• Quand rien ne va plus

     
    Quand rien ne va plus Dans le Québec d’aujourd’hui, il n’y a pas de plus grand contraste que « l’orgie de consommation » de décembre et le blues de janvier. En cette période-ci de l’année : tout est lourd. Les factures arrivent; on a pris du poids, etc. Bref, le temps est venu de constater les dégâts. Beaucoup sombrent dans la déprime, ou même le découragement. Pour moi, le mois de janvier est le meilleur moment pour vérifier si l’on a vécu un Noël chrétien ou non.


    Car, j’ai moi-même des défis d’humeur en ce mois-là. Depuis toujours, je crois. J’ai bien tenté d’en trouver la cause, mais pour le moment, c’est sans succès. J’ai même habité dans l’Arctique, où j’ai appris à vivre avec la déprime de janvier. Les médecins et infirmières, là-haut, enseignent à prendre soin de soi, par des promenades aussitôt qu’il fait jour, par un rythme régulier. « Soyez confiants : vous verrez, on s’en sort ». Là-haut, le mois de janvier est universellement reconnu comme un défi que tous doivent relever ; ce n’est pas seulement un phénomène individuel. 


    Depuis que je dirige des chorales, je peux mesurer avec précision la perte d’énergie et de motivation qui frappe les gens en cette période-ci de l’année. J’ai souvent dit : « Si vous traversez janvier, vous vaincrez tous les obstacles ». En toute situation, quel que soit l’objectif que l’on s’est fixé, il y aura des passages à vide, des moments où l’on voudrait « tout lâcher ». Le nier serait se faire illusion. 


    Or, on peut en sortir, pas seulement « convenablement », mais franchement et solidement. Pour ma part, j’ai toujours cru en la victoire de Jésus sur la mort, de la lumière sur la ténèbres. Et très souvent, j’ai vu ces situations où tout est sur le point « de craquer ». En fait, toute grande victoire est précédée d’un échec ou d’une impression d’échec. Aujourd’hui, je sais que cela « fait partie de la vie », que cela est vrai. Tellement vrai.

     

    Ignace de Loyola est probablement l’un des saints de l’Église qui peut, le mieux, nous aider à comprendre ce qui se passe. Dans ses exercices spirituels, il nous apprend à discerner les « fruits de l’Esprit », en particulier celui de la paix. Il a pris conscience de cela alors qu’il était immobilisé, suite à une blessure de guerre (un boulet de canon sur la jambe, je crois). Il lisait tour à tour des récits de chevaliers et des vies de saints ; des passages évangéliques et des légendes de héros militaires. Il a constaté une chose : certaines histoires laissaient en lui une paix et une joie durables ; d’autres, non. Après l’euphorie du moment, tout s’évanouit et le laisse déçu et amer.


    Ce fut le début de toute son école de discernement. Dans notre vie, certains événements nous laissent le cœur en joie, des jours durant ; d’autres sont vécus dans la joie, pendant l’événement, mais après, il reste un arrière-goût d’amertume et de déception. Rien de plus. Saint Ignace enseigne que ce qui laisse un goût d’amertume n’appartient pas à l’Esprit de Dieu ni à son Royaume. Pour moi, il est de plus en plus clair que nos Noëls commerciaux relèvent de cette dernière catégorie.


    Depuis plusieurs années, j’ai décidé de « décrocher » de ce type de Fêtes. Je ne cours plus les boutiques, je ne donne plus de cadeaux — ou pas beaucoup —, et je m’organise pour qu’on ne se sente pas obligé de m’en donner. Par contre, je visite personnellement les gens, dans leur maison ; je passe du bon temps avec ma famille. J’invite mes amis à des activités de plein air ; je fais du bénévolat (Nez-Rouge, encore cette année, et quelques bons moments passés avec des personnes seules). Meilleure décision que j’ai prise!


    J’arrive en janvier, le cœur rempli de souvenirs : de paysages magnifiques et des visages rayonnants. Je commence mon année plein d’énergie et ressourcé. Oui, janvier sera toujours un défi pour moi, mais les 7-8 dernières années m’ont permis de vérifier quelque chose : ce n’est pas une fatalité. Choisir un bonheur vrai, durable et résistant — même au mois de janvier —  n’est pas si difficile si l’on sait comment discerner. Bonne année !

