• Prédication de Carême du cardinal Cantalamessa du 1er avril

     
     
    Le cardinal Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, propose les vendredis de Carême une prédication autour du thème « Prenez, mangez : ceci est mon corps » (Mt 26,26). Sa prédication est à suivre depuis la salle Paul VI à Rome les vendredis 11, 18 et 25 mars, et le 1er et 18 avril, à 9h00, en direct sur KTO.
     
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  • 3e Prédication de Carême: la communion pour être relié à Dieu et aux hommes

    Le prédicateur de la Maison pontificale, le cardinal Raniero Cantalamessa, a prononcé sa troisième prédication de Carême, en approfondissant le thème de «la communion au corps et au sang du Christ», vendredi 25 mars.
     

    Renato Martinez - Cité du Vatican

    «L'Eucharistie reçue par l'évêque ou le Pape est exactement la même que l'Eucharistie reçue par le dernier des baptisés. La communion eucharistique est la proclamation sacramentelle que dans l'Église, la koinonia précède et est plus importante que la hiérarchie», a déclaré le cardinal Raniero Cantalamessa au début du sermon de Carême donné ce 25 mars en Salle Paul VI, devant le Souverain Pontife et les membres de la Curie romaine.

    Sur un pied d’égalité devant Jésus Eucharistie

    En ouvrant sa réflexion, le prédicateur de la Maison pontificale a rappelé que, dans cette catéchèse mystagogique sur l'Eucharistie, nous sommes arrivés au troisième moment, celui de la communion. «Au sein de la messe, la communion est le moment qui met le mieux en évidence l'unité fondamentale de tous les membres du peuple de Dieu. Jusqu'à ce moment, c'est la distinction des ministères qui prévaut : dans la liturgie de la Parole, la distinction entre l'Église enseignante et l'Église enseignée ; dans la consécration, la distinction entre le sacerdoce ministériel et le sacerdoce universel. Dans la communion, pas de distinction», a-t-il souligné.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • La synodalité déclenche chez un paroissien orphelin,  
    un regard vif sur l’Église. L’objectif du synode est une expérience

    d’écoute mutuelle entre membres de l’Église, tous motivés
    par la même foi en Jésus Christ, en Dieu. 
    La prise de parole spontanée
    amène à parler de « communauté paroissiale »,

    « de liturgie », « du rôle des laïcs », et « de la gouvernance ».  

    Il y a bien sûr le village voisin, mais cette église n’est pas sa mère nourricière
    qui l’a accueilli et accompagné depuis les démarches de son enfance.

    Ernest est plongé dans une profonde réflexion depuis que sa paroisse a été supprimée et fusionnée avec un grand ensemble. Il était attaché à la petite communauté de croyants qui fréquentaient l’église toute proche et accessible. À cause du petit nombre, fréquentant le lieu, la dimension économique a parlé fort et clair, et l’église a été fermée, désacralisée. Et voilà qu’Ernest se vit en orphelin par la perte de sa « Mère Église », lieu communautaire et lieu physique de rassemblement. Il est doublement orphelin, et de communauté et de lieu de rassemblement. Il y a bien sûr le village voisin, mais cette église n’est pas sa mère nourricière qui l’a accueilli et accompagné depuis les démarches de son enfance. Il a le cœur gros de son église fermée et sur le marché pour vente.​

    Devant ce fait, la réflexion d’Ernest prend une tournure spéciale, depuis qu’il a entendu le pape François parler de synodalité. Il a une grande admiration pour le pape François depuis qu’il est à la tête de l’Église. Et voici que la synodalité déclenche en lui un regard vif sur l’Église. L’objectif du synode est une expérience d’écoute mutuelle entre membres de l’Église, tous motivés par la même foi en Jésus Christ, en Dieu. La prise de parole spontanée d’Ernest l’amène à parler de « communauté paroissiale », « de liturgie », « du rôle des laïcs », et « de la gouvernance».                                                             

    LA COMMUNAUTÉ 

    Il ressort du début de cette conversation, que la communauté a existé pour Ernest. Il reconnaît cependant qu’elle a été marquée par la consommation du sacré, même si le mot est choquant. De nombreux croyants ont considéré l’Église comme un point de services bien organisés par les responsables. Le développement du véritable sens communautaire n’a pas été fort.​

    Il reconnaît encore que sa communauté paroissiale était peu ou pas préoccupée de la pastorale d’ensemble. Sans parler de rivalité, il note que l’appartenance à sa paroisse manifestait un manque d’ouverture avec les Églises voisines, c’était évident. Devant cela, il se demande si la gouvernance des paroisses avait les outils pour faire une vraie communauté ouverte et collaboratrice? Évidemment qu’il voit comme un bienfait du synode, l’ouverture des communautés avec de véritables liens entre elles et le partage des ressources et des forces de chacune.

