilisant une méthode simple mais efficace : il débutait en lisant un texte sacré, puis il l’interprétait de façon attrayante.  Il était, en effet, le premier professeur de théologie dans le nouvel Ordre franciscain – le premier lien d’une chaîne de théologiens, de prêcheurs et d’écrivains qui, à travers les siècles, ont honoré l’Église. 

     

    Au début, saint François hésitait que ses frères se dédient à l’étude de la théologie. Il semble que les premières hésitations de saint François en ce qui concerne l’étude de la théologie reflétaient une méfiance qui existait souvent entre les instruits et les illettrés.  Saint François ne voulait pas que ses frères oublient ce qu’est l’humilité.  Mais, en reconnaissant la solidité du fondement de sa doctrine et l’intégrité de la morale de saint Antoine, une exception fut faite.

     

    L’authenticité de la lettre qui autorise cet enseignement et le situe dans un contexte typiquement franciscain est largement accepté par les spécialistes.  Il est écrit : « À frère Antoine, mon évêque, je vous souhaite la santé.  J’approuve votre enseignement de la théologie aux frères, en stipulant bien que, compte tenues de ces études, vous ne diminuez en rien l’esprit de la sainte prière et de la dévotion, comme il est convenu dans la Règle.  Portez-vous bien. »

     

    Quelqu’un pourrait se demander de quoi avait l’air une leçon de théologie ou un enseignent sur la prédication avec saint Antoine ?  Selon les méthodes de ce temps, qu’il suivait, l’allégorie prenait une place importante dans l’explication de  la doctrine, comme les références constantes à la Bible. Ce style encourageait la clarté, la simplicité, une inquiétude d’être persuasif et pratique, ainsi qu’une attention particulière aux aspects rationnels et émotifs de la personne humaine.  L’objectif était de persuader les auditeurs d’appliquer les préceptes bibliques dans la vie de tous les jours.

     

    Parmi ses contemporains, saint Antoine était considéré comme un érudit biblique inégalé. Il semble que saint Antoine possédait une connaissance remarquable et qu’il était capable d’utiliser sa mémoire plutôt que les livres et qu’il savait s’exprimer avec une grâce abondante dans le langage mystique.  

     

    La Curie Romaine a demandé à saint Antoine de prêcher pour eux et, plus tard, le Pape Grégoire IX l’a complimenté en l’appelant « l’Arche du Testament ».  En 1931, le sept-centième anniversaire du décès de saint Antoine, la Congrégation des Rites a discuté de sa prédication et de son enseignement.  Elle a déclaré : « Le culte de Docteur, attribué depuis des décennies à saint Antoine de Padoue, est confirmé et s’étendra pour y inclure l’office liturgique de l’Église Universelle. »

     

    Le Pape Pie XII a eu l’honneur d’affirmer ce titre le 16 janvier 1946, avec la Lettre Apostolique « Réjouis-toi, heureux Portugal. »  En effet, saint Antoine demeure pour nous aujourd’hui un modèle de la prédication zélée de l’Évangile.  Il est « docteur evangelicus ».  Son utilisation de différentes techniques n’a pas distrait ses auditeurs mais elle a plutôt renforcé son efficacité.   

    L’emploi de «concordances» a permis à Antoine de bâtir un  étalage plus large que les l’Évangiles seuls permettent.

    SRP Spilsbury, The Concordance of Scripture: The Homiletic and Exegetical Methods of St. Antony of Padua


    +     +     +

     

    Il y a un nombre incalculable de livres écrits sur la prédication dans la tradition catholique.  Un en particulier, par le capucin Richard Hart, ne laisse aucun doute quant aux qualités qui sont essentielles pour des homélies efficaces, par les titres donnés aux chapitres : la préparation n’est pas négociable, devenir une prière, allumer un feu, la créativité, bonne imagerie, langage simple, illustrations, raconter des histoires, persuasion, humour, le prêcheur comme un prophète, la prêche biblique et la proclamation de l’Évangile.

     

    Une de mes autorités préférées sur la prédication est Walter Burghardt, s.j.  Il confesse que les influences sur sa prédication viennent de sources éclectiques comme les Pères de l’Église, John Henry Newman et une poignée de prêcheurs protestants contemporains, particulièrement Frederick Buechner et Joseph Sittler.

     

    Comme Hart, Burghardt met l’emphase sur la nécessité d’une l’imagerie évocatrice et sensée.  Je crois que cela fait toute la différence entre un message qui fait appel au cœur ou à l’intelligence (ou ni l’un ni l’autre) et celui qui fait appel aux deux.  L’intelligence demande que l’image ait du sens; le cœur a besoin qu’il soit évocateur.  La combinaison les rend plus efficace : une impression durable qui appelle à l’action.  C’est, pour moi, le test d’une bonne homélie.  Est-elle à la fois source d’information et d’inspiration? Ai-je appris quelque chose et est-ce que mon acquiescement au message entraînera ma conversion?