    Frère Guylain Prince, ofm

    source http://www.freresfranciscains.ca

    -----------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    1 commentaire
  • La Symphonie du Monde

    Dom Helder Camara


    Quand, d’une hauteur de la ville, on regarde les maisons, très tard dans la nuit, combien de sujets de méditations, de prières peut-on trouver !...

    Bien sûr, il doit y avoir un endroit heureux où un groupe d’amis chantent « joyeux anniversaire » à quelqu’un qui est en train de le fêter…

    Qui sait, un peu plus loin, fête-on la naissance d’un premier enfant ou d’un premier petit-fils dans la maison de ses grands-parents?


    Là-bas, on a ouvert une bouteille de champagne : le maître des lieux vient d’avoir une promotion dans l’entreprise où il travaille.

    Un peu plus loin, ce n’est pas du champagne, mais un soda « guaraná » qui coule, car vient d’arriver quelqu’un du sud du pays afin de passer un certain temps ici, au Pernambouc. Ce quelqu’un, qui, après plus de trente ans passés loin de son nord-est natal, est toujours de ce nord-est : dans l’âme, dans ses gestes et, surtout avec son accent...


    Bien sûr, en contemplant la ville d’ici, il doit y avoir des endroits heureux. Et il faut aussi prier pour les gens heureux : non seulement, parce que le bonheur est tel un oiseau craintif qui vient et s’enfuit rapidement, mais aussi parce qu’il est important, lorsqu’on est heureux, de penser à Dieu et l’en remercier !

    Mais, d’ici, de ce promontoire, sous ces toitures que nous contemplons, combien de souffrances attendent nos fraternelles prières !

    Dans de nombreux foyers, il y a des personnes très gravement malades. Il y a lutte entre la vie et la mort. Il y a des agonisants prêts à quitter cette vie...

    Combien de souffrances dans les hôpitaux ! C’est seulement en allant là-bas que l’on peut voir qu’à chaque heure, à chaque instant, il y a des personnes qui se tordent de douleur...

    Mais sous ces toits, vus d’ici et à l’intérieur de ces immeubles, ou dans ces ensembles résidentiels, combien de drames peut il y avoir, également !...

    Avez-vous déjà essayé d’imaginer comme il est dur de rentrer à la maison et dire que vous avez été licencié ? Ou de dire que toute cette journée, passée à la recherche d’un emploi, n’a rien donné ? Est-ce de la démagogie de dire que dans de nombreux foyers, la nourriture se fait rare et qu’on a faim ?... Sous ces toits vus d’ici, combien de souffrances morales !

    Des querelles entre époux, des conflits entre parents et leurs enfants, des épouses abandonnées, solitude, solitude, solitude ! Esprit du Seigneur ! Insuffle compréhension et paix dans tous les foyers ! Insuffle de la chaleur humaine, de l’amitié, de l’amour dans tous les foyers ! Insuffle espoir, courage, et joie dans tous les foyers !

    Envoie des pensées positives dans tous les esprits. Insuffle de bons sentiments, en tous les coeurs. Offre un réconfort tranquille à tous les insomniaques. Soi, Toi même, compagnie, réconfort et foi, pour tous ceux qui se sentent vaincus, écrasés et seuls dans la vie ! Et permets qu’en ouvrant notre coeur à travers notre Ville, pour y voir se refléter toutes les Villes du Monde, nous fassions, avec ton aide et par le biais du Christ, parvenir au Père une étrange et immense symphonie du Monde !

    source  Echo de la famille franciscaine du Québec

    ------------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Répondre à l’appel de Dieu sans attendre : tweet du pape François

    La perfection, c’est la miséricorde

    Logo du Jubilé de la miséricorde, par le p. M.I. Rupnik SJ

    Logo Du Jubilé De La Miséricorde, Par Le P. M.I. Rupnik SJ

    La réponse à l’appel de Dieu ne peut pas attendre, fait observer le pape François qui avait déjà souligné l’urgence dans un tweet du 12 janvier 2018 : « La rencontre avec Dieu et avec les frères ne peut pas attendre nos lenteurs et nos paresses : l’invitation est pour aujourd’hui !”

