• François prie pour que les politiques recherchent toujours le bien du peuple

    Lors de la messe en la chapelle de la maison Sainte-Marthe, François a prié pour qu’en cette période de pandémie les hommes politiques des différents pays du monde réalisent leur vocation, qui est une forme élevée de charité. Dans son homélie, il a rappelé que le chrétien doit non seulement observer les commandements mais se laisser conduire avec docilité par l'Esprit, qui nous guide là où nous ne le savons pas: c'est la renaissance d'en haut, c'est entrer dans la liberté de l'Esprit.
     

    Vatican News

    En ce lundi de la deuxième semaine du Temps Pascal, le Saint-Père a introduit la messe en priant pour ceux qui sont engagés en politique:

    «Prions aujourd'hui pour les hommes et les femmes qui ont une vocation politique: la politique est une forme élevée de charité. Pour les partis politiques des différents pays, afin qu'en ce moment de pandémie, ils puissent chercher ensemble le bien de leur pays et non celui de leur propre parti».

    Dans son homélie, le Pape a commenté l’Evangile du jour (Jn 3, 1-8), dans lequel Jésus rencontre le pharisien Nicodème. Il est aussi revenu sur la lecture, issue du livre des Actes des Apôtres (Ac 4, 23-31) dans laquelle, après la libération de Pierre et de Jean, les disciples de Jésus adressent ensemble une prière à Dieu afin de pouvoir annoncer sa parole malgré les difficultés.

    Vous trouverez ci-dessous le texte de l'homélie (transcription de travail non officielle):

    «Cet homme, Nicodème, est un chef des Juifs, un homme d'autorité ; il a ressenti le besoin d'aller vers Jésus. Il y est allé la nuit, parce qu'il devait un peu faire un exercice d’équilibre, car ceux qui allaient parler avec Jésus n'étaient pas bien regardés. C'est un pharisien juste, car tous les pharisiens ne sont pas mauvais: non, non ; il y avait aussi des pharisiens justes. C'est un pharisien vertueux. Il ressentait un malaise, car c'est un homme qui avait lu les prophètes et il savait que ce que Jésus faisait avait été annoncé par les prophètes. Il a ressenti un trouble et il est allé parler à Jésus. "Rabbi, nous savons que tu es venu de Dieu comme Maître": c'est une confession, jusqu'à un certain point. "Personne, en effet, ne peut accomplir ces signes que Tu accomplis si Dieu n'est pas avec Lui". Il s'arrête avant le "donc". Si je dis cela ... alors ... Et Jésus a répondu. Il a répondu mystérieusement, car lui, Nicodème, ne s'y attendait pas. Il a répondu avec cette image de naissance: si l'on ne naît pas d'en haut, on ne peut pas voir le Royaume de Dieu. Et lui, Nicodème, ressent de la confusion, il ne comprend pas et prend ad litteram cette réponse de Jésus: mais comment peut-on naître si l'on est un adulte, une grande personne? Naître d'en haut, naître de l'Esprit. C'est le saut que doit faire la confession de Nicodème et il ne sait pas comment le faire. Parce que l'Esprit est imprévisible. La définition de l'Esprit que Jésus donne ici est intéressante: "Le vent souffle où il veut et vous entendez sa voix, mais vous ne savez pas d'où il vient ni où il va : Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit", c'est-à-dire qui est libre. Une personne qui se laisse porter de toute part par l'Esprit Saint: c'est la liberté de l'Esprit. Et celui qui fait cela est une personne docile, et ici nous parlons de docilité à l'Esprit.

    Être chrétien, ce n'est pas seulement accomplir les Commandements: ils doivent être suivis, c'est vrai; mais si vous vous arrêtez là, vous n'êtes pas un bon chrétien. Être un bon chrétien, c'est laisser l'Esprit entrer en vous et vous emmener, vous emmener là où Il vous veut. Dans notre vie chrétienne, nous nous arrêtons souvent comme Nicodème, avant le "donc", nous ne savons pas quel pas faire, nous ne savons pas comment le faire ou nous n'avons pas la confiance en Dieu pour faire ce pas et laisser l'Esprit entrer. Naître de nouveau, c'est laisser l'Esprit entrer en nous et laisser l'Esprit me guider et non pas moi, et ici, libre, avec cette liberté de l'Esprit qui fait que tu ne sauras jamais où tu finiras.

    Les apôtres, qui étaient au Cénacle, lorsque l'Esprit est venu, ils sont sortis prêcher avec ce courage, avec cette assurance... ils ne savaient pas que cela allait arriver; et ils l'ont fait, parce que l'Esprit les guidait. Le chrétien ne doit jamais s'arrêter à l'accomplissement des Commandements: il faut faire, mais aller plus loin, vers cette nouvelle naissance qui est la naissance dans l'Esprit, qui te donne la liberté de l'Esprit.