     

    La prédication efficace est coûteuse parce qu’elle me coûte ma vie : mon intelligence, mon esprit, ma chair et mon sang.

    Walter Burghardt, Preaching: The Art and The Craft

     

     

     

    +     +     +

     

    Puisse Dieu ouvrir votre cœur et votre esprit à la Parole de Dieu proclamée et expliquée par des gens de prière. Puissiez-vous être un canal de sa lumière et de son espérance.  Puisse le partage de la Bonne Nouvelle vous apporter paix et joie.

     

    Fraternellement,

     

    Richard Boileau

     

    Ministères Franciscains 

    Crib and Cross

    www.cribandcross.com

     

    Autres articles de réflexions ICI


    votre commentaire
  • Cher et chère lecteur,

     

    Vous la savez probablement que les Franciscains ont une grande responsabilité en Terre Sainte et cela depuis la fameuse rencontre avec le Sultan

     

    Le site de l'Association - Custodie de Terre Sainte est maintenant référencé dans notre page Sites franciscain et amis.

     

    En cliquant sur le logo suivant vous y serez.

    Logo_ATS-pro-terra-sancta.jpg


    votre commentaire
  •                                          Nous poursuivrons aujourd'hui notre lecture et réflexion avec ...

    http://ekladata.com/R2zXTKtD2qSRP_DAb4aaBKaSeWI.gif

     

     

     

     

    CONSTITUTIONS GÉNÉRALES

    DE

    L'Ordre Franciscain Séculier, ou

    LA FRATERNITÉ FRANCISCAINE SÉCULIÈRE

     

                Titre 8

     

    En communion avec la famille franciscaine et avec l'Église

     

    Article 98

     

    1.    Règle 1  Les Franciscains séculiers cherchent à vivre en « communion et réciprocité vitale » avec tous les membres de la famille franciscaine. Ils seront prêts à favoriser les initiatives communes, à y participer avec les religieux et les religieuses du Premier, du Second et du Troisième Ordre, avec les Instituts séculiers et les autres groupes ecclésiaux laïcs qui reconnaissent François comme modèle et inspirateur, pour collaborer à la diffusion de l'Évangile, supprimer les causes de la marginalisation et servir la cause de la paix.

     

    2.    Ils entretiendront une affection particulière, qui se traduira par des initiatives concrètes de communion fraternelle, pour les sœurs du deuxième Ordre qui, comme sainte Claire d'Assise, rendent témoignage dans l'Église et dans le monde. De leur intercession ils attendent d'abondantes grâces pour les Fraternités et leurs œuvres apostoliques.

     

    Article 99

     

    1.    Règle 6  Membres vivants du peuple de Dieu et prenant modèle sur le Séraphique Père, les Franciscains séculiers, « en pleine communion avec le pape et les évêques », chercheront à connaître et à approfondir l'enseignement proposé par le Magistère de l'Église et par ses documents les plus significatifs. Ils seront attentifs à la présence de l'Esprit Saint qui vivifie la foi et la charité du Peuple de Dieu . Ils collaboreront aux initiatives proposées par le Saint-Siège, surtout là où ils sont particulièrement appelés à travailler en raison de leur vocation franciscaine séculière.

     

    2.    L'OFS, association publique internationale, est particulièrement uni au Pontife romain qui a approuvé sa Règle, et l'a confirmé dans sa mission au cœur de l'Église et du monde.

     

    Article 100

     

    1.    Leur vocation à « reconstruire l'Église » doit pousser les frères à aimer et à vivre sincèrement la communion avec l'Église locale dans laquelle ils réaliseront leur propre vocation et leur engagement apostolique, conscients que c'est l'Église du Christ qui est à l'œuvre dans leur diocèse .

     

    2.    Les Franciscains séculiers remplissent avec dévouement les devoirs auxquels ils sont tenus à l'égard de l'Église particulière. Ils participeront aux activités apostoliques et sociales qui existent dans leur diocèse . En esprit de service, ils seront présents, en tant que Fraternité OFS, dans la vie de leur diocèse, et prêts à collaborer avec les autres groupes ecclésiaux et à participer aux Conseils pastoraux.

     

    3.    La fidélité à leur propre charisme, franciscain et séculier, et le témoignage d'une Fraternité vraie et ouverte sont les principaux services qu'ils rendront à l'Église, communauté d'amour. Ils seront donc reconnus dans l'Église pour leur « identité » dont découle leur mission particulière.

     

    Article 101

     

    1.    Les Franciscains séculiers collaboreront avec les évêques et suivront leurs directives, reconnaissant en eux les responsables du ministère de la Parole et de la liturgie, et les coordinateurs des diverses formes d'apostolat dans l'Église particulière .

     

    2.    En ce qui concerne leur action dans l'Église particulière, les Fraternités sont soumises au contrôle de l'Ordinaire .