    Dans le tweet de ce samedi 13 janvier, posté sur son compte @Pontifex_fr, le pape souligne l’urgence de la réponse de chacun à l’appel de Dieu : « Nous ne devons pas attendre d’être parfaits pour répondre au Seigneur qui nous appelle, mais accueillir sa voix avec le cœur ouvert. »

    Le pape avait parlé de perfection, par exemple lors de l’audience générale du mercredi 21 septembre 2016, citant l’Évangile de Matthieu: « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (5, 48).

    Le pape a précisé que la perfection dont parle le Christ, c’est l’amour et la miséricorde : « Dans le discours dit de la montagne, qui s’ouvre par les Béatitudes, le Seigneur enseigne que la perfection consiste dans l’amour, accomplissement de tous les préceptes de la Loi. Dans cette même perspective, saint Luc explique que la perfection est l’amour miséricordieux : être parfaits signifie être miséricordieux. »

    Inversement, le pape interrogeait et répondait : « Une personne qui n’est pas miséricordieuse est-elle parfaite? Non! Une personne qui n’est pas miséricordieuse est-elle bonne? Non! La bonté et la perfection s’enracinent dans la miséricorde. »

    Il repartait de Dieu lui-même : « Assurément, Dieu est parfait. Toutefois, si nous le considérons ainsi, il devient impossible pour les hommes de tendre vers cette perfection absolue. En revanche, l’avoir devant nos yeux comme miséricordieux, nous permet de mieux comprendre en quoi consiste sa perfection et nous incite à être comme Lui pleins d’amour, de compassion, de miséricorde. »

    Un thème abordé également lors de la Toussaint 2017, à l’angélus : « Les saints «ne sont pas des modèles parfaits mais des personnes traversées par Dieu».

    «La solennité de la Toussaint est “notre” fête: pas parce que nous sommes bons, mais parce que la sainteté de Dieu a touché notre vie», a d’abord expliqué le Pape.

    Il a filé l’image des vitraux d’une Église. Comme eux, les saints accueillent la lumière, celle de Dieu, dans leur cœur, et la transmettent au monde, «chacun dans sa propre tonalité». «Ils sont tous transparents, insiste le Pape: ils ont lutté pour enlever les taches et les obscurités du péché, afin de faire passer la bonne lumière de Dieu.»

    Pas besoin d’être un surhomme ou d’agir avec éclat; non: les saints respirent comme nous «l’air pollué par le mal» mais il «ne perdent jamais de vue le chemin tracé par Jésus, celui indiqué par les béatitudes» dans l’Évangile du jour : «Les Béatitudes sont la charte de la vie chrétienne» car l’Évangile est une «route du bonheur», d’où son nom qui signifie «Bonne nouvelle».

    «Le bonheur n’est pas d’avoir quelque chose ou de devenir quelqu’un, non, le vrai bonheur est d’être avec le Seigneur et de vivre pour aimer », a souligné le pape.

    source ZENIT.org

    -------------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Sainte-Marthe: la prière chrétienne est « courageuse »

    « Si une prière n’est pas courageuse, elle n’est pas chrétienne »

    Sainte-Marthe 11/01/2018 © L'Osservatore Romano

    Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

    La prière chrétienne est par nature « courageuse », a expliqué le pape François lors de sa messe matinale en la chapelle de la maison Sainte-Marthe du Vatican, ce vendredi 12 janvier 2018, rapporte Radio Vatican en italien (Vatican News). Elle suppose un acte de foi dans le Christ et de « s’impliquer » dans ce que l’on demande.

    « Le Seigneur nous a dit : « Demandez et vous recevrez ». Prenons aussi cette Parole et ayons confiance, mais toujours avec foi et en nous impliquant. C’est cela, le courage de la prière chrétienne. Si une prière n’est pas courageuse, elle n’est pas chrétienne », a fait observer le pape.