    C'est ce qui est arrivé à cette communauté chrétienne de la première lecture, après que Jean et Pierre soient revenus de l'interrogatoire qu'ils avaient eu avec les prêtres. Ils sont allés voir leurs frères dans cette communauté et ont rapporté ce que les chefs des prêtres et les anciens leur avaient dit. Et la communauté, lorsqu'elle a entendu cela, a été un peu effrayée. Et qu'ont-ils fait ? Ils ont prié. Ils ne se sont pas arrêtés à des mesures de précaution, "non, faisons ça maintenant, allons un peu plus doucement ...": non. Prier. Que l'Esprit leur dise ce qu'ils devaient faire. Ils ont élevé leur voix vers Dieu en disant "Seigneur" et ils ont prié. Cette belle prière d'un moment sombre, d'un moment où ils doivent prendre des décisions et ne savent pas quoi faire. Ils veulent naître de l'Esprit, ils ouvrent leur cœur à l'Esprit: que ce soit Lui qui le dise... Et ils demandent : "Seigneur, Hérode, Ponce Pilate avec les nations et les peuples d'Israël se sont alliés contre ton Esprit Saint et Jésus", ils racontent l'histoire et disent : "Seigneur, fais quelque chose ! Et maintenant, Seigneur, tourne tes yeux vers leurs menaces", celles du groupe des prêtres, "et accorde à tes serviteurs de proclamer ta Parole avec une totale assurance" - ils demandent de l’assurance, du courage, de ne pas avoir peur - "Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur". "Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance". Une deuxième Pentecôte a eu lieu ici.

    Face aux difficultés, devant une porte fermée, ils ne savaient pas comment continuer, alors ils sont allés vers le Seigneur, ils ont ouvert leur cœur et l'Esprit est venu et leur a donné ce dont ils avaient besoin, et ils sont sortis pour prêcher, avec courage, en allant de l’avant. Cela naît de l'Esprit, cela ne s'arrête pas au "donc", au "donc" des choses que j'ai toujours faites, au "donc" après les Commandements, au "donc" après les habitudes religieuses: non ! C'est en train de renaître. Et comment prépare-t-on la renaissance  Par la prière. La prière est ce qui ouvre la porte à l'Esprit et nous donne cette liberté, cette assurance, ce courage de l'Esprit Saint. Dont vous ne saurez jamais où Il vous mènera. Mais c'est l'Esprit.

    Que le Seigneur nous aide à être toujours ouverts à l'Esprit, car c'est Lui qui nous fera avancer dans notre vie de service au Seigneur».

    Le Pape a conclu la messe par l’adoration et la bénédiction eucharistique, invitant aussi à la communion spirituelle. Voici la prière récitée par le Saint-Père:

    «À tes pieds, ô mon Jésus, je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme dans son néant et Ta sainte présence. Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre. En attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit‐il.»

    Avant que François ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antiphone mariale de ce temps pascal, Regina Coeli, a été chantée:

    «Regína caeli laetáre, allelúia.

    Quia quem merúisti portáre, allelúia.

    Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

    Ora pro nobis Deum, allelúia».

    source https://www.vaticannews.va/

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    Le Pape prie pour que nous puissions rester unis en surmontant les divisions 

    Lors de la messe célébrée ce mardi en la chapelle de la maison Sainte-Marthe, le Saint-Père a demandé à Dieu la grâce de surmonter nos divisions en ce temps d’épreuve. Dans son homélie, il a souligné que se convertir, c'est revenir à la fidélité, une attitude qui n'est pas si courante dans notre vie: la fidélité dans les bons et les mauvais moments, la fidélité à Dieu et aux autres.

     

    Vatican News

    En introduisant la messe de ce mardi de l’Octave de Pâques, François a prié pour l'unité :

    «Prions pour que le Seigneur nous accorde la grâce de l'unité entre nous. Que les difficultés de cette période nous fassent découvrir la communion entre nous, l'unité qui est toujours supérieure à toute division», a-t-il exhorté.

    Dans son homélie, François a commenté la première lecture, issue des Actes des Apôtres (Ac 2, 36-41), dans lequel Pierre annonce ouvertement aux Juifs que Dieu a fait Seigneur et Christ Jésus, qu'ils ont crucifié: à ces mots, beaucoup ont le cœur touché et se convertissent. Le Saint-Père a aussi évoqué l'Évangile (Jn 20, 11-18) dans lequel Jésus ressuscité apparaît à Marie de Magdala, qui se tient en pleurs près du tombeau. Une femme avec des faiblesses mais fidèle, fidèle même devant le tombeau, et qui est devenue "l'apôtre des apôtres".

    Vous trouverez ci-dessous le texte de l'homélie selon une de nos transcriptions:

    «La prédication de Pierre, le jour de la Pentecôte, a transpercé le cœur des gens: "Celui que vous avez crucifié est ressuscité". En entendant cela, ils ont senti leur cœur être transpercé, et ils ont dit à Pierre et aux autres apôtres: "Que devons-nous faire?" Et Pierre est clair: "Convertissez-vous. Convertissez-vous. Changez vos vies. Vous qui avez reçu la promesse de Dieu et qui vous êtes écartés de la loi de Dieu, de beaucoup de choses, au milieu des idoles, de beaucoup de choses ... convertissez-vous. Retour à la fidélité". La conversion est la suivante: revenir à la fidélité. La fidélité, cette attitude humaine qui n'est pas si courante dans la vie des gens, dans notre vie. Il y a toujours des illusions qui attirent l'attention et souvent nous voulons aller derrière ces illusions. La fidélité, dans les bons comme dans les mauvais moments. Il y a un passage du deuxième livre des Chroniques qui me frappe beaucoup. C'est dans le chapitre 12, au début. "Lorsque le royaume fut consolidé, lit-on, le roi Roboam se sentit en sécurité et s'écarta de la loi du Seigneur et tout Israël le suivit". C'est ce que dit la Bible. C'est un fait historique, mais c'est un fait universel. Souvent, lorsque nous nous sentons en sécurité, nous commençons à faire nos plans et nous nous éloignons lentement du Seigneur, nous ne restons pas fidèles. Et ma sécurité n'est pas ce que le Seigneur me donne. C'est une idole. C'est ce qui est arrivé à Roboam et au peuple d'Israël. Il se sentait en sécurité - un royaume consolidé - il s'est détourné de la loi et a commencé à adorer des idoles. Oui, nous pouvons dire: "Père, je ne m'agenouille pas devant les idoles". Non, peut-être que vous ne vous agenouillez pas, mais que vous les cherchez et que vous adorez tant de fois les idoles dans votre cœur, c'est vrai. À plusieurs reprises. Votre propre sécurité ouvre la porte aux idoles.

    Mais votre propre sécurité est-elle mauvaise? Non, c'est une grâce. Etre en sécurité, mais aussi être sûr que le Seigneur est avec moi. Mais quand il y a une sécurité et que je suis au centre, je me détourne du Seigneur, comme le roi Roboam, je deviens infidèle. Il est si difficile de garder la loyauté. Toute l'histoire d'Israël, et ensuite toute l'histoire de l'Église, est pleine d'infidélités. Pleine. Pleine d'égoïsmes, plein de ses propres sécurités qui font que le peuple de Dieu s'éloigne du Seigneur, perd cette fidélité, la grâce de la fidélité. Et même parmi nous, parmi les gens, la fidélité n'est pas une vertu bon marché, certes. L'un n'est pas fidèle à l'autre... "Convertissez-vous, revenez à la fidélité au Seigneur".

    Et dans l'Evangile, l'icône de la fidélité : cette femme fidèle qui n'a jamais oublié tout ce que le Seigneur avait fait pour elle. Elle était là, fidèle, face à l'impossible, face à la tragédie, une fidélité qui lui fait aussi penser qu'elle est capable de porter le corps... Une femme faible mais fidèle. L'icône de fidélité est cette Marie de Magdala, apôtre des apôtres.

    Demandons aujourd'hui au Seigneur la grâce de la fidélité, de rendre grâce quand il nous donne des sécurités, mais ne pensons jamais qu'elles sont "mes" sécurités et toujours, regardons au-delà de nos propres certitudes; la grâce d'être fidèle même devant les tombes, devant l'effondrement de tant d'illusions. La fidélité qui demeure toujours... Mais il n'est pas facile de la maintenir. Que ce soit Lui, le Seigneur, qui la garde».

    Le Pape a conclu la messe par l’adoration et la bénédiction eucharistique, invitant aussi à la communion spirituelle. Voici la prière récitée par le Saint-Père:

    «À tes pieds, ô mon Jésus, je m’incline et je t’offre le repentir de mon cœur contrit qui s’abîme dans son néant et Ta sainte présence. Je t’adore dans le Saint Sacrement de ton amour, désireux de te recevoir dans la pauvre demeure que mon cœur t’offre. En attente du bonheur de la communion sacramentelle, je veux te posséder en esprit. Viens à moi, ô mon Jésus, pour la vie et pour la mort. Que ton amour enflamme tout mon être, pour la vie et la mort. Je crois en toi, j’espère en toi, je t’aime. Ainsi soit‐il.»

    Avant que François ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antiphone marianne de ce temps pascal, Regina Coeli, a été chantée:

    «Regína caeli laetáre, allelúia.

    Quia quem merúisti portáre, allelúia.

    Resurréxit, sicut dixit, allelúia.

    Ora pro nobis Deum, allelúia».


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  • « TOUT EST GRÂCE » ! (Col 1 et Bernanos)

     

       Face au CORONAVIRUS, peurs et  préoccupations sont loin d’être des conseillères avisées! Conscientisation et responsabilité s’imposent. Respect également à l’égard des consignes données.  Bien sûr les sorties et les rencontres sont contrôlées, mais pas les visites à la « Pharmacie de Dieu ».  Fréquentons-la, tout est gratuit. Même la livraison est assurée. Tu peux commander en tout temps,  en ayant bien clair au coeur,  qu’ il ne s’agit pas de quantité, mais de valeur.  Les lignes sont toujours ouvertes :  Ils attendent ton appel. C’est simple OUI! Une seule chose à faire, mais un long travail : IDENTIFIER  ET FRÉQUENTER LA SOURCE, DÉCOUVRIR L’ESSENTIEL, BOURGEONNER POUR REFLEURIR!  

    Devant la pandémie, cessons de « PESTER »! OFFRONS LA VIE! Devenons simplement conscients et responsables. Ensemble répandons les dons de Dieu, effeuillons nos pétales; embaumons l’air, l’eau, le ciel,  les nuages, la terre. Cherchons le bien commun.  Partageons avec nos frères et soeurs, soulageons leur confinement. Retirons les virus : devenons «JARDINIERS DU COEUR et « SEMEURS D'ÉTOILES » Et plongeons en toute confiance: c’est l’unique façon de trouver la lumière et de remonter à la surface pour répandre l’ESPOIR.  Ainsi libérés,   nous accéderons librement au « large » de Dieu, « porte étroite », où n’entre aucun virus, sauf celui de l’AMOUR.  C’est  notre VACCIN. Par lui nous sommes immunisés contre toutes les formes de pandémie.  COVID-19 nous invite  à prendre le chemin de l’Amour, de la compassion et de la responsabilité solidaire. Une CLINIQUE, en forme de Croix, OUVERTE 24/24, offre tout : masques, désinfectant, anticorps. Gratuitement!  Bien plus : il n’y a jamais pénurie à cette  clinique du ciel. Et chaque visiteur, assoiffé de Justice et de Vérité, y reçoit, selon le désir de son coeur, la prime toujours disponible : La PAROLE DE VIE.  Tout cela  s’appelle grâce! Comme le disait Bernanos :   

    « TOUT EST GRÂCE! » 

     JOYEUSES PÂQUES!  Cette fête est le chemin de la libération, enracinée dans le Christ ressuscité.                                                                                                                                                    

    Raymond MAILHIOT, OFM,  HAÏTI                                                                                                    

    Ce 8 avril 2020

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    1. Suggestion pour la célébration du Triduum Pascal
    2. Votre présence indispensable pendant le confinement. - Bruno
    3. La pandémie et la valeur de la vie !!! - Sam'Parle
    4. Courtes réflexions sur l'ESPÉRANCE en temps de pandémie
    5. COVID-19 - Réflexion et Nouvelles de Raymond Mailhiot ofm (Haïti)

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  • Courtes réflexions sur l'ESPÉRANCE (Speranza)

    Courtes réflexions sur l'ESPÉRANCE en temps de pandémie

     (traduit de l’Italien) 

    La Speranza en Italie ces jours-ci, c’est le ciel d’un bleu dépollué et provocant, c’est le soleil qui brille obstinément sur les rues désertes, et qui s’introduit en riant dans ces maisonnées qui apprennent à redevenir familles.La Speranza ce sont ces post-it anonymes par centaines qui ont commencé à couvrir les devantures fermées des magasins, pour encourager tous ces petits commerçants au futur sombre, à Bergame d’abord, puis, comme une onde d’espérance – virale elle aussi – en Lombardie, avant de gagner toute l’Italie : « Tutto andrà bene 

    La Speranza c’est la vie qui est plus forte et le printemps qui oublie de porter le deuil et la peur, et avance inexorablement, faisant verdir les arbres et chanter les oiseaux.

    La Speranza ce sont tous ces professeurs exemplaires qui doivent en quelques jours s’improviser créateurs et réinventer l’école, et se plient en huit pour affronter avec courage leurs cours à préparer, les leçons online et les corrections à distance, tout en préparant le déjeuner, avec deux ou trois enfants dans les pattes.

    Extrait d'un envoi de l'ami - Bruno Padulazzi- Merci

    (d'autres à venir)

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  •  La pause du dimanche (d'autrefois) -et d'aujourd'hui ?DE Mathieu B. Côté, journal de Montréal

     LES BEAUX DIMANCHES

     

    Il était une fois, au siècle passé, dans un autre millénaire, en fait, une journée dans la semaine qui était réservée à la famille. C’était le dimanche.

    Les commerces n’étaient pas ouverts. Symboliquement, cela marquait une pause. Il fallait faire autre chose que travailler et consommer. Certains s’ennuyaient, probablement. Mais collectivement, c’était une manière de respirer, comme si le christianisme, à travers son héritage, nous civilisait encore un peu.

    Mais le monde occidental, à partir des années 1990, s’est converti au tout-à-l’économie. Il fallait faire tomber les digues symboliques qui limitaient son expansion. Le repos du dimanche passait désormais pour un archaïsme.

    Mondialisation

    La mondialisation devenait l’horizon indépassable de l’humanité, qu’il fallait transformer en village global.

    L’humanité était appelée à s’étourdir dans une consommation névrotique.

    C’est ainsi qu’elle communiait autour de rituels aussi tristes que débiles. On se souvient ainsi des foules s’accumulant devant un Apple Store la veille de la sortie d’un nouveau téléphone. C’était comme la messe, mais cette fois, autour d’une idole, et même d’un faux dieu, la Technologie rédemptrice, dont Steve Jobs était le prophète.

    Le nouveau monde se définissait par son culte du mouvement. Il ne devait jamais s’arrêter. Jamais.

    Les circonstances actuelles nous obligent à ramener le dimanche. Pour des raisons de simple bon sens.

    Dans la présente crise, il faut une journée pour prendre une pause, pour que chacun puisse respirer, pour que les commerces soient correctement désinfectés, pour que notre système ne s’effondre pas à bout de souffle.

    Évidemment, il semblera étrange de ramener la pause du dimanche quand plusieurs se demandent déjà, avec raison, comment relancer notre système économique, que la pandémie endommage profondément.

    Car ne nous trompons pas, la COVID-19 ne s’en prend pas seulement au corps humain, mais au corps social, qu’elle grippe, et pousse à l’effondrement. La crise économique qui s’annonce sera brutale. Le gouvernement Legault travaille déjà à la relance.

    Il faudra néanmoins retenir quelques leçons de cette expérience collective traumatisante. Nous ne pourrons pas revenir au monde d’avant, comme si rien ne s’était passé.

    Nous savons déjà qu’il nous faudra revenir aux États, aux nations et aux frontières, qui représentent les structures de base d’un monde civilisé, maîtrisable, respectant la diversité des peuples et des civilisations.

    Les épidémies n’ont pas attendu la mondialisation pour sévir, mais comment nier le fait que la pandémie qui pousse la planète au confinement global trouve son origine dans les carences hygiéniques et sanitaires des marchés chinois et des coutumes qui s’y expriment ? La barrière protectrice était malheureusement absente.

    Tout le monde savait qu’un jour, la mondialisation frapperait un mur, même si personne ne pouvait exactement savoir lequel.

    Repos

    Et nous devrons aussi sortir de l’économisme et d’un matérialisme tellement abrutissant qu’il nous poussait collectivement à nous jeter dans le vide.

    Il se pourrait que la sanctuari­sation durable du septième jour de la semaine donne un symbole de ce temps libre retrouvé. On pourrait appeler ça les beaux dimanches. À tout le moins, nous devrons y penser.

    source  http://lejournaldemontreal.com/

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  • Bonjour mes sœurs, frères et amis-es,

    En ce moment nous vivons des temps difficiles et la morosité nous guette.Un message de votre serviteur - re- COVID-19

    Vous conviendrez avec moi que la MOROSITÉ n’apporte rien de très positif, même si les temps ne sont pas très drôles avec le COVID-19

    En dépit de cela, le SOURIRE et LA BONNE HUMEUR sont très efficaces pour ÉLOIGNER la et les maladies.

    Si chacun-e de nous fait de son mieux en respectant les consignes des services sanitaires OFFICIELS et en évitant de prendre pour «vérité» toutes autres informations ayant un SEMBLANT de compétences, et bien là nous pourrons poursuivre cette bataille contre le COVID-19 sereinement.

    La prière est un excellent moyen pour demeurer en paix et conserver la joie profonde.

    Bien vôtre,

    Richard Chamberland ofs 

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  • (Traduction électronique de l'anglais)

    Méditation quotidienne de Richard Rohr 

     Du Centre d'action et de contemplation

    Crédit d'image: Mer agitée à Étretat, Claude Monet, 1883, Musée des Beaux-Arts, Lyon, France.
     

    Le chemin de la descente

    L'amour est plus fort que la mort
    vendredi 27 mars 2020
     

    Le Chemin de Descente est très réel et généralement très douloureux, mais quelque chose d'autre est également vrai. L'amour est à la fois qui nous sommes et qui nous sommes encore en train de devenir, comme une graine de tournesol qui devient son propre tournesol. Cela semble être un effort pleinement coopératif selon saint Paul (Romains 8:28), et selon mon expérience limitée aussi. Dieu ne nous contraint jamais à la vie ou à l'amour par quelque menace que ce soit. Oui, Dieu nous séduit, mais la coercition? Jamais (voir Jérémie 20: 7; Matthieu 11: 28-30). Quel que soit ce Dieu, il ou elle est totalement libre. L'amour ne peut pas arriver autrement. L'amour s'épanouit à l'intérieur de la liberté, puis augmente encore plus cette liberté.  

    Nous sommes tous autorisés à parcourir la vie et le merveilleux mystère de l'amour pendant quelques années - jusqu'à ce que la vie et l'amour se révèlent comme la même chose, qui est le message final et complet du Christ ressuscité - la vie se transformant en un amour qui dépasse l'espace et le temps. . Dieu «respire» littéralement le shalom et le pardon dans l'air universel (Jean 20: 22-23). Nous arrivons à ajouter notre touche finale d'amour, notre propre souffle de vie au Grand Souffle, puis nous renvoyons le paquet terminé à son fabricant sous une toute nouvelle mais aussi la même forme. 

    Je crois que le sens de la résurrection de Jésus se résume dans la ligne culminante du Cantique des Cantiques: «l'amour est plus fort que la mort» (8: 6). Si la bannière blanche vierge que le Christ ressuscité tient habituellement dans l'art chrétien doit dire quelque chose, elle devrait dire: "L'amour va gagner!" L'amour est tout ce qui reste. L'amour et la vie sont finalement la même chose, et nous savons que pour nous une fois que nous avons traversé la mort.  

    L'amour vous a. L'amour c'est toi. L'amour seul et votre profond besoin d'amour reconnaissent l'amour partout ailleurs. N'oubliez pas que vous êtes déjà ce que vous cherchez. Toute crainte «que votre manque de fidélité puisse annuler la fidélité de Dieu est absurde» (Romains 3: 3), dit Paul. L'amour a finalement surmonté la peur et votre maison est en cours de reconstruction sur de nouvelles bases solides. Cette fondation a toujours été là, mais il nous faut beaucoup de temps pour la trouver. «C'est l'amour seul qui dure» (1 Corinthiens 13:13). Tout ce que vous avez aimé dans votre vie et aimé par vous est éternel et vrai.  

    Passerelle vers l'action et la contemplation:
    Quel mot ou expression me touche ou me met au défi? Quelles sensations ressentis dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de nos cœurs pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le père. Richard a lu la prière.

    Histoire de notre communauté:
    [À] la mi-février, mon mari est décédé. Dix jours plus tard, sa sœur est décédée. Le deuil déchire depuis plusieurs années alors que je prenais soin et les regardais souffrir. Je ne pensais pas que le chagrin arriverait avec un nouveau visage via le coronavirus. Pour l'instant, je me réconforte dans les mots d'Henri Nouwen: "L'espérance nous libère pour vivre dans le présent, avec la profonde confiance que Dieu ne nous quittera jamais." Je pense que ce que Dieu me demande, c'est de faire confiance et de prendre un jour à la fois. Pas toujours facile, mais ça y est. -UNE. Byrne

    Partagez votre propre histoire avec nous. 

    Adapté de Richard Rohr, Immortal Diamond: The Search for Our True Self  (Jossey-Bass: 2013), 176-178

    Crédit d'image: Mer agitée à Étretat, Claude Monet, 1883, Musée des Beaux-Arts, Lyon, France.

    source  https://cac.org/
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  • Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Crédit d'image: Mer agitée à Étretat, Claude Monet, 1883, Musée des Beaux-Arts, Lyon, France. 

    Le chemin de la descente

    lundi 23 mars 2020 

    La conférence CONSPIRE 2018 s'est concentrée sur le chemin de la descente comme chemin de transformation. La souffrance est une expérience universelle se produisant à travers l'espace et le temps, révélant la vérité du «grand T» selon laquelle descendre, traverser et entrer dans l'inconnu peut être puissamment transformateur. Dans les méditations de cette semaine, je partagerai la sagesse offerte par mes collègues enseignants du CAC, que j'appelle également mes amis. J'espère que vous ferez confiance à leurs idées comme vous semblez faire confiance aux miennes. Aujourd'hui, Mirabai Starr partage une pratique de respiration et une lecture de Jean de la Croix (1542–1591). Ne vous dépêchez pas avec votre esprit intellectuel; lui permettre de faire son travail aussi bien dans votre cœur que dans votre corps. 

    Bienvenue dans la descente. Alors que nous glissons de plus en plus profondément, je vous invite à vous souvenir. . . que ce n'est pas dans la perfection que nous atteignons le divin, mais par la porte de nos erreurs et de nos souffrances. . . .  

    Prenons trois respirations profondes. Je vous invite à respirer à fond et à retenir votre inspiration pendant un certain temps, aussi longtemps que vous le pouvez, en retenant cette inspiration avant de tout laisser aller et en retenant l'expiration. [Faites ceci] trois fois à votre rythme, en prêtant attention à chaque nuance de votre respiration pendant que vous inspirez, retenez, expirez et maintenez, en remarquant en particulier l'espace vide de la respiration expirée.  

    Alors que vous respirez, sentez votre attention se déverser dans le récipient de ce moment afin que vous habitiez pleinement votre propre corps en ce moment précieux. [Vous n'avez] nulle part où aller, rien à accomplir, [vous vous donnez] le. . . cadeau d'être pleinement présent et de se reposer ici. 

    De Dark Night of the Soul (Noche Oscura del Alma): 

    Le divin purifie la contemplation et l'humain est l'âme. Le divin assiège l'âme afin de la rendre nouvelle et de la rendre divine, la dépouillant des affections et des attachements habituels à l'ancien moi avec lequel elle s'était réconciliée. Le Divin démêle et dissout sa substance spirituelle, l'absorbant dans l'obscurité profonde. Face à sa propre misère, l'âme se sent défaite et fondue dans une mort spirituelle cruelle. 

    L'homme dit que l'âme a l'impression qu'elle arrive à son terme. David appelle Dieu: «Sauve-moi, Seigneur, car les eaux sont entrées jusque dans mon âme. Je suis pris au piège dans la boue des profondeurs. Je n'ai nulle part où me tenir. Je suis arrivé au fond de la mer, et la tempête m'a accablé. J'ai travaillé dans mon cri. Ma gorge est devenue crue et mes yeux ont échoué pendant que j'espère en mon Dieu. [Psaume 69: 2–4]. . . [1] 

    Nous abandonnons le projet d'auto-amélioration et au lieu de cela nous rendons au feu sacré. Permettant à votre souffle d'être la pierre de touche de votre méditation et de votre contemplation, laissez-vous reposer quelques minutes dans le calme.  

    Passerelle vers l'action et la contemplation:
    Quel mot ou expression me touche ou me met au défi? Quelles sensations ressentis dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de nos cœurs pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le père. Richard a lu la prière.

    Histoire de notre communauté:
    [À] la mi-février, mon mari est décédé. Dix jours plus tard, sa sœur est décédée. Le deuil déchire depuis plusieurs années alors que je prenais soin et les regardais souffrir. Je ne pensais pas que le chagrin arriverait avec un nouveau visage via le coronavirus. Pour l'instant, je me réconforte dans les mots d'Henri Nouwen: "L'espérance nous libère pour vivre dans le présent, avec la profonde confiance que Dieu ne nous quittera jamais." Je pense que ce que Dieu me demande, c'est de faire confiance et de prendre un jour à la fois. Pas toujours facile, mais ça y est. -UNE. Byrne 

    Partagez votre propre histoire avec nous.

     source https://cac.org/
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  • Méditation quotidienne de Richard Rohr

    Du Centre d'action et de contemplation

    Crédit d'image: Mer agitée à Étretat, Claude Monet, 1883, Musée des Beaux-Arts, Lyon, France.
     

    Un message de Richard Rohr à propos de COVID-19 

    L'amour seul surmonte la peur 

    jeudi 19 mars 2020 

    Il est choquant de penser à quel point le monde a changé en si peu de temps. Chacun de nous a vu sa vie et ses communautés bouleversées. Bien sûr, je suis ici avec vous. Je sens que je ne suis pas en mesure de vous dire comment ressentir ou comment penser, mais il y a quelques choses qui me viennent à l'esprit que je vais partager. 