     

    Article 102

     

    1.    Les Fraternités, érigées dans une église paroissiale, chercheront à collaborer à l'animation de la communauté paroissiale dans la liturgie et dans les relations fraternelles. Elles s'intégreront dans la pastorale d'ensemble, de préférence dans les activités qui correspondent le mieux avec la tradition et la spiritualité franciscaine séculière.

     

    2.    Dans les paroisses confiées à des religieux franciscains, les Fraternités, dans l'exercice d'une féconde réciprocité vitale, feront connaître et seront les témoins séculiers du charisme franciscain dans la communauté paroissiale. De plus, unies aux religieux, elles prendront soin de diffuser le message franciscain et le style de vie franciscain.

     

    Article 103

     

    1.    En restant fidèles à leur propre identité, les Fraternités auront soin de mettre en valeur toute occasion de prière, de formation et de collaboration active avec d'autres groupes ecclésiaux. Elles accueilleront volontiers ceux qui, sans appartenir à l'OFS, veulent en vivre les expériences et les activités.

     

    2.    Les Fraternités favorisent, là où cela est possible, des relations fraternelles avec les associations non catholiques inspirées par François.

    Notes:

         Lumen Gentium 12

         Christus Dominus 11, CIC Can. 369; Cf. 2 Celano 10; 1 Celano 18.

         Cf Can. 311.

         Cf Can. 394, 756, 755 seq.


    votre commentaire
  •                                          Nous poursuivrons aujourd'hui notre lecture et réflexion avec ...

     

     

     

     

    CONSTITUTIONS GÉNÉRALES

    DE

    L'Ordre Franciscain Séculier, ou

    LA FRATERNITÉ FRANCISCAINE SÉCULIÈRE

     

     

     

     

    Titre 7

    La Jeunesse Franciscaine

     

    Aticle 96

    1.    L'OFS, en vertu de sa propre vocation, doit veiller à partager sa propre expérience de vie évangélique avec les jeunes qui se sentent attirés par saint François d'Assise, et à chercher les moyens de le leur présenter de manière appropriée.

     

    2.    La Jeunesse Franciscaine (JF), comme on l'entend dans ces Constitutions, et dont l'OFS se considère particulièrement responsable, est formée des jeunes qui se sentent appelés par l'Esprit Saint à faire, en fraternité, l'expérience de la vie chrétienne, à la lumière du message de saint François d'Assise, en approfondissant leur propre vocation en communion avec l'OFS.

     

    3.    Les membres de la Jeunesse Franciscaine considèrent la Règle de l'OFS comme un document d'inspiration pouvant aider la croissance de leur propre vocation chrétienne et franciscaine, soit individuellement, soit en groupe. Après une période convenable de formation d’au moins une année, ils confirment cette option par un engagement personnel devant Dieu et en présence des frères.

     

    4.    Les membres de la Jeunesse Franciscaine qui désirent faire partie de l'OFS se conformeront aux prescriptions de la Règle, des Constitutions et du Rituel de l'OFS.

     

    5.    La Jeunesse Franciscaine a une organisation spécifique, des méthodes de formation et une pédagogie adaptée aux besoins du monde des jeunes, selon les réalités des divers pays. Les statuts nationaux de la Jeunesse Franciscaine doivent être approuvés par le Conseil national de l’OFS correspondant ou, s’il n’en existe pas, par le Conseil international.

     

    6.    La Jeunesse Franciscaine, composante de la famille franciscaine, demande aux responsables séculiers et aux supérieurs religieux compétents, respectivement, l’animation fraternelle et l’assistance spirituelle.

     

    Article 97

     

    1.    Les Fraternités de l’OFS, par des initiatives et une dynamique appropriées, encouragent la vocation franciscaine chez les jeunes. Elles veillent à la vitalité et à l’expansion des Fraternités de la Jeunesse Franciscaine et accompagnent les jeunes dans leur croissance humaine et spirituelle par des propositions d’activités à contenu thématique.

     

    2.    Les Fraternités de l’OFS veillent à donner aux Fraternités de la Jeunesse Franciscaine un animateur fraternel, qui, en coopération avec l’Assistant spirituel et le Conseil de la Jeunesse Franciscaine, assure une formation franciscaine séculière appropriée.

     

    3.    Pour développer une plus étroite communion avec l'OFS, tous les responsables de la Jeunesse Franciscaine au plan international, et au moins deux membres de chaque Conseil national de la Jeunesse Franciscaine seront des jeunes Franciscains séculiers engagés par la promesse de vie évangélique.

     

    4.    Un représentant de la Jeunesse Franciscaine, désigné par son Conseil, fera partie du Conseil de l’OFS du même niveau. Un représentant de l'OFS, désigné de même par son propre Conseil, fera partie du Conseil de la Jeunesse Franciscaine du même niveau. Le représentant de la Jeunesse Franciscaine n’a cependant droit de vote dans le Conseil de l’OFS que s’il est Franciscain séculier engagé par la promesse de vie évangélique.

     

    5.    Les représentants de la Jeunesse Franciscaine dans le Conseil international de l’OFS sont élus selon les dispositions des statuts internationaux, qui en fixent le nombre, ainsi que les Fraternités à représenter et les compétences.

     

     

     

    Pour revenir à l'article précédent ICI

    La suite bientôt


    votre commentaire
  • Nous poursuivrons aujourd'hui notre lecture et réflexion avec ...

    CONSTITUTIONS GÉNÉRALES

    DE

    L'Ordre Franciscain Séculier, ou

    LA FRATERNITÉ FRANCISCAINE SÉCULIÈRE

     

     

    Titre 6

    La visite fraternelle et la visite pastorale

     

    Article 92

     

    1.    Règle 26  Le but de la visite, tant fraternelle que pastorale, est de raviver l'esprit évangélique franciscain, d'assurer la fidélité au charisme et à la Règle, d'offrir une aide à la vie des Fraternités, de resserrer le lien de l'unité de l'OFS et de promouvoir une insertion plus efficace dans la famille franciscaine et dans l'Église.

     

    2.    La demande de la visite, qu’elle soit fraternelle ou pastorale, est faite avec l’approbation du Conseil intéressé :

    a.    par le ministre de la Fraternité locale ou régionale, au moins tous les trois ans, au Conseil du niveau immédiatement supérieur et à la Conférence des Assistants spirituels correspondante ;

    b.    par le ministre national, au moins tous les six ans, à la Présidence du CIOFS et à la Conférence des Assistants généraux ;

    c.    par le ministre général, au moins tous les six ans, à la Conférence des Ministres généraux.

     

    3.    Dans des cas urgents et graves ou si le ministre et le Conseil omettaient de les demander, les visites fraternelle et pastorale peuvent se faire sur l'initiative du Conseil ou de la Conférence des Assistants spirituels respectivement compétents.

     

    Article 93

     

    1.    Lors des visites aux Fraternités locales et aux Conseils aux divers niveaux, le visiteur vérifiera la vitalité évangélique et apostolique, l'observance de la Règle et des Constitutions, l'insertion des Fraternités dans l'OFS et dans l'Église.

     

    2.    Lors des visites aux Fraternités locales et aux Conseils des divers niveaux, le visiteur communiquera en temps voulu au Conseil intéressé l'objet et le programme de la visite. Il prendra connaissance des registres et des actes, y compris ceux qui concernent les visites antérieures, l'élection du Conseil et l'administration des biens.

           Il rédigera un rapport de la visite effectuée qui sera joint aux documents dans le registre approprié de la Fraternité qu'il a visitée ; et il le portera à la connaissance du Conseil du niveau qui a effectué la visite.

     

    3.    Lors de la visite de la Fraternité locale, le visiteur rencontrera la Fraternité tout entière et les groupes et sections qu'elle comprend. Il portera une attention spéciale aux frères qui sont en période de formation, et à ceux qui pourraient avoir besoin d'une rencontre personnelle. Il procédera, à l'occasion, à la correction fraternelle des manquements qu'il pourrait constater.

     

    4.    Les deux visiteurs, le séculier et le religieux, peuvent, si cela est utile à la Fraternité, faire la visite simultanément, en se mettant auparavant d'accord sur un programme favorisant la mission de chacun.

     

    5.    La visite fraternelle et pastorale, effectuée par le niveau immédiatement supérieur, ne prive pas la Fraternité visitée du droit de recours au Conseil ou à la Conférence des Assistants spirituels du niveau plus élevé.

     

    La visite fraternelle

     

    Article 94

     

    1.    La visite fraternelle est un moment de communion, expression du service et de l'intérêt concret des responsables séculiers aux différents niveaux pour que la Fraternité grandisse dans la fidélité à sa vocation .

     

    2.    Parmi les différentes initiatives permettant d'atteindre le but de la visite, le visiteur portera particulièrement son attention sur :

    --    l'efficacité de la formation initiale et permanente ;

    --    les rapports entretenus avec les autres Fraternités aux différents niveaux, avec les jeunes franciscains et toute la famille franciscaine ;

    --    l'observance des directives et des orientations du CIOFS et des autres Conseils ;

    --    la présence dans l'Église particulière.

     

    3.    Le visiteur prendra connaissance du compte-rendu de la précédente vérification de la gestion financière et patrimoniale du Conseil, vérifiera le livre des comptes et tous les documents qui se rapportent à la situation patrimoniale de la Fraternité et à sa situation par rapport à une éventuelle personnalité juridique au plan civil, y compris les aspects fiscaux. À défaut de la vérification due de la gestion financière et patrimoniale du Conseil, le Visiteur peut, à charge de la Fraternité visitée, commissionner cette vérification à un expert, qui ne soit pas membre du Conseil intéressé. Là où ce sera opportun, pour ces questions, le visiteur pourra se faire assister d'une personne compétente.