    LA LITURGIE 

    Ernest passe ensuite à la liturgie. Il exprime le souhait d’une célébration de l’Eucharistie, source et sommet de la liturgie, marquée davantage par la résurrection que par la dimension sacrificielle de la mort du Christ. Il est fatigué des mots : pitié, pécheurs, sacrifice, indignes. Sur ce point, il souhaite une liturgie toute inspirée du Jour de Pâques avec ses « alleluia », avec « Christ a vaincu la mort », avec » Christ est vivant ». Le dimanche est bel et bien, dans l’histoire chrétienne, la fête de la résurrection et de la joie qu’elle soulève. Sans nier notre état de pécheur, la proclamation du Christ ressuscité et l’appel à le suivre en vie éternelle ne peuvent que nous éloigner du péché et de tout mal.​

    En liturgie, pour Ernest, la Parole de Dieu est trop lue, comme un simple élément constitutif de la célébration, trop peu proclamée, commentée et assimilée comme nourriture spirituelle. Et Dieu sait combien l’homélie  revêt un caractère important qui développe le goût de la célébration. Nombreux sont les croyants et croyantes, en milieu urbain, qui choisissent leur Église d’appartenance à partir de l’homélie prononcée : ce que lui-même a toujours fait.​

    Une troisième observation sur la liturgie, et il y en aurait bien d’autres, concerne le paragraphe de la prière pour l’Église dans la prière eucharistique. La dite prière mentionne une Église du pape, des évêques, des prêtres et des diacres. En tant que catéchète et en contact avec de nombreux agents de pastorale, il voit leur importance et leur implication. Il ajoute toujours mentalement, pendant la prière eucharistique, les intervenants en pastorale, les catéchètes et tous ceux qui partagent la Parole de Dieu et qui œuvrent pour la communauté. Il apprécie grandement l’ajout qu’en fait tel ou tel président d’assemblée eucharistique.

    LE RÔLE DES LAÏCS 

    S’ouvre maintenant la réflexion sur le rôle des laïcs dans l’Église. Notre témoin reconnaît que les laïcs sont de bons serviteurs, de bons exécutants en général. Il y a bien des communautés paroissiales animées en coresponsabilité prêtres et laïcs. Pour lui, il y là une piste à explorer et à développer. Aux baptisés, il faut donner de la place et une participation au pouvoir décisionnel sur divers aspects de la vie paroissiale. De par leur culture, leur présence au monde, leur propre vie spirituelle, les laïcs apportent un complément de vision précieuse pour l’organisation pastorale. Leur présence est souhaitée à tous les niveaux. L’expérience des communautés de base, en territoire de mission, peut-elle devenir une source d’inspiration dans le passage que vit l’Église actuelle? Un projet diocésain avec des communautés chrétiennes sous la gouverne de laïcs formés et engagés est-il concevable et réalisable ?

    LA GOUVERNANCE 

    Ernest ne peut terminer l’entrevue sans parler de la gouvernance de l’Église. Il a été un fervent lecteur de la revue « Concilium », revue spécialisée sur le Concile Vatican 2, en vue d’en faire advenir les orientations. Sa réflexion touche la grande Église universelle, mais elle peut éclairer d’autres paliers de l’Église. Une simple mention des points de sa réflexion, et cela servira de conclusion, suffit à alimenter l’espérance suscitée par le synode. Des thèmes classiques sont évoqués par Ernest. Il souhaite une compréhension claire et une application concrète du vocabulaire « unie dans la diversité »pour parler de l’Église. Il souhaite une reconnaissance de la diversité des cultures, des continents selon la volonté du concile Vatican 2. Sans connaître le détail de la gestion de l’Église universelle, des informations filtrent sur des tensions et des luttes dans certaines officines de l’Église. Notre témoin souhaite la cohésion et une vision commune de tous les conseillers et leaders de cette Église, sous la gouverne de son Serviteur universel. Le modèle de l’unité dans la diversité devrait venir, en tout premier lieu, du collège des conseillers du Serviteur de la charge pastorale de l’Église universelle. Ce dernier point de la gouvernance peut apporter lumière sur tous les points de la réflexion synodale.

     
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  • QUAND L’ESPRIT DONNE RENDEZ-VOUS... - Chemin franciscain

    (EXTRAIT) CHEMINS FRANCISCAINS

    Vol 127 No 1 - Mars 2022

    Le défi fondamental que pose le processus synodal à la vie de l’Église renvoie à une nouvelle compréhension de la « communion » conçue en termes d’inclusivité : impliquer toutes les composantes du peuple de Dieu, chacun selon sa propre fonction, de telle sorte que tous puissent se sentir coresponsables dans la vie et la mission de l’Église.

    Au moment de lancer le processus synodal, le pape François écrivait aux évêques : « Je serais venu vous le présenter personnellement si cela avait été possible, non seulement parce que c’est dès le commencement que son contenu doit être communiqué, mais aussi parce que c’est dans le processus qu’est déjà le résultat ».

    Ainsi, François exprimait qu’un véritable processus synodal exige que non seulement nous marchions ensemble côte à côte sur la même route, mais que nous incarnions le style de Dieu qui parcourt les chemins de l’histoire et partage la vie de l’humanité. De là, l’appel au Peuple de Dieu à favoriser la COMMUNION par l’écoute et le dialogue, notamment par l’attention à la Parole de Dieu en même temps qu’aux joies et aux espoirs, aux tristesses et aux angoisses des femmes et des hommes de ce temps.

    FAVORISER LA COMMUNION

    Le défi fondamental que pose le processus synodal à la vie de l’Église renvoie à une nouvelle compréhension de la «communion» conçue en termes d’inclusivité : impliquer toutes les composantes du peuple de Dieu, chacun selon sa propre fonction, de telle sorte que tous puissent se sentir coresponsables dans la vie et la mission de l’Église. 

    Peut-être que dans le passé, on a tellement insisté sur la communion avec la hiérarchie qu’est née l’idée que l’unité de l’Église ne pouvait être atteinte qu’en renforçant l’autorité des pasteurs. Cela ne peut pas être la manière de vivre la communion ecclésiale qui exige la circularité, la réciprocité, le cheminement ensemble en ce qui concerne les diverses fonctions du peuple de Dieu, laïcs, clercs, évêques et cardinaux. « Le principe directeur de cette consultation est contenu dans l’ancien axiome : ce qui touche à tous doit être approuvé par tous, déclare le cardinal Grech. Il ne s’agit pas de démocratie ni de populisme, il s’agit de l’Église qui, en tant que peuple de Dieu, en vertu du baptême est un sujet actif dans la vie et la mission de l’Église ».

    INSISTANCE SUR L’ÉCOUTE

    Être à l’écoute du peuple de Dieu est la véritable conversion pastorale à laquelle nous sommes invités. Écouter les laïcs qui forment l’immense majorité du peuple de Dieu, reconnaître le rôle des femmes dans la famille et la société, leur compétence dans la vie sociale et familiale et apprendre de leur participation aux diverses expressions de la culture; écouter les jeunes et faire confiance à leur créativité; écouter les pauvres qui n’ont pas toujours leur mot à dire. 

    Mais comment faire pour que la synodalité dans l’Église grandisse ? Sans cette réelle conversion de la façon de penser, de prier et d’agir, sans un entrainement constant à l’accueil réciproque, les structures ecclésiales synodales pourraient se révéler insuffisantes pour atteindre la fin pour laquelle elles ont été créées. « Si Dieu le veut, écrit encore le cardinal Grech, l’un des fruits du synode est que nous puissions tous comprendre qu’un processus de décision dans l’Église commence toujours par l’écoute, car ce n’est que de cette manière que nous pouvons comprendre comment et où l’Esprit veut conduire l’Église ».

    À L’ÉCOUTE DU TEMPS DES HOMMES ET DE CELUI DE DIEU

    Il y a sans doute encore beaucoup de chemin à parcourir pour comprendre la profonde réforme de notre existence institutionnelle comme réponse à l’appel de Dieu pour l’Église du 3e millénaire. Le christianisme est parvenu à un stade de son histoire qui appelle une relecture de certaines de ses pratiques et le pape François nous y invite énergiquement. 

    Si les cinq continents sont tous atteints par l’annonce évangélique, si les villes et les villages de nombreux pays ont été imprégnés jusque dans leur vie institutionnelle par la référence chrétienne, si les textes sacrés sont traduits dans la quasi-totalité des langues pratiquées, le christianisme se heurte cependant aujourd’hui en bien des domaines à un épuisement de son modèle de présence et d’intervention. Plus encore, un sentiment de fracture s’est ainsi progressivement imposé entre le temps des horloges et celui de l’invitation ecclésiale à la communion humaine, entre le temps cosmique et celui du Christ, maître du temps. (Constitution Dei Verbum).

    L’ÉGLISE AU QUÉBEC, UNE VOIX À ENTENDRE

    La place de la religion catholique au Québec a sensiblement évolué, écrit le professeur Gilles Routhier. « Ce n'est pas simplement en termes de déclin ou d’effacement qu’il faut lire la situation. Je crois, dit-il, que c’est plutôt une figure du catholicisme qui est en train de disparaître. Les fonctions qu’on avait attribuées à l’Église catholique ou au catholicisme au Québec s’effacent l’une après l’autre : protéger la nation, investir dans l’éducation, la santé et les services sociaux, assurer aux citoyens des rites de passage essentiels, offrir le confort spirituel. Mais a-t-on vraiment besoin de l’Église pour assurer le développement de valeurs humaines quand d’autres s’en chargent ? On croyait s’en tirer en pensant qu’au moins, l’Église garantissait la charité, la solidarité sociale et l’entraide au moment du désengagement de l’État, mais d’autres OBLN peuvent répondre à cela. J’en suis venu à penser que cette recherche d’utilité nous mène à une impasse et, à mon avis, passe un peu à côté de l’essentiel. »