    Le pape a invité à examiner la prière de ceux qui réussissent à obtenir du Seigneur ce qu’ils demandent, notamment dans les deux épisodes du lépreux et du paralytiques rapportés hier et aujourd’hui par l’Évangile de Marc.

    Tous deux prient pour « obtenir » leur guérison, tous deux le font « avec foi », a fait observer le pape. Le lépreux « défie même Jésus courageusement » en disant : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Et la réponse du Christ est « immédiate » : « Je le veux ». Comme l’indique l’Évangile, tout est donc « possible à celui qui croit ».

    Le pape a invité à demander « dans la foi » – « J’ai foi que tu peux me guérir, je crois que tu peux faire cela » – et avoir le « courage » de le « défier » à l’instar du lépreux et du paralytique. La prière dans la foi.

    Le pape a donc invité les baptiser à « s’interroger » sur leur prière : « Ne le faisons pas comme des « perroquets » et sans « intérêt » pour ce que nous demandons, mais au contraire, supplions le Seigneur d’ « aider notre peu de foi », y compris devant les difficultés. »

    Il fait remarquer que l’Evangile présente de nombreux épisodes où « s’approcher du Seigneur est difficile pour celui qui est dans le besoin » et cela « sert d’exemple à chacun » : « Le paralytique, dans l’Évangile de Marc de ce jour, par exemple, est carrément descendu par le toit pour que sa civière rejoigne le Seigneur qui prêche au milieu d’une immense foule. »

    Le pape insiste sur le fait que « la volonté fait trouver une solution », et fait « aller au-delà des difficultés » : c’est là qu’intervient le « courage » pour lutter pour arriver jusqu’au Christ, le « courage » pour avoir la foi, au début : « Si tu veux, tu peux me guérir. Si tu veux, je crois ». Et le « courage » pour « s’approcher du Seigneur, quand il y a des difficultés ». « Quel courage ! », s’exclame le pape qui ajoute : « Si souvent, il faut de la patience et savoir attendre le moment, mais ne pas faiblir, aller toujours de l’avant. Mais si je m’approche du Seigneur avec foi et que je dis : « Mais si tu veux, tu peux me donner cette grâce », et puis mais… comme la grâce n’est pas arrivée au bout de trois jours, une autre chose… et j’oublie. »

    Le pape cite le courage de sainte Monique, la mère d’Augustin, qui a prié et a « beaucoup pleuré » pour la conversion de son fils , qu’elle a obtenue ! Le pape souligne ce courage de celui qui prie, non seulement pour « défier le Seigneur », mais aussi pour « s’impliquer » : même si l’on n’obtient pas immédiatement ce que l’on demande, parce que dans la « prière, on mise beaucoup » et il scande : « si la prière n’est pas courageuse, elle n’est pas chrétienne ».

    Le pape fait aussi observer que « la prière chrétienne naît de la foi en Jésus et va toujours avec la foi, au-delà des difficultés ».

    Il cite aussi « notre père Abraham, auquel a été promis un héritier, c’est-à-dire qu’il aurait un fils à 100 ans » : l’apôtre Paul dit : « il crut » et grâce à cela, il a été « justifié ». Et, avec sa foi, « il s’est mis en route » : foi et ensuite « tout faire pour arriver à cette grâce que je demande ».

    source ZENIT.org

    ---------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Tweet du pape : une âme joyeuse

    « Une bonne terre qui fait bien croître la vie, avec de bons fruits »

    Le pape le pouce levé © L'Osservatore Romano

    Le Pape Le Pouce Levé © L'Osservatore Romano

    « Une âme joyeuse est comme une bonne terre qui fait bien croître la vie, avec de bons fruits. » C’est le tweet publié par le pape François ce 9 janvier 2018, sur @Pontifex.

    « Dieu nous a créés pour la joie et le bonheur », affirmait récemment le pape argentin, lors de l’audience générale du 27 septembre 2017.

    Le 9 septembre, devant les évêques, les prêtres, les consacrés et les séminaristes de Colombie, il soulignait : « Il faut demeurer dans le Christ pour vivre dans la joie ».