    Il y a quelques jours, les Franciscains et l'équipe de direction ici au CAC m'ont encouragé à l'auto-quarantaine, donc je suis dans mon petit ermitage depuis maintenant trois ou quatre jours. J'ai eu des années de pratique, littéralement, comment faire ce que nous appelons la «distanciation sociale». J'ai une belle et grande cour derrière moi où il y a quatre énormes et magnifiques peupliers, et je promène donc mon chien Opie toutes les quelques heures.

    En ce moment, j'essaie de comprendre psychologiquement, spirituellement et personnellement, qu'est-ce que Dieu essaie de dire? Quand j'utilise cette phrase, je ne dis pas que Dieu fait souffrir pour nous enseigner de bonnes choses. Mais Dieu utilise tout, et si Dieu voulait que nous vivions une solidarité mondiale, je ne peux pas penser à une meilleure façon. Nous avons tous accès à cette souffrance, et elle contourne la race, le sexe, la religion et la nation. 

    Nous sommes au milieu d'un moment propice à l'apprentissage. Il ne fait aucun doute que cette période sera mentionnée pour le reste de notre vie. Nous avons une chance d'aller en profondeur et d'aller plus loin. Globalement, nous sommes dans le même bateau. La profondeur nous est imposée par une grande souffrance qui, comme j'aime à le dire, mène toujours à un grand amour. 

    Mais pour que Dieu nous atteigne, nous devons permettre à la souffrance de nous blesser. Le moment n'est pas venu pour une solidarité académique avec le monde. Une véritable solidarité doit se faire sentir et souffrir. C'est le vrai sens du mot «souffrir» - pour permettre à la douleur de quelqu'un d'autre de nous influencer d'une manière réelle. Nous devons aller au-delà de nos propres sentiments personnels et prendre le tout. C'est, je dois le dire, l'un des dons de la télévision: nous pouvons l'allumer et voir comment les gens dans des pays autres que le nôtre souffrent. Que va-t-il arriver à ceux qui vivent dans des endroits isolés ou à ceux qui n'ont pas de soins de santé? Imaginez la fragilité des personnes les plus marginalisées, des personnes incarcérées, des sans-abri ou même des personnes assurant les services nécessaires, comme les ambulanciers, les infirmières et les médecins, risquer leur vie pour garder la société unie? Nos sentiments d'urgence et de dévastation ne sont pas exagérés: ils répondent à la situation humaine réelle. Nous n'appuyons pas sur le bouton de panique; nous sommes le bouton de panique. Et nous devons permettre ces sentiments et inviter la présence de Dieu à nous tenir et à nous soutenir dans un temps de prière et de lamentations collectives. 

    J'espère que cette expérience attirera notre attention vers les souffrances des plus vulnérables. L'amour signifie toujours aller au-delà de soi vers l'altérité. Il faut être deux. Il doit y avoir l'amant et le bien-aimé. Nous devons être poussés à une rencontre avec l'altérité, et alors seulement nous savons que c'est l'amour. C'est ce que nous appelons la relation sujet-sujet. L'amour seul vainc la peur et est le véritable fondement qui dure (1 Corinthiens 13:13). 

     

    Passerelle vers l'action et la contemplation:
    Quel mot ou expression me touche ou me met au défi? Quelles sensations ressentis dans mon corps? Que dois-je faire?

    Prière pour notre communauté:
    Ô grand amour, merci de vivre et d'aimer en nous et à travers nous. Que tout ce que nous faisons découle de notre connexion profonde avec vous et tous les êtres. Aidez-nous à devenir une communauté qui partage les fardeaux les uns des autres et le poids de la gloire. Écoutez les désirs de nos cœurs pour la guérison de notre monde. [Veuillez ajouter vos propres intentions.]. . . Sachant que vous nous entendez mieux que nous ne parlons, nous offrons ces prières dans tous les saints noms de Dieu, amen.

    Écoutez le père. Richard a lu la prière.

    Histoire de notre communauté:
    Les méditations quotidiennes ont été un compagnon idéal alors que j'expérimente la solitude, la prière et la contemplation seules. Mon directeur spirituel m'a encouragé à m'asseoir avec la douleur du chagrin, à vraiment le ressentir et l'accueillir. Alors que je ressentais profondément la douleur, j'ai également commencé à ressentir un certain soulagement d'avoir affronté cette douleur que je tenais à distance depuis si longtemps. Le chagrin et la douleur sont déchirants, mais la solitude me montre que je peux traverser le pire, que je peux faire face à mon «moi le plus brut et le plus réel». –Laura N. 

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    Crédit d'image: Mer agitée à Étretat, Claude Monet, 1883, Musée des Beaux-Arts, Lyon, France.

    source https://cac.org/

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