    CE QUE L’ÉGLISE PEUT OFFRIR

    En temps de pandémie, bon nombre de chrétiens ont été à la recherche de confort spirituel. À défaut de se payer une thérapie, on peut aller à la messe. Mais ce confort spirituel n’est probablement pas ce qu’on a de meilleur à offrir. Que peut donc offrir l’Église ? Gilles Routhier poursuit sa réflexion à partir d’une analogie. « Les moines trappistes qui habitaient en Algérie où l’islam sunnite est la religion d’État ne pouvaient pas annoncer explicitement l’Évangile parce que c’était interdit. Pourquoi alors restaient-ils là. Ils ont dû se poser la question et on peut se poser la même question au Québec. Ils restaient là pour offrir un signe de réconciliation et un signe d’un vivre ensemble possible. Ils offraient le signe d’une amitié sociale et la possibilité de construire un monde où il y a des rencontres possibles. Ils donnaient également un signe de l’adoration de Dieu ».


    MARCHER ENSEMBLE, EN COMMUNION POUR LA MISSION

    La veille de l’élection papale, le cardinal Bergoglio a cité un passage de l’Apocalypse dans lequel Jésus se tient devant la porte et y frappe. Il a ajouté : aujourd’hui, le Christ frappe de l’intérieur de l’Église et veut sortir. Peut-être est-ce ce qu’il vient de faire ? Tomas Halik, grand intellectuel tchèque et professeur de sociologie, pose la question « Où est la Galilée d’aujourd’hui ? Il écrit «Dans le monde, le nombre de chercheurs augmente à mesure que le nombre de résidents (ceux qui s’identifient avec la forme traditionnelle de la religion) augmente. En outre, il y a un nombre croissant d’apathiques. Il existe des chercheurs parmi les croyants, ceux pour qui la foi n’est pas un héritage mais un chemin, comme parmi les non-croyants, qui, tout en rejetant les principes religieux ont cependant un désir ardent de quelque chose pour satisfaire leur soif de sens ». Tendons- leur la main. L’Église doit sortir de son confinement spirituel. 

    L’Esprit Saint travaille au cœur de chaque personne, dans chaque groupe, en toute circonstance. La conversation spirituelle crée parfois les conditions pour s’ouvrir à l’action de l’Esprit et prendre des décisions selon son inspiration. Cela nécessite cependant d’être attentif à ses propres mouvements intérieurs. C’est de cette manière que l’action de l’Esprit se manifeste. Ne cherchons pas le Vivant parmi les morts. Cherchons-le avec audace et ténacité, et ne soyons pas surpris s’il nous apparaît comme l’étranger d’Emmaüs. En ce temps, la démarche synodale est ce chemin qui nous est offert pour qu’en Église, nous nous laissions rejoindre par le Ressuscité.

    SOURCE https://www.cheminsfranciscains.ca/

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  • Deuxième prédication de carême du cardinal Cantalamessa

    Le prédicateur de la Maison pontificale a prononcé le 18 mars sa deuxième méditation du temps de carême devant le Pape François et les membres de la Curie. «Au Père vient l'offrande payée par un seul, le Christ, a t-il dit, mais ceux qui ont signé un engagement ont ensuite le devoir "d'honorer leur propre signature».
     

    L'Osservatore Romano

    «Dès que nous sortons de la messe, nous devons réaliser ce qui a été dit, dans la pratique nous efforcer réellement, même avec toutes nos limites, d'offrir à nos frères et sœurs le "corps", c'est-à-dire "le temps, l'énergie, l'attention ; en un mot, la vie"» C'est ce qu'a souligné le cardinal Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, lors de sa deuxième méditation de Carême, qui s'est tenu dans la salle Paul VI, vendredi matin 18 mars, en présence du Pape François. Avec cette méditation, le frère mineur capucin poursuit sa réflexion sur le mystère eucharistique, thème de ce cycle de catéchèse de Carême, en s'arrêtant sur la partie centrale de la messe, la prière eucharistique, ou anaphore, qui a pour centre la consécration. En prenant en considération l'aspect liturgique et rituel, ainsi que l'aspect théologique et existentiel.

    Il est nécessaire, a souligné le cardinal, après avoir dit «Prenez, mangez», de se laisser vraiment "manger", surtout «par ceux qui ne le font pas avec toute la délicatesse et la courtoisie que nous attendons». Rappelant ce qu'écrivait saint Ignace d'Antioche sur le chemin de Rome pour y mourir en martyr, le capucin a souligné que chacun, s'il regarde attentivement autour de lui, a «des dents acérées de bêtes qui grincent contre lui : ce sont des critiques, des contrastes, des oppositions cachées ou ouvertes, des différences de vue avec ceux qui nous entourent, des différences de caractère».

    Si dans la consécration, a souligné le prédicateur, «c'est aussi nous qui, nous adressant à nos frères et sœurs, disons : "Prenez, mangez : ceci est mon corps". Prenez, buvez : ceci est mon sang", nous devons savoir ce que signifient "corps" et "sang", afin de savoir ce que nous offrons».

    Le mot «corps», a-t-il expliqué, n'indique pas, dans la Bible, «une composante, ou une partie, de l'homme qui, unie aux autres composantes que sont l'âme et l'esprit, forme l'homme complet». Dans le langage biblique, et donc dans celui de Jésus et de Paul, "corps" indique «l'homme tout entier, dans la mesure où il vit sa vie dans un corps, dans une condition corporelle et mortelle». "Corps" indique donc «toute vie». À cet égard, le cardinal a souligné que Jésus, en instituant l'Eucharistie, «a laissé en cadeau toute sa vie, du premier instant de l'incarnation au dernier moment, avec tout ce qui avait concrètement rempli cette vie : le silence, la sueur, le labeur, la prière, les luttes, les humiliations". Pas "la vie" dans l'abstrait, mais "le vécu

    Lorsque Jésus dit ensuite : «"Ceci est mon sang", il ajoute "la mort !". En effet, après "nous avoir donné la vie, il nous en donne aussi la part la plus précieuse, sa mort". Le terme "sang" dans la Bible, a expliqué le cardinal, ne désigne pas en effet "une partie du corps, c'est-à-dire une partie d'une partie de l'homme", mais indique "un événement : la mort". Si le sang est "le siège de la vie", comme on le pensait alors, son "épanchement" est le "signe plastique de la mort". En ce sens, l'Eucharistie est "le mystère du corps et du sang du Seigneur, c'est-à-dire de la vie et de la mort du Seigneur!"».

    ******pour lire la première c'est ICI

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Voici une réflexion qui nous parvient du Bulletin le Renouveau
    de la régionale St-François de Laval (Québec)

    QUEL CARÊME - Mot du Fr André Chicoine ofmcap

    QUEL CARÊME - Mot du Fr André Chicoine ofmcap

     

     

     

     

     

     

    Source : Renouveau Janvier-Mars 2022

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  • Le Pape invite à ne pas avoir peur de toucher les plaies du monde

    Le 400e anniversaire de la première canonisation collective de l’histoire de l’Église catholique a été célébré ce samedi en l’église du Gesù à Rome par une messe. Dans son homélie, le Pape François qui y participait, s’est adressé en tout premier lieu aux jésuites, en revenant sur les quatre actions de Jésus décrites dans l’Évangile de la Transfiguration.
     

    Xavier Sartre – Cité du Vatican

    Cette année, l’Église catholique commémore la canonisation il y a 400 ans jour pour jour de saint Ignace de Loyola, de saint François-Xavier, aux origines tous deux de la Compagnie de Jésus, mais aussi de saint Isidore le Laboureur et de sainte Thérèse d’Avila, quatre saints originaires d’Espagne, ainsi que de saint Philippe Néri, originaire d’Italie. Les jésuites ont ainsi organisé une messe ce samedi 12 mars en leur principale église à Rome, celle du Gesù, en plein cœur de la Ville Éternelle. Elle fut présidée par le père Sosa, supérieur général des jésuites, en compagnie du Pape François qui prononça l’homélie.

    Le Saint-Père a souligné quatre actions de Jésus dans l’Évangile de la Transfiguration. La première, c’est celle de prendre avec soi. Jésus «nous a aimés, choisis et appelés»«Nous sommes ceux qui ont reçu un don gratuit» explique François. «Notre marche, frères, doit recommencer chaque jour à partir de là, de la grâce originelle». Elle doit porter vers la montagne de Jésus. Or, cette marche est paralysée par les «tentations». D’où cette exhortation à prendre plutôt notre vie en main et à accueillir «le don de vivre chaque jour comme une marche vers le but».

    S’adressant aux jésuites, le Pape précise que Jésus prit ses disciples en communauté. «Il nous faut raviver la grâce d’avoir été pris dans l’Église, notre sainte Mère hiérarchique, et pour l’Église, notre épouse. Nous appartenons à Jésus, mais en tant que Compagnie. Ne nous lassons pas de demander la force de construire et de garder la communion, d’être levain de fraternité pour l’Église et pour le monde».