    « Si nous demeurons en lui, ajoutait le pape, sa joie sera en nous. Nous ne serons pas des disciples tristes et des apôtres amers. Au contraire, nous reflèterons et porterons la vraie joie, la joie pleine que personne ne pourra nous enlever, nous répandrons l’espérance de la vie nouvelle que le Christ nous a apportée. L’appel de Dieu n’est pas un fardeau lourd qui nous vole la joie. Dieu ne nous veut pas soumis dans la tristesse et dans la fatigue qui dérivent des activités mal vécues, sans une spiritualité qui rende heureuse notre vie, voire nos fatigues. Notre joie contagieuse doit être le premier témoignage de la proximité et de l’amour de Dieu. Nous sommes de vrais dispensateurs de la grâce de Dieu lorsque nous reflétons la joie de la rencontre avec lui. »

    « La prière nous libère du fardeau de la mondanité, nous enseigne à vivre dans la joie, à faire des choix en nous éloignant de ce qui est superficiel, dans un exercice de liberté authentique », assurait aussi le pape François.

    source ZENIT.org

    ---------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Le Pape à la fenêtre du Palais apostolique lors de l'Angélus du 1er janvier 2018.Le Pape à la fenêtre du Palais apostolique lors de l'Angélus du 1er janvier 2018.  (AFP or licensors)

    Angélus: comme les Rois Mages, se mettre à la recherche du Seigneur

    Au terme de la messe de l’Épiphanie qu’il venait de présider à la basilique Saint-Pierre, le Pape François est apparu à la fenêtre du Palais apostolique pour la prière de l’Angélus, en mettant en opposition les trois attitudes humaines face à la venue du Fils de Dieu : la recherche empressée, l’indifférence, et la peur.
     

    Les Mages «n’hésitent pas à se mettre en chemin pour chercher le Messie», ils ont fait un long voyage et cherchent, «avec un grand empressement», à identifier l’endroit où se trouve le Roi nouveau-né.

    Mais l’indifférence des scribes et des prêtres contraste avec la quête des Mages. Interrogés par Hérode, les prêtres du Temple répondent que le Messie doit naître à Bethléem, puisque c’est ce que les Écritures annoncent, «mais ils ne se dérangent pas pour aller trouver le Messie. Bethléem est à peu de kilomètres, mais eux ne se bougent pas.»

    Hérode, lui, «a peur que cet Enfant lui retire le pouvoir». Il demande aux Rois Mages de s’informer sur l’enfant, pour qu’il puisse lui-même venir l’adorer, mais en fait son objectif réel est d’éliminer cet enfant qu’il considère comme un rival.

    Le Pape a invité à s’interroger sur l’actualité de ces trois attitudes. Certains sont tentés aujourd’hui, comme Hérode, «de supprimer ou de faire taire le message de Jésus», considéré comme un obstacle quand on suit «les ambitions humaines, les perspectives plus commodes, les inclinations du mal».

    D’autres, tout en sachant que Jésus est le Sauveur, se réfugient dans une forme d’indifférence, en continuant à chercher à satisfaire avant tout «leur soif de pouvoir et de richesse».

    «Nous sommes au contraire appelés à suivre l’exemple des Mages, a expliqué François, à être prêts à nous déranger pour rencontrer Jésus dans notre vie. Le rechercher pour l’adorer, pour reconnaître que c’est Lui notre Seigneur, Celui qui indique la vraie voie à suivre. Si nous avons cette attitude, Jésus nous sauve réellement, et nous pouvons vivre une vie belle, nous pouvons grandir dans la foi, dans l’espérance, dans la charité envers Dieu et envers nos frères.»

    source 

    -----------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Clergé : l’homélie doit parler « au cœur », souligne le card. Stella

    L’homélie ne sert pas à exhiber son érudition

    Sainte-Marthe, messe du 05/12/2017 © L'Osservatore Romano

    Sainte-Marthe, Messe Du 05/12/2017 © L'Osservatore Romano

    Lors de l’homélie, le prêtre est invité à faire comme le pape François qui « parle au cœur » et utilise « des situations de vie concrète, éclairées par la Parole de Dieu », souligne le cardinal Beniamino Stella, préfet de la Congrégation pour le clergé, dans un entretien à Vatican Media en italien ce 5 janvier 2018. L’homélie, prévient-il, « ne sert pas à exhiber son érudition : c’est l’Evangile… pour la vie quotidienne du croyant ».

    Evoquant la nouvelle application “Clerus-App”, lancée par le dicastère pour les homélies dominicales, le cardinal explique qu’elle a pour objectif d’aider les prêtres « souvent débordés » en leur proposant « une brève homélie toute prête » où le prêtre peut puiser des « idées » pour la sienne.

    L’homélie n’est pas un cours, elle a pour but de « tendre la Parole de Dieu » à la communauté des fidèles, explique-t-il : « Elle semble d’une importance secondaire mais aujourd’hui elle est devenue le moment et l’instrument fondamental d’évangélisation et de catéchèse … un carburant spirituel. »

    Le pape « nous donne l’exemple », souligne le cardinal Stella qui évoque ses homélies matinales à la Maison Sainte-Marthe : « le pape a deux, trois idées à l’esprit. Il parle lentement, il pense beaucoup à ce qu’il va dire… nous sommes invités un peu à “le copier”, car le pape est surtout un pasteur. Le pape est un curé de l’humanité, du peuple chrétien. Pourquoi le peuple l’écoute-t-il ? Parce que le pape parle au cœur, il parle des situations de vie concrète, éclairées par la Parole de Dieu. »

    Pour le préfet, « il faut, dès le séminaire, une attention des formateurs dans la préparation » des futurs prêtres vis-à-vis de cet exercice de l’homélie : « Ayons un sens de respect pour les gens, dans l’utilisation du temps et du langage. Une homélie ne sert pas à exhiber son érudition : c’est l’Evangile, comme le pape nous l’enseigne, la Parole de Dieu pour la vie quotidienne du croyant. Tel est le sens de l’homélie. »

    Le prêtre de paroisse, estime-t-il, « doit commencer dès le lundi à penser à l’homélie : je vois l’Evangile, les Lectures, j’y pense… la semaine du pasteur au milieu des personnes peut aussi éclairer sur des choses concrètes : j’ai vu, j’ai senti… alors l’homélie devient quelque chose de vécu, d’attendu, et surtout d’efficace pour la vie ».

    En conclusion, le cardinal Stella souhaite que le fidèle « sorte de l’Eglise en disant : “le curé m’a parlé à moi aussi et j’essaierai de m’améliorer” ».

    source ZENIT.org

    -------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Le Pape François lors de l'audience générale du 3 janvier 2018.Le Pape François lors de l'audience générale du 3 janvier 2018. 

    Audience générale: le Pape François se penche sur le sens de la prière pénitentielle

    Ce mercredi matin, devant les pèlerins rassemblés en Salle Paul VI pour la première audience générale de l’année 2018, le Pape François a poursuivi ses enseignements sur la messe, en s’arrêtant cette fois sur l'un des rites d’ouverture : la prière pénitentielle.
     

    Cyprien Viet - Cité du Vatican

    «Écouter en silence la voix de la conscience permet de reconnaître que nos pensées sont éloignées des pensées divines, que nos paroles et nos actions sont souvent mondaines, et donc guidées par des choix contraires à l’Évangile.» Le Pape François a donc expliqué que l’entrée dans la célébration eucharistique nécessite une purification de la conscience à travers une formule de «confession générale», mais qui est prononcée à la «première personne du singulier», pour se responsabiliser. Pour être disciple de Jésus, il ne suffit pas en effet de se dire «je n’ai fait de mal à personne» mais il faut «choisir de faire le bien», en renonçant donc explicitement et publiquement au péché. 

    Se situer dans la filiation biblique 

    Le geste de se frapper symboliquement la poitrine permet de se pencher sur sa propre responsabilité, au lieu de toujours pointer celle des autres. Mais après la confession du péché, «nous supplions la Bienheureuse Vierge Marie, les anges et les saints de prier le Seigneur pour nous». Intégrer la «communion des Saints» dans cette démarche pénitentielle permet un soutien de ces «amis et modèles de vie» dans le chemin vers la pleine communion avec Dieu.

