• Vue sur Gaza, le mardi 10 octobre 2023.          Vue sur Gaza, le mardi 10 octobre 2023.  (Vatican News)

    L'inquiétude de la Custodie pour les chrétiens de Gaza

    Alors que la guerre frappe de nouveau la Terre sainte, la Custodie fait part de son inquiétude pour la communauté chrétienne sur place et pour les civils bloqués dans la bande de Gaza assiégée. Le vicaire de la custodie déplore également le manque de volonté de la communauté internationale pour parvenir à la paix.
     

    «La petite communauté chrétienne de Gaza est menacée d'extinction.» Joint par L’Osservatore Romano, lundi 9 octobre, le custode de Terre sainte, Francesco Patton, ne masque pas son inquiétude. «Pour les arabes chrétiens de cette terre, l'aspiration légitime à la création d'un État de Palestine ici ne prend jamais la forme d'actions violentes ou de tergiversations.», déplore-t-il.  

    Les chrétiens de Terre sainte «souffrent énormément», témoigne de son côté le vicaire de la Custodie, le frère Ibrahim Faltas, également interrogé par L’Osservatore Romano. «Les chrétiens sont tous des Palestiniens, ils ont très peur. Ils sont cloîtrés chez eux». Selon le franciscain, les ouvriers de Bethléem qui travaillent à la Custodie, à l'école ou dans les couvents ne vont plus travailler depuis samedi 7 octobre car il est très difficile de franchir les postes de contrôle. «Ils ont peur d'être pris pour cible, d'être attaqués parce qu'ils sont arabes. Nous avons tous peur».  

    L’assaut sur Gaza 

    L’offensive d’ampleur du Hamas contre Israël depuis samedi 7 octobre a fait plus de 900 morts côté israélien, et selon les autorités palestiniennes, 700 personnes ont été tuées dans la riposte militaire d'Israël. La bande de Gaza, 2,3 millions d'habitants, assiégée depuis lundi 9 octobre, est désormais inaccessible.

    Le frère Faltas, se dit terrifié par les conséquences d'un assaut sur Gaza. «Pas de lumière, pas d'eau, pas de nourriture. Ce sera terrible pour la population. Tout comme il sera difficile d'acheminer les biens nécessaires, nourriture et médicaments, dans certaines régions de Palestine».

    «Le samedi 7 octobre, l'inimaginable s'est produit avec le début de la guerre. Aujourd'hui, nous ne savons pas ce qui va se passer. L'avenir est confus. Il est effrayant. C'est comme entrer dans une ruelle sombre où l'on entrevoit un fil de lumière et la communauté chrétienne s'accroche à ce fil parce que c'est notre espérance que nous soutenons par nos prières», raconte le vicaire.

    «Je prie pour les nombreux otages actuellement en captivité à Gaza. Parmi eux, des personnes âgées, des femmes et des enfants.», ajoute le frère Patton.  

    Une délégation internationale pour amener les parties au dialogue

    Le vicaire de la Custodie regrette que ses appels répétés aux diplomaties occidentales soient restés lettre morte pendant des décennies et qu'une table de dialogue n'ait jamais été sérieusement mise en place. «Ce qu'il faut, c'est une délégation internationale, pas des armes, que la communauté internationale devienne un "observateur spécial" des problèmes qui existent mais qui doivent trouver la solution tant attendue pour Jérusalem», insiste-t-il. «Ce qu'il faut, c'est une véritable conscience de ramener cette terre à la paix, car c'est possible».

    Depuis samedi, plus de 187 500 personnes sont déplacées à l'intérieur de la bande de Gaza, selon Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). La plupart se réfugient dans les écoles de l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.

    Les pèlerinages du mois d’octobre

    Quant aux pèlerins présents actuellement en Terre sainte, beaucoup cherchent à rentrer dans leur pays d’origine. «Mon inquiétude est forte, dit le custode de Terre sainte, il y a une grande partie des chrétiens ici à Jérusalem et à Bethléem qui vivent en travaillant dans l'industrie de l'hébergement touristique et dans l'industrie des pèlerinages. Pour eux, s'ouvre maintenant une période, peut-être longue, d'inactivité comme au temps du covid, qui affectera des conditions de vie déjà très précaires.» 

    En outre, les réglementations gouvernementales pour les prochains jours prévoient la fermeture préventive de toutes les écoles et l'introduction de règles liées à l'état de guerre, «Nous le faisons à contrecœur, car il aurait été très opportun d'aider les enfants à réfléchir à ce qui se passe et de développer avec eux une pensée pour la paix. Nos écoles sont l'un des rares endroits où l'on s'efforce d'éduquer à la paix et à la coexistence dans ce pays tourmenté,» regrette le frère Patton.