    Et d’insister sur le fait que les jésuites ne sont pas des «solistes qui cherchent à être écoutés, mais des frères disposés en chœur»«Écoutons avec l’Église, rejetons la tentation de rechercher des succès personnels, et d’entrer dans des copinages. Ne nous laissons pas prendre par le cléricalisme qui raidit, et par les idéologies qui divisent». C’est bien ensemble que les jésuites doivent être, alors, «puisque nous serons unis pour toujours là-haut, pourquoi ne pas commencer dès maintenant ici-bas ?» conseille le premier pape jésuite de l’histoire.

    Gravir la montagne avec Jésus

    «Pour suivre Jésus il faut donc quitter les plaines de la médiocrité et les descentes du confort» poursuit le Pape, développant la deuxième action de Jésus, celle de gravir. «Seule la montée de la croix mène au but de la gloire. C’est la voie : de la croix à la gloire. La tentation du monde est de rechercher la gloire sans passer par la croix» explique-t-il.

    Là aussi, il y a des obstacles. Les jésuites doivent monter sur cette montagne où l’homme affronte Dieu avec grande peine. Ils doivent sortir et se montrer. «Alors que l’ennemi de la nature humaine veut nous convaincre de toujours revenir sur les mêmes pas, ceux de la répétition stérile, du confort, du déjà vu, l’Esprit suggère des ouvertures, il donne la paix sans jamais laisser en paix, il envoie les disciples jusqu’aux limites extrêmes». Et de penser à saint François-Xavier parti évangéliser l’Asie, et mort en mission sur la route du Japon.

    Il existe aussi «le danger d’une foi statique, “garée”»«Pour ceux qui suivent Jésus le moment n’est pas venu de dormir, de se laisser intoxiquer l’âme, de se laisser anesthésier par le climat consumériste et individualiste d’aujourd’hui», affirme François. Il faut se garder de ce drame du temps qui «consiste à fermer les yeux sur la réalité et se détourner». Le Pape convoque cette fois sainte Thérèse pour qu’elle nous aide à nous rendre compte que Jésus se révèle aussi à travers les blessures de nos frères, les efforts de l’humanité, les signes des temps. «N’ayons pas peur de toucher les plaies, ce sont celles du Seigneur», poursuit le Saint-Père.

    La prière change le monde

    Autre action tirée de l’Évangile de la Transfiguration : prier. «La prière transforme la réalité. Elle est une mission active, une intercession continue. Elle n’éloigne pas du monde, mais change le monde. Prier, c’est apporter à Dieu le battement de cœur de l’actualité pour que son regard s’ouvre tout grand sur l’histoire».

    «Si la prière est vivante, elle “déstabilise intérieurement”, ravive le feu de la mission, rallume la joie, nous provoque sans cesse à nous laisser déranger par le cri souffrant du monde. Demandons-nous comment nous portons dans la prière la guerre en cours» s’interroge François.

    Enfin, le Pape conclut sa réflexion par le dernier verbe : Jésus se trouva seul, pour mieux nous ramener à l’essentiel et éviter de faire passer pour primaires de nombreux besoins secondaires. François nous met en garde contre le risque de «nous concentrer sur des coutumes, des habitudes et des traditions qui fixent le cœur sur ce qui passe et qui nous font oublier ce qui reste. Combien il est important de travailler sur le cœur, afin qu’il sache distinguer ce qui est selon Dieu et demeure, de ce qui est selon le monde et qui passe !»

    D’où cet appel final lancé à saint Ignace pour qu’il aide les jésuites à garder le discernement, leur précieux héritage, ce trésor toujours actuel à reverser sur l’Église et sur le monde.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Cantalamessa: Jésus est avec nous dans ce monde qui semble nous échapper

    Le cardinal Raniero Cantalamessa a prononcé sa première méditation de carême ce vendredi dans la salle Paul VI du Vatican, insistant sur la nécessité de raviver l’émerveillement devant l’Eucharistie.
     

    Nicola Gori  

    «Parler de l’Eucharistie en temps de pandémie (et à présent avec les horreurs de la guerre dans les yeux) ce n'est pas nous abstraire de la réalité dramatique que nous vivons, mais une aide pour la regarder d'un point de vue plus élevé et moins contingent», a d’emblée pointé le prédicateur de la Maison pontificale, initiant ainsi le cycle de ses enseignements de carême.

    Le besoin de l'Eucharistie

    «L'Eucharistie, a-t-il expliqué, est la présence dans l'histoire de l'événement qui a inversé à jamais les rôles entre vainqueurs et victimes». Sur la croix, «le Christ a fait de la victime le vrai vainqueur : “Victor quia victima”, saint Augustin le définit : Vainqueur parce que victime». Pour cette raison, l'Eucharistie «offre la véritable clé de lecture de l'histoire. Elle nous assure que Jésus est avec nous, non seulement intentionnellement, mais réellement dans ce monde qui semble nous échapper à tout moment. »

    Parmi les nombreux maux que le Covid-19 a causés à l'humanité, a ajouté le cardinal, il y a eu au moins «un effet positif du point de vue de la foi». C'est précisément la pandémie qui nous a fait «prendre conscience du besoin que nous avons de l'Eucharistie et du vide que crée son absence». Pendant la période la plus aiguë de la pandémie, en 2020, «j'ai été fortement impressionné, et avec moi des millions d'autres catholiques, par ce que cela signifiait chaque matin de regarder à la télévision la Sainte Messe célébrée par le Pape François à Sainte-Marthe.»

    Certaines Églises locales et nationales, a rappelé le prédicateur, ont décidé «de consacrer l'année en cours à une catéchèse spéciale sur l'Eucharistie, en vue d'un renouveau eucharistique souhaité dans l'Église catholique». Il me semble, a-t-il noté, qu'il s'agit d'une «décision opportune et d'un exemple à suivre, touchant peut-être à un aspect qui n'est pas toujours pris en considération».

    L'émerveillement eucharistique

    D'autre part, l'Eucharistie est au «centre de chaque saison liturgique, du carême comme dans les autres temps». C'est ce que «nous célébrons chaque jour, la Pâque quotidienne». Chaque petit progrès dans «sa compréhension se traduit par un progrès dans la vie spirituelle de la personne et de la communauté ecclésiale». Mais malheureusement, c'est aussi «la chose la plus exposée, du fait de sa répétitivité, à devenir une routine, une évidence». Le cardinal Cantalamessa a rappelé les paroles de Jean-Paul II, dans l'encyclique Ecclesia de Eucharistia (17 avril 2003), lorsqu'il affirmait que les chrétiens doivent redécouvrir et maintenir vivante «l’admiration eucharistique». C'est précisément dans ce but, a-t-il expliqué, que les réflexions serviront «à redécouvrir l’émerveillement eucharistique».

    Dans les tout premiers temps de l'Église, note le prédicateur, «la liturgie de la Parole était détachée de la liturgie eucharistique». Les disciples, rapportent les Actes des Apôtres, «fréquentaient le temple assidûment». Ils écoutaient la lecture de la Bible, récitaient les psaumes et les prières avec les autres Juifs ; c’était leur liturgie de la Parole. Puis ils se réunissaient séparément, chez eux, où « ils rompaient le pain », c'est-à-dire célébraient l'Eucharistie (cf. Ac 2, 46).

    Bientôt, cependant, cette pratique «devint impossible, à la fois à cause de l'hostilité des autorités juives à leur égard et parce que les Écritures avaient acquis pour eux un sens nouveau, entièrement orienté vers le Christ». C'est ainsi qu'également «l'écoute de l'Écriture s'est déplacée du temple et de la synagogue vers les lieux de culte chrétiens, prenant progressivement la physionomie de l'actuelle liturgie de la Parole qui précède la prière eucharistique».

    Liturgie de la Parole et liturgie eucharistique

    Dans la description de la célébration eucharistique faite par saint Justin au IIe siècle, a rappelé le cardinal, non seulement la liturgie de la Parole en fait partie intégrante, mais les lectures de l'Ancien Testament sont désormais rejointes par ce que le saint appelle «les souvenirs des apôtres», c'est-à-dire les Évangiles et les Épîtres : en pratique, le Nouveau Testament.

    En effet, lorsqu'elles sont entendues dans la liturgie, «les lectures bibliques acquièrent un sens nouveau et plus fort que lorsqu'elles sont lues dans d'autres contextes». Leur but n'est pas tant «de mieux connaître la Bible, comme lorsqu'on la lit à la maison ou dans une école biblique», que «de reconnaître Celui qui se rend présent dans la fraction du pain, pour éclairer chaque fois un aspect particulier du mystère que l'on va recevoir».

    Cela apparaît, de manière presque programmatique, dans l'épisode des deux disciples d'Emmaüs. C'est «en écoutant l'explication des Écritures que le cœur des disciples a commencé à fondre, de sorte qu'ils ont pu ensuite le reconnaître à la fraction du pain (Luc 24, 1 et suivants)». Celle de Jésus ressuscité, a-t-il souligné, a été la première «liturgie de la parole dans l'histoire de l'Église».

    Dans la messe, donc, «les paroles et les épisodes de la Bible ne sont pas seulement racontés, mais revécus ; la mémoire devient réalité et présence». Ce qui s'est passé «en ce temps-là» se passe «en ce temps-ci», «aujourd'hui» (hodie), comme la liturgie aime à l'exprimer. C'est pourquoi «nous ne sommes pas seulement des auditeurs de la parole, mais des interlocuteurs et des acteurs de celle-ci. C'est à nous, présents sur place, que la parole est adressée ; nous sommes appelés à prendre la place des personnages évoqués».

    Le cardinal Cantalamessa a ensuite proposé quelques exemples pour nous aider à comprendre : «Une fois on lit, en première lecture, l'épisode de Dieu parlant à Moïse du milieu du buisson ardent : nous sommes, à la messe, devant le vrai buisson ardent... Une autre fois on parle d'Isaïe recevant sur ses lèvres l'ardent charbon qui le purifie pour la mission : nous sommes sur le point de recevoir le vrai charbon ardent sur nos lèvres, le feu que Jésus est venu apporter sur la terre. (…) L'Écriture proclamée pendant la liturgie produit des effets qui dépassent toute explication humaine, à la manière des sacrements qui produisent ce qu'ils signifient. Les textes divinement inspirés ont aussi un pouvoir de guérison», a conclu le cardinal.

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Angélus: le Pape enjoint à ne faire aucun compromis avec le mal

    En ce premier dimanche de Carême, le Pape commente l’Évangile selon Luc, lorsque Jésus est conduit par l'Esprit Saint dans le désert pour être tenté par le diable pendant quarante jours. François revient sur la lutte spirituelle qui s’engage, expliquant comment Jésus s’oppose aux attraits du mal pour inviter les fidèles à suivre son exemple.
     

    Avant de commencer sa mission publique, Jésus est conduit dans le désert par l’Esprit Saint. «Le désert symbolise la lutte contre les séductions du mal, afin d'apprendre à choisir la vraie liberté», nous dit le Pape. Dans sa catéchèse, François revient sur cette «lutte spirituelle» à travers laquelle Jésus affirme «de manière décisive quel type de Messie il entend être».

    Contre quelles tentations Jésus est-il appelé à combattre ? Par deux fois, le diable lui dit «Si tu es le Fils de Dieu...», en d'autres termes, il se propose d'exploiter sa position pour satisfaire ses besoins matériels, sa faim, puis pour accroître son pouvoir, enfin pour obtenir de Dieu un signe prodigieux. «C'est comme s'il disait : "Si tu es le Fils de Dieu, profites-en !», résume François. Cette proposition est séduisante mais elle conduit à l'esclavage du cœur: «elle nous rend obsédés par le désir d'avoir, elle réduit tout à la possession de choses, de pouvoir, de gloire. C'est le noyau de la tentation. C'est "le poison des passions" dans lequel le mal prend racine», affirme le Saint-Père.

    Répondre au diable avec la Parole de Dieu

    Jésus s’oppose à ces tentations pour en triompher. Comment ? Il y répond avec la Parole de Dieu, qui dit de ne pas profiter, de ne pas utiliser Dieu, les autres et les choses pour soi-même, de ne pas exploiter sa position pour acquérir des privilèges. «Le vrai bonheur et la liberté ne résident pas dans la possession mais dans le partage ; pas dans le fait de profiter des autres, mais dans le fait de les aimer ; pas dans l'obsession du pouvoir, mais dans la joie de servir», nous dit François.

    Le Pape appelle ainsi les fidèles à la vigilance, car ces tentations se présentent à chacun sur le chemin de la vie,  souvent sous une forme attrayante. Le diable, rusé, use de tromperie. «Il arrive souvent avec des yeux doux, un visage angélique ; il sait même se déguiser avec des motifs sacrés, apparemment religieux !» prévient François.

    Pas d’accommodement avec le mal

    En cédant aux flatteries du diable, on déguise les faussetés en bonnes intentions et le Pape nourrit son propos d’exemples: «j'ai fait des affaires étranges, mais j'ai aidé les pauvres» ; «j'ai profité de mon rôle, mais aussi pour faire le bien» ; «j'ai cédé à mes instincts, mais finalement je n'ai fait de mal à personne». Et de s’exclamer: «S'il vous plaît, pas de compromis avec le mal !». Le Pape exhorte à ne pas dialoguer avec la tentation, «un sommeil de la conscience» que l’on justifie en se disant que d’autres l’on fait avant nous. Jésus, lui, ne cherche pas d'accommodement. Il ne passe pas d'accord avec le mal. Il oppose au diable la Parole de Dieu et vainc ainsi la tentation. Le Pape demande aux fidèles de faire de même. «Que ce temps de carême soit aussi pour nous un temps de désert».

    Il propose à chacun de prendre le temps du silence et de la prière, pour s’arrêter et «regarder ce qui remue dans nos cœurs». Il suggère de rechercher la clarté intérieure, en se plaçant devant la Parole de Dieu dans la prière, «afin qu'un combat salutaire contre le mal qui nous asservit, un combat pour la liberté, puisse avoir lieu en nous». Le Pape demande enfin à la Vierge Marie son intercession pour qu’elle accompagne chacun sur son chemin de conversion.

    Angélus: le Pape enjoint à ne faire aucun compromis avec le mal - VA

    source https://www.vaticannews.va/

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