• DÉVOTION AU BX PÈRE FRÉDÉRIC 

    DÉVOTION AU BX PÈRE FRÉDÉRICDepuis des années déjà , les habitants de Trois‐Rivières et de la région viennent se ressourcer et prier  autour du  tombeau du  bx Père  Frédéric, unique  bienheureux du diocèse. Sa présence dans notre chapelle nous stimule davantage à répondre aux besoins spirituels des croyants et des chercheurs de l’amour de Dieu, des personnes blessé es, diminuées, fragiles et en quête d’une vie meilleure et sainte. 

    Le premier lundi de chaque mois, la messe de 10 h 30 est cé lébrée en l'honneur du bienheureux Père Frédéric. Les intentions de prière incluent les bienfaiteurs de l’œuvre du Pè re Frédéric, les personnes qui se recommandent à nos prières et à qui nous avons promis de prier, tous les pèlerins et les projets du Centre Frédéric‐Janssoone et de la Vice‐postulation. 

    Le premier vendredi de chaque mois est consacré à la prière pour la paix dans le monde, mais spé cialement en Terre Sainte. C’est pour ce projet de prière que notre chapelle a été choisie par les Franciscains comme lieu de prière en permanence pour la paix. Pendant la messe de 10 h 30, nous vous invitons à être parmi nous et à prier avec nous. Le reliquaire avec l’animation est à la disposition de toutes les paroisses et communautés. 

    Cette année, nous fêtons 130 ans de l’arrivée du Père Fré déric Janssoone au Canada et de la fondation du Commissariat de Terre Sainte, 80 ans de la construction du musée dédié au Bon Pè re Fré déric et 30 ans de sa béatification. 

    Nous avons un projet de publier un livret avec les prières au bx Père Frédéric. Nous sollicitons votre collaboration pour écrire différentes prières pour la paix, les familles, les guérisons, les enfants, les couples, les femmes enceintes, la nouvelle évangé lisation, les nouvelles vocations, etc. La date limite d’envoi a été fixée à la fin de février 2018. 

    Vous pouvez envoyer ces prières à l’adresse électronique suivante : 

    musee.perefrederic@gmail.com 

    ou à l’adresse : 

    Centre Frédéric Janssoone
    P. Néhémie Prybinski, OFM
    890, du Saint‐Maurice Trois‐Rivières, QC,
    G9A 3P8

    source Écho de la Famille franciscaine

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  • Nous venons de perdre un homme d'une grande sagesse et auteur franciscain, Richard.

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    Guylain Prince Ofm
      Les Franciscains du Québec — et toute la famille franciscaine! — sont en deuil. Cette nuit, le 5 mars, notre bon frère Laurent Gallant est allé rejoindre son Créateur. Un homme de 86 ans, qui encore tout récemment, avait des projets plein le cœur et plein la tête. Quel bonheur que de l'avoir côtoyé ! Allez, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître !

    Laurent Gallant ofm, est allé rejoindre son Créateur.

    Source  Guylain Prince Ofm

    sur Facebook

    AUTRES DÉTAILS VIA le Fr Roland Bonenfant - Facebook

    Décès du franciscain Laurent Gallant, ofm, spécialiste en études franciscaines. Un frère exceptionnel, d’une courtoisie notoire et d’une compétence exemplaire. Ses funérailles seront célébrées en l'église franciscaine de la Résurrection (5750,boulevard Rosemont, à Montréal), le vendredi, 9 mars 2018, à 14 h.

    Né à l’Ile-du-Prince-Édouard, le 24 décembre 1931, il est entré chez les Franciscains de Lennosville, au Québec. Il est décédé au Carrefour Providence, le 5 mars 2018, âgé de 86 ans, comptant 66 ans de vie religieuse et 58 de prêtrise. Qu'il repose dans la paix du Christ, proche de François et Claire qu’il a fait connaître durant tout son parcours.

    DOCTEUR EN THÉOLOGIE, spécialité liturgie. Études : de 1965-1975
    Participation aux Chapitres généraux de l’Ordre : en particulier Medellin.

    Au sujet de mon travail de thèse sur l’Officium Passionis :
    -Pour Théophile Desbonnets, c’est maintenant «l’étude fondamentale» sur cet Office (François d’Assise - Ecrits, Sources Chrétiennes, p.41, note 1).
    - Maintenant, publié en anglais et en français.

    1984 A la suite du chapitre provincial de 1984 : responsable du Service provincial de la Formation permanente.

    1987 A la suite de celui de 1987 : Responsable Service provincial de l’Animation franciscaine
    ... et promoteur d’une plus grande collaboration à l’intérieur de la famille franciscaine francophone du Canada. En 1988 il coordonna pour l’Assemblée des Supérieur(e)s majeur(e)s franciscain(e)s une étude sur le sujet... qui aboutit à la mise en route en

    1989 SIAF septembre ‘89 du Service inter-communautaire d’Animation franciscaine dont il assurait la direction. Et qui encore en 2018 est toujours bien vivant et organise des sessions franciscaines de tous genres.

    1982 - 95 RÉDACTION REVUE FRANCISCAINE -Dans la veine plus populaire, il contribua régulièrement à la Revue Franciscaine et la Nouvelle revue franciscaine.

    Il donna ussi plusieurs retraites, conférences et sessions sur la spiritualité franciscaine.
    - Il composa aussi une présentation populaire de l’Offitium Passionis de S. François : La geste du Grand Roi.

    Accompagnateur de pèlerinages à Assise et Rome, pour le SIAF.

    1994-2011 Enseignement et formation, à Edmonton. Membre de l’équipe de formation.

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  • Des jeunes québécois au Congo … 

    En 2016, les Oblates Franciscaines de Saint-Joseph avaient prévu que les camps de forma- tion à Kalunda se poursuivraient quelques années pour que l’expérience porte fruit. Par consé- quent, en novembre dernier, l’équipe responsable, composée de Sandra, Sœur Gilberte et l’ab- bé Jean-Chrysostome, s’est mise au travail en vue de recruter des candidats pour le projet 2018. 

    Parmi les noms reçus, trois jeunes ont été retenus : Laurence Savard, riche de son expé- rience de l’an passé, Karine Gemme, une animatrice chevronnée des camps de l’Entre-jeunes et Joseph Beaulieu, frère Capucin, heureux de s’engager avec, à son crédit, une expérience en Ré- publique Dominicaine. Pourquoi trois jeunes plutôt que quatre comme l’an passé ? L’objectif fixé : commencer à intégrer dans l’équipe d’animation quelques jeunes congolais qui ont vécu l’expérience en juillet 2017. 

    Ces jeunes adultes, entre 21 et 27 ans, se sont rencontrés en janvier avec deux animateurs de l’an Des jeunes québécois au Congo … passé en vue de se connaître, entendre ra- conter l’expérience des « anciens » et regarder un « Power point », témoin de ce qui a été vé- cu. Ils ont mangé ensemble, posé leurs ques- tions et sont repartis dynamisés. Ils vivront au cours des mois qui viennent, quatre journées de formation données par des spécialistes sur la connaissance du pays et sa culture, la missiolo- gie, le système d’éducation et de santé, la poli- tique et le social. 

    Les partants ont comme mandat de préparer en équipe leurs interventions pour deux jours de formation avec les futurs animateurs congolais, deux camps de quatre jours avec les jeunes qui ont vécu l’expérience l’an dernier et deux jours avec les nouveaux qui auront obtenu en juin une bourse d’étude pour le secondaire. 

    Partir en Afrique, c’est aussi préparer un voyage à l’étranger : vaccins et médicaments à prévoir, démarche pour l’obtention d’un visa et d’un passeport, billets, assurances… En juin, courses pour l’achat prévu de matériel didactique pour leur animation et de ballons solides pour les loisirs et, comme tous bons missionnaires, préparer les valises avec le poids requis, vi- siter les amis et les proches et, oups, rendez-vous à l’aéroport Pierre-Eliott-Trudeau, le 30 juin. 

    Ils débarqueront à Kinshasa et de là, ils emprunteront en « jeep » la route nationale sur 700 kilomètres pour arriver enfin à Kalunda au bout de onze heures de voiture et quelques arrêts. Là, le chef de village, les notables, les jeunes et la population locale les accueilleront au son de la musique et par des danses traditionnelles. Les jeunes prendront vite le pouls de ces gens simples qui savent si bien accueillir l’étranger.

    source Echo de la Famille franciscaine du Québec

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  • UN PEU D'HISTOIRE - APPROBATION de la nouvelle règle de l'OFS en 1978               APPROBATION 

                (de la nouvelle Règle de l'OFS)

           LETTRE APOSTOLIQUE

                      de Paul VI
           ‘’Séraphicus Patriarcha’’

       24 juin 1978 - 40 ans cette année

     La traduction française de LA RÈGLE a été approuvée en 1979 et remise officiellement au Canada à l'automne de 1979 par Mgr Charles Valois à l'Oratoire Saint Joseph de Montréal à Lise Pagé et Richard Chamberland en présence de nombreux-ses membres de l'OFS.  

    UN PEU D'HISTOIRE - APPROBATION de la nouvelle règle en 1978

    Pour les 40 ans de la Règle, aussi appelée ''Forme de vie'' une activité est proposée voir ICI

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  • Profession de Sœur Marie‐Rachel de la Croix

    8 décembre 2017

    La surprise du SeigneurProfession de Sœur Marie‐Rachel de la Croix  - Clarisse

    Petite fille, je rêvais d’une maison en briques rouges avec deux ailes, d’un mari aux airs de prince charmant, d’enfants aux prénoms évocateurs. Plus tard, étudiante en droit, éprise de justice, je souhaitais parcourir le monde, aller en Afrique, avec mari et enfants, pour lutter contre l’injustice à la manière de Raoul Follereau. J’ai œuvré tant que j’ai pu, étudié le droit international jusqu’au doctorat, travaillé avec les Etats, les organismes, les paroisses, pour les familles et les enfants délaissés.

     Dieu qui a fait naıtre en moi le désir d’une famille, la volonté d’aider les autres, savait comment combler ce désir infini d’amour et de justice. 

    Mes pauvres projets humains étaient bien en‐deçà de ce que Dieu me réservait. Dans mes rêves les plus fous, jamais je n’aurais imaginé Jésus‐Christ, le Roi des rois, le Prince des Princes, Dieu fait homme, le plus beau des enfants des hommes, comme époux. Jamais je n’aurais pensé à un Monastère de Clarisses, au Canada, pour maison ni songé à une fécondité telle que j’enfanterai dans la foi, des dizaines d’enfants, des centaines de personnes, ma propre mère, et le Christ lui‐même. Celui qui fait la volonté de mon père est ma mère, mon frère. La pauvreté, la chasteté, l’obéissance, l’amour, pour seules armes de lutte contre l’injustice, cela dépasse l’entendement! Dieu dépasse l’entendement ! 

    Tout au long des jours, je regarde, médite, contemple, le Christ. Qu’il est beau le Fils de Dieu ! Que son Eglise, son Epouse, est belle ! Que ses enfants sont beaux ! 

    Le Pape, chef d’une Eglise que l’on dit éloignée des petits envoie sa bénédiction à une petite professe temporaire. Le Nonce apostolique téléphone pour m’encourager le jour de la profession. L’Evêque et des prêtres se déplacent. Des religieuses cloîtrées accueillent, se dévouent, ouvrent leurs cœurs, leur monastère, à des personnes de toutes vies, croyances.

    Oui, malgré ses faiblesses, l’Eglise demeure l’Eglise des petits fondée par le Christ sur Pierre, transmise par les Saints et tous ceux qui aiment, œuvrent, pour le Bien. 

    Oui, Dieu a eu raison de croire en l’humain. On vient de tous horizons célébrer une profession, un renoncement aux richesses du monde, un oui à la pauvreté, à la chasteté, à l’obéissance dans un monde ou Dieu n’a plus sa place, paraıt‐il. Alors qu’il aura tant à faire le lendemain, jour de grande fête, un fleuriste compose pour la profession, à une heure avancée de la nuit, des bouquets de roses rouges, cela en toute gratuité. 

    Une maman attachée à ses enfants et des membres d’une famille très unie, viennent de France, rendre grâce à Dieu pour l’appel de leur fille à la vie religieuse! Oui, les êtres humains sont extraordinaires ! 

    À dix heures, la procession d’ouverture de la Cérémonie se met en marche. Je ne peux m’empêcher de penser à grand‐père Sery Eloi, premier chrétien de la région de Gagnoa en Côte d’Ivoire, mort en raison de sa foi. Son unique fils porte la croix qui ouvre la procession. Non, la foi ne mourra jamais. 

    Des cousines de confession luthérienne, venues de Suède, le suivent, dansent au rythme d’un chant dédié à la Vierge Marie. 

    Les voix cristallines de mes sœurs, portées par un jeune pianiste ivoirien, offrent nos louanges au Seigneur. La Parole de Dieu est annoncée avec bonheur. Le moment de dire au monde tout mon amour pour le Christ est venu. Aux questions de Monseigneur Cyr, je lève les yeux vers mon Bien‐ aimé en croix. Il est mon appui, ma force ! Je ne crains pas. Je fais ma demande de profession dans l’ordre des sœurs pauvres de sainte CLAIRE avec reconnaissance. Je prononce mes vœux

    d’Obéissance, de Pauvreté, de Chasteté, avec bonheur, un bonheur partagé par ma nièce et d’autres jeunes filles qui comprennent enfin pourquoi les sœurs se donnent à Dieu, au Dieu de la Joie, de l’amour véritable ! 

    Entre les mains de ma mère Abbesse, je remets ma vie, je m’engage et reçois la promesse de vie éternelle. Le voile noir de la joie d’être toute à Dieu, béni par Monseigneur, m’est remis, ainsi qu’une couronne de fleurs préparée par mes sœurs.

    Avec mes sœurs Clarisses du Canada et du monde, je rends grâce à Dieu. Avec mes sœurs, je me garde pure pour Lui. 

    La Communion nous rappelle qu’il s’est donné, s’est gardé pur, pour nous, le premier. 

    Un Ave Maria des plus émouvants nous redit tout l’amour que la Vierge Marie a pour ses enfants et toute la reconnaissance que nous devons à la Mère de Dieu et à son Fils bien‐aimé.

    Ensemble, louons le Seigneur, il est vivant. Des chants ivoiriens composent le bouquet final de la cérémonie. L’assemblée, d’un même corps, d’une seule â me, chante, danse, autour de l’Autel. Un journaliste s’écrie : Et on dit que l’Eglise se meurt ? 

    Après la messe, les convives prennent part à un joyeux festin africain en l’honneur du Christ et de sa petite fiancée. On se présente, précise le pays d’où l’on vient. On déguste les mets généreusement cuisinés par la famille de la fiancée. Puis, les mains levées au Ciel, le cœur plein de joie et de reconnaissance, nous chantons : « Mon Dieu tu es grand, tu es beau, Dieu vivant, Dieu Très‐haut, tu es le Dieu d’amour. » 

    Fidèle à moi‐même, j’avais imaginé mon mariage. Fidèle à lui‐même, Dieu m’a surprise. Parce que je me suis finalement laissée surprendre, parce que j’ai finalement accepté de m’en remettre à son amour, Il m’a offert infiniment plus que ce que j’avais espéré. 

    C’est pour nous une grave obligation de louer le Seigneur, a dit Sainte Claire ! Loué sois‐tu Mon Seigneur pour ta bonté, ta générosité, ton amour ! 

    Merci à vous tous qui avez fait de la profession un temps à la gloire de Dieu. Paix et Joie à vous qui cherchez et aimez Dieu. 

    Sœur Marie‐Rachel de la Croix

    Source: Echo de la Famille franciscaine #98

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  • (pourrait prendre quelques secondes pour s'OUVRIR)

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    DANS CETTE ÉDITION FRANCISCAN SPOTLIGHT Rodrigo Peret, OFM ARTICLE Focus sur les droits de l’enfant ÉVÉNEMENTS Réunion du Conseil d’administration international Événement en marge de la Commission du développement social Franciscans International œuvre pour la protection des droits de l’enfant dans les forums nationaux et internationaux. Photo : © Trevor Cole/Unsplash. (gauche) Marina El Khoury, Représentante de FI à New York modère l’événement en marge de la Commission du développement social. (droite) Membres du Conseil d’administration de FI. Rang du haut, à partir de la gauche : Kevin Queally, TOR ; Clark Berge, SSF ; Jude Winkler, OFM Conv. Deuxième rang, à partir de la gauche : Benedict Ayodi, OFM Cap. ; Joseph Rozansky, OFM (Président du Conseil d’administration international) ; Markus Heinze, OFM (Directeur exécutif de FI). Devant, à partir de la gauche : Carla Casadei, SFP ; Ruth Marcus, OSF. Photos : © FI/Christian Seno, OFM. FRANCISCANS INTERNATIONAL NEWSLETTER | 2018/01 2 3 3 5

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  • SUR LES PAS DES PREMIERS FRANCISCAINS

    AU CANADA


    Du 6 au 13 août 2017, un groupe de 13 jeunes franciscains quittait Trois-Rivières pour marcher sur les pas des premiers franciscains dans le nord-est du continent américain : Les Récollets. À bord de trois véhicules, ils ont parcouru plus de 2000 km en automobile, en bateau et à pied pour se rappeler l’exceptionnel esprit missionnaire de leurs pères dans la vie franciscaine. Ceux qui n’étaient que des noms lointains dans les livres d’histoire de la Nouvelle-France devinrent les héros d’un parcours dans nos racines. Quelques beaux moments.

    Les Franciscains Récollets ont été envoyés sur le bateau de Champlain et, pour la première fois, ont célébré la messe en terre d’Amérique, le 24 juin 1615. Aussitôt arrivés, aussitôt partis, les quatre Récollets se séparèrent immédiatement pour couvrir un territoire immense. Entre 1615 et 1829, il y eut 345 missionnaires franciscains. La plupart étaient européens, mais près de 90 étaient des Canadiens.

    Partir pour ce nouveau pays, à l’époque, était une entreprise hasardeuse et audacieuse. La mer, le fleuve et les rivières étaient les voies de transport; c’est par bateau que l’on voyageait sur tout ce territoire. Les provinces franciscaines du Canada (St-Joseph et Christ the King) ont décidé de convier les jeunes frères à ce parcours historique et missionnaire, marcher sur les pas de leurs pères dans la vie franciscaine. Le tout, en dormant sous la tente.

    UN PARCOURS PLEIN DE NATURE

    Marcher sur les pas des Récollets s’est révélé aussi au sens littéral. Les jeunes franciscains arrivaient des quatre coins du Canada (Vancouver, Edmonton, Calgary, Toronto, Montréal) et même de Rome ! Leur itinéraire était construit de telle manière que de 2 à 3 heures de temps libre, en nature, étaient proposées. Une démarche spirituelle était suggérée. Grâce aux recherches du P. René Bacon (décédé au printemps 2017), un livret d’accompagnement a été fourni à tous les participants. Il contenait des biographies inspirantes de franciscains du XVII et XVIIIe siècles, ainsi que des récits de leurs aventures. C’est dans la nature, avec le fleuve ou la mer comme décors, que les 13 jeunes frères marchaient en méditant sur la vie d’autrefois.

    Les arrêts furent nombreux pour commémorer l’un ou l’autre événement en lien avec les Récollets. La Côte de Beaupré fut le premier arrêt, entre autres pour souligner le lieu de naissance du tout premier récollet canadien, fr. Didace Pelletier. Ensuite, c’est vers Baie-St-Paul et Tadoussac que les frères se sont dirigés. En effet, c’est là le lieu de la toute première arrivée et d’un poste longtemps tenu par les Récollets. Après la traversée à partir des Escoumins, les frères se sont dirigés vers le Parc-du-Bic, où le village a été un lieu important des pasteurs franciscains. Le Cap-à-l’Orignal fut le lieu de la mort dramatique du bon P. Rouillard. Par noyade. Ce dernier nous annonçait déjà la visite de Percé et de l’Ile-Bonaventure (en plus de la région de Rimouski).

    DE PASSAGE EN GASPÉSIE

    À St-Anne-des-Monts, les frères ont commémoré le naufrage du navire La Renommée, duquel seulement 8 passagers survécurent. Le récit qu’en fait le P. Emmanuel Crespel est saisissant d’humanité et de bonté. 

    Quel courage et quel héroïsme ! En toute humilité, il raconte comment il s’est occupé de ses compagnons d’infortune, soit en les soignant ou en les enterrant. Par une demie journée sur la grève, les frères ont médité et célébré la messe en leur souvenir.

    Un tel parcours ne pouvait ignorer Percé et l’Île-Bonaventure, dont les fils de François sont les premiers pasteurs. Ce moment de prière et de contemplation ne sera pas oublié de sitôt!

    Au moment du retour, le 11 août, un arrêt merveilleux nous a permis de saluer nos sœurs Clarisses de Rivière-du-Loup. Tout cela avant de marcher, bientôt, sur les chemins du Vieux-Québec. Le monument à la Foi, juste en face du Château Frontenac, soulignait justement la contribution des Récollets au tout début de la Nouvelle-France. Après une nuit sur l’Ile-d’Orléans, nous avons visité la chapelle et le réfectoire des Récollets (Hôpital général de Québec), encore utilisés par les Sœurs Augustines. Un pur moment de bonheur ! La fin de notre itinéraire fut TroisRivières, avec le couvent des frères (le seul qui subsiste en Amérique du Nord !) et le musée des Ursulines. Mgr Luc Bouchard nous accueille chez lui et nous pouvons admirer de près l’une des belles peintures de Marie, réalisée par le Fr. Luc, récollet du XVIIe siècle.

    PAR-DELÀ L’ITINÉRAIRE

    Partout, le groupe a été très bien accueilli. Les Petites franciscaines de Marie, à Baie-St-Paul nous ont reçus en camping sur leur terrain. Plus tard, c’est la communauté chrétienne de l’Ile-Verte (près de Trois-Pistoles), encore animée par un frère mineur, le capucin Gilles Frigon, qui nous a fait un accueil de rois. Nous gardons aussi un très beau souvenir du site L’Ancre jaune, à Ste-Anne-des-Monts, et du mouvement Les Brebis de Jésus, qui nous ont accueilli les bras grands ouverts.

    Il y avait les désagréments du camping, bien sûr, l’inconfort de longs déplacements, le froid et l’humidité de certaines nuits, les repas sur le pouce ou un peu froids. Un peu de pluie est venue nous déranger à l’occasion, mais globalement, nous avons eu du temps frais, mais généralement ensoleillé.

    Les rigolades, les bons repas, la fête, et les moments de méditation et de prière ont ponctué notre itinéraire. Des jeunes franciscains qui ne se connaissaient pas ou très peu devinrent des frères les uns pour les autres. Par-delà les différences culturelles et la langue, un seul cœur battait parmi nous : celui de saint François et de ses dignes fils, les Franciscains Récollets. À nous de continuer l’aventure avec courage dans le Canada d’aujourd’hui !

    Guylain Prince, OFM

    SOURCE extrait  http://missionsfranciscains.blogspot.ca/  - Novembre 2017

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  • Chapitre des nattes pancanadien

    Un Chapitre des Nattes réunissant les frères de la province franciscaine Saint-Joseph de l’Est du Canada et ceux de la province Christ-Roi de l’Ouest du Canada se tiendra du 23 au 26 avril 2018. L’événement aura lieu au Centre de spiritualité des Ursulines, à Loretteville (près de Québec), et aura pour thème Revitalisation et évangélisation: va, rebâtis ma maison!

    Cette rencontre fraternelle fera une large place au partage d'expériences. Deux conférenciers sont attendus afin de «…nous soutenir dans la revitalisation de notre vie franciscaine, par une conscience plus éclairée des défis d’évangélisation», affirme le frère Michel Boyer, membre du Comité de transition vers la nouvelle Province, et chargé de l’organisation de l’événement. Les conférenciers invités sont le frère David Couturier, OFM Cap, doyen de l’Institut franciscain de l’Université St. Bonaventure (état de New York) et le prêtre Jean-Philippe Auger, du diocèse de Québec.

    L’objectif de ce Chapitre est de donner une occasion aux frères des deux Provinces de mieux se connaître et d’échanger sur les valeurs fondamentales qui animent leur vie, telles que présentées dans le document de l'Ordre, intitulé Ite Nuntiate. Le frère Michel Boyer explique: «cela contribuera à la préparation des frères au Chapitre d’union, qui aura lieu en octobre prochain».

    source http://www.freresfranciscains.ca/

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    1. Non à la morale du « on peut, on ne peut pas » - Zenit
    2. Synode 2018 : jeunes, « la balle est dans notre camp »
    3. Un récit revisité... et déroutant - docteur Sébastien Doane
    4. 80 ans de présence franciscaine en Corée du Sud - Franciscain Canada
    5. Au coeur de la tourmente - Guylain Prince
    6. LE TOGO A CÉLÉBRÉ SON CHAPITRE NATIONAL ÉLECTIF
    7. VIDÉO SPÉCIALE ST-VALENTIN

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