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  • 28ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    « Heureux les invités au repas du Seigneur » 

    Pistes pour l’homélie
    Textes bibliques : Lire

    Les textes bibliques de ce dimanche nous adressent un appel à l’espérance. Ils nous rejoignent dans a situation qui est la nôtre. Dans la 1ère lecture, le prophète Isaïe s’adresse à un peuple qui vit une situation difficile. Son message cherche à le raffermir dans sa foi. Il annonce l’intervention de Dieu qui opèrera un renversement radical non seulement du sort d’Israël mais aussi de tous les peuples. C’est un monde nouveau qui est en train de naître, un monde où rien n’est perdu de ce qui est beau et bon, un monde le mal est exclu. 

    Cette proposition de salut est comparée à un festin offert à tous les peuples. Ce sera une vie entièrement nouvelle, en totale communion avec Dieu. Ce repas célèbrera la disparition définitive de l’humiliation, de la souffrance et de la mort. En communion les uns avec les autres, nous célèbrerons la grandeur de Dieu. À nous de diffuser cette bonne nouvelle si nous voulons hâter ce jour du grand festin entrevu par Isaïe.

    C’est aussi cette bonne nouvelle que saint Paul a annoncée au monde païen de ton temps. Sa vie était loin d’être une succession de festins. Sa plus grande préoccupation était que l’invitation du Christ soit proclamée dans le monde entier. Il a vécu des moments difficiles ; il a connu des privations ; il a souffert les persécutions. Mais il trouve sa force en Dieu. Lui seul peut nous combler pleinement. Sa grâce nous suffit.

    L’évangile nous présente un roi qui célébrait noces de son fils. Ce roi, c’est Dieu. Il invite l’humanité entière à la noce de son Fils Jésus. Envoyé par le Père, Jésus a épousé notre humanité par son incarnation. Et le Père veut absolument que tous en bénéficient et s’en réjouissent. C’est donc toute l’humanité que Dieu veut rassembler auprès de lui. Les paroles de Jésus sont très claires : “Allez donc à la croisée des chemins ; tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noces.”

    La mission de l’Église, notre mission à tous, c’est d’être les messagers de cette invitation. En tant que chrétiens baptisés et confirmés, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de cette bonne nouvelle et de l’espérance qui nous anime. C’est en vue de cette mission que Jésus nous envoie son Esprit Saint. Nous ne pouvons pas être disciples du Christ sans être missionnaires. C’est toute notre vie qui doit contribuer à l’annonce de Jésus.

    Voilà donc cette invitation à la fête. Mais l’évangile nous montre l’obstination de ceux qui se sont éloignés de la bonne nouvelle. Nous sommes surpris et même choqués devant l’attitude désinvolte des invités de cette parabole. On leur propose quelque chose d’extraordinaire qui va transformer leur vie ; or voilà qu’ils n’ont pas le temps, ils sont débordés de travail, accablés de soucis. Pire, ils se retournent contre les messagers porteurs de cette bonne nouvelle qui insistent et ils les maltraitent sauvagement. C’est une allusion à tous les martyrs d’autrefois et à ceux d’aujourd’hui.

    Nous aussi, nous trouvons facilement des excuses pour ne pas répondre à l’invitation du Seigneur. Je n’ai pas le temps de prier ni d’aller à la messe d’aller à la messe parce que j’ai trop de travail ou encore parce que j’ai des invités. On oublie alors que l’Eucharistie est vraiment le rendez-vous le plus important de la semaine. Le Christ est là présent ; il rejoint les communautés chrétiennes réunies en son nom. Il vient nous redire l’amour passionné de Dieu pour tous les hommes. Malheureusement, beaucoup préfèrent être tranquillement installés chez eux et éviter tout ce qui dérange leur tranquillité.

    Bien sûr, Jésus ne force personne à venir à ses noces. Mais il poursuit inlassablement son invitation. Il ne peut pas se résigner à nous voir malheureux loin de lui. Dieu est amour. Il ne peut pas ne pas aimer. Toute la Bible nous montre Dieu s’adressant aux hommes en termes d’amour et d’alliance. C’est comme un feu que rien ne peut arrêter.

    La deuxième partie de l’évangile nous montre le rassemblement dans la salle des noces. Nous assistons à l’entrée du Roi. Et là, il y a un problème. L’un des convives n’a pas son vêtement de noces. Alors on se pose la question : Comment reprocher à un homme que l’on a ramassé sur la route de ne pas avoir son vêtement nuptial ? Si Jésus a ajouté cette exagération, c’est qu’il a un message important à nous transmettre.

    Jésus vient en effet nous rappeler que nous devons nous habiller de justice, porter des fruits de droiture. Porter le vêtement de noces, c’est être converti. Cet habit nuptial nous est fourni par le sacrement de la réconciliation. C’est là que nous retrouvons notre dignité d’enfants de Dieu. N’oublions jamais que le Seigneur est toujours là pour nous revêtir de sa lumière et de sa gloire.

    En ce mois du Rosaire, nous nous tournons aussi vers la Vierge Marie. Qu’elle nous accompagne sur ce chemin de conversion. Confions-lui les drames et les espérances de notre monde. Prions-la aussi pour ceux qui sont persécutés à cause de leur foi. Elle sera toujours là pour nous renvoyer au Christ. “Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur.”

    Télécharger : 28ème dimanche du temps ordinaire

    source https://dimancheprochain.org/

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  • Se mettre à la suite de Jésus

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    Le Royaume ne reste pas seulement une espérance inouïe ; il se concrétise déjà dans la pratique de Jésus. En effet, ses miracles et ses guérisons font plus que démontrer sa divinité : ils manifestent que son annonce libératrice s'enracine déjà dans l'histoire au milieu des opprimés, interlocuteurs privilégiés de sa prédication et premiers bénéficiaires de sa pratique. Le Royaume est un don de Dieu offert gratuitement à tous. Mais on y rentre par un processus de conversion, et celle qu'exige Jésus ne signifie pas seulement un changement de convictions ( de théorie ), mais surtout une modification d'attitudes ( de pratique ) dans les relations personnelles, sociales et religieuses qu'entretiennent les hommes.

    La liberté exercée par Jésus vis-à-vis de la Loi et des coutumes de son temps, ses exigences radicales concernant le changement de comportement dans la ligne des Béatitudes finirent par provoquer un conflit grave qui engageait les différentes instances du pouvoir d'alors. Jésus a connu la diffamation et le dénigrement, la persécution et les menaces de mort. Son arrestation, ses souffrances sous la torture, sa condamnation en justice ne se comprennent que comme conséquences de sa pratique et de sa vie. Dans un monde qui refuse d'adhérer à ses propositions et de s'engager sur le chemin de la conversion, l'unique alternative laissée à Jésus, pour rester fidèle à son Père et à son propre message, était d'accepter le martyre. Si la croix exprime bel et bien le rejet humain, elle signifie également l'acceptation sacrificielle de Jésus.

    La résurrection dévoile le sens absolu du message du Royaume, de la vie et de la mort de Jésus. Elle est le triomphe définitif de la Vie et de l'Espérance en un Royaume réconcilié où la paix universelle est fruit de la justice divine et de l'intégration en Dieu de toutes choses. La résurrection se présente, dès lors, comme la libération en plénitude de tous les obstacles qui s'opposent à la souveraineté de Dieu et à la pleine réalisation de tous les dynamismes de Vie et de gloire placés par Lui dans la création et l'être humain. La résurrection donne en particulier son sens à la mort de l'innocent, de celui qui est rejeté parce qu'il proclame une justice plus grande ( celle de Dieu ), de tous ceux qui, à l'image de Jésus, succombent pour une cause digne et sont anonymement éliminés. Ce n'est pas un César à l'apogée de son pouvoir qui est ressuscité, mais un crucifié au corps disloqué sur le Calvaire. Ceux qui ont souffert une mort injuste pour le bien participent à sa résurrection.

    Se mettre à la suite de Jésus implique que l'on adopte sa cause, que l'on soit disposé à souffrir les persécutions qui en découlent et à partager courageusement son sort, dans l'Espérance de recevoir en héritage la pleine libération apportée par sa résurrection.

    Ce projet Universel de Dieu nous aide à comprendre le lien qui unit la création et la rédemption, le temps et l'éternité. Le Royaume de Dieu représente plus que les libérations historiques, toujours limitées et ouvertes à des perfectionnements ultérieurs, mais il est anticipé, concrétisé temporellement en elles, il y prépare sa pleine réalisation dans l'irruption du ciel nouveau et de la terre nouvelle.

    Nous ne serons des imitateurs de Jésus et de véritables chrétiens que dans la mesure où nous serons solidaires avec les pauvres et où nous vivrons l'évangile de la libération. Au sein des luttes syndicales, dans la lutte des droits de l'homme et d'autres formes d'engagement, la même question doit revenir toujours : quelle est la collaboration du christianisme aux pratiques et aux motivations de la libération des opprimés ?.

    L'engagement pour la libération des millions d'opprimés de notre monde rend à l'évangile une crédibilité qu'il possédait à ses débuts, et aux grands moments de sainteté et de prophétie. Le Dieu de Tendresse des humiliés et le Jésus-Christ libérateur des opprimés sont annoncés avec un nouveau visage et une image nouvelle aux hommes d'aujourd'hui. Le salut éternel qui nous est offert passe par des libérations historiques, celles qui restaurent la dignité des enfants de Dieu et rendent crédible l'impérissable utopie du Royaume de liberté, de justice, d'amour et de paix, du Royaume de Dieu au milieu des hommes.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Voici un autre site qui pourrait vous intéresser pour bien suivre le synode.

    À LA UNE Le synode sur l'avenir de l'Église catholique, un moment historique
    À LA UNE Synode sur l'avenir de l'Église catholique, un moment historique
    Les yeux sont rivés vers Rome, où s’est ouvert mercredi 4 octobre le synode sur l’avenir de l’Église catholique. Un moment jugé historique selon certains. Toutefois, il ne faut pas s’attendre à des décisions fracassantes à l'issue de la première session. Pour le moment, on s'interroge sur le ton des échanges, vu l'aspect clivant de certains sujets à l'ordre du jour - comme l'ordination d'hommes mariés, l'ouverture du diaconat aux femmes ou la bénédiction des couples de même sexe... François parviendra-t-il à "désamorcer" une "guerre des clans" et à instaurer un véritable "temps d'enracinement spirituel" ?
    ► LIRE

    source  https://www.rcf.fr/

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    1. *Recueil du Pape: que l’Église soit faite de saints, pas de mondains - VA
    2. *Synode: l'Église «en pause» pour relever le défi de s'arrêter et s'écouter - VA
    3. *S'ouvre aujourd'hui 4 octobre Le Synode sur la synodalité - VA
    4. *Pour ce 4 octobre, FÊTE DE ST-FRANCOIS D'ASSISE...
    5. *3 et 4 octobre, 2 journées importantes concernant St-François d'Assise
    6. *Homélie du 27ème dimanche du temps ordinaire - 8 octobre 2023

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  • Photo d'illustration.

    Photo d'illustration.   (Vatican Media) 

    Recueil du Pape: que l’Église soit faite de saints, pas de mondains

    Pour aider chacun «à rester vigilants et à lutter, avec la force de la prière, contre tout abandon à la mondanité spirituelle», le Pape signe la préface d’un recueil publié ce vendredi en Italie par la Libreria Editrice vaticana. Il rassemble deux de ses discours. Le premier intitulé «Corruption et péché» est un article datant de 1991, republié en 2005 lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires. Le second est sa «Lettre aux prêtres du diocèse de Rome» parue cette année.
     

    Vatican News

    «Quand nous nous laissons habiter par l'amour d'un Père qui veut notre bonheur, notre cœur exulte pleinement, et notre existence s'illumine d'un rayon d'infini». Dans sa préface, le Pape commence par rappeler que la foi chrétienne est un «beau combat» qui consiste à faire de la place au Seigneur, en ayant raison de la tentation du repli sur soi.

    En tant que disciples de Jésus, explique François, il faut «avant tout» combattre la mondanité spirituelle, qui est «un paganisme déguisé sous des habits ecclésiastiques». Le Pape met en garde contre cette attitude mondaine qui finit, dit-il, par être idolâtre dans la mesure où elle ne reconnaît pas la présence de Dieu comme Seigneur et libérateur de nos vies et de l'histoire du monde. «Elle nous laisse à la merci de nos caprices et de nos fantaisies».

    Être proche de la croix du Seigneur

    Ce combat n’est ni vain, ni sans espoir, car il a déjà un vainqueur en Jésus. «Bien sûr, poursuit François, sa victoire a un nom, la croix qui, à première vue, suscite la répulsion et nous détourne. Mais c'est le signe d'un amour illimité, humble et tenace», accordé même au dernier des pécheurs. Pour le Pape, cet amour éternel interpelle et oriente les chemins du chrétien et de l'Église elle-même, «la croix de Jésus devient le critère de tout choix de foi». Et François de citer le bienheureux martyr d’Algérie Pierre Claverie: «Je crois que l'Église meurt si elle n'est pas suffisamment proche de la croix de son Seigneur. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la force, la vitalité, l'espérance, la fécondité chrétienne de l'Église viennent de là. Pas d'ailleurs. Tout le reste n'est que poudre aux yeux, illusion mondaine. L'Église se trompe elle-même, et trompe le monde, quand elle se pose en puissance parmi les puissances, ou en organisation, même humanitaire, ou en mouvement évangélique capable de se donner en spectacle. Elle peut briller, mais elle ne peut pas brûler du feu de l'amour de Dieu, 'fort comme la mort' - dit le Cantique des Cantiques». Le Pape dit partager l’inquiétude de celui qui fut l’évêque d’Oran de 1981 jusqu’à son assassinat en 1996. Il exhorte l'Église à rester vigilante et à lutter, avec la force de la prière, contre toute abandon à la mondanité spirituelle. C’est le sens du recueil publié ce jour.

    Ouverts à Dieu sur le chemin de la sainteté

    Être chrétien, c’est être appelé à la sainteté qui n’est pas «état de béatitude atteint une fois pour toutes, mais le désir incessant et infatigable de rester attaché à la croix de Jésus», et cela suppose de se laisser modeler par la logique du don de soi et en résistant à ceux qui, «comme l'ennemi, nous flattent en nous inculquant la conviction de notre autosuffisance».

    "Sans moi, vous ne pouvez rien faire" (Jn 15,5), dit Jésus et la sainteté assure François, pousse à rester ouvert au «plus» de DieuAvec ces textes, François propose une occasion de réfléchir chacun à sa vie et à celle de l’Eglise. Il conclut sa préface en répétant avec force que «Dieu nous demande d'être ouverts à sa nouveauté, d'être inquiets et jamais satisfaits, en recherche et jamais installés dans des opacités accommodantes, non pas retranchés dans de fausses sécurités, mais sur le chemin de la sainteté».


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  • Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la Communication du Saint-Siège, président de la Commission d'information du Synode, à la Salle de presse du Saint-Siège, le 5 octobre 2023.

    Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la Communication du Saint-Siège, président de la Commission d'information du Synode,
    à la Salle de presse du Saint-Siège, le 5 octobre 2023. 

    Synode: l'Église «en pause» pour relever le défi
    de s'arrêter et s'écouter

    La première conférence de presse du président de la Commission pour l'information du Synode, Paolo Ruffini, a eu lieu au lendemain de l’ouverture du synode, jeudi 5 octobre au Vatican. Les 35 cercles mineurs ont démarré dans un climat empreint «de liberté et de partage serein», estime le préfet du dicastère pour la Communication.
     

    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    Les grandes lignes de cette première phase des travaux du Synode (les premiers Cercles mineurs commencent aujourd'hui) ont été données mercredi 4 octobre par le Pape dans son discours à la première Congrégation générale: priorité à l'écoute, «jeûne de la parole publique», connaissance mutuelle, discernement, respect de la confidentialité.

    Ainsi, l'Église catholique universelle, pendant ces quatre semaines d'assemblée au Vatican, se met en «pause». Pour le préfet du dicastère pour la Communication, Paolo Ruffini, président de la Commission pour l'information (dont les membres seront élus le 9 octobre), la nouveauté est précisément celle-ci: «La suspension du temps... Un silence qui est assourdissant à sa manière parce qu'il est totalement différent de la routine de la parole habituée au stéréotype de la répartie».

     

    Un moment de silence

    «La façon dont une institution aussi grande que l'Église s'accorde un moment de silence dans la foi, la communion et la prière est une nouvelle à part entière», a déclaré le préfet italien depuis la Salle de presse du Saint-Siège, poursuivant: «Cela peut également aider le monde sur d'autres fronts: la guerre, la crise climatique... S'arrêter, s'écouter les uns les autres. C'est un défi qui mérite d'être raconté».

    Le travail des journalistes

    S’adressant ensuite aux journalistes couvrant le Synode, Paolo Ruffini a rappelé l’importance dans leur travail de «faire comprendre que la priorité est l'écoute». «Nous sommes ici pour essayer de vous aider dans ce travail», a-t-il déclaré, annonçant que des conférences de presse avec les membres du synode seraient organisées à la fin de chaque module de l'assemblée.

    Un journaliste a ensuite demandé des précisions sur la recommandation du Pape à éviter les paroles «publiques» et sur le règlement (distribué à toutes les personnes présentes dans la salle) qui, comme à chaque Synode, invite les participants "à la discrétion et à la confidentialité" de leurs interventions et de celles des autres, en interdisant tout enregistrement audio et vidéo. «Quand ce jeûne s'arrêtera, aurons-nous un peu de nourriture à la fin de ces trois semaines?», questionne le journaliste.

    Pas un synode décisionnel

    «En tant que journalistes, il est normal que nous essayions d'imaginer la fin, de n'importe quoi: cela peut être soit le match de football, soit une élection politique, a déclaré Paolo Ruffini, mais nous ne pouvons pas donner de réponse quant à ce que sera la fin parce que nous n'en sommes vraiment qu'au début». Comme l'a toujours dit le Pape François, le synode est un processus, d'autant plus celui sur la synodalité qui se poursuivra jusqu'en 2024.

    «Essayons d'avancer pas à pas», a exhorté le président de la Commission pour l'information, essayant de faire comprendre que c'est la méthodologie même du Synode qui exige un cheminement pas à pas: «Ce n'est pas un Synode décisionnel, nous sommes au milieu, donc vous ne pouvez pas demander à cette Assemblée de préfigurer la fin de la prochaine Assemblée. Et même le rapport final qui sera élaboré à la fin des travaux, fin octobre, restituera des convergences et des divergences, mais il ne représentera pas un point d'arrivée». «Il s'agira donc davantage d'un Instrumentum Laboris que du document final des synodes précédents», a souligné Paolo Ruffini.

    Le travail des Cercles mineurs

    Avec Sheila Pires, secrétaire de la Commission pour l'information et la communication de la Conférence épiscopale d'Afrique du Sud, il a expliqué -à l'aide de diapositives- comment les 35 cercles mineurs, réunis en sections linguistiques respectives, ont été et seront techniquement menés à bien. Pour l'instant, l'accent est mis sur la section A de l'Instrumentum laboris, concernant "les signes caractéristiques d'une Église synodale" et "la conversation dans l'Esprit". Il s'agit encore d'une phase initiale du Synode, de sorte que les questions plus délicates ou épineuses énumérées dans le même document de travail et mentionnées par le Pape lui-même, à commencer par le sacerdoce des femmes, n'ont pas été incluses dans les discussions de cette première journée des Cercles.

    Dans les 4 minutes imparties à chaque participant, il s'agissait d'abord de se présenter, puis de partager le chemin parcouru par sa propre Église dans la première phase du parcours synodal (le parcours consultatif), «comment il a commencé, comment il a évolué, les difficultés rencontrées, la relation entre l'Église locale et l'Église universelle». On élisait ensuite un «rapporteur», une personne qui recueillait les différentes expériences et les demandes pour les présenter à l'assemblée, après discussion au sein du cercle. Le rapport rédigé par cette personnalité, élue à la majorité, «dira les convergences, les divergences, les idées qui ont surgi».

    Liberté et partage

    Par ailleurs, «tout le monde peut prendre la parole en Congrégation générale et envoyer son texte au Secrétariat du Synode», a expliqué le préfet, soulignant qu'"il y a beaucoup de liberté", que le climat est celui d'un "partage serein" et que chacun vit une profonde "expérience spirituelle". Une expérience avant tout de «communion»: «L'important n'est pas ce que dit tel ou tel participant, mais ce que l'Église décide dans son esprit de communion. C'est un processus complexe mais qui permet à chacun de faire valoir son point de vue».

    «Toute l’Église écoute et discerne»

    Le Synode est donc «un corps», a précisé Paolo Ruffini. Et s'il y a des personnes qui s'en sentent éloignées, comme certaines femmes aux États-Unis qui s'opposent à certaines prises de position du Pape (le sujet a été abordé lors d'une question-réponse d'un journaliste américain), il est nécessaire de prendre du recul et d'entrer dans une phase de «discernement». De là, personne n'est exclu.

    «Les cercles mineurs procèdent à un discernement commun avec la participation active de chaque membre, afin de pouvoir ensuite offrir à l'ensemble de l'assemblée des points de convergence et de divergence, des tensions qui ont émergé et des questions qui restent ouvertes, des éclairages et des propositions concernant les mesures concrètes à prendre par rapport aux thèmes abordés», a expliqué Paolo Ruffini. «Les membres qui sont ici sont là pour cela. Soit nous croyons, soit nous ne donnons aucune valeur à l'assemblée. Nous ne discutons pas des opinions de chaque membre, ce n'est pas un oui ou un non, mais c'est toute l'Église qui écoute et discerne».


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  • Le Pape en prière lors de la veillée organisée en amont du Synode, samedi 30 septembre, place Saint-Pierre.Le Pape en prière lors de la veillée organisée en amont du Synode, samedi 30 septembre, place Saint-Pierre.  (Vatican Media)

    Veille de synode: le Pape appelle à l’écoute et la compréhension

    Le Pape s’exprime sur X (ex-Twitter) à la veille de l'ouverture du Synode sur la synodalité. Mercredi 4 octobre, fête de saint François d'Assise, la messe d'ouverture place Saint-Pierre coïncidera avec la publication de Laudate Deum. Dans l'après-midi, se tiendra la première congrégation générale avec les salutations du Pape, les rapports du secrétaire général, le cardinal Grech, et de l'orateur général, le cardinal Hollerich qui présentera l'Instrumentum Laboris. 

    Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican

    L'objectif de ce Synode, le cinquième de son pontificat, François le résume lui-même sur X: «L'essence du chemin synodal réside dans une vérité fondamentale que nous ne devons jamais perdre de vue: il vise à écouter, comprendre et mettre en pratique la volonté de Dieu».

    Écouter, comprendre, et donc aussi dialoguer, tels sont les principes directeurs du Synode sur l’avenir de l’Église qui a débuté de manière inédite «par le bas» en 2021 avec une consultation des diocèses et des paroisses de tous les pays du monde, et qui s'est poursuivie avec une phase continentale de réflexion en Asie, en Afrique, en Amérique, au Moyen-Orient et en Océanie.

    Messe avec les nouveaux cardinaux et les participants au Synode

     

    Le 4 octobre, en la fête du saint d'Assise qui lui a inspiré donné son nom, François va inaugurer l'Assemblée par une messe célébrée place Saint-Pierre à 9h00. Les 21 nouveaux cardinaux issus du Consistoire du 30 septembre et l'ensemble du Collège cardinalice concélèbreront. Les 464 participants au Synode sur la synodalité seront présents, dont 365 membres et parmi eux 54 femmes ayant pour la première fois le droit de vote, 20 délégués des Églises orientales et deux évêques chinois nommés par le Pape. Tous reviennent de Sacrofano, au nord de Rome, où ils ont vécu trois jours de retraite, rythmés par les méditations du père dominicain Timothy Radcliffe, des messes célébrées par les évêques et divers moments de prière. C'était une nouvelle idée du Pape pour rappeler avant tout la dimension spirituelle de ce que François a précisé à de nombreuses reprises n'être ni un «parlement» ni un «salon», dont il veut restaurer «l'esprit ecclésial et non politique». À commencer par la communication.

    De nouvelles dispositions

    Les travaux battront donc leur plein mercredi après-midi dans la salle Paul VI (et non dans la nouvelle salle du Synode), mais avant cela, dans la matinée, les participants seront initiés à l'utilisation de nouveaux outils, à savoir des caméras et tablettes déjà installées aux différentes tables pour que chaque personne présente, avec un logiciel de traduction préinstallé, puisse lire et télécharger des documents, demander la parole et voter.

    Une manière aussi d'«éviter le gaspillage de papier». Le Synode se présente avec un visage vert, grâce aussi à la décision du Secrétariat général de compenser une partie des émissions résiduelles de CO2 grâce à des projets capables de générer un «crédit» carbone qui équilibrera la «dette» accumulée. Une démarche presque «due» alors que sera publiée le même jour l’exhortation apostolique Laudate Deum, qui fait suite à l'encyclique Laudato si'.

    La 1ère Congrégation générale avec les salutations du Pape 

    À 16h15, la première Congrégation générale se tiendra en présence du Pape, qui prononcera un salut suivi par le rapport du Secrétaire général, le cardinal Mario Grech, et du Rapporteur général, le cardinal Jean-Claude Hollerich. Le cardinal Hollerich présentera également à tous les participants l'Instrumentum laboris, document de base du travail des pères et mères synodaux, qui est le fruit des contributions des étapes diocésaines et continentales susmentionnées. Il rend compte de l'expérience des Églises dans le monde, qui souffrent des guerres, des inégalités, de la pauvreté, des blessures des abus, ou qui demandent la reconnaissance du rôle des femmes et des laïcs et le renouvellement du langage de l'Église dans les différents domaines.

    Réflexions et rendez-vous

    Tels sont les thèmes principaux au centre des 21 Congrégations générales et des 35 groupes réunis en cercles mineurs, répartis en cinq langues (anglais, italien, espagnol, portugais, français) qui se dérouleront à partir du 5 octobre. Ces quatre semaines seront également marquées par des interventions dans la salle Paul VI ou au sein des différents cercles; par des réflexions sur l'unité, l'esprit missionnaire, l'autorité dans l'Église; par l'élaboration des Modi et des rapports de synthèse qui alimenteront le document final, ainsi que par des messes quotidiennes célébrées à l'autel de la chaire, à Saint-Pierre. Le Synode sur la synodalité sera ensuite caractérisé par des moments particuliers tels que la prière pour les migrants sur la place Saint-Pierre le 19 octobre, à laquelle le Pape devrait également participer, et la prière du chapelet dans les jardins du Vatican, le 25. Enfin, le 29 octobre aura lieu la clôture solennelle avec une célébration du Pape à nouveau place Saint-Pierre.


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  • Le Transitus, un passage vers l’éternité

    Le 4 octobre, l’Église célébrera saint François d’Assise.


    Mais savez-vous que cette solennité débute
    le 3 au soir par le Transitus ?
    De quoi s’agit-il?

    Transitus signifie l’action de franchir un passage, d’aller plus loin.
    C’est ainsi que nous désignons, chaque année au soir du 3 octobre, la célébration de la mort de François d’Assise.

    François ne subit pas la mort, il ne se contente pas de la vivre comme les autres moments de son existence, il la célèbre comme l’accomplissement de sa vocation. Pour lui, comme pour nous, la mort n’est pas un acte improvisé.
    Elle peut donc se célébrer.
    Voilà pourquoi un office liturgique, le Transitus, lui est consacré, dans nos fraternités, le 3 octobre au soir.
    À travers hymne, psaumes et parole de Dieu, nous nous rappelons, pour y puiser des forces, comment, dans l’espérance, notre fondateur a vécu sa mort.

    Retrouvez l’article complet de frère François Comparat paru dans « En frères n°3, le magazine des franciscains de France Belgique : VivreEnFrères-N°3-Transitus

    Source https://fraternite-franciscaine.fr/

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  • 27ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    Dieu neutralise le mal et le retourne en bien 

    Pistes pour l’homélie  
    Textes bibliques : Lire


    Cette semaine encore, la liturgie nous parle de la vigne. La vigne ce n’est pas seulement une récolte comme les autres. C’est surtout une passion. Le plus grand bonheur d’un viticulteur c’est de nous faire visiter sa vigne et sa cave ; sa plus grande peine c’est de voir une vigne abandonnée, livrée aux ronces, aux épines et aux sangliers. 

    Cette déception est d’autant plus grande que cette culture demande beaucoup de travail. Il faut s’en occuper toute l’année. Puis c’est l’attente impatiente de la vendange ; on a toujours peur que la grêle ne vienne tout ravager en quelques minutes. Les vignerons de chez nous en parleraient mieux que moi.

    Le prophète Isaïe part de cette relation du vigneron et de sa vigne pour nous parler de Dieu et de son peuple. Pour le prophète cette vigne c’est le peuple d’Israël. Dieu nous est présenté comme un maître qui a tout fait pour elle. Mais cet amour passionné de Dieu est déçu. Il attendait de son peuple le droit et la justice. Or voilà qu’il se trouve pourri par le mensonge, la violence et la trahison. Les menaces dont il parle ne cherchent qu’à éviter le châtiment. Cette conversion n’a pas eu lieu et les menaces se sont réalisées.

    Ce texte biblique nous rejoint aujourd’hui. Tout au long de notre vie nous sommes invités à reconnaître la tendresse de Dieu à notre égard. Dieu nous aime tous d’un amour passionné. Mais notre réponse n’est pas toujours à la mesure de cet amour. La violence, le mensonge, la trahison sont bien là. Cette l’attitude est un affront à celui qui nous a aimés jusqu’à mourir sur une croix. Mais cet amour du seigneur est bien plus fort que tous nos péchés. Il ne cesse de nous appeler à revenir vers lui de tout notre cœur. C’est à cette condition que notre vie pourra produire du fruit de bons fruits.

    Dans la seconde lecture, nous avons le témoignage de Paul. Nous le voyons souvent porter un regard sévère sur le comportement des païens. Mais il sait aussi reconnaître leurs qualités. Il y a chez eux, des gestes d’accueil, de partage et de solidarité. Le premier devoir d’un missionnaire c’est de reconnaître tout ce qu’il y a de beau et de grand chez les hommes à qui il annonce Jésus-Christ. Il découvrira alors avec émerveillement que l’Esprit Saint l’a précédé dans le cœur de ceux et celles qu’il a mis sur sa route. Ce changement de regard nous rendra plus humbles. Il nous aidera à porter les fruits que Dieu attend de nous.

    L’Évangile nous parle aussi de la vigne. Mais il y a une différence. Le problème ne vient pas de la récolte mais des vignerons. Ils ont oublié qu’ils ne sont que de simples gérants. Or voilà qu’ils se comportent comme des propriétaires. Ils gardent pour eux toute la récolte du vignoble.

    Cet Évangile est aussi pour chacun de nous. Le Seigneur nous a confié les biens du Royaume. Il nous a confié la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Nous sommes envoyés pour en être les messagers. Mais nous ne devons pas oublier que nous ne sommes pas à notre compte. La mission n’est pas d’abord notre affaire mais celle du Seigneur. Nous vivons dans un monde qui cherche à le mettre dehors. Mais son amour crucifié sera plus fort que tout. C’est avec lui que notre vie portera du fruit.

    Pour répondre à cet appel, nous avons besoin de l’aide du Seigneur. Dans nos vies, il y a toujours le péché qui nous détourne de lui. Mais à partir d’un mal, Dieu peut toujours faire surgir un bien. Il a retourné le triple reniement de Pierre pour en faire l’occasion d’une triple déclaration d’amour. Et c’est ainsi qu’il a pu donner à Pierre une confiance encore plus grande. Le même Christ est capable de retourner les pires criminels pour en faire des saints. Il est également capable de faire de nous ses amis.

    C’est ainsi que le Seigneur nous renouvelle sa confiance. Il nous appartient de nous en montrer digne. Depuis le concile Vatican II, les baptisés redécouvrent précisément cette dignité de membres du peuple de Dieu. Cela vaut la peine de lire les textes qui parlent du sacerdoce commun des baptisés. Il importe que chacun de nous se montre digne de la confiance que Jésus nous fait. C’est à nous qu’il confie la gérance de sa vigne. En ce jour, nous te prions, Seigneur : Donne-nous d’être là où tu nous as mis. Donne-nous d’être de bons serviteurs de ton Royaume. Amen

    Télécharger : 27ème dimanche du temps ordinaire

    Sources : Revues liturgiques – Missel communautaire des Dimanches et fêtes (André Rebré) – Lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoye) – C’est dimanche (E. Oré)

    Source https://dimancheprochain.org/

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