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    L'évêque et les enfants handicapés


    Qui m'a touché? (Marc 5, 3)

    Il saisit la main de l'enfant... (Marc 5, 41)


    jesus consoleUn évêque devait célébrer la confirmation pour un groupe d'enfants sévèrement handicapés. Ils vivaient tous en institution et ne pouvait faire aucun travail scolaire. L'aumônier de l'institution avertit l'évêque de ne parler que deux ou trois minutes; tout ce qu'il dirait de plus ne pourrait être compris. Il lui demanda aussi d'éviter tout langage un peu compliqué.

     

         L'évêque se demandait bien ce qu'il dirait et choisit de livrer le message suivant : « Chers enfants, votre père, votre mère, vos frères, vos sœurs vous aiment tous. C'est pourquoi ils caressent parfois gentiment votre tête, vos cheveux et vos joues. Et c'est ce qui arrive quand vous êtes confirmés. Le Seigneur vous touche gentiment car il vous aime beaucoup. Alors quand je fais le signe de la croix sur votre front avec l'huile sainte, c'est votre Père du ciel qui vous touche et vous caresse ».

     

         Quelques minutes plus tard, alors qu'il confirmait un garçon souffrant de paralysie cérébrale, celui-ci réussit avec peine à dire le mot « caresse ». Il avait saisi le message. Dieu le touchait avec amour.

         Et l'évêque dit : « Vous savez, je ne sais pas ce que d'autres peuvent penser de cette théologie, mais c'est ce que Dieu fait. Dieu a touché le peuple d'Israël. Le Père a embrassé l'enfant prodigue. Jésus a touché les lépreux. Il a posé sa main sur les yeux, la tête et les oreilles de ceux et celles qui étaient handicapés ». En un mot l'évêque avait résumé le message de l'Évangile : Dieu est amour et nous avons besoin de cet amour pour être des humains à part entière.


    LIEN: Tout au long des récits évangéliques, il n'y a pas seulement les paroles de Jésus mais aussi ses gestes, ses pleurs, sa présence qui apportent le salut. La plénitude de l'amour de Dieu devient toute proche et se donne à toutes les personnes qui l'approchent sincèrement. Ce Dieu qui se fait proche continue de nous toucher dans les gestes sacramentels, spécialement l'Eucharistie. C'est une source de vie et de résurrection.

    source www.interbible.org

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  • Une existence insipide, sans raison de vivre vraiment.

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    Nos prières sont souvent d’ordre individualiste et cherchent à nous donner du prestige, plutôt qu’à reconnaître nos manques. Nous sommes victimes de la pensée ambiante où la gloire, le succès, l’argent, la beauté physique sont devenus des critères de réussites. Et nous demandons à Dieu tous ces beaux diamants factices qui devraient rendre notre vie plus scintillante. Nous sommes surpris que Christ fasse silence sur nos prières qui ne sont point d’ordre spirituel. Et parfois, le découragement nous gagne, voire le soupçon et le doute. Nous demeurons des petits enfants, c’est-à-dire sans maturité, sur le plan spirituel. Nous accusons Dieu de ne pas répondre à nos demandes. Il nous faut, justement analyser la nature de ces demandes. Nous devons avancer en maturité dans notre relation avec Dieu-Amour.

     

    Oui ! souvent nos prières, Frères et Sœurs, sont tournées vers nous-mêmes. Mais, dans un sens négatif, pas celui de vouloir modifier nos comportements ou traits de caractères désagréables. Nous aimerions que les autres changent avant nous, cela nous éviterait quelques efforts. Nous en revenons toujours à cette puissance démoniaque qui nous habite, celle de notre confort personnel. Or, Dieu ne nous a pas mis sur terre pour que dormions indéfiniment entre Ses bras. Avoir l’assurance que Dieu nous écoute même dans nos égoïsmes devient rassurant. Dieu Amour ne veut point nous donner une existence insipide, sans raison de vivre vraiment.

     

    Dieu Amour est le Sens de nos Vies. Nous en faisons un contre-sens pour combler nos vides. Combien de fois prions-nous pour l’enfant malade du voisin, pour la personne âgée qui est percluse de rhumatismes ou pour les jeunes qui tournent mal par manque d’Amour et de reconnaissance. Bien souvent, si nous le faisons, c’est pour avoir la paix, celle des cimetières. Cette paix que nous revendiquons aux yeux de Dieu est nulle et non avenue dans le cœur de Son Amour. Notre prière doit venir des profondeurs de notre être comme une sève bienfaisante qui alimente notre spiritualité. La Bible ne cesse de nous donner des exemples de grands priants exaucés par Christ. Il suffit de lire et mettre en pratique, ces actes des Témoins de la Foi. Christ dit toujours : " Va ta Foi t’a sauvée ! ". Et je dirai avec un peu d’humour, il ne dit jamais, c’est bien ta demande d’argent est directement virée sur ton compte.

     

    Dieu est participant de notre propre Amour authentique envers autrui. Il n’est pas là pour satisfaire tous nos caprices d’enfants malheureux. Il répond aux prières d’Amour vrai prononcées avec la ferveur d’un cœur pur. De grâce, faisons attention à nos demandes, sont-elles dans le dessein de Dieu ? La Bible nous invite à nous poser des questions d’ordre essentiel pour notre maturité spirituelle. Devenir des adultes dans la Foi pour que nos prières soient écoutées par Dieu Amour, n’est-ce point là un beau programme de vie ? Une existence donnée aux effusions de l’Esprit, n’est-ce point le véritable Bonheur ?

     

    Christ nous indique la voie à empreinter, il serait stupide de notre part de la refuser. Prier avec notre âme pour épouser celle de Dieu-Amour afin de ne point nous perdre en chemin par des détours qui ne mènent à rien.

     

    Un discernement par la prière en Union avec l’Esprit Saint, me semble plus que nécessaire pour saisir si l’Appel vient de Dieu ou de nos désirs. Un dicton dit que nous prenons souvent nos rêves pour des réalités. C’est ce piège qu’il nous faut justement éviter. Suivre les desseins de Dieu ne peut se faire que dans une constante prière. De plus, si à long terme nos projets finissent par sombrer dans le néant, c’est que telle n’était pas la Volonté de Dieu.

     

    C’est le temps qui nous fait saisir la Présence Divine dans nos souhaits et désirs. L’Ultime preuve se trouve là, dans cette action de la Providence. Cela ne veut pas dire qu’il faille baisser les bras dès qu’une tempête dans notre existence arrive. Au contraire, il faut nous battre aidés par la prière et si nous n’obtenons pas de résultats positifs ; c’est que nous sommes responsables de nos propres illusions. Dieu voulait autre chose pour nous et nous n’avons pas écoutés. Christ nous aidera à cheminer vers la Volonté du Père à condition de ne pas être distraits quand Il nous fait signe. Seule la prière peut engager ce dialogue profond avec Dieu pour entendre Son Appel.

     

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Au Liban, Benoît XVI a rendez-vous avec les jeunes
    Grandes lignes du programme du voyage

    Anita Bourdin  (photo archive ofs)

    Pape-enf ACI PARIS, mercredi 27 juin 2012 (ZENIT.org) – Au Liban, le pape Benoît XVI rencontrera toute la jeunesse du pays le 15 septembre : les jeunes chrétiens indépendamment de leur confession - il y a 6 rites catholiques au Liban, 5 Eglises orthodoxes, et de nombreuses branches du Protestantisme -, mais aussi les jeunes qui ne sont pas chrétiens et qui voudront participer à la rencontre.

     

    C’est ce qu’a indiqué le P. Abdo Abou Kassm, directeur du Centre catholique d’information du Liban, lors d’une rencontre avec la presse à Paris, mardi 26 juin, au siège de la Conférence épiscopale français, sous l’égide de l’Oeuvre d’Orient, pour présenter le prochain voyage du pape (14-16 septembre 2012).

    La rencontre a été introduite par Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la CEF, et par Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Oeuvre d’Orient.

    Y ont également participé Mgr Mounir Khairallah, évêque de Batroun, le P. Samir Khalil Samir, s.j., et M. Joseph Bahout, consultant permanent au ministère français des Affaires étrangères et européennes.

     

    Le P. Kassam a souligné les étapes de la visite de Benoît XVI, dans le cadre de sa remise à tous les catholiques du Moyen-Orient de son « exhortation apostolique post-synodale » qui noue la gerbe des travaux du synode des évêques et patriarches qu'il avait convoqué à Rome sur le thème de la communion et du témoignage, du 10 au 24 octobre 2010.

    Il concernait non pas l’ensemble des Eglises catholiques orientales, a rappelé le P. Gollnisch (par exemple, l’Ethiopie, l’Ukraine, la Roumanie ou l’Inde n’étaient pas concernées) mais toute l’Eglise catholique présente au Proche et au Moyen Orient.

     

    Le pape arrivera au Liban le vendredi 14 septembre, dans l’après midi à l’aéroport international de Beyrouth et le soir même, en la cathédrale Saint-Paul de Harissa, il signera ce document très attendu, en la fête de la Croix glorieuse.

    Samedi 15 septembre, le pape sera reçu au palais présidentiel : il y rencontrera aussi des représentants de la communauté musulmane.

     

    Et c’est ensuite que le pape rencontrera les jeunes du pays, à Bkerké - à 25 kilomètres au Nord de Beyrouth - siège de l’Eglise maronite depuis 1823.

    Dimanche 16 septembre, le pape présidera la messe à Beyrouth, en plein air, entouré des patriarches et des évêques catholiques, mais aussi non catholiques. Trois présidents du Liban devraient assister à cette célébration, « sécurisée ».

     

    Une cérémonie officielle d’adieu aura lieu le dimanche soir sur le tarmac de l’aéroport international de Beyrouth.

    Le P. Kassm souligne la « grande importance » que revêt cette visite du pape « à la lumière des conditions difficiles critiques dans la région, au niveau du mouvement des peuples et des changements des régimes, de la promotion de la liberté d’expression et de la dignité de la personne humaine ».

    Il met aussi en évidence le « rôle fondamental des chrétiens dans la région à cette époque », une présence qui n’est pas marginale : ils ont leurs « racines dans cette terre où est né Jésus-Christ, où il a accompli ses miracles, d’où il a envoyé ses apôtres prêcher sa parole, une terre qui a produit des saints…  des martyrs, qui ont défendu leur foi au Christ, sans crainte ».

     

    Il rappelle que les chrétiens « ont joué un rôle essentiel dans la renaissance arabe », comme un « levain » dans la pâte, comme le « sel » de la terre, en manifestant « le visage de l’amour » de Dieu.

    Il a fait observer que lors de sa visite, en 1997, le pape Jean-Paul II a évoqué le Liban comme un pays « message », et c’est ce pays qui accueillera Benoît XVI.

    Sa visite a été annoncée le 8 avril 2012, le jour de Pâques, et les préparatifs vont bon train, grâce à un « comité mixte » de l’Etat libanais, de l’Eglise du Liban et du Saint-Siège.

     

    L’événement attirera plus d’une soixantaine de journalistes accrédités près le Saint-Siège, mais aussi du monde entier.

    Pour eux, le service de presse catholique prépare des dossiers sur la présence chrétienne en Orient, sur le dialogue islamo-chrétien (en arabe, français, italien, etc...) sur le site internet ouvert pour cette occasion : www.lbpapalvisit.org, encore en construction.

     

    Enfin, le P. Kassm voit dans ce voyage une occasion de promouvoir le pays comme « porteur de la flamme de la vérité, de la démocratie et des droits de l’homme ».

    Le voyage a été confirmé le Saint-Siège le 13 juin dernier (cf. Zenit du 13 juin 2012). Le pape s'est déjà rendu en Jordanie, en israël, en Palestine, en Turquie, à Malte, à Chypre, mais ce sera son premier voyage au Liban où plus de 35 % de la population est chrétienne.

    source www.zenit.org

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  • Un bienheureux libanais à Rome, dans les pas de François d'Assise
    Les reliques dAbouna Yacoub exposées chez les maronites de Rome

    Fran-ois-en-pri-re.jpg Robert Cheaib


    Traduction d’Océane Le Gall


    ROME, mardi 26 juin 2012 (ZENIT.org) –  «Abouna [= « père » en libanais, ndr] Yacoub reflète l’image authentique du Liban. Prions pour son intercession et pour celles des saints du Liban afin que le Moyen orient redevienne un modèle de cohabitation pacifique »: c’est en ces termes que s’est exprimé Mgr Tony Gebran, cor-épiscope et aumônier de la mission de l’Eglise maronite à Rome, lors de la messe et bénédiction des reliques du bienheureux, célébrée dimanche dernier, 24 juin, en l’Eglise Saint-Maron, à Porta Pinciana.

     

    Les reliques ex ossibus d’Abouna Yacoub ont été offertes à l’Eglise Saint-Maron, par la congrégation des sœurs Franciscaines de la Sainte-Croix du Liban, dont celui-ci fut le fondateur.

    Abouna Yacoub, frère capucin, est né à Ghazir au Liban en 1875 et il est décédé le 26 juin 1954, devenu le jour de sa fête liturgique.

    Mgr Gebran, qui est aussi le représentant légal du Patriarcat d’Antioche des maronites à Rome, a parlé à l’homélie des différentes activités entreprises par le père Yacoub à une période de grande pauvreté  et famine , surtout durant les deux guerres mondiales.

     

    Evoquant l’incroyable énergie qui animait le bienheureux, il a dressé la liste de toutes les grandes institutions qui, au Liban, renvoient au souvenir d’Abouna Yacoub, ce dernier ayant donné au pays de nombreux « couvents, hospices, écoles et hôpitaux dont  l’hôpital de la Croix, à Jal el-Dib, institué en 1930, qui est certainement le plus célèbre, sans oublier l’hôpital Saint-Joseph de Dora (1949), Notre-Dame du Puits (1941), Christ-Roi (1950), les écoles de Broumana et Deir el-Kamar».

     

    « Abouna Yacoub est allé chercher le visage de Jésus parmi les plus pauvres », a souligné Mgr Gebran. Son secret était  « son amour pour Jésus crucifié et marginalisé », et « il plantait la croix partout où il allait ».

    L’aumônier a aussi parlé des activités particulières que le bienheureux libanais avait mis en place, notamment pour les prêtres âgées et malades  auxquels il a destiné le couvent et le grand sanctuaire du Christ-Roi, expliquant qu’abouna Yacoub avait voulu édifier  le monument « là où tous les anciens rois ont laissé le sceau de leur règne, signe de la domination du Soleil Levant , pour laisser celui du Christ Roi de l’univers dont le règne, contrairement aux autres règnes du monde, ne fut pas de courte durée ».

     

    Sur les traces de François d’Assise

    Tirant les sommes de la vie du bienheureux Mgr Gebran a expliqué que la confiance en la bonté du Seigneur et en la divine providence est l’un des enseignements les plus importants laissés par abouna Yacoub : « Il nous invite à avoir foi en la providence, à croire au Seigneur qui nous aime et pense à nous », a-t-il ajouté.

    Abouma Yacoub est « un prophète du XXème siècle » et sa prophétie, a-t-il ajouté, était de « servir le Christ parmi les pauvres », car en « servant nos frères nous servons Jésus-Christ et voyons son visage souffrant ».

    Selon Mgr Gebran, le témoignage d’Abouna Yacoub est la confirmation que l’histoire des chrétiens du Liban est « une histoire de sainteté », si bien que sa présence dans cette paroisse romaine des maronites est un signe particulier ».

    Reliant ainsi la personnalité du bienheureux à celle du « poverello » d’Assise, il a dit : « Sur les traces de son père spirituel, saint François d’Assise,  Abouna Yacoub a vécu la charité sans compter, n’économisant ni effort, ni charisme spirituel, ni don littéraire, et tout le Liban a ainsi pu connaître son dynamisme pastoral ».

    « Son charisme est encore bien vivant dans l’œuvre des ses filles spirituelles, les franciscaines de la Croix du Liban », a-t-il conclu.

    La messe a été suivie de la bénédiction des reliques du bienheureux et toute la congrégation a récite une prière typiquement franciscaine écrite par lui: « Seigneur Jésus, Prends ma langue; fais qu'elle exprime Ta volonté, et que mon silence soit une communication avec Toi! Prends mes oreilles; fais qu'elles écoutent la voix du devoir; Ta seule voix, Ô Jésus! Prends mes yeux; fais qu'ils cherchent à t'apercevoir dans toute personne et dans tout acte!  Prends mes mains et mes pieds; fais qu'ils soient agiles à Ton service et qu'ils exécutent Tes désirs! Prends mon esprit; fais qu'il soit éclairé par Ton éblouissante lumière! Prends mon cœur; fais-en le trône de Ton Amour, Amen ».

     

    Un charisme actuel

    En marge de la célébration, mère Jeanne d’arc, supérieure générale de la communauté des franciscaines de la Croix, présente à Rome, a redit à ZENIT toute l’actualité du charisme d’Abouna Yacoub, un charisme de dévouement aux pauvres, aux prêtres âgés et malades et à l’éducation des jeunes.

    La religieuse a expliqué que la communauté, fondée en 1930, travaillait essentiellement au Liban, en Egypte et en Jordanie dans un contexte multi-religieux où « plus de la moitié des personnes assistées dans les hôpitaux appartiennent à d’autres religions ».

    Elle a aussi expliqué que sa congrégation est présente également à Rome où elle tient un service d’accueil pour les pèlerins et un centre pour étudiants.

    source www.zenit.org

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  • On en parlait et on se préparait depuis si longtemps... 

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    et voilà qu'à partir du lundi soir, 18 juin, la grande célébration du 800e anniversaire de la fondation de l'Ordre de sainte Claire, réunissait peu à peu à la maison-mère des Soeurs-de-la-Charité de Québec des clarisses des quatre monastères du Québec, de nombreux franciscains et capucins des différentes fraternités du Québec. 


    Jean-Francois-Godet.jpgNous avons vécu des heures intenses  avec les exposés de Jean-François Godet, excellent historien, qui nous a tracé l'itinéraire de François et Claire d'Assise à partir de la question:  Qu'est-ce qu'ils ont vécu ensemble?  C'était aussi un chemin et un appel pour nous, fils et filles de Claire, en 2012, afinFr-Thaddee-Matura.JPG de trouver ce qui demeure nécessaire aujourd'hui.  Cette première étape s'est terminée avec la fin des enseignements et le départ de nos invités.


    Nous avons vécu de beaux moments de grâces avec les liturgies bien préparées, les rencontres et partages, le concert "clarien" de la Relève et du Choeur de la Paix et la présentation d'un magnifique montage de l'abbé Jacques Gourdes, le visionnement de photos et textes sur Claire et ses filles, la récréation "spéciale", les cadeaux présentés avec goût et humour.

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    Le vendredi midi, 22 juin, l'heure était venue de nous quitter, emportant avec nous le souvenir inoubliable de cette expérience enrichissante et "chaleureuse" aux sens propre et figuré.


    Puissent nos saints fondateurs continuer à éclairer notre route et à resserrer ces liens qui nous unissent, frères et soeurs de la même famille.  Profonde reconnaissance à tous et toutes pour l'organisation et la participation qui ont fait de ce temps fort une réussite.


    Une soeur clarisse.


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  • TROUVER LE BONHEUR


    parle Seigneur« L’Eternel, ton Dieu, te comblera de biens en faisant prospérer tout le travail de tes mains, le fruit de tes entrailles, le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol ; car l’Eternel prendra de nouveau plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir à celui de tes pères, lorsque tu obéiras à la voix de l’Eternel, ton Dieu, en observant ses commandements … » (De 30, 9-10)

     

    Face à Dieu nous sommes « appelés à faire un choix ».

    De la naissance à la mort, l’homme est confronté à des choix qui déterminent sa vie sociale ou professionnelle, affective, morale ou spirituelle. Devant la nécessité de choisir, nous nous sentons souvent frustrés dans nos désirs car tout choix implique un renoncement. Nous nous sentons empêchés de jouir de tous les biens de la terre qui nous sont offerts et nous pensons alors être atteints dans notre liberté. Dans ces moments-là le discernement nous fait cruellement défaut.

     

    Dans le monde, nous sommes « confrontés à des choix » et nous prenons des décisions en fonction des circonstances. Face à Dieu, nous sommes « appelés à faire un choix » Il nous demande de choisir entre la bénédiction et la malédiction, la vie et la mort. Nous sommes appelés à nous convertir et cela jusqu’au terme de notre existence. « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives … » (De 31, 19)

    A chacun de s’engager et de persévérer dans la voie qui conduit à la vie. Lorsque Dieu nous montre qu’il nous a choisis, il nous demande : « Et toi, quel est ton choix ? ». Il nous dit aussi : « Je vais te mettre dans la confidence de mon désir et nous comparerons nos désirs. » Réfléchis bien : « Quel est ton désir, quelle est ta vocation ? » Que nous soyons appelés, choisis ou envoyés, notre réponse sera déterminante.

     

    « Jésus l’ayant regardé l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ? Puis viens, et suis-moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. » (Mc 10, 21-22)

    Que ce soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament, l’Ecriture rappelle à l’homme qu’il contient tout ce qu’il faut en lui pour prendre des décisions libres. En faisant constamment appel à son pouvoir de choix, elle le confronte aussi à sa responsabilité. Ainsi, le bonheur et la joie sont-ils le résultat de deux volontés qui s’unissent, celle de Dieu et celle de l’homme.

     

    Dieu nous donne la clé du bonheur : choisir d’aimer.

    « Tu aimeras le seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force … Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mc 12, 28-31)

    Ne faut-il pas s’aimer soi-même pour aimer notre prochain et aimer Dieu ? Jésus prend soin de préciser « comme toi-même ». Il nous fait comprendre que « l’autre », c’est aussi « moi » et que je suis le prochain de mon prochain. Il nous fait sentir combien l’acceptation de nous-mêmes tels que nous sommes est essentielle pour pouvoir aimer l’autre tel qu’il est. Il ne s’agit pas de s’aimer narcissiquement mais de s’aimer comme personne créée à l’image de Dieu appelée à la ressemblance. Il s’agit d’un amour spirituel de soi qui revient à s’aimer en Dieu et pour Dieu. Nous rejoignons alors le premier commandement qui est d’aimer Dieu. C’est la clé du bonheur et de la joie. Il est clair, que se reconnaître dans sa réalité spirituelle, s’aimer en tant qu’image de Dieu et personne aimée de Dieu, conduit vers Dieu. Dès lors, si l’homme s’aime dans ce qu’il est fondamentalement, il peut aimer son prochain spirituellement en tant que frère créé lui aussi à l’image de Dieu et appelé à lui ressembler, sans que cet amour soit terni par des mouvements passionnels. Nous comprenons alors que Dieu et le prochain sont inséparables. Cela est  aussi la clé du bonheur et de la joie.

     

    Trouver la joie ? Joie de la Présence, certitude d’être aimés de Dieu d’un amour sans limite.

    C’est à notre portée. La vie des saints nous en donne de merveilleux exemples. Ils ne sont pas nés saints, ils le sont devenus. Ils nous montrent que l’homme a la capacité d’accueillir la grâce.

    Donne à ceux qui te prient, Seigneur, l’abondance de ta grâce. Avec ton aide, qu’ils suivent tes commandements pour y trouver dès maintenant leur bonheur, pour en recevoir, dans l’éternité, ta joie.


    Deux pistes concrètes pour trouver le bonheur.

     

    1/ Faire une relecture objective de nos choix

    -          Quels ont été nos choix dans notre vie personnelle et professionnelle ?

    -          Quelles ont été nos priorités ?

    -          Avons-nous été à l’écoute de notre vocation ?

     

    2/ Dieu y-a-t-il sa place dans notre vie ?

    -          Savons-nous nous ouvrir au don de Dieu et nous laisser recréer spirituellement ?

    -          Quel effort personnel avons-nous accompli en unissant notre volonté à celle du Christ, pour conserver et entretenir en nous la charité reçue lors de notre baptême ?

    -          Que faisons-nous pour mettre en œuvre les facultés dont nous avons été pourvus ?

    -          Sommes-nous prêts à coopérer à la grâce et à témoigner de la Présence ?

    -          Avons-nous le désir de laisser rayonner l’image de Dieu que nous contenons et de parfaire la ressemblance ?

     

    Reprendre le chemin parcouru depuis la première étape de cet itinéraire.

    -          Avons-nous le sentiment d’avoir approché ce bonheur ?

    -          Désirons-nous choisir la vie et non la mort ? Tout simplement, désirons-nous ne pas fuir le bonheur sachant que l’amour de Dieu pour sa créature va bien au-delà des conditions que nous pouvons y mettre.

    -          Avons-nous le désir de faire du Christ, le « Maître de ma vie » ?

     

    « Hâte-toi et cours d’un pas léger, sans achopper aux pierres du chemin, sans même soulever la poussière qui souillerait tes pieds ; va, confiante, allègre et joyeuse … sur le chemin du bonheur. » (Claire d’Assise LA 2 - 12-13)

     

    Suzanne  ofs

     

     Source Bayard-prsse

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  • L'humour ce sourire d'amour sur la Vie.

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    On considère généralement l’humour comme un jeu de l’esprit qui consiste à exposer la réalité sous un aspect inattendu et singulier. Il y a, de ce fait, autant de formes d’humour que d’états d’esprit”. Car même si l’on parle communément d’humour tendre, débridé ou cinglant, ne dit-on pas souvent « j’aime son humour », autrement dit, « j’aime sa propre vision des choses et sa propre façon de les exposer » ?

     

    Il y a donc dans l’humour une forme d’élan créateur, une manœuvre habile de l’âme désireuse de se faire connaître pour interagir avec autrui. Un “instinct” spirituel manifestement lié à la présence de Dieu en nous. Car tous les mystiques en témoignent : si le Divin cherche à se faire connaître par son Esprit d’Amour, c’est pour nous permettre d’accéder avec Lui et par Lui à la Suprême Communion. En fait, si la présence de Dieu en nous est la pure expression de Son Amour, l’humour est le langage de l’esprit qui recherche, dans l’échange, sa propre divinité. Voilà pourquoi il est indispensable de promouvoir l’humour dans ce qu’il a de plus élevé.

     

    Dans la réalité, c’est la reconnaissance et la compassion que nous recherchons à travers l’allégresse d’autrui. Ce faisant, nous courrons immanquablement le risque de ne pas être compris, suivis et en fin de compte aimés. De même, si nous redoutons de ne pas saisir l’humour d’autrui, ce n’est pas seulement par fierté mais par crainte de ne pas satisfaire une demande des plus légitimes.

     

    Aussi, peut-on affirmer que l’humour est à la fois une forme d’appel et de don, tous deux empreints d’une certaine abnégation. D’autant que celui qui en use s’applique instinctivement, devant son public, à ne pas se délecter lui-même de son “génie”, un peu à l’image d’un chef cuisinier qui se fait connaître à travers ses préparations et s’efface pour laisser aux autres la liberté d’aimer ou de ne pas aimer… Un peu à l’image de Dieu qui, par respect de notre libre arbitre, s’est logé en nous de la façon la plus discrète qui soit. C’est sans doute, en partie, cette pudeur indicible que l’on ressent dans l’humour d’autrui qui nous attire et crée en nous une ouverture propice au rapprochement.

     

    Il convient donc de savoir déceler dans toute forme d’humour une humble démarche, dissimulée certes, mais pour le moins authentique. Une démarche qui consiste à négocier une proximité avec l’autre que l’on érige, en outre, en témoin de nos besoins et parfois même de nos angoisses…

     

    Mais l’humour est avant tout un signe d’ouverture à une autre dimension de la réalité, un signe d’éveil spirituel et de désir d’illumination. Ce faisant, le plaisir qu’il induit est beaucoup plus lié à une détente spirituelle unificatrice qu’à un relâchement psychique. C’est ainsi qu’utilisé avec finesse et compassion, il permet parfois de désamorcer la négativité d’autrui favorisant ainsi son ouverture. Aussi, ce n’est pas seulement le rire qui est thérapeutique mais le fait même de faire de l’humour et d’y être sensible. Et c’est sans doute ce qui poussait Freud à dire que « l’humour a non seulement quelque chose de libérateur mais encore quelque chose de sublime et d’élevé ».

     

    Cela dit, comme pour tout langage, un humour vide d’Amour n’est souvent qu’un support à l’ego ou, pire encore, aux jugements et à la négativité. Autrement dit, il y a des limites au-delà desquelles on ne peut répondre à l’appel lancé au risque d’enfermer l’autre dans son ego ou de participer à un manque d’Amour à l’égard d’autrui.

     

    Car s’il y a dans l’humour une quête de vrai, un besoin de sortir de soi pour accéder à une autre facette du Divin, autrement dit, si l’humour peut servir l’union, il peut aussi la desservir : subtil dosage pour un enjeu Divin…

     

     

    Bruno LEROY.

    Source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com

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  • Une vidéo de 11 minutes sur la vie des communautés chrétiennes en Terre Sainte.

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  • Mission confiée aux disciples -Mc-16-15-20

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      La perle du jour

     

     

    avec Suzanne G Testut ofs

    en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

     

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  • L'histoire des Petites Franciscaines racontée


    L'auteur Sylvain Desmeules entouré des soeurs Aline Clément,... (Brigitte Lavoie, collaboration spéciale)

     

    L'auteur Sylvain Desmeules entouré des soeurs Aline Clément, Gisèle Fortier et Marielle Lavoie, «gardiennes» de l'histoire et membres du comité de rédaction.

    Brigitte Lavoie, collaboration spéciale

     

     

    Brigitte Lavoie, collaboration spéciale
    Le Soleil

     

    (Baie-Saint-Paul) L'imposante histoire de la communauté religieuse des Petites Franciscaines de Marie (PFM), dont la maison mère est à Baie-Saint-Paul, est désormais racontée dans un livre.

    L'imposante histoire de la communauté religieuse des Petites... - image 1.0

     

    Fruit de trois ans de travail, l'ouvrage de 350 pages écrit par le journaliste charlevoisien Sylvain Desmeules met en lumière l'engagement de cette importante congrégation religieuse, de sa fondation en 1883 à aujourd'hui.

    Il y a cinq ans, soeur Françoise Duchesne, supérieure générale des Petites Franciscaines de Marie, avait donné le mandat à trois soeurs d'écrire la suite de l'histoire de la congrégation, dont les années de fondation avaient été relatées par soeur Michèle Garceau (1955).

    «Nous avons déjà été près de 700 soeurs. Des années 50 à 70, c'était l'efflorescence de la communauté. Je trouvais que ça ne se pouvait pas que rien ne soit dit sur ces soeurs. Ces pages de dévouement, de don, d'amour et de générosité avaient besoin d'être connues, pas pour notre gloire, mais pour démontrer l'oeuvre de Seigneur. Une oeuvre que nous avons été fières d'accomplir», confie soeur Françoise Duchesne.

     

    Pour la congrégation, qui compte aujourd'hui 159 soeurs dans Charlevoix, aux États-Unis et à Madagascar et qui a oeuvré dans plusieurs provinces canadiennes et été très active au Québec, le lancement de ce livre attendu avait des allures de fête hier dans les locaux patrimoniaux de la maison mère.

    Le livre, dont le point final a été apposé en mai, est le fruit d'un long processus de recherche et d'écriture pour l'auteur Sylvain Desmeules et son «comité de Petites Franciscaines», formé des soeurs Aline Clément, Gisèle Fortier et Marielle Lavoie, respectivement «gardiennes de la forme, du fond et de l'histoire».

    Histoire de complicité

    À grand renfort de photographies et de témoignages, le livre relate «de manière accessible» et neutre «l'hier et l'aujourd'hui» de cette congrégation religieuse dévouée à l'action sociale dont l'enseignement, les soins de santé et les services sociaux.

    Pour l'auteur Sylvain Desmeules et les PFM, l'écriture de ce livre est une belle histoire de complicité. Journaliste depuis 20 ans, directeur de l'information à l'Hebdo Charlevoisien et collaborateur au Soleil, M. Desmeules a accepté de dédier sa plume à l'histoire de la congrégation à la suite d'un premier reportage à Madagascar sur la communauté malgache des PFM.

    «La rédaction de cet ouvrage fut une expérience inoubliable et plus difficile que je l'avais imaginé au départ», confie l'auteur «laïque» dont c'est le premier livre. «Nous avons fouillé des piles et des piles d'archives, de notes et de correspondances. Nous avons recueilli environ 60 heures de témoignages de 50 soeurs âgées de 40 à 104 ans», précise M. Desmeules. Un livre historique, avec le rappel des dates charnières de la congrégation, mais également biographique et romancé «lorsque je me permets de remonter le temps avec un fait vécu comme toile de fond».

    Comme un écho aux sourires des soeurs, le président-directeur général des Éditions GID, Serge Lambert, qualifie ce projet de «très émouvant». «Tout au long du processus, nous sentions la présence des fondatrices. C'est sans contredit l'un des plus beaux livres publiés sur les communautés religieuses [...]. La complicité entre Sylvain et "ses soeurs", comme il les appelle, est palpable et c'est sans contredit ce qui contribue à la qualité du livre.»

    Source http://www.lapresse.ca

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