    La Bible regorge d’exemples de pécheurs qui ont recherché la miséricorde du Seigneur, du roi David à l’enfant prodigue, en passant par saint Pierre, Zachée ou encore la femme samaritaine. L’acte pénitentiel au début de la messe permet donc d’entrer dans cette longue histoire : «Se mesurer avec la fragilité de l’argile dont nous sommes faits est une expérience qui nous fortifie», qui «nous ouvre le cœur à invoquer la miséricorde divine qui transforme et convertit», a conclu le Pape François.

    source http://www.vaticannews.va/

    et Sel et Lumière

    -----------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Le Pape François donnant sa bénédiction lors de l'Angélus du 24 décembre 2017.Le Pape François donnant sa bénédiction lors de l'Angélus du 24 décembre 2017.  (AFP or licensors)

    Angélus: Marie, un modèle de disponibilité pour le projet de Dieu

    Comme Marie, accepter avec humilité de servir le projet de Dieu… C’est le conseil donné par le Pape François avant la prière de l’Angélus ce 24 décembre 2017, veille de Noël. S’appuyant sur l’Évangile de ce quatrième dimanche de l’Avent, celui de l’Annonciation, le Saint-Père a posé Marie en exemple.
     

    Samuel Bleynie - Cité du Vatican

    Le Pape a d’abord noté le contraste entre les promesses de l’ange et la réponse de Marie, qui se manifeste tant dans la dimension que dans le contenu de leurs expressions. La tirade de l’ange (Lc 1, 30-33) est «une longue révélation, qui ouvre des perspectives inimaginables», souligne François. L’enfant, nous dit l’Evangile, sera appelé fils du Très-Haut : «on ne peut concevoir une dignité plus haute que celle-ci», souligne le Pape.

    Au contraire, Marie répond par une courte phrase, «qui ne parle pas de joie ni de privilège, mais juste de disponibilité et de service» : «je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole» (Lc 1, 38). Le contenu aussi diffère. «Marie ne s’exalte pas devant la perspective de devenir la mère du Messie, elle reste modeste et exprime son adhésion au projet du Seigneur.» Loin de se vanter, Marie «reconnaît être petite devant Dieu» et elle en est heureuse. «En même temps, elle est consciente que de sa réponse dépend la réalisation du projet de Dieu, et qu’elle est donc appelée à y adhérer de tout son être. »

    LIRE AUSSI
     
    Angélus du 24 décembre 2017
    24/12/2017
     

    « Collaboratrice parfaite du projet de Dieu »

    Cette disponibilité «reflète» celle même du Christ quand il vient au monde : «il veut devenir le Serviteur de Dieu, se mettre au service de l’humanité pour accomplir le projet du Père». Le Pape met d’ailleurs en parallèle les paroles de Marie, «Je suis la servante du Seigneur», et celle du Fils de Dieu, «Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté» (Eb 10, 7.9).

    «La Madone se révèle collaboratrice parfaite du projet de Dieu, et se révèle aussi disciple de son fils». C’est ainsi qu’elle proclamera dans le Magnificat que Dieu élève les humbles (Lc 1,52) «parce qu’avec cette réponse humble et généreuse, elle a obtenu une joie immense et une gloire immense», commente le Saint-Père, avant de conclure : «Demandons à Marie d’aider chacun d’entre nous à accueillir le projet de Dieu dans notre vie, avec une humilité sincère et une courageuse générosité.»

    Après la prière de l'Angélus, le Pape a lancé des appels pour la paix dans le monde et pour les victimes de la tempête aux Philippines

    source http://www.vaticannews.va/fr

    --------------------------

    Articles récents- OFS-Sherb

    votre commentaire
  • Tout ce qui est maintenant caché sera dévoilé...

     Tout ce qui est maintenant caché sera dévoilé...

    Que vous soyez non chrétien ou d’une 

    autre confession ou même non croyant,
    vous trouverez sur ce site, des paroles de sagesse. 

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique