• Angélus: le martyre d’Étienne, la voie de conversion pour Saul

     
    Lors de la prière mariale de l’angélus ce 26 décembre, le Pape François a accentué son partage sur la figure de saint Etienne, premier martyr, «un homme de bonne réputation, chargé du service des tables et qui pratiquait la charité». Le Saint-Père a invité à prier pour «ceux qui, dans différentes parties du monde, souffrent et meurent encore pour la foi».
     

    Jacques Ngol, SJ – Cité du Vatican

    Le 26 décembre se célèbre le martyre de saint Etienne, premier martyr dans l’histoire de l’Église. Le récit de son martyre le décrit comme «un homme de bonne réputation, chargé du service des tables et qui pratiquait la charité», explique le Pape François.

    Rapprochement entre Étienne et Saul

    Poursuivant, le Souverain pontife fait savoir que cette générosité d’Étienne témoigne de sa «foi en Jésus, ce qui provoque la colère de ses adversaires, qui le tuent en le lapidant sans pitié». Tout ceci, assure-t-il, «se passe sous les yeux d'un jeune homme, Saul, persécuteur zélé des chrétiens, qui se porte "garant" de l'exécution».

    Faisant un rapprochement entre Saul et Étienne, «le persécuteur et le persécuté», le Pape relève qu’au-delà des apparences, quelque chose de plus fort les unit. Pour le Saint-Père, «à travers le témoignage d'Étienne, en effet, le Seigneur prépare déjà dans le cœur de Saul, à son insu, la conversion qui le conduira à être le grand Apôtre Paul». Cette conversion de Saul, montre que le service d’Étienne, «sa prière et la foi qu’il proclame, surtout son pardon à l'article de la mort, ne sont pas vains». Son sacrifice sème une graine qui «se plante, de manière cachée, dans la poitrine de son pire rival, pour transformer son cœur de pierre en un cœur de chair».

    Les chrétiens, toujours victimes de persécution

    En rappelant le martyre d’Étienne à cause de son témoignage de foi, le Pape François regrette qu’aujourd’hui encore, deux mille ans plus tard, la persécution continue, «il y a encore - et ils sont nombreux - ceux qui souffrent et meurent pour témoigner de Jésus, comme il y a ceux qui sont sanctionnés à différents niveaux pour avoir eu un comportement conforme à l'Évangile, et ceux qui luttent chaque jour sans faire d'histoires pour rester fidèles à leurs bons devoirs, alors que le monde se moque d'eux et prêche autre chose». Se souvenant de ceux qui, dans diverses parties du monde souffrent de persécution, le Saint-Père invite à se demander: «est-ce que je m'intéresse et prie pour ceux qui, dans différentes parties du monde, souffrent et meurent encore pour la foi? Et à mon tour, est-ce que j'essaie de témoigner de l'Évangile avec constance, avec douceur et avec confiance? Est-ce que je crois que la semence du bien portera du fruit, même si je ne vois pas de résultats immédiats».

    source  https://www.vaticannews.va/

    Angélus: le martyre d’Étienne, la voie de conversion pour Saul - VA

     

     

     

     

     

     

     

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  • Messe de la Nuit de Noël: le Dieu de l’incarnation choisit la petitesse. - VA

    Messe de la Nuit de Noël: le Dieu de l’incarnation choisit la petitesse. (la vidéo au bas de la page)

    Dans son homélie prononcée devant 6 500 fidèles réunis en la basilique Saint-Pierre et 6 000 place Saint-Pierre, le Pape a rappelé combien Jésus n'est pas un Dieu de la performance ni du pouvoir illimité, mais qui s'immerge dans nos limites et fragilités. «Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd'hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde», a affirmé le Saint-Père.

    Delphine Allaire – Cité du Vatican

    S'appuyant sur le contexte historique de la naissance du Christ, celui du recensement sur toute la terre, le Pape a mis en avant un contraste criant: «Tandis que l’empereur compte les habitants du monde, Dieu y entre presque en secret; tandis que ceux qui commandent cherchent à s’élever parmi les grands de l’histoire, le Roi de l’histoire choisit la voie de la petitesse. Aucun des puissants ne le remarque, seuls quelques bergers, relégués aux marges de la vie sociale».

    Cette voie de la petitesse se vérifie, selon le Saint-Père, aussi dans l’attitude de Jésus face au recensement. «Il ne sanctionne pas le recensement et se laisse humblement compatbiliser. Nous ne voyons pas un dieu en colère qui châtie, mais le Dieu miséricordieux qui s’incarne, qui entre faible dans le monde, avec la proclamation: ‘’Paix sur la terre aux hommes’’ qui le précède».

    Jésus n'est pas le Dieu de la performance mais de l'incarnation

    «Et notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd'hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde», a affirmé le successeur de Pierre, considérant que le recensement de la terre entière, en somme, manifeste d’une part la trame trop humaine qui traverse l’histoire: «celle d’un monde en quête de pouvoir et de puissance, de célébrité et de gloire, où tout se mesure à l’aune des réalisations et des résultats, des chiffres et des nombres». C’est l'obsession de la performance, dit-il. Mais en même temps, dans le recensement, le chemin de Jésus, qui vient nous chercher par l’incarnation, se singularise. «Il n’est pas le Dieu de la performance, mais le Dieu de l’incarnation. Il ne renverse pas les injustices d’en haut par la force, mais d’en bas par l’amour; il ne se déploie pas avec un pouvoir illimité, mais s’immerge dans nos limites; il n’évite pas nos fragilités, mais les assume.»

    “Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore
    rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui,
    aujourd'hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde”

    L’évêque de Rome a poursuivi son homélie en interrogeant les fidèles: «En quel Dieu croyons-nous? Au Dieu de l’incarnation ou au Dieu de la performance? Oui, parce qu’il y a un risque de vivre Noël avec en tête une idée païenne de Dieu. Comme s’il était un maître puissant dans le ciel, un dieu lié au pouvoir, au succès mondain et à l’idolâtrie du consumérisme».

    Gare aux fausses images d'un dieu de l'immédiateté C’est là, selon François, la fausse image d’un dieu détaché et susceptible, qui se comporte bien avec les bons et se fâche avec les mauvais; «un dieu fait à notre image, utile seulement pour résoudre nos problèmes et supprimer nos maux». Au contraire, «Il n’utilise pas de baguette magique, Il n’est pas le dieu commercial du “tout et tout de suite”; il ne nous sauve pas en appuyant sur un bouton, mais se faisant proche pour changer la réalité de l’intérieur», a ajouté le Souverain pontife, déplorant cette idée mondaine d’un dieu distant et contrôleur, rigide et puissant, qui aide les siens à l’emporter sur les autres comme beaucoup le croient.

    “Dieu n’utilise pas de baguette magique, Il n’est pas
    le dieu commercial du “tout et tout de suite””

     

    Et le Pape d’exhorter à se tourner vers le «Dieu vivant et vrai», qui est au-delà de tout calcul humain et qui pourtant se laisse recenser par nos comptages; vers Lui qui révolutionne l’histoire en l’habitant; vers Lui qui nous respecte jusqu’à nous permettre de le rejeter. «Il désire tellement embrasser nos existences que, infini, il devient pour nous fini; grand, il devient petit; juste, il habite nos injustices», a relevé le successeur de Pierre. Telle est selon lui la merveille de Noël: «Non pas un mélange d’affections sentimentales et de conforts mondains, mais la tendresse sans précédent de Dieu qui sauve le monde en s’incarnant. Regardons l’Enfant, regardons sa mangeoire, regardons la crèche, que les anges appellent ‘’le signe’’».

    Dieu regarde le visage et le cœur, non les performances

    Le Pape a ensuite médité sur la chair dans laquelle s’est incarné le Verbe. Un terme rappelant la fragilité de la condition humaine que Dieu a pénétré par amour pour nous.

    «Pour Dieu qui a changé l’histoire lors du recensement, tu n’es pas un numéro, mais un visage; ton nom est inscrit dans son cœur», a souligné François, s’adressant au creux du cœur de chacun: «En regardant ton cœur, tes performances qui ne sont pas à la hauteur, le monde qui juge et ne pardonne pas, peut-être vis-tu mal ce Noël, en pensant que tu ne fais pas bien, en nourrissant un sentiment d’inadéquation et d’insatisfaction à cause de tes fragilités, de tes chutes et de tes problèmes».

    Or, Lui qui s’est fait chair, n’attend pas tes performances mais ton cœur ouvert et confiant, a avancé le Pape, rappelant que le Christ ne regarde pas les numéros, mais les visages. A l’inverse, demande-t-il, «qui Le regarde, au milieu des innombrables choses et de la course folle d’un monde toujours affairé et indifférent?»

    Redécouvrir l'adoration

     

    Une réponse à cela réside dans l’adoration, à l’image de Marie, Joseph, des bergers, puis des mages. «L’adoration est le moyen d’accueillir l’incarnation». «Redécouvrons l’adoration, car adorer ce n’est pas perdre son temps, mais permettre à Dieu d’habiter notre temps. C’est faire fleurir en nous la semence de l’incarnation, c’est collaborer à l’œuvre du Seigneur qui change le monde comme un levain. C’est intercéder, réparer, permettre à Dieu de redresser l’histoire.» Et le Pape de conclure citant le grand auteur chrétien Tolkien: «Je t’offre la seule grande chose à aimer sur terre: le Saint Sacrement. Tu y trouveras le charme, la gloire, l’honneur, la fidélité et le vrai chemin de toutes tes amours sur terre» (J.R.R. Tolkien, Lettre n. 43, mars 1941).

     

    “Redécouvrons l’adoration, car adorer ce n’est pas perdre son temps,
    mais permettre à Dieu d’habiter notre temps.”

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Audience du Pape à la Curie romaine.

    Audience du Pape à la Curie romaine.   (VATICAN MEDIA Divisione Foto)

    Écouter, discerner, marcher: la feuille de route du Pape pour la Curie

    Au cours de la traditionnelle audience accordée aux membres de la Curie romaine pour l’échange de Vœux de Noël, le Pape François a invité ses hôtes à une constante remise en question, à partir de l’écoute et du discernement pour se mettre en marche vers la lumière, et se défaire des pièges de la bureaucratie.
     

    Jean-Charles Putzolu – Cité du Vatican

    Travailler au sein de la Curie romaine, c’est «accomplir un itinéraire de foi», a dit François aux membres de cette noble administration vaticane, reçue en audience jeudi 21 décembre à l’occasion de l’échange des vœux de Noël. Un itinéraire nécessairement à l’écoute de la Parole de Dieu, à un moment «encore tristement marqué par les violences de la guerre, par les risques historiques auxquels nous sommes exposés en raison du changement climatique, de la pauvreté, de la souffrance, de la faim, et d’autres blessures qui habitent notre histoire». Dans ces «lieux de douleur» aussi, Dieu se fait homme dans la mangeoire pour apporter «proximité, tendresse et compassion» à l’humanité. Et le rôle des acteurs de la Curie romaine est «d’écouter l’annonce du Dieu qui vient, de discerner les signes de sa présence», et de marcher derrière Lui. Ainsi sur ces trois verbes, écouter, discerner, marcher, l’évêque de Rome articule ses vœux à la Curie.

    Marie à l’écoute de l’Ange

    La «Vierge de l’écoute», celle qui a prêté l’oreille à l’annonce de l’Ange, et a ouvert son cœur au projet de Dieu. C’est le premier aspect développé par François. Écouter, c’est accueillir le don de l’amour de Dieu qui vient à la rencontre de l’humanité. Et écouter, non seulement avec les oreilles, mais avec le cœur «est bien plus qu’entendre un message ou échanger des informations», c’est une «écoute intérieure capable de comprendre les désirs et les besoins de l’autre, une relation qui nous invite à dépasser les schémas et à vaincre les préjugés». Et c’est donc le début d’un cheminement. Marie, elle, a-t-il poursuivi, écoute l’Archange Gabriel «avec humilité et émerveillement». Presque «à genoux», elle s’ouvre totalement à Dieu. «Écouter “à genoux” est la meilleure façon d’écouter vraiment, parce que nous ne sommes pas devant l’autre dans la position de ceux qui pensent déjà tout savoir», a affirmé le Souverain pontife, glissant comme un conseil aux membres de la Curie. Et de préciser sa pensée: «Parfois, même dans la communication entre nous, nous risquons d’être comme des loups rapaces: nous essayons immédiatement de dévorer les paroles de l’autre sans les écouter vraiment, et nous lui renvoyons immédiatement nos impressions et nos jugements».

    C’est donc à repartir d’une autre approche que le Pape a invité ses hôtes: à la prière. «Elle élargit le cœur, fait descendre notre égocentrisme de son piédestal, nous éduque à l’écoute de l’autre et suscite en nous le silence de la contemplation»«En Curie aussi, il est nécessaire d’apprendre l’art de l’écoute. Avant nos devoirs quotidiens et nos activités, avant surtout les rôles que nous jouons, il est nécessaire de redécouvrir la valeur des relations», avec ouverture et sincérité.

    Le Pape François a signé la préface du livre "Rime a sorpresa" (Rimes en surprise) du jeune auteur italien Luca Milanese: si aujourd'hui il y a une pauvreté de la poésie, soutient ...

    Le discernement comme méthode

    Le discernement est, selon François, un «art de vie spirituelle» qui «dépouille de la prétention de déjà tout savoir, du risque de penser qu’il suffit d’appliquer les règles, de la tentation, même dans la vie de la Curie, de continuer en répétant simplement des schémas». La pratique du discernement spirituel permet de «scruter la volonté de Dieu», avant ensuite «d’évaluer les décisions à prendre et les choix à faire». Et François de citer le cardinal Carlo Mario Martini. L’ancien archevêque de Milan, jésuite, décédé en 2012, définissait le discernement comme «un élan d’amour qui établit la distinction entre le bon et le meilleur». Il ajoutait qu’en absence de discernement la vie pastorale restait monotone, induisant à la répétition des actions religieuses et des gestes traditionnels sans en voir le sens. Or, le discernement «doit nous aider, y compris dans le travail de la Curie, à être dociles à l’Esprit Saint, pour pouvoir choisir les orientations et prendre les décisions» selon l’Évangile.

    La longue marche des Mages

    C’est le troisième temps de la méthode indiquée par le Successeur de Pierre. Après le temps de l’écoute avec le cœur, après le temps du discernement et de la décision, vient le temps, important, de la marche. François repart de l’accueil de l’Évangile. Un accueil réel et profond de la joie de l’Évangile provoque «un véritable exode de nous-mêmes en nous mettant en route vers la rencontre du Seigneur», une mise en route sur un chemin hors des zones de confort «comme cela a été pour Abraham, pour Moïse, pour les prophètes et pour tous les disciples du Seigneur». La foi chrétienne, rappelle François, ne veut pas «offrir des réponses rapides aux problèmes complexes de la vie». Au contraire, elle invite à une remise en cause des acquis, elle libère, transforme et fait ouvrir les yeux pour faire comprendre à quelle espérance Dieu appelle. D’où l’importance, a dit le Pape aux responsables de la Curie, d’être toujours en marche, de surmonter la tentation de l’immobilisme et de «tourner en rond à l’intérieur de nos enclos et dans nos peurs». 

    Les peurs, les rigidités et la répétition des schémas, a poursuivi le Saint-Père, pénalisent «le service que nous sommes appelés à offrir à l’Église et au monde entier». Comme les Mages, la Curie romaine est invitée à marcher «en suivant la Lumière qui veut toujours nous conduire au-delà et qui nous fait parfois chercher des sentiers inexplorés». Marcher et regarder vers le haut, repartir de Dieu, c’est l’assurance de se libérer des pièges «de la bureaucratie et de la survie». Enfin, marcher, a-t-il conclu, c’est aimer et sortir des habitudes: «Soixante ans après le Concile, on débat encore de la division entre “progressistes” et “conservateurs”, alors que la différence centrale est entre “amoureux” et “habitués”». Les amoureux étant ceux qui trouveront le courage de marcher pour «transmettre la passion à ceux qui l’ont perdue », et «rallumer les braises sous les cendres de l’Église».

    Voir la vidéo : https://youtu.be/oGXz9mgA-wg

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    Pour François, l'écoute est la première forme de tendresse

    21/01/2021 

    Pour François, l'écoute est la première forme de tendresse 

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Voeux du Ministre Général de l'OFS

    Mes chers frères et soeurs

    En ce saint temps de Noël, je vous souhaite, à vous et à votre famille, la sérénité de la paix, de l'amour et de la joie permanente de Dieu.Comme notre bien-aimé fondateur François nous a montré le grand amour de Dieu dans le don de son Fils au monde en illuminant la première crèche de Greccio, puissions-nous nous aussi créer un sanctuaire dans nos cœurs pour accueillir l'enfant Jésus en cette fête de Noël.
    Je vous envoie les salutations de notre Ministre Général.

    Paix et Joie, 
    Jewel Jasmins, ofs Ministre national

    VOICI:  Télécharger « FR lettre de Noel 2023 Min Gen.pdf »


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  • En ce Noël de douleur, le Pape exhorte à ne pas laisser seuls les habitants de Terre Sainte

    Dans un post sur le réseau social X -anciennement Twitter- depuis son compte en neuf langues @Pontifex, le Pape renouvelle son appel à la prière et à l'aide concrète pour les milliers de personnes qui souffrent de la guerre au Proche-Orient, mardi 19 décembre. «La souffrance de Bethléem est une plaie ouverte pour le Proche-Orient et pour le monde entier», a affirmé François.
     

    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    En ce Noël de deuil et de douleur qui s'annonce en Terre Sainte, déchirée par la guerre entre Israël et le Hamas qui a fait jusqu'à présent près de 19 500 morts, la plupart à Gaza, le Pape invoque à nouveau la proximité. Cette proximité s'exprime dans la prière et dans l'aide concrète, celle qui peine à arriver -comme lundi 18 décembre, dans la bande de Gaza en raison d'une panne d'électricité - et qui met en danger la vie de milliers de personnes, à commencer par les enfants, en proie à la faim et à la soif.

    “Pour les habitants de la Terre Sainte, c'est un Noël de douleur, de deuil qui s'annonce. Nous ne voulons pas les laisser seuls. Nous sommes proches d'eux par la prière, par une aide concrète. La souffrance de Bethléem est une plaie ouverte pour le Proche-Orient et le monde entier.”

    Souffrance pour le Proche-Orient et le monde

    Le Souverain pontife avait prononcé exactement les mêmes mots lors de l'audience du samedi 16 décembre devant les 1 500 figurants de la crèche vivante de la basilique Sainte-Marie-Majeure. Tournant son regard vers une terre plongée pour la énième fois dans la phase cruelle d'un conflit qui la meurtrit depuis des décennies, le Pape a demandé une proximité «par la prière, par l'aide concrète et aussi», a-t-il dit aux figurants, «grâce à votre crèche vivante, qui rappelle à tous combien la souffrance de Bethléem est une plaie ouverte pour le Moyen-Orient et pour le monde entier».

    “Votre représentation doit être vécue en solidarité avec ces frères et sœurs qui souffrent tant. Pour eux, cela promet d'être un Noël de douleur, de deuil, sans pèlerins, sans célébrations. Nous ne voulons pas les laisser seuls.”

    Appel à l'action et à la réflexion

    L'évêque de Rome réitère donc cet appel à l’action, en s'adressant aux millions de personnes qui suivent son profil, mais recommande aussi à ce que Noël, fête devenue «victime d'un modèle commercial et consumériste» –comme il l’a récemment déploré- ne détourne pas les regards des drames qui se jouent dans le monde.

    Les paroles du dernier Angélus

    Commençant par ce qui se passe depuis le 7 octobre sur la «Terre où Jésus est né, a vécu, est mort et est ressuscité», baignée dans le sang de «civils sans défense (...) objet de bombardements et de tirs», comme il l'a dit lors du dernier Angélus, dimanche 17 décembre, avec une pensée pour les deux femmes - une mère et une fille, Naheda et Samar- tuées par des tireurs d'élite israéliens dans la paroisse latine de la Sainte-Famille à Gaza. Certains disent: «C'est le terrorisme, c'est la guerre», a déclaré le Pape depuis la fenêtre du Palais apostolique, ajoutant:

    “«Oui, c'est la guerre, c'est le terrorisme. C'est pourquoi l'Écriture affirme que "Dieu fait cesser les guerres... Il brise les arcs et rompt les lances". Prions le Seigneur pour la paix»”

    Un souhait, celui de la paix, qui semble irréalisable pour le moment, mais qui serait le plus beau des cadeaux pour un Noël pressenti «de deuil» et «de tristesse».


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  • Voici une de mes vidéos de Noël, Joyeux Noël 

    Anne-Marie Dubois, pianiste -nous offre une de ses pièces de Noël Il était une fois un organisme qui aimait à faire grandir la foi au Centre-du-Québec, le Centre Samarie, installé dans un immeuble attaché à une église face à un beau parc au bord de la rivière Saint-François. La dame qui l’avait fondé, Francine Bédard, voulait faire durer son centre, elle organisa un grand concert au profit de son organisme, le concert eut lieu le 1er décembre 2007. J’ai joué à ce concert, qu’elle a généreusement fait enregistrer. Je vous livre ici un des plus beaux moments de ce concert, mon exécution de la pièce musicale Joyeux Noël de Mel Tormes. À l’époque, la basilique Saint-Frédéric avait un beau piano à queue de grand concert.

     

    Anne-Marie

    Anne-Marie Dubois, pianiste

    source https://youtu.be/vYW-MN_l9xc?si=3JJvFhCLrFGkIrb3

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    Noël 2023

    Salutations du Ministre Général

    Chers frères et sœurs,
    Que le Seigneur vous donne sa paix !
     
    Il y a 800 ans, saint François voulait vivre Noël à Greccio : dans des grottes semblables à celles de Bethléem, dans des conditions très simples et pauvres ; avec ses frères et les humbles gens du lieu ; célébrer l'Eucharistie sur la crèche, qui devient ainsi une « crèche eucharistique »...

    Avec ces sentiments, je vous souhaite à tous un Joyeux Noël
                  et une Bonne Année. Paix et bonne volonté !
     
    Exposition de 100 crèches jusqu'au 7 janvier 2024
    La crèche de Saint-Pierre de Rome a été offerte par le diocèse de Rieti

    Le vendredi 8 décembre, en la solennité de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, le fr. Ignacio Ceja, OFM , Vicaire Général de l'Ordre, a participé à l'inauguration de l'exposition « 100 Crèches au Vatican ».
    Le samedi 9 décembre, le Saint-Père a accueilli les délégations qui ont fait don de la crèche et du sapin de Noël qui décorent cette année la Place Saint-Pierre dans la Salle Paul VI.
    "Cette année donc, depuis la place Saint-Pierre, nous penserons à Greccio, qui à son tour nous renvoie à Bethléem..."

     

    Lire la suite en téléchargeant le fichier pdf suivant:   https://ofm.org/uploads/Fraternitas_325_FR.pdf

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    source  https://ofm.org/en/fraternitas.html

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  • Chères soeurs et chers frères, chers amis,
     
    Il y a onze ans, lorsque j'ai commencé mon ministère en tant que directeur de Franciscans International, j'ai créé cette carte de Noël en projetant les peintures murales de Greccio sur le mur qui entoure Bethléem. À l'époque, je voulais attirer l'attention sur la situation difficile des femmes qui accouchent à Bethléem à notre époque.
     
    En cette fin d'année, alors que je confie ce ministère à mon successeur, cette carte redevient actuelle. Tout d'abord, parce que cela fait exactement 800 ans que Saint François a célébré Noël à Greccio. Ensuite, parce que les souffrances infligées aux habitants de Bethléem et de toute la Palestine atteignent un triste paroxysme.
     
    À Noël, nous célébrons ce que François a essayé de faire comprendre aux gens : Dieu s'est fait homme en Jésus et cette réalité se renouvelle perpétuellement, à toutes les époques. Dieu fait partie de l'histoire de l'humanité à tout instant - à l'époque de Jésus, à celle de saint François, ainsi que de nos jours. Au vu de la violence destructrice infligée aux êtres humains et à l'ensemble de la création, il peut être difficile de croire en la présence de Dieu et donc plus naturel pour nous de crier avec Jésus sur la croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?".
     
    En cette fête de la naissance de Jésus, je vous souhaite de faire l'expérience de cette vérité de la foi : que Dieu est toujours à nos côtés, à Noël comme le Vendredi saint.
     
    En même temps, je voudrais vous dire au revoir en tant que directeur de Franciscans International. Je vous remercie pour tout le soutien que vous m'avez apporté dans mon ministère ainsi qu’à Franciscans International.
     
    Fraternellement,
     
    Markus Heinze OFM
    Directeur exécutif

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