     

    4.    Le visiteur vérifiera les documents concernant les élections du Conseil. Il examinera la qualité du service offert à la Fraternité par le ministre et les autres responsables, et il étudiera avec eux la solution des problèmes éventuels.

           Au cas où il rencontrerait des personnes dont le service, pour quelque raison, ne se serait pas fait d'une manière appropriée aux besoins de la Fraternité, le visiteur proposera des initiatives opportunes, compte tenu, si nécessaire, des dispositions en matière de démission et de destitution des charges .

     

    5.    Le visiteur ne peut faire la visite de sa propre Fraternité locale ni du Conseil d'un autre niveau dont il serait membre.

     

     

     La visite pastorale

     

    Article 95

     

    1.    La visite pastorale est un moment privilégié de communion avec le Premier Ordre et le TOR. Elle se fait aussi au nom de l'Église et sert à garantir et à promouvoir l'observance de la Règle et des Constitutions et la fidélité au charisme franciscain. La visite se déroulera dans le respect de l'organisation et du droit propre de l'OFS.

     

    2.    Le visiteur, après avoir vérifié l'érection canonique de la Fraternité, s'intéressera aux rapports entre la Fraternité, son Assistant spirituel et l'Église particulière. Il rencontrera les pasteurs (évêque, curé) quand cela sera opportun pour favoriser la communion et l’aide à la construction de l'Église.

     

    3.    Il favorisera la collaboration et le sens de la coresponsabilité entre les responsables séculiers et les Assistants religieux. Il devra vérifier la qualité de l'assistance spirituelle donnée à la Fraternité qu'il visite, encourager les Assistants spirituels dans leur service et favoriser leur formation permanente spirituelle et pastorale.

     

    4.    Il portera particulièrement attention aux programmes, méthodes et expériences de formation, à la vie liturgique, à la vie de prière et à l'activité apostolique de la Fraternité.


    Les notes

         Cf Constitutions 51, 1c; 63,2g; 67,2g.

         Cf Constitutions 83; 84.

         Cf. Can. 305,1

     

    Pour revenir à l'article précédent ICI

    La suite bientôt


    votre commentaire
  • Aujourd'hui 28 avril fête de ...

    Luchèse (bienheureux)

    Source :De Wikitau.

    http://56.img.v4.skyrock.net/56c/valsansretour/pics/1771822516_small.jpgBienheureux Luchese de Caggiano (vers 1180 - 1250)


    Laïc italien, considéré comme le premier membre du Tiers-Ordre de saint François

    Lucchese est né à Gaggiano, près de Sienne en Toscane (Italie). Dès sa jeunesse, il participa aux luttes italiennes, dans le camp de Guelfes. Après quelques revers, il dût se réfugier à Poggibonsi où ayant abandonné la carrière des armes, il s’adonna au commerce des grains et devint assez fortuné. Il avait épousé une femme noble, Bonne de Segni qui l’encouragea dans ses entreprises. On le considérait comme un des plus riches marchands de la ville, mais aussi comme un homme plutôt avare, du fait qu’il pratiquait aussi le prêt d’argent. François d’Assise était venu prêcher à Poggibonsi, vers 1221, et Luchese fut complètement retourné par cette prédication qui invitait à mener une vie évangélique. Malgré les protestations de sa femme, il résolut d’abandonner son commerce et de dédommager les personnes qui avaient eu à souffrir de l’usure qu’il pratiquait. Peu à peu, sa femme se convertit à son tour, et les deux époux demandèrent à François de leur indiquer un mode de vie proche de celui des Frères mineurs, mais adapté à la condition des gens mariés. Ainsi serait né le Tiers-Ordre de saint François. En fait l’origine du Tiers-Ordre est plus complexe, mais il est sûr que François tint un rôle d’initiateur dans le regroupement des personnes qui, déjà dans l’Eglise, appartenaient à la catégorie des “pénitents”. La vie de Luchèse est mal connue, sinon à travers des récits légendaires. Luchese et Bonne auraient accueilli François dans leur maison, lors de son passage à Poggibonsi. Les deux époux, convertis, auraient consacré leurs biens à fonder des hospices et à servir les pauvres et les malades. Ils moururent, tous deux le même jour, 28 avril 1250. Le culte du bienheureux Luchèse fut approuvé par le Pape Pie VI. La ville de Poggibonsi l’a choisi comme patron céleste. La vie du Bx Luchèse nous est connu par le récit hagiographique du Fr. Bartolomeus de Colle : Legenda B. Lucesii (1477).

