• Appel téléphonique entre le Pape et Joe Biden

    Le Pape François a téléphoné dimanche après-midi au président américain Joe Biden pour lui parler des différents conflits en cours et de la nécessité d'identifier des parcours de paix.
     

    Vatican News

    Le Pape François s'est entretenu par téléphone avec le président des États-Unis, Joe Biden, dans l’après-midi de ce dimanche 22 octobre. Selon la Salle de Presse du Saint-Siège, la conversation a duré environ 20 minutes. Le Souverain pontife et le président ont parlé des «situations de conflit dans le monde et de la nécessité d'identifier des parcours de paix». Un entretien réalisé à la demande du Pape François. 

    Nouvel appel à la paix à l’Angélus

    A la fin de la prière de l’Angélus, ce dimanche le Saint-Père a adressé un nouvel appel à la paix affirmant que la guerre était «la destruction de la fraternité humaine», demandant la poursuite de l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération des otages.

    Une aide limitée à Gaza

    Le mercredi 18 octobre, le président Joe Biden s'est rendu brièvement à Tel-Aviv pour tenter d'obtenir un accord autorisant l'entrée à Gaza d'une partie de l'aide humanitaire en provenance d'Égypte.

    Ce week-end, à deux reprises, des camions remplis de vivres, d’eau et de médicaments ont pu entrer dans la bande de Gaza par le terminal de Rafah. Samedi 20 camions ont été autorisés à passer la frontière entre l’Égypte et Gaza. Ce dimanche 17 autres camions avec cette fois aussi du carburant ont pu suivre. L’aide reste cependant bien en deçà du nécessaire pour subvenir aux besoins les plus urgents de la population déplacée dans le sud de la bande de Gaza. Pour les Nations unies cette aide ne représente encore qu'une «goutte d'eau dans l'océan des immenses besoins» des Gazaouis.

    source https://www.vaticannews.va/

    ---------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • François: «La guerre est une destruction de la fraternité humaine»

    A l’issue de l’angélus de ce dimanche 22 octobre place Saint-Pierre, le Souverain pontife a de nouveau lancé un appel à la paix au Proche-Orient, alors qu’Israël a annoncé la veille intensifier ses frappes sur la bande de Gaza, assiégée depuis le 9 octobre. Il a également eu une pensée pour l’Ukraine, toujours visée par des frappes russes.
     

    Vatican news 

    «Une fois encore, mes pensées se tournent vers ce qui se passe en Israël et en Palestine». Au seizième jour de conflit entre Israël et le Hamas, le Pape François lance un nouvel appel à la paix au Proche-Orient. Depuis l’attaque menée en Israël par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, le gouvernement hébreu s’est juré «d’anéantir» le Hamas à Gaza, où près de 200 israéliens sont toujours tenus en otage. Une intensification des frappes sur la bande de Gaza a été annoncée samedi 21 octobre, alors qu’Israël se tient toujours prête à mener une offensive terrestre sur l’enclave palestinienne.

    «Je suis très préoccupé, affligé, je prie et je suis proche de tous ceux qui souffrent, les otages, les blessés, les victimes et leurs familles» a déploré le Souverain pontife. «Je pense à la grave situation humanitaire à Gaza et je suis attristé que l'hôpital anglican et la paroisse grecque orthodoxe aient également été touchés ces derniers jours. Je renouvelle mon appel pour que des espaces soient ouverts, que l'on continue à faire arriver l’aide humanitaire et pour que les otages soient libérés».

    Vingt camions d’aide humanitaire sont arrivés ce samedi à Gaza via le poste-frontière de Rafah en Égypte, soit le premier convoi depuis le début du blocus imposé par Israël le 9 octobre. Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), ces vingt camions n'équivalent qu'à 4% des importations quotidiennes de Gaza avant le début de la guerre et au moins 100 camions par jour seraient nécessaires.

    «La guerre est toujours une défaite» rappelle François, «une destruction de la fraternité humaine. Frères, arrêtez-vous ! Arrêtez-vous !».

    Le Saint-Père a également eu une pensée pour «l’Ukraine martyrisée», toujours la cible de bombardements de la Russie voisine. Selon des responsables locaux, au moins six personnes ont été tuées et quatorze blessés samedi par des tirs de missiles russes sur un dépôt postal de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.

    À la fin de son appel, le Saint-Père a rappelé son invitation à une journée de prière, de jeûne et de pénitence, vendredi 27 octobre, et à partager un temps de prière pour implorer la paix dans le monde à 18h00 place Saint-Pierre.

    Lire aussi 

    Vingt camions d’aide humanitaire sont arrivés à Gaza

    Un premier convoi d’aide humanitaire venant d’Égypte est entré ce samedi 21 octobre à Gaza, où des milliers de Palestiniens sont privés d’eau, de nourriture et de médicaments ...
     
    -----------------------------------------------

    votre commentaire
  • À LIRE SUR - TERRE SAINTE

    Les Eglises unies dans leur condamnation de la frappe sur l’hôpital de Gaza

    Rédaction
    18 octobre 2023
    Les Eglises unies dans leur condamnation de la frappe sur l’hôpital de Gaza
    Conférence de presse des Chefs de Eglises à St. George, siège du diocèse de l'Eglise épiscopalienne de Jérusalem et du Moyen-Orient,
    mercredi 18 octobre 2023 ©MAB/TSM

    Les chefs des Eglises de Jérusalem condamnent unanimement le bombardement qui a touché la cour de l'hôpital chrétien Ahli Arab de Gaza. S'ils n'accusent personne, ils appellent à la fin des violences contre tous les civils.

    LIRE LA SUITE ICI

    SOURCE  https://www.terresainte.net/

    --------------------------------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • Travaux du synode en salle Paul VI du Vatican. Travaux du synode en salle Paul VI du Vatican.   (VATICAN MEDIA Divisione Foto)

    Une lettre au peuple de Dieu pour continuer le chemin synodal

    Lors du point presse de la Salle de presse du Saint-Siège du 18 octobre, la Commission pour le document de synthèse rédigera un texte pour relater l'expérience des travaux synodaux. Le cardinal Steiner et Mgr Stankevičs ont décrit la réalité de l'Église en Amazonie et en Lettonie.
     

    Tiziana Campisi - Cité du Vatican

    La XVIème Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, au terme de ses travaux, rédigera une lettre-message pour tout le peuple de Dieu: c'est ce qu'a déclaré Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la Communication et président de la Commission pour l'information, lors du point presse du 18 octobre.

    Il s’agit de «raconter à tous», «au plus grand nombre possible, et surtout à ceux qui n'ont pas encore été rejoints ou impliqués dans le processus synodal», l'expérience vécue par les membres du Synode. Paolo Ruffini a expliqué que le secrétariat du synode, en accord avec le Pape, a soumis la proposition au vote de l'assemblée, qui l'a approuvée à une très large majorité (sur 346 votants, 335 se sont prononcés pour et 11 contre). Le point presse s'est déroulé en présence du cardinal Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus, de Mgr Zbigņev Stankevičs, archevêque de Riga, secrétaire général de la conférence épiscopale de Lettonie, de Mgr Pablo Virgilio David, évêque de Kalookan et président de la conférence épiscopale des Philippines, et de Wyatt Olivas, originaire des États-Unis, le plus jeune participant au processus synodal.

    Âgé de 19 ans, Wyatt est étudiant à l'université du Wyoming à Laramie, a participé en tant que missionnaire au programme de jeunesse catholique Totus Tuus et est catéchiste dans son diocèse d'origine de Cheyenne.

    Le document de synthèse

    En ce qui concerne le document de synthèse, à la fin de la congrégation générale de ce matin, la 12e -qui a commencé la discussion du quatrième module de l'Instrumentum laboris, B3, sur le thème «Participation, responsabilité et autorité. Quels processus, quelles structures et quelles institutions dans une Église synodale missionnaire?"- le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général, a annoncé que la commission compétente avait décidé que le texte serait relativement court et au service d'un processus qui se poursuit.

    Il s'agira d'un texte de transition, basé sur l'expérience de l'assemblée, qui contiendra les points de consensus et les points de désaccord, ainsi que les questions ouvertes qui devront être approfondies d'un point de vue canonique, théologique et pastoral, pour être vérifiées avec le peuple de Dieu. Le cardinal a précisé qu'il s'agirait d'un document de style simple, qui ne serait ni un document final, ni l'Instrumentum laboris de la prochaine assemblée, et qui servirait uniquement à accompagner les phases ultérieures du Synode sur la synodalité.

    Prière pour les migrants avec le Pape place Saint-Pierre

    La secrétaire de la Commission de l'information, Sheila Pires, a indiqué aux journalistes que les travaux de ce matin ont débuté par la commémoration de Mgr Robert Patrick Camilleri Azzopardi, évêque de Comayagua et président de la Conférence épiscopale du Honduras, décédé hier, et que demain après-midi, à la fin de la session de l'après-midi, les participants au Synode ont été invités à se rassembler sur la place Saint-Pierre pour une prière avec le Pape, pour les migrants et les réfugiés - qui sera retransmis en streaming -. Ce mercredi matin, dans la salle Paul VI, où se tient la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, Luca Casarini, invité spécial, a rendu compte du sauvetage en mer Méditerranée de 116 migrants originaires de divers pays africains, à bord de deux embarcations différentes.

    La synodalité en Amazonie

    Le cardinal Steiner a évoqué la longue expérience de la synodalité dans l'Église d'Amazonie, qui a toujours cherché à impliquer dans les débats tous les ministères et toutes les vocations dans l'évangélisation. Le cardinal a souligné que dans les assemblées diocésaines et dans les assemblées plus larges de toute la région, des laïcs participent, et que dans les réunions récentes, il y a toujours eu un représentant ou une représentante indigène. «De plus en plus, nous recherchons cette présence pour pouvoir écouter et mieux exercer notre mission», a-t-il fait remarquer, ajoutant que le Synode est un processus et que des solutions sont recherchées, mais que nous «nous exerçons dans la synodalité, dans ce Synode», que «tout le monde a la possibilité de parler, de s'exprimer, de dire ses idées, toujours pour le bien de l'Église, toujours en tenant compte de la mission de l'Église», c'est-à-dire l'annonce de l'Évangile.

    «Pour nous qui sommes originaires de l'Amazonie, c'est une motivation supplémentaire pour continuer sur cette voie en essayant d'écouter tout le monde et d'impliquer tout le monde dans le processus d'évangélisation», a conclu le cardinal Steiner. Répondant à la question d'un journaliste, le cardinal a souligné que l'écoute aide à comprendre les communautés et leurs besoins, elle aide à être une Église samaritaine, présente, miséricordieuse. Il y a 70 000 indigènes, et il est important d'écouter les différentes communautés car «elles nous disent comment elles veulent célébrer», a poursuivi le cardinal Steiner. «Elles nous aident à prendre en compte la piété populaire, bref, à être une Église évangélisatrice».

    L'expérience du synode en Lettonie

    Il a évoqué la réaction des catholiques de Lettonie (20% de la population d'environ 2 millions d'habitants) à l'invitation à participer au processus synodal, Mgr Zbigņev Stankevičs, archevêque de Riga, secrétaire général de la conférence épiscopale de Lettonie. «Il y avait des sentiments ambigus», certains ayant entendu parler des voies synodales en Allemagne avaient une attitude de rejet, d'autres pensaient à quelque chose de formel, mais ensuite tout le monde s'est mis au travail. Il est apparu nécessaire d'écouter tout le monde, non seulement les catholiques, mais aussi les autres chrétiens, les représentants d'autres religions, les marginaux et même les non-croyants. Ensuite, il faut essayer de reconnaître ce que l'Esprit Saint veut dire à l'Église aujourd'hui et réveiller le sens de la coresponsabilité de la mission évangélisatrice de l'Église en chaque personne baptisée. Et c'est là un grand défi, tout d'abord pour la formation des évêques et des prêtres, a déclaré l’évêque, «parce que leur tâche principale est de regarder les fidèles et de reconnaître leurs dons, leurs charismes». L'archevêque de Riga a également parlé des femmes dans l'Église: «elles ne doivent pas entrer en concurrence avec les hommes, mais la complémentarité est importante»; oui, il faut leur donner plus d'espace dans l'Église, mais sans toucher à ce qui est dans l'Évangile et dans la tradition de l'Église.

    La diaspora philippine

    En ce qui concerne la réalité des Philippins, Mgr Pablo Virgilio David, évêque de Kalookan, a déclaré qu'ils sont des millions à vivre dispersés dans le monde, ils représentent 10-15% de la population des Philippines, ce que l'on appelle "la diaspora philippine". Le Pape François les appelle en plaisantant les "contrebandiers de la foi", a confié l’évêque. Ce sont des migrants, des travailleurs, des "missionnaires pratiquement réticents" car ils n'ont pas été formés à cet effet, mais ils essaient de vivre leur foi. Le clergé s'interroge sur leur formation, considérant que toute l'Église est appelée à la mission. Mgr David a souligné que ce Synode insiste précisément sur l'égalité en dignité. «Peu importe que l'on soit cardinal, archevêque ou autre, car nous sommes fondamentalement une communauté de disciples égaux dans le baptême», a-t-il déclaré. En ce qui concerne les défis auxquels l'Église philippine est confrontée, l’évêque a répondu à un journaliste qui lui demandait quelles étaient les priorités, qu'il fallait accompagner ceux qui vivent à l'étranger, «afin qu'ils deviennent des missionnaires accidentels» en témoignant de leur foi dans les pays où ils travaillent.

    Accueil des homosexuels

    Aux questions des journalistes sur la position de l'Église à l'égard des personnes lgbtq+ ou en relation avec le même sexe, le cardinal Steiner a répondu que le sujet est venu au cours des réflexions et aussi au moment des présentations des groupes, mais que cette session du Synode ne conduit pas à des conclusions, celles-ci seront abordées, selon le souhait du Pape, lors de la prochaine session en 2024. Au sujet des personnes homosexuelles, Mgr Stankevičs a rappelé l'invitation de François à Lisbonne d'accueillir "todos, todos", "tout le monde, tout le monde" et a ajouté que les personnes homosexuelles devaient également être accueillies «avec amour, sans jugement», leur dignité humaine devant être respectée, comme l'enseigne le Catéchisme de l'Église catholique, ne pas faire l'objet d'une discrimination injuste, soulignant que les couples homosexuels sont appelés à vivre dans la chasteté parce que toute relation sexuelle en dehors du mariage est un péché et que, par conséquent, bénir les couples qui n'acceptent pas ce principe est un problème car cela reviendrait à bénir ceux qui vivent dans le péché. Mgr David a rappelé que Jésus considère chaque être humain comme un enfant de Dieu.

    ----------

    Synode: 12e Congrégation générale

     
    ----------------------------------------------------------------------
     

    votre commentaire
  • Anne-Marie Dubois, la pianiste drummondvilloise qui est sur notre page depuis 2013, nousVIDÉO - Les oiseaux me parlent, de Rachel Laurin, par A.-M. Dubois présente aujourd’hui une première vidéo d’une série de trois, avec les Trois Chants sans Paroles « Après une promenade en forêt » de la compositrice Rachel Laurin. Rachel est native du village Saint-Benoit, près de Mirabel. Anne-Marie Dubois l’a rencontré vers 2015. Elle a été frappée par sa personnalité très chaleureuse, communicatrice, imaginative, et très rayonnante. La pianiste drummondvilloise aime beaucoup ces compositions que Rachel lui a confié, données en cadeaux à des personnes de son cercle intime. Cette dernière a entrepris de se faire filmer et enregistrer dans ces pièces mélodieuses et tonales, trois jours après le décès de Rachel Laurin, le 13 août dernier, dont nous pourrons voir la première vidéo maintenant. (voir la suite sous la vidéo)

    Organiste et compositrice très prolifique, Rachel Laurin s’est consacrée au concert, à la composition, à l’animation de classes de maître et de conférences.

    Sa discographie comporte douze disques comme soliste ou avec divers ensembles. Elle a donné de nombreux récitals dans les grandes villes du Canada, des Etats-Unis et d’Europe. Elle était régulièrement invitée comme concertiste, compositrice, professeur et conférencière dans les universités canadiennes et américaines. 

    Rachel Laurin composait presque exclusivement sur commandes depuis plusieurs années : elle a remporté divers concours et reçu plusieurs récompenses dont le Prix Conrad-Letendre, le Holtkamp-AGO Composition Award 2008,  le Premier Prix au « Marilyn Mason New Organ Music Competition » 2009, le Premier Prix dans la catégorie « Orgue-Solo » au Concours International de Composition d’Orgelkids 2019,  aux Pays-Bas, et plus récemment le prestigieux concours de composition Pogorzelski-Yankee (édition 2022). 

    En 2020, l’American Guild of Organists reconnaissait sa contribution exceptionnelle au répertoire de l’orgue, comme compositrice, en lui remettant le « Distinguished Composer Award 2020 ».

    source Anne-Marie Dubois

    -------------------------------------

    Articles les plus récents

    1 commentaire
  • Église de la Sainte-Famille à Gaza.

    Église de la Sainte-Famille à Gaza.

    Le Pape encourage les catholiques de Gaza

    Émus, des paroissiens de Gaza expriment leur gratitude au Pape après son appel téléphonique inattendu dimanche soir 15 octobre. «Le Saint-Père a voulu donner sa bnédiction à tout le monde, il nous a assuré que nous étions dans ses prières», rapporte la religieuse qui s'est entretenue avec François. «Nous offrons nos souffrances pour la fin de la guerre, pour la paix, pour l'Église et aussi pour le Synode», déclare sœur Nabila Saleh à Radio Vatican.
     

    Paolo Ondarza - Cité du Vatican

    «Le Pape nous a assuré que nous sommes dans ses prières et qu'il connaît les souffrances que nous endurons». Avec émotion, sœur Nabila Saleh des Sœurs du Rosaire de Jérusalem, raconte l'appel téléphonique du Pape dimanche soir à la paroisse latine de Gaza où elle officie. C'est elle qui a parlé à François: «Le père Yusuf m’a appelée et m'a donné son téléphone pour que je puisse parler directement avec le Souverain pontife, car il ne parle pas bien l'italien».

    Le Saint-Père voulait savoir combien de personnes étaient hébergées dans les locaux de la paroisse. «Il y en a environ 500, dont des malades, des familles, des enfants, des handicapés, des personnes qui ont perdu leur maison et tout ce qu'elles possédaient», lui a expliqué la religieuse.

    Comment avez-vous perçu cet appel du Pape?

    Ce fut pour nous une grande bénédiction. Il nous a donné du courage et nous a soutenus dans la prière. Nous lui avons demandé de lancer un appel à la paix et nous lui avons dit que nous offrions nos souffrances pour la fin de la guerre, pour la paix, pour les besoins de l'Église et pour le travail en cours du Synode. Nos paroissiens étaient très heureux, ils savent que le Pape travaille pour la paix et pour le bien de la communauté chrétienne de Gaza.

    Comment vivez-vous ces heures dramatiques?

    La situation est très difficile, mais nous nous soutenons les uns les autres. Il y a un partage en toutes choses. Les gens acceptent cette situation et demandent au Seigneur d'y mettre fin rapidement.

    Les gens ne perdent-ils pas l'espérance et continuent-ils à prier pour la paix en ce moment?

    Oui, avec foi, avec une grande foi. Nous apprenons d'eux. Chaque jour, nous célébrons deux messes. Nous prions aussi toujours le rosaire avec les enfants et leurs familles. Hier soir, nous avons participé à la messe dominicale avec le baptême d'un enfant: la mère craignait que quelque chose de grave ne se produise et a demandé le baptême de son enfant. Ce fut un moment de résurrection spirituelle et de renaissance pour nous tous.

    Quelle est la situation en ces heures?

    La nuit dernière, nous avons vécu un moment très difficile avec des bombardements qui ont duré toute la nuit. Nous n'avons même pas dormi cinq minutes jusqu'à ce matin.

    Aujourd'hui, dans la matinée, les bombardements se sont-ils poursuivis?

    Seulement jusqu'à huit heures, maintenant la situation est plus calme. De temps en temps, des avions de guerre passent, mais ce n'est rien comparé à la nuit dernière.

    Y a-t-il un appel que vous voudriez lancer à travers nos micros au nom des paroissiens de Gaza?

    Nous voulons la paix parce que la guerre n'est bonne pour personne. Nous voulons mettre fin à cette guerre très dure. Tant de gens ont perdu leurs proches, leurs maisons et tout ce qu'ils possédaient. Nous demandons la justice: la justice et la paix. Le peuple palestinien a lui aussi le droit de vivre. Nous demandons de ne pas châtier la population à cause d'un groupe fanatique. Nous vous demandons de prier pour nous.

    source https://www.vaticannews.va/

    --------------------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • 29ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu 

    Soyons des disciples missionnaires

    à la foi active et la charité efficace 

    Pistes pour l’homélie
    Textes bibliques : Lire

    En ce 29ème dimanche du Temps ordinaire, nous entendons des textes bibliques qui nous interpellent. Ils nous rappellent l’importance que nous avons aux yeux de Dieu et le rôle que nous avons auprès des autres ; ce sont les paroles de la première lecture : “Je t’ai appelé par ton nom. Je t’ai donné un titre ; je suis le Seigneur et il n’en est pas d’autre.” Cette bonne nouvelle a  été annoncée à un peuple qui vient de passer 50 ans en exil sur une terre étrangère. Ce peuple anéanti et humilié va pouvoir retrouver sa dignité et sa fierté. Ce qui est extraordinaire, c’est que Dieu se sert d’un roi païen pour réaliser son projet de salut. Cyrus, roi de Perse est devenu l’homme providentiel qui permettra au peuple d’Israël de retrouver sa terre.

    À travers ce texte du prophète, nous entrevoyons un autre libérateur : il s’agit de Jésus lui-même. Avec lui, ce n’est pas seulement Israël qui est sauvé. Il est venu pour tous les peuples du monde. Il nous voit plongés dans notre péché, loin de Dieu. Il a livré son Corps et versé son Sang pour nous et pour la multitude. Il veut associer tous les hommes à sa victoire sur la mort et le péché. La journée missionnaire est là pour nous appeler à être  missionnaires.

    Nous sommes envoyés pour annoncer “la joie de l’Évangile” ; c’est l’appel que nous adresse inlassablement le pape François : “la joie de l’Évangile remplit le cœur de ceux qui rencontrent Jésus.” C’est cette joie que nous avons à communiquer et à rayonner dans ce monde qui en a bien besoin. Devant ce désert spirituel, la tentation est grande de se décourager et de dire que ça ne sert à rien. Mais dans ce désert, “il faut des hommes de foi, qui par l’exemple de leur vie, montrent le chemin vers la Terre promise et ainsi, tiennent en éveil l’espérance”. (Pape François)

    C’est de cette espérance que Paul témoigne dans la 2ème lecture ; il découvre chez les chrétiens de Thessalonique une foi active. Il a annoncé l’Évangile à des gens qui ne le connaissaient pas. Ces païens ont accueilli la Bonne nouvelle et se sont convertis à Jésus Christ. Mais il découvre que le principal travail, c’est Dieu qui le fait dans le cœur des hommes.

    Cette annonce de l’Évangile n’a pas été facile pour les envoyés. Ils se sont trouvés affrontés à des gens qui ont cherché à le discréditer. C’est ce qui s’est passé pour Jésus tout au long de son ministère. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, nous voyons les pharisiens et les partisans d’Hérode se mettre d’accord pour lui tendre un piège ; ils commencent par faire l’éloge de sa franchise, de sa rectitude et de son intégrité ; mais ce langage flatteur vire progressivement vers un complot contre Jésus : “Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à l’empereur César ?”

    Ces oppositions à l’Évangile sont toujours d’actualité : la tentation est grande de mettre hors circuit ceux qui nous remettent en question et nous poussent à changer. Quand la parole de l’Église nous dérange, on fait tout pour la discréditer. Mais rien ne doit arrêter l’annonce de la bonne nouvelle. Le Christ compte sur chacun de nous pour être les témoins et les messagers de ces paroles de la Vie Éternelle.

    Dans l’Évangile de ce jour, Jésus remet les choses “à l’endroit” : “Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.” Certains pourraient croire que Jésus nous invite à un partage clair entre les deux domaines. Pour beaucoup c’est “la semaine à César et le dimanche à Dieu. »  Mais ce n’est pas cela que Jésus nous demande. Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, “c’est reconnaître, face à n’importe quel type de pouvoir que Dieu est le Seigneur de l’homme et qu’il n’y en a pas d’autre” (pape François). Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, c’est s’ouvrir à sa volonté et coopérer à son Royaume de miséricorde, d’amour et de paix.”

    Rendre à césar ce qui est à césar, c’est participer à l’organisation de la société dans laquelle nous vivons, c’est assainir les relations en les fondant sur la loyauté, c’est assumer nos tâches dans les divers domaines de la vie sociale, économique et familiale. Nous avons tous à lutter pour que la dignité des plus pauvres soit reconnue et respectée. C’est dans ce monde tel qu’il est que nous sommes envoyés comme messagers de l’Évangile. À l’occasion de cette semaine missionnaire, nous sommes mis devant nos responsabilités. Le Christ nous veut en état de mission quels que soient notre et notre situation.

    En célébrant cette Eucharistie, nous voulons, Seigneur, te rendre ce qui te revient. Nous t’offrons tous les actes de foi, d’espérance et de charité qui émaillent de nos vies et de celles de tous nos frères. Avec toi nous nous engageons à tout faire pour que l’amour l’emporte sur la haine et la violence. Sois avec nous pour que l’Évangile soit annoncé dans le monde entier. Amen
    Télécharger : 29ème dimanche du Temps ordinaire

    source https://dimancheprochain.org/

    -----------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • Les catholiques de Terre Sainte invités à jeûner et prier pour la paix

    Après les massacres du Hamas et la réaction militaire d'Israël, dans les sanctuaires franciscains qui se vident peu à peu des touristes, les franciscains poursuivent les liturgies auxquelles ils ajoutent des prières pour la paix et pour toutes les victimes. Tous les fidèles catholiques sont quant à eux invités le 17 octobre à une journée spéciale de jeûne et prière par leur nouveau cardinal.


    Dimanche 8 octobre à l’Angélus, après le déclenchement de la guerre par le Hamas contre Israël, le pape François, lançait le premier appel à la prière pour la paix : « Je suis avec appréhension et tristesse ce qui se passe en Israël, où la violence a éclaté avec encore plus de brutalité, faisant des centaines de morts et de blessés, et j’exprime ma proximité aux familles des victimes. Je prie pour elles et pour tous ceux qui vivent des heures de terreur et d’angoisse. S’il vous plaît, cessez les offensives et les tirs ! S’il vous plaît, comprenez que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de nombreuses personnes innocentes ! La guerre est une défaite : toute guerre est une défaite ! Prions pour la paix en Israël et en Palestine ! ».

    Lire aussi=> Le cardinal Pizzaballa réagit à l’explosition de violences

    Lundi 9, la Custodie de Terre Sainte informait en réponse que les fraternités franciscaines se mettaient en prière : « Dans les sanctuaires dont nous avons la charge et qui nous rappellent tout ce que Jésus a dit et fait pour notre réconciliation, nos fraternités prient pour toutes les victimes, en particulier les civils et les otages. Et pour leurs familles. Prions pour que la haine, la colère et la peur qui engendrent la violence s’éteignent dans les cœurs. Prions pour que la communauté internationale favorise les initiatives de médiation et de paix, notamment en protégeant les civils. »

    Dans un mouvement inattendu de sa part, elle ajoutait : « Pour le moment, il est opportun de suspendre les pèlerinages et d’attendre que la situation redevienne sûre. »

    Le fait est assez exceptionnel quand on sait que lors des précédentes crises, la Custodie a toujours invité au contraire les pèlerins à continuer à venir. De fait, dans l’état de tension généralisé, les services de sécurité civiles israéliens invitent à minimiser les déplacements, craignant des irruptions de violences incontrôlées. Dans les Territoires palestiniens, l’armée aurait fermé certaines routes, dont celles autour de Bethléem. Mais ce sont les roquettes lancées en direction de l’aéroport à de multiples reprises qui ont convaincu la plupart des compagnies aériennes de supprimer leurs vols. Tandis que certains pays organisent le rapatriement de leurs ressortissants, pour d’autres c’est un peu le système D en essayant de trouver un billet sur les vols restants. Si le Ministère des Affaires étrangères français a classé Israël et Palestine en zone rouge, il n’a pas à ce jour envisager de mesure de rapatriement des Français auxquels il conseille néanmoins de respecter des mesures de prudence.

    Une journée spéciale de jeûne

    Ce mercredi, c’est au tour de Sa Béatitude le cardinal Pizzaballa d’appeler au nom de la conférence épiscopale locale [appelée Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte] les catholiques de tous rites à une journée de jeûne et de prière pour la paix et la justice le 17 octobre. « Nous avons été soudainement catapultés dans une mer de violence sans précédent. La haine, que nous subissons malheureusement déjà depuis trop longtemps, va encore s’accroître et la spirale de violence qui s’ensuivra créera encore plus de destruction. Tout semble parler de mort.

    Mais dans ce moment de douleur et de désarroi, nous ne voulons pas rester impuissants. Et nous ne pouvons pas laisser la mort et ses aiguillons (1 Cor 15, 55) être le seul mot à entendre. »

    Envisageant que les rassemblements ne soient pas possibles, le Cardinal, dont toutes les cérémonies d’accueil ont été ajournées après son élévation à la pourpre cardinalice il y a 10 jours, estime néanmoins que : « Dans les paroisses, dans les communautés religieuses, dans les familles, il sera toujours possible d’organiser des moments de prière communs, simples et sobres. »

    SOURCE https://www.terresainte.net/

    ---------------------------------------------- 

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  • Synode: Les femmes, éléments dynamiques de la mission

    La présence des femmes dans l'Église et leur coresponsabilité ont été le thème de la réflexion spirituelle proposée ce vendredi matin à l'assemblée dans la salle Paul VI par Mère Maria Ignazia Angelini, du monastère de Viboldone.
     

    Paolo Ondarza - Cité du Vatican

    Il ne s'agit pas d'une question de reconnaissance et de promotion au sens mondain, mais du bien-être de l'Église. Il ne s'agit pas de droits, mais de dons reçus. Voilà ce que signifie comprendre et promouvoir la mission des femmes au sein de la communauté ecclésiale, selon Mère Angelini, la moniale bénédictine qui accompagne la réflexion spirituelle du Synode sur la synodalité en cours au Vatican. Dans son introduction, la religieuse a souligné la force du témoignage de la confrontation synodale à un moment où «l'horreur de la spirale de la violence fait rage».

    Jésus et les femmes

    «La femme est une présence qui - dans les passages critiques, brisants, déstabilisants - pressent le mouvement de la vie, tisse de nouvelles relations improbables, porte et dissout patiemment les conflits". "Jésus, observe la bénédictine, a innové, créé un style, dans sa manière d'entrer en relation avec les femmes, et le Concile Vatican II a inauguré un mouvement de réforme qui avait été interrompu. C'est précisément la contribution des femmes qui "alimente sans cesse le dynamisme spirituel de la réforme».

    Le cri des femmes

    C'est précisément pour cette raison que Mère Angelini présente aux participants du Synode quelques exemples de figures féminines du Nouveau Testament qui ont animé un véritable parcours synodal. L'Évangile de Luc raconte que de la foule s'éleva une voix : «Béni soit le sein qui t'a porté et la mamelle dont tu as pris le lait». C'est le cri d'une «femme anonyme, touchée par la révélation de Jésus", explique la moniale, "qui sent le mystère originel de la génération qui se révèle en Jésus". Un cri qui rappelle celui de Marie aux noces de Cana, de la Samaritaine, de la Cananéenne ou de Marie de Magdala. Des cris qui exorcisent "les verbalismes et les procéduralismes" et illuminent ainsi "la rencontre interrogative de ce Synode».

    Pas seulement des figurantes

    Les femmes ne sont pas seulement des figurantes, elles ouvrent de nouveaux espaces pour la mission. Il existe donc différentes diaconies pour la mission. Une église synodale "sortante" rencontre immédiatement, au début comme aujourd'hui, la présence de femmes, différentes, non homologables et non enfermables dans des "gynécées sacrés". Mère Angelini rappelle que lorsque saint Paul débarqua en Europe, il trouva "des femmes réunies en prière, en plein air" et accueillit leur langage. "L'humble marchande de pourpre, Lydie, est la première croyante sur le sol de l'Europe. Elle écoute la Parole et offre une maison aux apôtres.

    La maison, indispensable pour "sortir"

    «La maison de Lydiepoursuit la religieuse, est cette maison que Jésus nous invite à chercher dans chaque ville lorsqu'il envoie les apôtres : c'est "un espace fait de liens fiables plutôt que de murs, qui demande aujourd'hui à être redécouvert dans de nouvelles langues selon la sagesse originelle que les forces féminines comprennent le mieux". "La maison -domus, observe la moniale, est indispensable pour sortir et annoncer l'approche du Royaume, un lieu de liens fiables et nourrissants. Un lieu de prière, en marge». À cet égard, elle rappelle le Concile qui, en définissant l'Église missionnaire, met l'accent sur la vie contemplative.

    Annoncer la résurrection

    «L'annonce de la résurrection est confiée à une femme», remarque Mère Angelini, qui invite le Synode à s'interroger sur la manière dont l'Église sortante peut actualiser le style de Jésus aujourd'hui, «dans une culture globale qui semble avoir perdu ses contours».  «Le début de la mission évangélisatrice en Europe, conclut-elle, nous donne à réfléchir»

    source https://www.vaticannews.va/

    ----------------------------------------

    Articles les plus récents

    votre commentaire
  •  


    Paul de Tarse :
    L'enfant terrible du christianisme

     

    Chers amis de SOCABI,

    C'est avec plaisir que nous vous informons que notre prochain Séminaire connecté aura lieu le mercredi 25 octobre à 14h (heure de Montréal).

    Nous aurons alors le plaisir de recevoir Daniel Marguerat, professeur honoraire de l’Université de Lausanne, qui nous entretiendra au sujet de Paul de Tarse, cette figure marquante de l’Église naissante.

    Paul est une figure contestée qui fait encore débat. Célèbre parmi tous les apôtres, il est aussi le moins bien connu. On le dit colérique, doctrinaire, antiféministe, hostile au judaïsme. Derrière les textes de ce grand théologien, il y a un homme qui aime, qui lutte, qui peine et qui souffre. Qui est l’homme Paul? Qu’a-t-il vécu, expérimenté, souffert — au point que, de cette vie, a surgi une pensée fulgurante? Dans ce séminaire, le professeur Daniel Marguerat présentera son dernier livre, fruit d’une trentaine d’années de recherche sur Paul.

    Les Séminaires connectés sont offerts gratuitement et on y participe via son ordinateur.

    Pour se connecter, il suffit de se rendre, le 25 octobre peu avant 14h (heure de Montréal; 20h, heure de Paris), au : https://ulaval.zoom.us/j/9581530478

    Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec nous à directeur@socabi.org ou au 514 677-5431.

    Au plaisir de vous y retrouver!


    votre commentaire