•  La Perle du Jour

    L'ami importun et l'efficacité de la prière

    Luc 11, 13

                    

       avec Suzanne G Testut ofs

     en collaboration de

    RCF

    La Radio dans l'âme

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  •  La Perle du Jour

    *Le Notre Père*

    Luc 11, 2

               

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  •  La Perle du Jour

    *Marthe et Marie*

    Luc 10, 38-42

              

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  • Nous sommes heureux et heureuses de te retrouver Suzanne...

    La Perle du Jour

    *Parabole des vignerons*

    Matthieu 21, 33-43

     

      avec Suzanne G Testut ofs

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  • Flash texte la ''perle du jour'' - La vraie béatitude

    Luc 11, 27-28 :

    - La perle du jour – Lc 11, 28: « Heureux plutôt ceux qui écoutent
    la Parole de Dieu et l’observent »

    bible

     Dans le Psaume 115 il est dit : « Elles ont une bouche et ne parlent pas ». Cette satire des « idoles muettes »[1] souligne un des traits les plus caractéristiques du Dieu vivant dans la révélation biblique : il parle aux hommes, et l’importance de sa Parole dans l’AT ne fait que préparer le fait central du NT, où cette Parole - le Verbe – devient chair.

    Le prophétisme est une des bases fondamentales de l’Ancien Testament. En tous les siècles, Dieu parle directement à des hommes choisis, avec mission de transmettre sa Parole. Tous ces prophètes ont clairement conscience que Dieu leur parle, que sa Parole les envahit. Pour eux, la Parole de Dieu est donc le fait premier qui détermine le sens de leur vie. Et la façon extraordinaire dont la Parole surgit en eux fait qu’ils en attribuent l’origine à l’action de l’Esprit de Dieu.

    La Parole peut arriver aussi par des voies plus secrètes, celle par exemple qu’emprunte la Sagesse divine, la Pédagogie divine, pour s’adresser au cœur des hommes. Dans tous les cas, il ne s’agit pas d’une parole d’homme sujette à fluctuation ou à erreur et encore moins d’un enseignement ésotérique qu’il leur faudrait cacher au commun des mortels. C’est un message à transmettre.

    - En parlant, Dieu révèle : Pour mettre la pensée de l’homme en communication avec sa propre pensée, Dieu parle. Sa Parole est tour à tour : loi et règle de vie ; révélation du sens des choses et des évènements ; promesse et annonce de l’avenir. Ces trois aspects appellent de la part de l’homme une réponse.

    - En parlant Dieu agit : La Parole de Dieu n’est pas seulement un message intelligible adressé aux hommes. Elle est une réalité dynamique. Dieu l’envoie comme un vivant message, elle court, elle fond en quelque sorte sur les hommes. Dieu veille sur elle pour l’accomplir.

    Dès lors, la Parole de Dieu est donc un fait en face duquel l’homme ne peut se tenir passif : Le porte-parole, le prophète, s’expose à la contradiction, voire aux persécutions. Quant à l’auditeur de la Parole, il se voit demandé impérativement de prendre position et cela engage son destin. Il doit lui ménager dans son cœur un accueil confiant et docile.

    La réponse humaine à la Parole de Dieu constitue donc une attitude intérieure profonde faisant appel : à la foi, puisque la Parole est révélation du Dieu vivant et de ses desseins ; à l’espérance, puisqu’elle est promesse d’une entrée ; à l’amour, puisqu’elle est règle de vie.

    « Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et l’observent » … ceux-là ont la vie éternelle,[2] ils ne verront jamais la mort.[3]

     

    [1] 1 Co 12,2

    [2] Jn 5,24 ;

    [3] Jn 8,51

    Source : Suzanne G Testut ofs  avec la collaboration de RCF La Radio dans l'âme 

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  • Flash texte la ''perle du jour'' – Luc 11, 15-26 :

    Jésus et Béelzéboul. Le blasphème contre l’Esprit Saint

    Flash texte la ''perle du jour'' - Le blasphème contre l’Esprit Saint - Suzanne

     Ce passage de l’Évangile nous montre comment se comportent les hommes devant la Parole de Dieu. Admiration ou refus.

     - La perle du jour – Lc 11, 23: « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.

     Toute injure adressée à un homme mérite d’être punie.[1] Combien plus le blasphème, insulte faite à Dieu lui-même ! Il est l’inverse de l’adoration et de la louange que l’homme doit à Dieu, le signe par excellence de l’impiété humaine.

    Jésus, qui honore le Père, est accusé de blasphème parce qu’il se dit Fils de Dieu et c’est pour cela qu’il sera condamné à mort. Cet aveuglement déshonore le Fils. Cette accusation n’est pas due qu’à une erreur sur l’identité du Fils de l’Homme, ce qui serait un péché rémissible au titre de l’ignorance. C’est une méconnaissance bien plus grave, car les ennemis de Jésus attribuent à Satan les signes qu’il accomplit par l’Esprit de Dieu. Il y a donc blasphème contre l’Esprit qui ne peut être remis puisque c’est un refus volontaire de la révélation divine.

    Le blasphème nait de l’endurcissement du cœur et de l’aveuglement. Il exprime, au même titre que la malédiction, les réactions violentes des tempéraments passionnés face à un choix. Il produit la division.

    Le drame se poursuit maintenant autour de l’Eglise de Jésus-Christ. L’apôtre Paul, par exemple, était un blasphémateur quand il persécutait l’Eglise. Quand il prêche ensuite le Nom de Jésus, les juifs s’opposent à lui avec des blasphèmes.

    Ainsi, que ce soit devant Jésus ou en face de la Parole apostolique, les hommes sont sommés de prendre position face à cette Parole qui les met en contact avec Dieu même. Les uns refusent, les autres l’accueillent, l’écoutent, la reçoivent avec docilité pour la mettre en pratique. Ils la gardent pour être sauvés, la glorifie, si bien qu’elle demeure en eux.

    La parole humaine n’est donc pas un simple moyen de communication entre les hommes : elle exprime la personne et elle est douée en quelque sorte d’efficacité. Suivant sa qualité, elle renferme pour qui la prononce, honneur ou confusion ; mort et vie sont en son pouvoir. D’où le terrible péril des blasphèmes, des paroles impures et des faux serments.

    Mais Dieu bénit parce qu’il est le Dieu vivant, la source de vie. Parlant sous l’action de l’Esprit Saint, l’homme peut construire et édifier, exhorter et consoler, louer et bénir car sa parole d’homme exprime alors la Parole de Dieu.

    Source : Suzanne G Testut ofs  avec la collaboration de RCF La Radio dans l'âme

    [1] Mt 5,22

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  • Flash texte la ''perle du jour'' - – Luc 11, 5-13 :

    L’ami importun et l’efficacité de la prière.   

    Flash texte la ''perle du jour'' - L’ami importun et l’efficacité de la prière - Suzanne

    Après avoir appris aux disciples comment prier et comment demander au Père notre « pain quotidien », Jésus leur dit encore d’oser frapper à la porte d’un ami pour demander du pain en cas de nécessité et d’insister, même si nous nous heurtons à un refus de sa part, car dit-il : « Quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe » Et Jésus va jusqu’à insister sur la capacité du méchant à donner de bonnes choses.

    - La perle du jour – Lc 11, 13: « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ».

    Jésus initie les disciples à la foi en Dieu le Père. Comme tous les êtres vivants, l’homme est obligé de se nourrir pour subsister, et cette dépendance à l’égard du monde est un signe essentiel de son inconsistance, mais elle est aussi un appel à se nourrir de Dieu qui, seul, a consistance. L’homme doit donc humblement demander son pain à Dieu et l’attendre dans la confiance.


    Le pain, don de Dieu, est pour l’homme une source de force, un moyen de subsistance si essentiel que, manquer de pain, c’est manquer de tout.  Aussi, dans la prière que le Christ enseigne à ses disciples, le pain semble-t-il résumer tous les dons qui nous sont nécessaires.


    D’autre part, le pain n’est pas seulement un moyen de subsistance : il est destiné à être partagé. Tout repas suppose une réunion et aussi une communion. Manger le pain régulièrement avec quelqu’un, c’est être son ami, presque intime. C’est pourquoi le devoir de l’hospitalité est sacré, qui fait du pain de chacun, le pain du passant, envoyé par Dieu. Dans l’Eglise chrétienne, la « fraction du pain » désigne le rite eucharistique du pain rompu en faveur de tous : le Corps du Seigneur devient la source même de l’unité de l’Eglise.


    Enfin, le pain est le don suprême. Durant le repas eucharistique, le pain que donne le Christ à ses disciples est son Corps, vrai don de Dieu.  


    Aliment nécessaire et don de Dieu dans sa matérialité même, le pain demandé chaque jour par le fidèle à son Dieu, signifie dans la foi, la Parole divine et la Personne même du sauveur immolé, qui est le vrai pain du ciel, le pain de vie, vivant et vivifiant.


    Dès lors, l’Eucharistie est source de l’Esprit qui répand dans les coeurs l’amour-don, l’amour-charité, l’amour qui sauve le monde.

    Source : Suzanne G Testut ofs  avec la collaboration de RCF La Radio dans l'âme

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  • Flash texte la ''perle du jour'' – Luc 11, 1-4 :

    Le Notre Père

    Parmi les disciples qui se sont mis sur la route avec Jésus, il y en a un qui lui demande de leur apprendre à prier. Depuis ce jour, la prière qu’enseigne Jésus, dévoile à qui veut l’entendre, la filialité de l’homme par rapport au Père.

    Flash texte la ''perle du jour'' Le Notre Père - Suzanne

     - La perle du jour – Lc 11, 2: « Père, que ton nom soit sanctifié ».

     Avec Jésus, par Jésus, nous sommes conduits au Père et nous le découvrons. « Je suis le chemin, nul ne vient au Père que par moi ».

    Dans toute l’histoire du judaïsme, personne n’a jamais osé appeler Dieu comme cela. Jésus nous ouvre son cœur et nous dévoile le mystère d’intimité qui l’unit au Dieu-Père. C’est la première révélation de l’Evangile.

    La seconde révélation, c’est que Jésus partage cette intimité avec nous : Quand vous priez, dites : Père. Jésus nous invite désormais à entrer dans une intimité avec Dieu, son Père, en l’appelant à notre tour « Père ». Nous arrivons au cœur de la Bonne Nouvelle, cette Bonne Nouvelle qui nous révèle que Dieu est « Notre Père ».

    Nous ne pouvons apprendre à devenir fils du Père qu’en suivant le Christ.

    Jésus nous entraîne ainsi dans un mouvement révolutionnaire qui dirige le cœur de l’homme vers le Tout-Autre, vers la tendresse et la miséricorde de Dieu. Il nous révèle le Père et nous rétablit dans notre condition de fils. La prière qu’il nous enseigne est donc l’expression de son amour immense pour ses frères les hommes, jailli de son amour pour le Père : le seul amour qui fonde sa vie et lui donne sens.

    Dès lors, la filialité du Christ appelle la nôtre. Ayant pour Père le même Dieu, nous sommes frères du Christ : Nous sommes ses frères quand nous faisons la volonté de son Père qui est dans le ciel.

    - L’entrée dans la vie filiale s’exprime d’abord par la louange. La première attitude du Fils qui reçoit du Père, c’est de rendre au Père. Puisque Dieu est source de toutes grâces, c’est le propre du Fils de « rendre grâces ». Dès lors, célébrons cette parenté fondamentalement rédemptrice et porteuse de nouvelles relations humaines.

    - Le signe de la vie filiale c’est l’attitude de la pauvreté du Fils qui attend tout du Père.

    - C’est être responsable de ce lien d’amour dont nous vivons, par le Seigneur.

    - La reconnaissance de notre filialité, c’est de se savoir aimés de Dieu dont l’amour seul rend vraiment frère des autres.

    Si dans l’Evangile il ne fallait conserver qu’un mot, un seul mot, ce serait celui de Père « ABBA ».

     

     Source : Suzanne G Testut ofs  avec la collaboration de RCF La Radio dans l'âme

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  • Flash texte la ''perle du jour'' Luc 10, 38-42 :

    Marthe et Marie

    Jésus est reçu dans la maison de Marthe. En tant que maitresse de maison elle s’occupe du service et semble se donner beaucoup de mal pour servir Jésus. Sa sœur, Marie, qui est présente, ne semble pas se soucier des taches ménagères, sa préoccupation est autre.

     

    - La perle du jour – Lc 10, 39 : « Elle avait une sœur nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole »

    Marthe considère que sa mission est de mettre tout en œuvre pour servir Jésus. Elle y met certainement tout son cœur, c’est peut-être la raison pour laquelle l’attitude de Marie qui, à ses yeux ne fait rien, la dérange.

    Marie, quant à elle, ne bouge pas. Le regard très probablement fixé sur Jésus, elle écoute, sans visiblement se préoccuper du service.

    A partir de ces deux comportements, peut naitre l’opposition entre action-mission et contemplation. Or, Marthe et Marie, mission et contemplation, sont les deux faces d’une même réalité : rechercher la volonté de Dieu, le servir et l’aimer. Ainsi, la contemplation chrétienne inclue aussi l’action, on ne peut établir une séparation entre les deux.

    Saint François d’Assise disait « Le monde est notre cloître ». C’est-à-dire : rapprochement d’avec Dieu et proximité du monde, forment pour lui une unité indissoluble. Il peut y avoir contemplation en tout lieu et dans toute circonstance. La contemplation est ce qui donne à l’action sa véritable dynamique.

    Marthe pourrait contempler au cœur du service. Au lieu d’être dans l’action, de s’inquiéter et de s’agiter, elle poserait alors un acte conscient, dans la joie. Marie, en écoutant la parole, en se posant aux pieds du Christ, « se réchauffe » au-dedans avant d’agir. C’est cela la meilleure part.

    La contemplation nous introduit dans la vérité du monde. Ce n’est donc pas s’en échapper, se retirer dans la solitude des montagnes ou des déserts pour y rencontrer Dieu, mais c’est plutôt une manière de rester totalement dans ce monde, d’y puiser une force à travers son écoute et sa beauté, d’y entrevoir la présence de Dieu mais aussi d’en voir les nécessités et de les assumer.

    Saint François d’Assise a connu la tentation de se consacrer à la vie contemplative dans un retrait total. Il fut transporté de bonheur en constatant qu’en oeuvrant dans le monde, il ne devait rien abandonner de son attachement exclusif à Dieu et à Jésus-Christ. Cette exclusivité n’exclut pas mais inclut l’action.

     Source : Suzanne G Testut ofs  avec la collaboration de RCF La Radio dans l'âme

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