     

    Note: nous sommes à se demander, y a t-il eu que Luchèse de fait bienheureux... et pour son épouse Bonne de Segni... ? quant est-il, si vous connaissez la réponse... nous serions heureux de la connaitre.


    votre commentaire
  • UN MESSAGE DE NOTRE DIRECTRICE 
    http://gallery.mailchimp.com/560fab0f2b2f2ec59e3ef2c6c/images/headervoicefinalbig.2.2.jpg
    J’ai rencontré il y a quelques semaines à Glasgow des Franciscains Ecossais. Lors de cette session interactive dynamique, j’ai appris beaucoup de choses sur le travail réalisé en amont par les Franciscains  à Glasgow et dans la région. Et la communauté Franciscaine Écossaise a montré beaucoup d’intérêt pour l’engagement de FI aux Nations Unies. Puis, nous avons partagé plusieurs informations nous permettant de mettre sur le devant de la scène tous ceux qui souffrent de situations d’injustices en Ecosse comme les demandeurs d’asile et les chômeurs de longue durée.

     

    J’ai fait part d’un cas présenté par FI d’une victime d’injustices qui a témoigné devant les membres du Comité contre la Torture et de l’impact qu’a eu son témoignage personnel. L’Examen Périodique Universel est un autre aspect positif du travail réalisé par FI aux Nations Unies. Dernièrement, en réponse aux questions posées par FI sur l’échec de la mise en place des recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, un diplomate d’un pays nordique a appelé FI pour demander de ne pas soumettre de déclaration officielle tant qu’aucune initiative ne serait prise pour agir concrètement.

     

    Un Franciscain a fait le commentaire suivant en entendant ces exemples : « Tout cela nous montre combien l’influence d’une seule personne peut contribuer à provoquer un changement, aux Nations Unies. C’est renversant ».  Beaucoup d’autres faisant le même constat, nous nous sommes souvenus « qu’il fallait penser à l’échelle planétaire et agir au niveau local », persuadés que chacun d’entre nous peut agir pour éradiquer l’injustice où que nous soyons.

     

    Paix et tout Bien

    Sr-Denise-Boyle.gif


    Denise Boyle fmdm

    Directrice Exécutive du FI

    Franciscan International


    votre commentaire

  •   

    Nous poursuivrons aujourd'hui notre lecture et réflexion avec ...

    CONSTITUTIONS GÉNÉRALES

    DE

    L'Ordre Franciscain Séculier, ou

    LA FRATERNITÉ FRANCISCAINE SÉCULIÈRE

     

    Titre 5

    L'assistance spirituelle et pastorale de l'OFS

     

    Article 85

     

    1.    En tant que partie intégrante de la famille franciscaine, l'OFS est appelé à vivre le charisme franciscain dans sa dimension séculière. Il a donc des rapports particuliers et étroits avec le Premier Ordre et le TOR .

     

    2.    Le soin spirituel et pastoral de l'OFS, confié par l'Église au Premier Ordre et au TOR, est avant tout la charge de leurs Ministres généraux et provinciaux. Il leur revient la « haute direction » (altius moderamen) dont parle le Canon 303. Cette direction vise à garantir la fidélité de l'OFS au charisme franciscain, la communion avec l'Église et l'union avec la famille franciscaine, valeurs qui représentent pour les Franciscains séculiers un engagement de vie.

     

    Article 86

     

    1.    Les Ministres généraux et provinciaux exercent leur charge par rapport à l'OFS par :

    --    l'érection des Fraternités ;

    --    la visite pastorale ;

    --    l'assistance spirituelle des Fraternités aux divers niveaux.

           Ils peuvent remplir ce devoir personnellement ou par délégation.

     

    2.    Ce service des ministres religieux complète, mais ne remplace pas le service des Conseils et des ministres séculiers auxquels reviennent la direction, la coordination et l'animation des Fraternités à tous les niveaux.

     

    Article 87

     

    1.    Pour tout ce qui concerne l'ensemble de l'OFS, la « haute direction » doit être exercée collégialement par les Ministres généraux.

     

    2.    Il revient à la Conférence des Ministres généraux du Premier Ordre et du TOR :

    --    de veiller aux rapports avec le Saint Siège pour ce qui concerne l'approbation des documents législatifs ou liturgiques, dont l'approbation revient à celui-ci ;

    --    de visiter la Présidence du CIOFS ;

    --    de confirmer l'élection de la Présidence du CIOFS.

     

    3.    Chaque Ministre général, dans son propre Ordre, suscite l'intérêt des religieux et leur préparation pour le service de l'OFS, selon ses propres Constitutions et les Constitutions de l'OFS.

     

    Article 88

     

    1.    Les Ministres provinciaux et les autres supérieurs majeurs, dans les limites de leur juridiction, assurent l’assistance spirituelle des Fraternités locales qui leur sont confiées. Ils veillent à intéresser leurs religieux à l’OFS et à désigner des personnes aptes et préparées pour le ministère de l’assistance spirituelle.

     

    2.    Il revient en particulier aux supérieurs majeurs, au titre de leur juridiction :

    a.    d’ériger canoniquement des nouvelles Fraternités locales et de leur assurer l’assistance spirituelle ;

    b.    d’accepter la responsabilité de l’assistance spirituelle aux Fraternités locales déjà existantes ;

    c.    d’animer spirituellement et de visiter les Fraternités locales confiées à leur juridiction ;

    d.    de se tenir informés sur l’assistance spirituelle donnée à l’OFS.

     

    3.    Les supérieurs majeurs sont responsables de l'assistance spirituelle des Fraternités locales qu'ils ont érigées.

     

    4.    Les supérieurs majeurs qui ont juridiction sur un même territoire s'entendront sur la meilleure façon d'offrir l'assistance spirituelle aux Fraternités locales qui en auraient été privées en raison de circonstances particulières.

     

    5.    Les supérieurs majeurs qui ont juridiction sur un même territoire s'entendront sur la meilleure façon d'exercer collégialement leurs devoirs envers les Fraternités régionales et nationales de l’OFS.

     

    Article 89

     

    1.    En vertu de la réciprocité vitale entre les religieux et les séculiers de la famille franciscaine et de la responsabilité des supérieurs majeurs, l’assistance spirituelle doit être assurée à toutes les Fraternités de l’OFS comme un élément fondamental de communion.

     

    2.    L’Assistant spirituel est la personne désignée par le supérieur majeur compétent pour l’exercice de ce service envers une Fraternité déterminée de l’OFS.

     

    3.    Pour porter témoignage de la spiritualité franciscaine et de l’affection fraternelle des religieux pour les Franciscains séculiers et pour être le lien de communion entre son Ordre et l’OFS, l’Assistant spirituel sera franciscain, membre du Premier Ordre ou du TOR.

     

    4.    Lorsqu’il n’est pas possible de donner un tel Assistant spirituel à la Fraternité, le supérieur majeur compétent peut confier ce service d’assistance spirituelle :

    a.    à des religieux ou religieuses appartenant à d’autres instituts franciscains ;

    b.    à des clercs diocésains ou à d’autres personnes, spécialement préparées pour ce service, appartenant à l’OFS ;  (des précisions furent apportées lors du Chapitre Général de nov 2008(

    c.    à d’autres clercs diocésains ou à des religieux non-franciscains.

     

    5.    L’autorisation préalable du supérieur ou de l’Ordinaire du lieu, si nécessaire, ne dégage pas le supérieur majeur franciscain de sa responsabilité dans la qualité du service pastoral et de l’assistance spirituelle.

     

    Article 90

     

    1.    Le devoir principal de l’Assistant est de communiquer la spiritualité franciscaine et d’aider à la formation initiale et permanente des frères.

     

    2.    L’Assistant spirituel est membre de droit, avec droit de vote, du Conseil de la Fraternité à laquelle il apporte son assistance. Il collabore à toutes ses activités. Il n'utilise pas son droit de vote dans les questions économiques.

     

    3.    En particulier :

    a.    les Assistants généraux assistent la Présidence du CIOFS. Ils forment une Conférence, et assurent collégialement l’assistance spirituelle à l’OFS dans son ensemble ;

    b.    les Assistants nationaux assistent le Conseil national, procurent l’assistance spirituelle à l’OFS sur tout le territoire de la Fraternité nationale et organisent la coordination des Assistants régionaux au niveau national. S’ils sont plusieurs, ils forment une Conférence et agissent collégialement ;

    c.    les Assistants régionaux assistent le Conseil régional et procurent l’assistance spirituelle à l’OFS sur tout le territoire de la Fraternité régionale. S’ils sont plusieurs, ils forment une Conférence et agissent collégialement ;

    d.    les Assistants locaux assistent la Fraternité locale et son Conseil.

     

    Article 91

     

    1.   Le Conseil de la Fraternité, à tous les niveaux, demande aux Supérieurs compétents du Premier Ordre et du TOR des Assistants aptes et préparés.

     

    2.   .     En particulier :

    a.    la Présidence du CIOFS demande l’Assistant général au Ministre général correspondant ;

    b.    le Conseil national demande l’Assistant national au supérieur majeur, désigné collégialement par les supérieurs majeurs ayant juridiction sur le territoire de la Fraternité nationale ;

    c.    le Conseil régional demande l’Assistant régional au supérieur majeur, désigné collégialement par les supérieurs majeurs ayant juridiction sur le territoire de la Fraternité régionale ;

    d.    le Conseil local demande l’Assistant au supérieur majeur de la juridiction qui a la responsabilité de l’assistance.

     

    3.    Le supérieur majeur compétent, après avoir entendu le Conseil de la Fraternité intéressée, nomme l’Assistant selon les dispositions des présentes Constitutions et des Statuts pour l’assistance spirituelle et pastorale à l’Ordre franciscain séculier.

     

    Revenir à l’article précédent ICI

     

    La suite ICI

     

    les notes:   L'histoire franciscaine et les Constitutions des Premiers Ordres franciscains et du TOR disent clairement que ces Ordres se reconnaissent engagés, en vertu de leur origine et charisme commun, et par la volonté de l'Église, à l'assistance spirituelle et pastorale de l'OFS.  Cf Constitutions. OFM 60; Constitutions OFM Conv. 116; Constitutions OFM Cap.  95; Constitutions TOR 120; Règle du Tiers Ordre du Pape Léon XIII 3,3; Règle approuvé par Paul VI 26.


    votre commentaire
  • Revue-Mars-2010.jpg Bonjour, prenez note que la Revue Missions des franciscains de Mars 2010 est maintenant en ligne, c'est un dossier de près de 5mg donc selon votre accès Internet, pourrait être long à télécharger. Cliquez sur le lien suivant

     

    http://ddata.over-blog.com/1/06/49/61/REVUE---Missions-des-franciscains/Revue-Mars-2010.pdf

     

    Bonne lecture,

     

    Paix et Joie à toutes et tous

    Richard Chamberland ofs

    pour Richard Chartier ofs

    Revue Missions des franciscains


    votre commentaire

  •   

    Nous poursuivrons aujourd'hui notre lecture et réflexion avec ...






    CONSTITUTIONS GÉNÉRALES

    DE

    L'Ordre Franciscain Séculier, ou

    LA FRATERNITÉ FRANCISCAINE SÉCULIÈRE

    Titre 4

    Élections aux charges et cessation

    (suite)

     

    Article 80

     

           Les statuts particuliers peuvent prévoir des dispositions supplémentaires pour les élections, pourvu qu'elles ne soient pas en contradiction avec les Constitutions.

     

    Charges vacantes

     

    Article 81

     

    1.    Quand la charge de ministre devient vacante par décès, démission ou tout autre empêchement à caractère définitif, le ministre adjoint assume la charge vacante jusqu’à la fin du mandat en cours.

     

    2.    En cas de vacance de la charge de ministre adjoint, l’un des conseillers est élu, par le Conseil de la Fraternité, à la charge de ministre adjoint pour la période allant jusqu’au plus proche Chapitre électif.

     

    3.    Si la charge de conseiller devient vacante, le Conseil procédera à son remplacement, en conformité avec ses propres statuts, pour la période allant jusqu’au plus proche Chapitre électif.

     

    Charges incompatibles

     

    Article 82

     

           Sont incompatibles :

    --    la charge de ministre à deux niveaux différents ;

    --    les charges de ministre, ministre adjoint, secrétaire et trésorier du même niveau.

     

    Démission d'une charge

     

    Article 83

     

    1.    La démission, en Chapitre, du ministre de quelque niveau que ce soit, est acceptée par le Chapitre lui-même.

           En dehors du Chapitre, la démission du ministre est présentée à son propre Conseil.  L'acceptation de la démission doit être confirmée par le ministre du niveau supérieur ou, s'il s'agit du ministre général, par la Conférence des Ministres généraux du Premier Ordre et du TOR.

     

    2.    La démission aux autres charges est présentée au ministre et à son Conseil, auquel il revient de l'accepter.

     

    Destitution

     

    Article 84

     

    1.    Si un ministre est défaillant dans l’accomplissement de ses devoirs, le Conseil intéressé lui manifestera son inquiétude dans un dialogue fraternel. Si cette intervention ne produit pas de résultat positif, le Conseil en informe le Conseil du niveau supérieur. Il revient à ce dernier d’examiner le cas et, si cela est nécessaire, de décider, par vote secret, la destitution du ministre.

     

    2.    Le Conseil du niveau supérieur peut, pour motif grave, public et prouvé, et après un entretien fraternel avec l’intéressé, décider par vote secret de la destitution d’un ministre du niveau inférieur.

     

    3.    La destitution d’autres membres du Conseil, pour motif grave, est du ressort du Conseil concerné, décidée par  vote secret, après un entretien fraternel avec l’intéressé.

     

    4.    Contre une destitution, un recours suspensif peut être introduit auprès du Conseil du niveau immédiatement supérieur à celui qui a décidé la sanction, dans un délai maximum de trente jours ouvrables.

     

    5.    La destitution du ministre général est du ressort de la Conférence des Ministres généraux du Premier Ordre et du TOR.

     

    6.    Le Conseil d’un niveau supérieur, en cas de manquements ou irrégularités graves de la part d’un ministre ou d’un Conseil, fait effectuer la visite fraternelle au Conseil intéressé et sollicite éventuellement la visite pastorale. Il évaluera, avec charité, prudence et objectivité la situation et décidera des mesures les plus adaptées, y compris une éventuelle destitution du Conseil ou des responsables intéressés.

         Cr Can 1736,2.

     

    Pour revenir à l'article précédent (le 12e) c'est ICI

     

    Bientôt pour le suivant


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique