• Lettre du Ministre et du Définitoire général pour la solennité de saint François 2023

    À l'occasion de la fête des stigmates

    17 septembre 2023
     

    En la fête des stigmates du Poverello d'Assise, nous publions la Lettre du Ministre et du Définitoire général à tout l'Ordre pour la Solennité de Saint François 2023.

    « A cette occasion, nous voudrions approfondir le thème de l'écoute, si important dans notre vie et notre mission », mentionne la Lettre. « Notre charisme, en effet, est né de l'Évangile entendu par François à la Porziuncola, de l'écoute de l'Évangile qui s'est immédiatement transformée en écoute de l'Église, représentée dans le prêtre qui a expliqué au jeune François le sens de ces paroles. Au cours de près de quinze ans, la forma vitae originale, née de cette heureuse rencontre avec l'Évangile, a été adaptée à travers l'écoute des frères et des signes des temps, réalisée surtout dans les Chapitres. Ainsi, grâce au discernement fraternel réalisé par François et ses frères, le charisme franciscain a progressivement acquis sa configuration textuelle qui a reçu l'approbation définitive il y a huit cents ans dans la Regula Bollata.

    Texte intégral de la Lettre :  Italiano  -  English  -  Español  - Deutsch - Français - Hrvatski - Português - Polski

    Cette année, la solennité de saint François coïncidera avec l'ouverture de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, qui aura pour thème « Pour une Église synodale : communion, participation, mission » (première session).

    source  https://www.ofm.org/

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  • JEAN-FRANÇOIS CHAUVIN, EX-SDF « ILS NOUS PRENNENT POUR DES SOUS-HOMMES »

     

    Prions afin que les personnes qui vivent en marge de la société, dans des conditions de vie inhumaines, ne soient pas oubliées par les institutions et ne soient jamais rejetées.

    Sera-t-il possible un jour de ne plus reléguer aux marges de la société les personnes qui vivent dans des conditions de vie inhumaines ? Ce défi du pape François s’adresse à chacun, mais aussi à la société et aux institutions. Le défi est de taille et la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare indique qu’un gouffre infranchissable sépare les nantis des exclus, au point que ces derniers deviennent invisibles au seuil de leur porte.

    Et pourtant, au long des siècles, des femmes et des hommes ont soutenu celles et ceux qui vivaient dans l’oubli ou le rejet. On peut évoquer Vincent de Paul invitant les religieuses à faire de la rue leur cloître et des masures des pauvres leur cellule. Plus proche de nous, à l’hiver 1954, l’abbé Pierre alerte une France endormie alors que des enfants meurent dans la rue à Paris. Il créera avec et pour les exclus la communauté Emmaüs. En Égypte, sœur Emmanuelle quitte son poste d’enseignante et recueille les enfants chiffonniers des décharges du Caire.

    Depuis son élection, le pape François ne cesse d’inviter l’Église à servir en priorité les pauvres et à oser aller vers les périphéries de notre société. On ne peut oublier non plus les personnes et associations qui se dépensent sans compter au service des exclus : enfants porteurs de handicaps, personnes privées du nécessaire… Chacun peut continuer la liste des défenseurs, souvent inconnus, de la dignité de chaque personne, si abîmée soit-elle.

    Reconnaissons que les personnes qui vivent en marge dérangent ou font peur. Il arrive même qu’on les expulse des centres villes où leur présence est ressentie comme un trouble à l’ordre public. La vidéo de ce mois propose d’écouter Jean-François, un ex-sdf de Lille, soutenu par une association de réinsertion. Ce reportage nous invite à accueillir avec bienveillance son témoignage, sans jugements ou conseils trop hâtifs et à prendre le temps de prêter une oreille attentive à ses paroles et les laisser faire leur chemin en nous.

    Après avoir visionné cette vidéo, je prends un temps de silence pour être à l’écoute des sentiments qui m’habitent. Quels mots peuvent traduire ce que je ressens : gêne, malaise, compassion… ?

    Quelles paroles m’ont plus particulièrement marqué : que m’ont-elles fait découvrir de la vie de Jean-François et de son parcours difficile, de ce qui lui permet d’avancer ou de ce qui le maintient dans l’exclusion ?

    Dans la prière, je confie au Seigneur les exclus de la société et je rends grâce pour les personnes, les associations engagées afin que les personnes en marge reprennent place parmi les hommes et ne soient plus rejetées.

    Paul Dima, Réseau Mondial de Prière du Pape France

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  • 25ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu 

    « Ce n’est pas juste ! » :
    laissons-nous surprendre par la « justesse » de Dieu. 

     Pistes pour l’homélie

    Textes bibliques : Lire

    Les textes bibliques de ce dimanche nous adressent un appel pressant à nous convertir : “Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver” nous dit le prophète Isaïe. Et il ajoute : “Mes pensées ne sont pas vos pensées et mes chemins ne sont pas vos chemins”. Il y a un grand écart entre nos chemins et  ceux de Dieu. C’est le péché qui a creusé cet écart entre l’homme et le Dieu très saint. Mais cet abîme n’est pas insurmontable car c’est Dieu qui fait le premier pas vers nous. Par sa pitié et son pardon, il se fait proche et se laisse trouver. Son message est un message de miséricorde. Il est urgent que chacun de nous saisisse cette occasion salutaire. Cela ne sera possible que si nous faisons tout pour nous ajuster aux chemins et aux pensées de Dieu.

    L’apôtre saint Paul a bénéficié de cette générosité de Dieu. Sa rencontre avec Jésus sur le chemin de Damas a été pour lui le point de départ d’un véritable retournement. C’est de cela qu’il a témoigné tout au long de son ministère. II sait qu’il va être condamné à mort. Il affirme que, pour lui, ce serait un bien car il serait pour toujours avec son Seigneur. Mais si, en restant dans ce monde, il peut se rendre utile aux communautés chrétiennes, il est prêt à continuer à travailler pour elles. Il renonce à sa manière de penser pour s’ajuster à celle de Dieu.

    C’est dans ce sens que nous devons accueillir l’Évangile de ce dimanche. Cette parabole des ouvriers de la onzième heure, nous la connaissons bien. Et il y aura toujours quelqu’un pour dire : “je ne suis pas d’accord.” En fait, cette parabole nous révèle un Dieu qui est bon. Il veut être le Sauveur de tous. Il appelle tous les hommes à travailler à la construction de son Royaume. Il les appelle à toutes les heures de la journée et à tous les âges de leur vie. A travers cette parabole, Jésus nous révèle un Dieu qui ne demande qu’à les combler tous de son amour. Il ne se contente pas de donner à chacun la part qui lui revient. Il veut nous donner tout. Son grand projet c’est de sauver tous les hommes. Le salaire qu’il leur propose c’est la Vie Éternelle.

    Cet Évangile est une réponse à des gens qui n’ont rien compris au vrai Dieu. Quand Jésus fait bon accueil aux pécheurs et aux publicains, les pharisiens et les chefs religieux sont scandalisés. Ces derniers se considèrent comme bien plus méritants. Ils espèrent recevoir plus que les ouvriers de la dernière heure. Jésus voudrait les inviter à sortir de leur niveau mesquin et à ouvrir leur cœur à cet océan d’amour qui est en Dieu. Le Seigneur fait miséricorde. Il est “riche en pardon” et plein de générosité. C’est vraiment une bonne nouvelle pour tous les pécheurs que nous sommes.

    Le grand message que nous pouvons retenir de cet Évangile, c’est que Dieu est amour. Nous avons l’habitude de le dire et de le chanter. Mais nous oublions souvent d’en tirer les conséquences pour notre vie. Trop souvent, nous nous représentons un Dieu à notre image. Nous oublions alors que ses pensées ne sont pas nos pensées. Dieu nous aime tous gratuitement et sans mérite de notre part. C’est vrai pour les ouvriers de la onzième heure comme pour ceux de la première. Comment ne pas penser à celui que nous appelons “le bon larron” ? Ce bandit a été l’ouvrier de la dernière minute. Il a hérité lui aussi du Royaume de Dieu. La grande passion de Dieu c’est de donner son amour à tous, y compris ceux de la dernière heure et de la dernière minute.

    Avec l’arrivée de Jésus, c’est toute l’Église qui est embauchée. Sa mission n’est pas de se sauver elle-même mais de sauver le monde. Cette embauche dure depuis vingt siècles. Et nous ne sommes pas au soir de la journée de Dieu. L’ère chrétienne ne fait que commencer. Dans tous les continents, ils sont nombreux ceux et celles qui attendent cet appel de Dieu. Le Seigneur compte sur nous pour témoigner de la bonne nouvelle de l’Evangile. C’est l’appel qu’il adresse à ses apôtres avant de rejoindre son Père le jour de l’Ascension : “Allez-donc, de toutes les nations faites des disciples : Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.”

    A la suite des apôtres, nous sommes tous appelés à témoigner de la bonne nouvelle de l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui. Beaucoup ont la chance d’être les ouvriers de la première heure. Heureux sont-ils car leur vie est remplie de la présence et de l’amour de Dieu. Mais il y a les autres, ceux qui ont été embauchés bien plus tard, avec autant de confiance et d’amour. Le Seigneur compte sur nous pour que nous leur donnions toute leur place. Pensons aux catéchumènes qui se préparent au baptême, aux “recommençant” qui retrouvent la foi, aux pratiquants occasionnels et à tous les chercheurs de Dieu. Eux aussi sont appelés au même titre que les autres en vue de la mission.

    Seigneur, nous te rendons grâce pour le travail de tant d’hommes et de femmes qui étaient des chômeurs dans le domaine du service. Grâce à ton Esprit Saint, ils sont devenus des artisans de paix et des bâtisseurs d’amour. Nous t’en prions, sois notre guide dans cette aventure de la foi. Amen

    Télécharger : 25ème dimanche du temps ordinaire a

    Sources : Revue Feu Nouveau – Lectures bibliques des dimanches (Albert Vanhoye) – Guide Emmaüs des dimanches et fêtes – dossiers personnels.

    source  https://dimancheprochain.org/

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  • Echange entre le Pape et l'ancien président Bill Clinton ce lundi 18 septembre 2023.

    Echange entre le Pape et l'ancien président Bill Clinton ce lundi 18 septembre 2023. 

    Le Pape souhaite que «cessent les projets de conquête et d'agression»

    Depuis le Vatican, le Pape est intervenu ce lundi à un évènement de la Clinton Global Initiative. Pour faire face aux défis mondiaux les plus urgents de l'époque, François plaide pour une culture de la rencontre et le retour de la diplomatie. Une responsabilité commune est attendue. «Ce n'est qu'ensemble que nous sortirons grandis». La précieuse mission de l'hôpital pédiatrique Bambino Gesù a été évoquée.
     

    Marie Duhamel – Cité du Vatican

    Une nouvelle fois, le Pape dit «non» à la guerre et appelle à s'engager dans la lutte contre le changement climatique avant qu'il ne soit trop tard. François est intervenu ce lundi 18 septembre, dans le cadre d'un événement de deux jours à New York organisé par la Clinton Global Initiative afin d’identifier et de partager les moyens de mettre en œuvre une véritable conversion des modes de vie pour avancer ensemble à petits pas.

    Comment aller de l'avant, malgré les difficultés, pour construire un avenir plus fort pour tous? Gravitant autour de cette question, plusieurs panels ont été organisés pour discuter de questions cruciales qui interpellent l'opinion publique et les dirigeants politiques du monde entier. L'événement central de la matinée (aux États-Unis) s'est ouvert sur une conversation spéciale entre le président Clinton et le Pape François, retransmise à distance.

    Œuvrer ensemble pour le bien commun

    Dans une intervention prononcée en espagnol et diffusée en direct en visioconférence, le Pape constate un «changement d’époque» qui appelle selon lui une réponse commune. «Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons en sortir grandis (…) que nous pourrons guérir le monde de l'anonymat qu'est la mondialisation de l'indifférence». Pour parvenir à cet élan collectif, François suggère de «diffuser une culture de la rencontre, une culture du dialogue, une culture de l'écoute et de la compréhension», mais aussi de «partager l'opinion sur la manière de contribuer au bien commun», enfin de ne pas laisser de côté les personnes les plus vulnérables. Trois attitudes «nécessaires» estime François.

    Cette ‘méthode’ proposée par le Souverain pontife vaut pour affronter les nombreux défis d’aujourd’hui. Dans son intervention précédant celle du Pape, l’ancien président américain, le démocrate Bill Clinton, a évoqué le changement climatique, les crises humanitaires qui touchent les migrants et les réfugiés, la protection des enfants. Le Pape tient à en ajouter un dernier: «le vent de la guerre qui souffle sur le monde».

    «Non à la guerre»

    «Il est temps que les armes cessent. Il est temps de revenir au dialogue, à la diplomatie. Il est temps que cessent les projets de conquête et d'agression militaire. C'est pourquoi je répète: “non à la guerre”», clame François. Il faut là, assumer une grande responsabilité commune, estime-t-il. Le Pape qui exhorte les «enfants de Dieu», les hommes et femmes de bonne volonté, à ne pas baisser les bras face à l’adversité.

    «Les difficultés font partie de la vie», elles révèlent le pire ou le meilleur, «c’est là que réside le défi». François plaide en faveur d’un combat qui vise à remplacer «l'égoïsme, le narcissisme, la division, par la générosité, l'humilité, le dialogue», « mieux vaut l'unité que le conflit».

    Climat et migration

    Concernant le climat, le Pape explique son choix d'écrire un nouveau document, dix ans après l'encyclique Laudato Si’. Parce qu’il «est temps», là aussi, de «travailler ensemble» pour éviter la catastrophe. «S’il vous plaît, arrêtons pendant qu'il est encore temps» a lancé François.

    Concernant les urgences migratoires, le Pape rappelle l’importance de se souvenir des yeux des enfants dans les camps de réfugiés. Ce sont des hommes et non des chiffres.

    Le Bambino Gesù, un signe de qualité et de gratuité

    Enfin, concernant la protection des enfants, le Pape s’attarde sur ce qui explique les raisons de sa présence à cet événement de la fondation Clinton, l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù, situé à deux pas du Vatican. «Il est connu dans le monde entier comme l'hôpital du Pape, mais ce n'est pas pour cela qu'il est "unique"». Conscient des limites imposées par la structure – «notre petit hôpital ne peut pas résoudre les problèmes des enfants malades du monde entier»- François souligne le témoignage offert par l’établissement. Il montre «qu'il est possible (au milieu de tant d'efforts) de combiner une recherche scientifique de grande qualité afin de guérir les enfants, et l'accueil gratuit de ceux qui sont dans le besoin». Un signe qui unit science et hospitalité. Des enfants venus du monde entier sont accueillis au Bambino Gesù. Plus de deux mille enfants ukrainiens y ont été soignés.

    «Dans le domaine de la santé, aujourd'hui plus que jamais, la première et la plus concrète forme de charité est la science, la capacité de guérir, qui doit cependant être accessible à tous». Le Bambino Gesù est un signe concret de la charité et de la miséricorde de l'Église. «Il y a des maladies inguérissables, mais il n'y a pas d'enfants incurables», précise le Pape qui insiste: «il y a des maladies inguérissables, mais il n'y a pas d'enfants incurables». C'est la marque de fabrique de cet hôpital pédiatrique qui tient tant au cœur du Pape.

    Clinton Global Inititiative

    La Clinton Global Inititiative, lancée par l'ancien président Clinton en 2005, est un projet qui a permis de créer une communauté de personnes qui ont élaboré une série d'«engagements à agir». Elles sont plus de 3 900 à ce jour, émanant de plus de 9 000 organisations. 

    source https://www.vaticannews.va/
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  • LE PAPE FRANÇOIS ET LA FRANCE, DES RELATIONS AMBIVALENTES

    Un article rédigé par Odile Riffaud - RCF, le 13 septembre 2023  -  Modifié le 15 septembre 2023

    Le pape est très attendu à Marseille, les 22 et 23 septembre prochains. Pourtant, il l'a répété, au risque de susciter l'incompréhension parmi les fidèles : il ne vient pas en France, mais auprès des évêques des pays bordant la Méditerranée réunis dans la cité phocéenne. Quelles relations le pape argentin entretient-il avec la France ? 

    Le pape François reçoit Emmanuel Macron au Vatican, le 26/11/2021 ©Vatican MediaLe pape François reçoit Emmanuel Macron au Vatican, le 26/11/2021 ©Vatican Media 

    Le pape François l'a bien dit dans l'avion de retour des JMJ : il "n’a rien contre la France". La "fille aînée de l'Église" n'est pas la priorité de ce souverain pontife sensible aux "périphéries". Est-ce aussi simple que cela ? À bien y regarder, les relations entre François et la France apparaissent complexes et plutôt ambivalentes. 

    Le pape ne se rend pas en France, mais… 

    Le pape se rend aux Rencontres méditerranéennes et non en France ; il était au Parlement européen en 2014 mais pas à Strasbourg... C'est le type de précisions qui a de quoi étonner les fidèles, quand elles ne suscitent pas l'incompréhension. Ainsi son 41e voyage apostolique en Hongrie en avril 2023, avait pour objectif de "réparer un malentendu" avec les catholiques. Malentendu causé lors de sa venue en septembre 2021, où il avait fait le déplacement pour le 52e congrès eucharistique mondial... mais pas en Hongrie.  

    Le diocèse de Marseille a annoncé le 10 septembre dernier que le pape François irait à la rencontre des habitants, à bord de la papamobile sur l'avenue du Prado. Selon les observateurs c'est au cardinal Jean-Marc Aveline que l'on doit la messe au stade Vélodrome. 

    → À LIRE : "Je n'ai rien contre la France", assure le pape François dans l'avion de retour des JMJ 

    François et Emmanuel Macron, des chefs d'État qui s'apprécient

    Lire la suite ici

    source https://www.rcf.fr/

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  • Quatre épées romaines quasi intactes découvertes près de la mer Morte

     

    Vieilles de 1 900 ans, ces 4 épées ont été découvertes lors de fouilles archéologiques
    dans le désert de Judée ©Yonatan Sindel/Flash90
     

    La découverte de ces armes, probablement volées aux romains par des rebelles juifs il y 1900 ans, est aussi rare que spectaculaire étant donné leur excellent état de conservation.


    C’est par un communiqué bien mystérieux que l’Autorité des Antiquités d’Israël (AAI) a convié la presse au dévoilement, ce mercredi 6 septembre, d’une « découverte impressionnante, rare et importante » faite dans les grottes du désert de Judée plus tôt cette année.

    Et c’est avec une grande solennité, dans le crépitement des appareils photos, que le drap recouvrant les trouvailles a été soulevé, laissant apparaître quatre épées romaines et un pilum (sorte de javelot romain), parfaitement conservés. Trois des épées possèdent encore leur lame en fer à l’intérieur de leurs fourreaux en bois.

    « Nous parlons d’une découverte extrêmement rare, comme on n’en a jamais faite en Israël », a déclaré le Dr Eitan Klein, l’un des directeurs du Projet d’étude du Désert de Judée. Depuis 6 ans, les archéologues de l’AAI travaillent à recenser, fouiller et répertorier toutes les grottes du désert, dans l’idée d’éviter les vols d’artéfacts antiques.

    Révolte de Bar Kochba

    C’est au cours d’une mission de ce type, visant à mieux documenter une inscription hébraïque découverte il y a 50 ans sur une stalactite d’une grotte surplombant Ein Gedi, que les archéologues ont trouvé les épées, dissimulées dans une fissure de la paroi.

     
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  • S'aimer soi-même, aimer les autres.

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    Dans la relation, je dois être véritablement moi-même, me montrer tel que je suis et pour cela, il convient d’avoir conscience de ce que l’on est. Cela devrait être la résultante d’un travail sur soi, de connaissance et d’acceptation de soi. En effet, la parole exprimée doit être en concordance avec mes expériences et une certaine vérité afin de ne pas fausser cette relation dès son éclosion. Mes problèmes personnels ne doivent pas entraver ce lien fraternel, d’empathie, d’écoute, d’accueil de la personne accompagnée. Cela est une question de respect envers l’autre permettant d’accueillir la parole de l’accompagné, de lui porter toute mon attention tout en gardant une distance suffisante pour ne pas être dans la fusion relationnelle. 

    Encore cette notion de respect de l’autre, de sa personnalité, de ses appartenances sociales, de sa manière d’agir, de réagir ou de résister. Ce positionnement implique un non-jugement de la personne dans ce qu’elle est. Ainsi, avoir conscience de ce que l’on est et l’être pleinement, avoir conscience de ce qui se joue dans la relation, pouvoir le verbaliser, accueillir et accepter l’autre dans sa différence, ne pas porter de jugement de valeur, s’immerger dans le monde de l’autre sans s’identifier, me paraît relever d’un travail sur soi, d’une vigilance, d’une attitude réflexive, d’un questionnement sur sa relation à autrui.

    Bruno LEROY.

    source http://brunoleroyeducateur-ecrivain.hautetfort.com/

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  • Audience générale: «le chrétien est appelé à se salir les mains»

    Poursuivant sa catéchèse sur le zèle apostolique, le Pape François a rappelé le parcours de vie du bienheureux vénézuélien José Gregorio Hernández Cisneros, "médecin des pauvres". Son enthousiasme à annoncer la Bonne Nouvelle venait d'une "certitude" et d'une "force", a rappelé le Souverain pontife.
     

    Olivier Bonnel - Cité du Vatican

    C'est au Venezuela que le Pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre pour poursuivre son cycle de catéchèses sur la "passion pour l'évangélisation, le zèle apostolique du croyant". L’évêque de Rome a en effet choisi de revenir sur la vie d'un laïc, le bienheureux José Gregorio Hernández Cisneros. Né en 1864, il était surnommé "le médecin des pauvres", ayant consacré sa vie aux plus nécessiteux et préférant la richesse de l'Évangile à celle de l'argent. 

    «La charité était l'étoile polaire qui orienta son existence» a expliqué François. Les gens lui avaient donné plusieurs surnoms: "saint du peuple", "apôtre de la charité", "missionnaire de l'espérance". José Gregorio était animé d'un feu intérieur, d'un désir de vivre au service de Dieu et du prochain. Il essaya à plusieurs reprises de devenir religieux et prêtre, mais divers problèmes de santé l'en ont empêché. 

    «Le sacerdoce de la douleur humaine»

    José Gregorio accepta ainsi la médecine comme un sacerdoce, «le sacerdoce de la douleur humaine» a précisé le Pape. Il comprit ainsi qu'en soignant les malades, il mettait en pratique la volonté de Dieu, en aidant les souffrants, en donnant de l'espérance aux pauvres, en témoignant de la foi non pas avec des paroles mais par l'exemple. Mais «d'où José Gregorio tenait-il tout cet enthousiasme, tout ce zèle ?» a demandé François. D'une certitude et d'une force. La certitude était la grâce de Dieu, la force, l'intimité avec Dieu. Homme de prière, le médecin assistait à la messe chaque jour et récitait le chapelet. 

     «Au contact de Jésus, qui s'offre sur l'autel pour tous, José Gregorio s'est senti appelé à offrir sa vie pour la paix, a poursuivi le Pape, en effet, il ne pouvait garder pour lui cette paix qu'il avait dans son cœur en recevant l'Eucharistie». Le 29 juin 1919 José Gregorio descend dans la rue pour apporter des médicaments à un malade, mais en traversant la route, il est percuté par un véhicule; transporté à l'hôpital, il meurt en prononçant le nom de la Vierge. «Son voyage terrestre se termine ainsi, sur une route en accomplissant une œuvre de miséricorde, et dans un hôpital, où il avait fait de son travail un chef-d'œuvre de bien» a commenté François.

    L'engagement dans la prière et dnas l'action

    «Moi, devant Jésus présent dans les pauvres près de moi, devant ceux qui, dans le monde, souffrent le plus, comment est-ce que je réagis ? Est-ce que je fais quelque chose ou est-ce que je reste spectateur?» a demandé le Pape. Le bienheureux José Gregorio nous stimule également à nous engager face aux grandes questions sociales, économiques et politiques d'aujourd'hui a t-il précisé. Beaucoup en parlent, beaucoup critiquent et disent que tout va mal. Mais «le chrétien n'est pas appelé à cela, mais à s'en occuper, à se salir les mains». 

    François a donc invité les fidèles «à s'engager non pas dans le bavardage, mais à promouvoir le bien, à construire la paix et la justice dans la vérité». «Cela aussi est le zèle apostolique, l'annonce de l'Évangile, la béatitude chrétienne : "Heureux les artisans de paix" (Mt 5,9)».

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  • 24ème dimanche du temps ordinaire

    Abbé Jean Compazieu

    Ne gardons pas rancune envers notre prochain

     

    Pistes pour l’homélie
    Textes bibliques : Lire


    Ces trois dernières semaines les textes bibliques nous ont parlé de la vie fraternelle et communautaire. En ce dimanche, ils insistent sur la nécessité du pardon. Pardonner à ceux qui nous ont fait du mal, c’est contraire à la mentalité du monde. Nous le constatons tous les jours : “Une fois,  ça passe ; deux fois ça lasse ; trois fois ça casse.” C’est ce qui se dit très souvent mais c’est absolument contraire au message de la Bible.

    Bien avant la venue de Jésus, Ben Sirac écrivait : “Rancune et colère, voilà des choses abominables où le pécheur s’obstine”. Ce texte de l’Ancien Testament nous appelle à dépasser le cercle vicieux de la haine et à entrer dans la spirale montante du pardon et de l’amour mutuel. Ces paroles nous rejoignent dans une société qui pratique la vengeance contre eux qui nous ont fait du mal. Oui, bien sûr, il y avait la loi du Talion : “œil pour œil, dent pour dent” ; mais c’était déjà un progrès car cette loi limitait la vengeance. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de la limiter mais de la refuser jusqu’au bout.

    C’est ce que nous découvrons avec l’Évangile de ce jour ; Pierre pensait être généreux en pardonnant jusqu’à sept fois. Sept est un chiffre qui symbolise la totalité. Mais dans son propos, Pierre reste encore dans la logique comptable. Jésus va bien plus loin : il multiplie à l’infini le devoir de pardonner : pardonner jusqu’à “70 fois sept fois” veut dire pardonner encore et toujours pour chacune des offenses ; ce que Jésus nous demande, il l’a vécu jusqu’au bout : livré aux mains des hommes, il a été bafoué, torturé et mis à mort sur une croix. Mais il a pardonné. Lui seul peut nous donner le courage d’aller jusqu’au bout.

    Ils sont nombreux ceux et celles qui l’ont suivi sur ce chemin : je pense à cet homme qui écrivait : “Il nous faut pardonner ; c’est la seule attitude qui convienne à des chrétiens.” Il parlait de celui qui l’avait dénoncé pour aller en camp de concentration. Malgré les horreurs qu’il y a vécues, il a eu le courage de pardonner. En agissant ainsi, il a suivi l’exemple du Christ.

    Pour mieux se faire comprendre, Jésus nous raconte une parabole. Il compare Dieu à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. On lui en amène un qui devait dix mille talents (soixante millions de pièces d’argent). C’est une somme énorme, absolument impossible à rembourser ; en nous racontant cette parabole, Jésus veut nous faire comprendre où nous en sommes vis à vis de Dieu : la démesure de cette dette n’est qu’une image de ce qui se passe entre lui et nous. Devant lui, nous sommes des débiteurs incapables de rembourser.

    Et pourtant, quand nous les supplions, Dieu ne se contente pas de nous accorder un délai. Il va jusqu’à nous faire grâce, tout cela au nom de l’amour qu’il nous porte. L’Évangile nous dit qu’il est “saisi de pitié”. C’est une expression que nous rencontrons souvent, par exemple quand Jésus se trouve devant un malade, un lépreux, un paralysé ; c’est le cœur qui parle. Le pardon est donné pour permettre un avenir à celui qui n’en a pas d’autres possibles.

    Si le Seigneur se comporte ainsi à l’égard des hommes, c’est pour nous apprendre à suivre son exemple à l’égard de ceux qui nous ont fait souffrir. C’est vrai que l’offense d’un frère nous fait mal. Mais elle est bien peu de choses par rapport à tous nos manques envers Dieu. Cent euros, c’est insignifiant par rapport aux soixante millions que je dois. Imiter Jésus, c’est abandonner sa rancune même justifiée, pour qu’elle ne se transforme pas en rancœur, de peur que notre cœur ne devienne “rance”

    Aujourd’hui, Jésus nous invite à tendre la main à l’offenseur pour l’aider à se relever. Pardonner, c’est aimer, c’est repartir ensemble sur des nouvelles bases. Dieu est un Père qui aime chacun de ses enfants. Son grand désir, c’est que ses enfants restent unis et solidaires. C’est pour cela qu’il nous a laissé son grand commandement : “Aimez-vous les uns les autres COMME je vous ai aimés” (autant que je vous ai aimés, jusqu’au pardon).

    En parlant du pardon, nous n’oublions pas que Jésus nous a donné un sacrement pour l’accueillir. Chaque fois que nous nous adressons au prêtre pour le demander, c’est Jésus qui est là pour nous tendre la main. Il ne demande qu’à nous décharger de nos fautes pour nous rapprocher de Dieu. Il vient renouveler en nous la grâce du baptême. C’est ainsi que nous retrouvons notre place d’enfants de Dieu.

    Dans la seconde lecture, saint Paul nous dit que ” nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes”. Nous vivons et nous mourrons pour le Seigneur. Avec lui, tout est cadeau : sa miséricorde est source de joie et de paix. Elle nous ouvre à l’espérance d’être aimés pour toujours malgré nos limites et nos péchés. Pour toutes ces merveilles, nous rendons grâce : « Gloire à Dieu, paix aux hommes, joie du ciel sur la terre ». Amen

    Télécharger : 24ème dimanche du temps ordinaire

    source https://dimancheprochain.org/

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  • Angélus: la correction fraternelle avec amour et non les commérages

    «Lorsqu'un frère dans la foi commet une faute à ton égard, tu l'aides, sans rancune, en le corrigeant». Telle est l’exhortation faite par le Pape François lors de la prière de l’Angélus, devant de nombreux fidèles et pèlerins rassemblés sur la Place Saint-Pierre. Le Saint-Père s’est focalisé ce dimanche 10 septembre, sur la correction fraternelle, évoquée dans l’Évangile selon saint Matthieu.
     

    Myriam Sandouno – Cité du Vatican

    La correction fraternelle est l'une des expressions les plus élevées de l'amour, mais aussi l'une des plus exigeantes, a tout d’abord affirmé François. Cette correction se fait avec aide et sans rancune, a souligné le Saint-Père. Aujourd’hui, dans la société, dans les différentes communautés, ou encore dans la vie professionnelle, «malheureusement, la première chose qui se crée souvent autour de ceux qui font le mal, c'est le commérage, où tout le monde est au courant de la faute, avec tous les détails, sauf la personne concernée», constate le Saint-Père. «Ce n'est pas bien et cela ne plaît pas à Dieu», a-t-il lancé.

    Les commérages, source de division 

    Le Pape voit les commérages comme un «fléau pour la vie des personnes et des communautés», car «ils apportent la division, la souffrance et le scandale, et n'aident jamais à s'améliorer et à grandir». Et de rappeler ensuite cette pensée de saint Bernard de Clairvaux, qui disait que «la curiosité stérile et les paroles superficielles sont les premiers pas sur l'échelle de l'orgueil, qui ne conduit pas vers le haut, mais vers le bas, précipitant l'homme vers la perdition et la ruine».

    Que dit Jésus?

    «Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère» (v. 15). Jésus enseigne à se comporter ainsi, a rappelé le Souverain pontife ajoutant: «Parle-lui "seul à seul", loyalement, pour l'aider à voir son erreur. Fais-le pour son bien, en surmontant la honte et en trouvant le vrai courage, qui n’est pas de dire du mal, mais de lui dire les choses en face avec douceur et gentillesse», a-t-il conseillé.

    Et si cela ne suffit pas, «il faut alors chercher de l'aideMais attention! a-t-il précisé, pas celle du petit groupe qui bavarde!» Jésus dit: «Prends une ou deux personnes avec toi», c'est-à-dire des personnes qui veulent vraiment aider ce frère ou cette sœur qui a mal agi, a affirmé le Successeur de Pierre, soulignant ensuite que «s’il ne comprend toujours pas», l’idéal serait d’impliquer la communauté.

    Unir les efforts pour aider 

    Mais, même ici, a-t-il précisé: «Il ne s'agit pas de mettre la personne au pilori, de lui faire honte publiquement, mais plutôt d'unir les efforts de tous pour l'aider à changer. Montrer les gens du doigt n'est pas une bonne chose, cela rend souvent plus difficile le fautif de reconnaître son erreur». Au contraire, a-t-il ajouté: «la communauté doit lui faire sentir que, tout en condamnant l'erreur, elle est proche par la prière et l'affection, toujours prête à offrir le pardon et à recommencer».

    Poursuivant, François est également revenu sur la Parole de Jésus dans ce contexte soulignant que «si le frère n'écoute même pas la communauté, considère-le "comme un païen et un publicain"». Mais «nous savons que l'une des choses que les "bien-pensants" de l'époque ne lui pardonnaient pas était précisément d'être avec les païens et les publicains», a-t-il fait savoir. L'évangéliste Matthieu lui-même, qui écrit, le sait, parce qu'il a été l'un d'entre eux, appelé par Jésus alors qu'il était publicain, a dit le Pape.

    Trouver le chemin du bien par l'intercession de Marie 

    Au terme de son enseignement, le Saint-Père a invité les fidèles présents et les chrétiens à l’introspection: «Comment dois-je traiter ceux qui se trompent à mon égard? Est-ce que je garde cela en moi et accumule la rancune? Est-ce que j'en parle derrière leur dos? Ou bien est-ce que j'essaie de leur parler? Est-ce que je prie pour lui ou elle, est-ce que je demande de l’aide pour faire le bien?» Parlant des communautés, le Pape s'est ainsi interrogé: «prennent-elles soin de ceux qui tombent, pour qu'ils puissent se relever et commencer une nouvelle vie? Pointent-elles du doigt ou ouvrent-elles les bras?»

    «Que Marie, qui a continué à aimer alors qu'elle entendait les gens condamner son Fils, nous aide à toujours chercher le chemin du bien», a ainsi prié François.

    source https://www.vaticannews.va/

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