• La présidente de la Commision Européenne reçue par le Pape François

    Usrula von der Leyen a été reçue en audience privée ce vendredi 10 juin dans la matinée. C'est la deuxième fois que le Pape François accorde une audience à la présidente de la Commission européenne.
     

    Vatican News

    Le Pape François a reçu, ce vendredi  10 juin matin, la présidente de la Comission Européenne Ursula von der Leyen. «Les bonnes relations bilatérales et l'engagement commun à œuvrer pour mettre fin à la guerre en Ukraine ont été discutés, avec une attention particulière aux aspects humanitaires et aux conséquences alimentaires du conflit persistant», a précisé un communiqué du Saint-Siège, publié à l'issue de la rencontre. 

    «La conversation s'est poursuivie avec les conclusions de la conférence sur l'avenir de l'Europe et ses conséquences sur la forme future de l'Union», a également souligné la salle de presse du Saint-Siège. La présidente de la Commission Européenne s'est également entretenue avec le cardinal-Secrétaire d'État Pietro Parolin et Mgr Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les États et les organisations internationales. 

    C'est la deuxième fois que le Pape François reçoit en audience l'Allemande, après celle de l'an passé. Ursula von der Leyen était à Rome depuis la veille ; elle avait ouvert les travaux, dans la Casina Pio IV, de la conférence «Reconstruire l'avenir pour les hommes et la planète», organisée par l'Académie Pontificale des sciences et de la fondation Bauhaus Earth, un centre de recherche sur la biodiversité. 

     


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  • Audience générale: «La vie sur Terre est une initiation, non un accomplissement»

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi 8 juin son cycle de catéchèses sur la vieillesse. S’appuyant sur l’exemple du pharisien Nicodème, il a médité sur l’une des missions des personnes âgées: nous enseigner le chemin vers le royaume de Dieu, en acceptant la finitude de notre vie sur Terre.
     

    Claire Riobé - Cité du Vatican

    L’audience générale de ce mercredi 8 juin nous invite à méditer sur la relation entre le Christ et le notable pharisien Nicodème. Dans le chapitre 3 de l’Évangile selon saint Jean, Jésus explique à Nicodème que quiconque veut voir le règne de Dieu doit «naître d’en haut». Nicodème, qui souhaite connaître le Christ et se rend en cachette auprès de lui, peine à comprendre cette nouvelle naissance, car lui-même est âgé, et arrive au terme de sa vie terrestre.

    Renaître d’en haut, a expliqué François au cours de l’audience, ne consiste pas à «répéter notre venue au monde, en espérant qu'une nouvelle réincarnation nous rouvrira la possibilité d'une vie meilleure». Cette répétition viderait la vie de tout sens, l'effaçant comme s'il s'agissait d'une expérience ratée. La «naissance d'en-haut», qui nous permet d'entrer dans le royaume de Dieu, doit être comprise comme un passage à travers les eaux vers la terre promise, a considéré François.

    Nicodème se méprend sur cette naissance, et pointe du doigt la vieillesse comme preuve évidente de son impossibilité. Comment peut-on imaginer un destin qui a la forme d'une naissance ?

    Se défaire du mythe de l’éternelle jeunesse

    Cette objection de Nicodème peut être renversée «à la lumière des paroles de Jésus, pour y découvrir une mission propre à la vieillesse», a indiqué le Saint-Père.

    Les personnes en fin de vie, en effet, sont loin de cette obsession désespérée d’une chair incorruptible, et d’un mythe de l’éternelle jeunesse. Ce mythe nous fait attendre des solutions miracles de la médecine ou des cosmétiques. «Pourquoi la vieillesse est-elle dépréciée ? Parce qu'elle porte la preuve irréfutable qui récuse ce mythe, qui voudrait nous faire retourner dans le ventre de la mère, pour être éternellement jeunes de corps», a ainsi condamné le Souverain pontife.

    Le Pape François a également pointé du doigt la technique, qui aujourd'hui « se laisse allécher par ce mythe à tous égards : en attendant de vaincre la mort, nous pouvons maintenir le corps en vie grâce aux médicaments et aux cosmétiques, qui ralentissent, cachent, annulent la vieillesse.»

    Une «mission spirituelle et culturelle»

    La vie dans la chair mortelle est pourtant «une très belle chose» et une chose inachevée, a poursuivi le Saint-Père. Cette vie sur Terre doit être vécue comme une initiation et non un accomplissement. C'est pourquoi, «la vieillesse ne devrait pas donner la nostalgie de notre naissance dans le temps, mais l’amour pour notre destinée finale», a-t-il souligné. La vieillesse et les personnes agées possèdent cette beauté unique: celle de nous faire cheminer vers l’Éternité. 

    La vieillesse, a conclu le Successeur de Pierre, est donc un moment privilégié de la vie, qui nous libère de l'illusion technocratique d’une survie biologique et robotique. «Mais surtout, elle ouvre à la tendresse du sein créateur et générateur de Dieu. Que l'Esprit nous accorde la réouverture de cette mission spirituelle - et culturelle - de la vieillesse, qui nous réconcilie avec la naissance d'en-haut», a finalement demandé le Pape. 

    source https://www.vaticannews.va/fr

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  • 3 minutes pour débuter une action pour la paix mondiale ?

    Réussir sa vie Selon Gitta Mallasz, une conversation avec Bernard Montaud. - Conversation Papillon
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    VIDÉO - 3 minutes pour débuter une action pour la paix mondiale ?

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  • Audience générale: le Pape plaide pour un magistère de la fragilité

    Le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la vieillesse, lors de l’audience générale du mercredi 1er juin, place Saint-Pierre de Rome. Il a dénoncé l’abandon et la mise au ban des personnes âgées de la société, rappelant que chacun a tout à apprendre de la vieillesse.
     

    «Ne m'abandonne pas alors que décline ma vigueur» (Ps71(70),9) Cette prière de la personne âgée du psaume 70 encourage «à méditer sur la forte tension» qui habite la condition de la vieillesse, «quand le souvenir des labeurs surmontés et des bienfaits reçus est mis à l'épreuve de la foi et de l'espérance», a d’emblée affirmé le Successeur de Pierre devant les fidèles.

    En effet, l'épreuve se présente avec la faiblesse qui accompagne le passage par la fragilité et la vulnérabilité de la vieillesse. Et le psalmiste -un homme âgé qui se tourne vers le Seigneur- mentionne explicitement le fait que ce processus devient une occasion d'abandon, de tromperie, de prévarication et d'abus qui s’acharnent sur la personne âgée. «Une forme de lâcheté dans laquelle notre société est en train de se spécialiser», a dénoncé le Pape, expliquant: «Il ne manque pas, en effet, de gens qui profitent de l'âge de la personne âgée pour la tromper, pour l’intimider de mille manières. Nous lisons souvent dans les journaux ou entendons des nouvelles de personnes âgées qui sont escroquées sans scrupules afin de s'emparer de leurs économies ; ou qui sont laissées sans protection et abandonnées sans soins ; ou qui sont blessées par des formes de mépris et intimidées pour qu'elles renoncent à leurs droits. De telles cruautés se produisent également dans les familles», a-t-il énuméré.

    Les personnes âgées, nombreuses et abandonnées

    Et François de dénoncer la manière dont les personnes âgées sont «jetées, abandonnées dans des maisons de retraite», sans que leurs enfants ne leur rendent visite ou «s'ils y vont, ils y vont quelques fois par an». «Les personnes âgées mises au pied du mur de l'existence, cela arrive aujourd'hui dans les familles, cela arrive tout le temps. Nous devons y réfléchir», a enjoint le Pape.

     

    Or, selon François, la société devrait s’empresser de s'occuper de ses personnes âgées, car «toujours plus nombreuses et souvent encore plus abandonnées». Il la lie à cette culture du déchet fréquemment visée, «cette culture qui empoisonne le monde».

    Les paradoxes de la civilisation moderne

    Les conséquences sont alors fatales: «La vieillesse non seulement perd sa dignité, mais on doute même qu'elle vaille la peine d’être vécue». Le Pape a ainsi interpellé l’assemblée: «Demandons-nous: est-ce humain d'induire ce sentiment ? Comment se fait-il que la civilisation moderne, si avancée et efficace, soit si mal à l'aise avec la maladie et la vieillesse? Et comment se fait-il que la politique, tant attachée à définir les limites d'une survie digne, soit en même temps insensible à la dignité d'une cohabitation affectueuse avec les personnes âgées et celles malades?»

    «La honte devrait tomber sur ceux qui profitent de la faiblesse de la maladie et de la vieillesse», a assuré l’évêque de Rome, exhortant à ce que la personne agée «redécouvre la prière et témoigne de sa puissance».

    «Les personnes âgées, en raison de leur faiblesse, peuvent enseigner à ceux qui sont à d'autres âges de la vie que tous nous avons besoin de nous abandonner au Seigneur, d'invoquer son aide. En ce sens, nous devons tous apprendre de la vieillesse: oui, il y a un don dans le fait d'être vieux, compris comme l'abandon de soi aux soins des autres, à commencer par Dieu lui-même», a-t-il relevé, évoquant «un magistère de la fragilité», horizon décisif pour réformer notre civilisation. «La marginalisation -conceptuelle et pratique- de la vieillesse corrompt toutes les saisons de la vie, et pas seulement celle de la vieillesse», en a conclu François.

    source  https://www.vaticannews.va/

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  • Pour le Pape, la prière peut changer le sort du monde

    Dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, le Pape a présidé le chapelet pour la paix, en conclusion du mois marial, en liaison par streaming avec les sanctuaires de différents pays et devant une large représentation de fidèles ukrainiens. L'invocation à la Vierge: réconcilier les cœurs remplis de violence et de vengeance, redresser les pensées aveuglées par le désir d'un enrichissement facile.
     

    Tiziana Campisi – Cité du Vatican

    «Ce soir, à la fin du mois qui t'est particulièrement consacré, nous voici de nouveau devant Toi, Reine de la Paix, pour Te supplier: accorde-nous le grand don de la paix, et fais que nous mettions rapidement fin à la guerre qui fait rage depuis des décennies dans diverses parties du monde, et qui a maintenant aussi envahi le continent européen». C'est par cette prière que François a ouvert ce "Rosaire pour la paix" à Sainte-Marie-MajeureLe jour de la fête liturgique de la Visitation de Marie, des fidèles, des familles et des communautés sont réunis dans la basilique vaticane à l'invitation du Souverain Pontife lui-même qui, lors du Regina Coeli de dimanche dernier, a demandé une invocation chorale pour la paix. Le Pape veut donner un signe d'espoir pour le monde, qui souffre du conflit en Ukraine et qui est profondément blessé par la violence des nombreux théâtres de guerre encore actifs, conscient «que la paix ne peut être le résultat de négociations ni la conséquence des seuls accords politiques, mais qu'elle est avant tout un don pascal de l'Esprit Saint».

    La prière, le jeûne et l’aumône pour changer le cœur des hommes

    Le Pape a pris la parole après avoir déposé un petit bouquet de roses et d'orchidées au pied de l'ancien simulacre de la Vierge voulu en 1918 par Benoît XV pour demander la fin de la Première Guerre mondiale. Là où il est de tradition que les fidèles déposent de petites notes manuscrites avec leurs intentions de prière, François a lu la sienne. Il rappelle les demandes adressées à la Vierge pendant la pandémie «pour soutenir les malades et donner de la force au personnel médical» et implorant «miséricorde pour les mourants et sécher les larmes de ceux qui souffraient en silence et dans la solitude». Le Souverain Pontife a également mentionné la consécration des Nations en guerre au Cœur Immaculé de Marie le 25 mars et la supplication du «grand don de la conversion des cœurs».

    Pour lire la suite c'est ICI

    source https://www.vaticannews.va/

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  • Le temps des héritiers, les disciples missionnaires

    Jean-Chrysostome ZoloshiJEAN-CHRYSOSTOME ZOLOSHI | ASCENSION DU SEIGNEUR (C) – 29 MAI 2022

    Adieu et paroles d’encouragement : Luc 24, 46-53
    Les lectures : Actes 1, 1-11 ; Psaume 44 (45) ; Hébreux 9, 24-28 ; 10, 19-23
    Les citations bibliques sont tirées de la Traduction liturgique officielle.

    Les textes bibliques de la fête de l’Ascension se conjuguent au point de nous donner l’occasion de « voir » comment se réalise le passage de la mission de Jésus à celle des apôtres, et aussi le passage de la prédication de Jésus à celle des apôtres. Cela est particulièrement évident dans les deux extraits de l’œuvre de Luc, l’un se trouvant à la fin de l’évangile (Lc 24,46-43) et l’autre au début des Actes (1,1-11). Leur position constitue un point de jonction permettant de passer du contenu de l’Évangile à celui des Actes. Le départ du Ressuscité s’accompagne d’une perspective d’avenir où les disciples du Christ devront désormais jouer un rôle clé.

    Des gestes pour une séparation réussie

    Dans nos deux récits de l’ascension, Jésus pose trois gestes importants, au terme de son itinéraire terrestre ; ces gestes sont significatifs de ce moment ultime et de l’avenir envisagé pour les héritiers de son œuvre.

    Le premier geste est une prise de parole. Elle culmine dans la volonté d’ouvrir l’esprit des disciples à l’intelligence des Écritures. Le Ressuscité rappelle aux disciples le sens et le contenu de l’accomplissement des Écritures (vv. 46-47) : la souffrance du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour ainsi que la conversion en son nom pour le pardon des péchés, proclamée à toutes les nations en commençant par Jérusalem. Cette prise de parole se situe dans la suite des autres qui sont évoquées au verset 44 : Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous…

    Le deuxième geste est une délégation de responsabilité. Le Ressuscité charge ses disciples d’être les témoins de l’accomplissement des Écritures, tout en mettant à leur disposition des outils pour réaliser la mission qu’il leur confie (vv. 48-49). Il les assure de l’envoi sur eux de l’Esprit promis ; il leur demande de demeurer à Jérusalem jusqu’à ce qu’ils soient revêtus de cette force ; enfin il lève les mains et donne sa bénédiction aux apôtres. La délégation de responsabilité arrive lorsque les disciples ont l’esprit ouvert à l’intelligence des Écritures.

    Le troisième geste consiste dans l’emportement du Ressuscité au ciel (vv. 50-53) : Il est emporté au ciel ; eux se prosternent devant lui, puis retournent à Jérusalem, remplis de joie et ils sont sans cesse dans le temple à bénir Dieu.

    Le mouvement général des deux passages nous fait constater que la séparation du Ressuscité d’avec ses disciples intervient au terme d’une démarche pédagogique, ponctuée de quelques gestes clés.

    Emporté, Il n’est plus!

    Dans les deux récits de l’ascension écrits par Luc, l’affirmation de l’emportement du Ressuscité au ciel est sans équivoque : Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel (Lc 24,51) ; …Tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux (Ac 1,9).

    La véracité de l’emportement est fondée, entre autres, sur sa localisation géographique. En Lc 24,50, l’évangéliste prend la peine de préciser que la séparation de Jésus d’avec ses disciples se passe à Béthanie. Ce souci de la précision rappelle celui de la solidité des faits, rapporté dans les premiers versets du livre : C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as entendus (Lc 1,3-4).

    La véracité de l’emportement est également fondée sur le témoignage des témoins : Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs (Ac 1,10).

    En définitive, les disciples doivent savoir que le Ressuscité ne sera plus physiquement présent à leur côté. Son passage vers le ciel a réalisé une séparation effective d’avec eux.

    C’est le début d’un temps nouveau!

    Pour lire la suite voir ICI

    Source http://www.interbible.org/

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    Regina Caeli: écouter le Christ, le connaître pour l'imiter

    Ce dimanche 8 mai, le Pape invite à se mettre à l’écoute de Dieu, sans se faire submerger par la hâte de faire ou dire quelque chose. Celui qui le fera découvrira que Jésus le connaît et l’aime, et pourra, à son tour, tendre la main à son prochain
     

    Vatican News

    Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape a commenté l’Évangile du jour (Jn 10, 27-30) qui parle «du lien entre le Seigneur et chacun de nous». Jésus utilise l’image «tendre et belle» du berger qui connait ses brebis. Elles entendent sa voix, et le suivent. Écouter, connaître, suivre. Trois verbes sur lesquels le Pape est revenu dans sa catéchèse.

    Ne pas se couper la parole

    Si tout part de la grâce du Seigneur, car «c'est lui qui nous appelle à la communion avec lui», cette communion n’advient que «si nous nous ouvrons à l'écoute». Cela signifie, explique le Saint-Père, «disponibilité, docilité, temps consacré au dialogue». François regrette qu’aujourd'hui, l’on soit tous «submergés par les mots et par la hâte de devoir toujours dire et faire quelque chose». Il constate combien il est difficile de s'écouter, que ce soit en famille, à l’école, au travail ou même dans l'Église. Combien de fois, regrette-t-il, une personne coupe la parole à son interlocuteur. François invite à écouter l'autre jusqu'au bout. Car, pour le Seigneur, il faut surtout écouter. «Il est la Parole du Père et le chrétien est un enfant de l'écoute, appelé à vivre avec la Parole de Dieu à portée de main», dit François qui propose à chacun de se demander s’il est un enfant de l’écoute, s’il trouve du temps pour la Parole de Dieu. Celui qui le fait, expérimente quelque chose de très beau, il se rend compte, explique François «que le Seigneur lui-même écoute: il nous écoute quand nous le prions, quand nous nous confions à lui, quand nous l'invoquons». Dès lors, écouter Jésus devient ainsi le moyen de découvrir qu'il nous connaît et nous aime. «Alors, promet le Pape, notre relation avec Lui ne sera plus impersonnelle, froide ou superficielle».

    source et pour en lire plus c'est ICI

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  • François : l'œcuménisme n'est ni facultatif, ni décoratif

    Le Souverain pontife argentin a reçu une importante délégation de 2 000 pèlerins polonais du diocèse de Lodz, jeudi 28 avril, en salle Paul VI au Vatican. Dans son discours célébrant le jubilé du diocèse, le Pape a insisté sur deux formes de courage, la miséricorde et l'œcuménisme.
     

    Delphine Allaire – Cité du Vatican

    «Je vous souhaite de tout cœur la bienvenue sur la tombe de l'apôtre Pierre, à quelques mètres seulement du lieu de son martyre. Nous entendons ici l'écho clair et incessant de ses paroles: "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime" (Jn 21, 16). Nous sommes ici confrontés à son témoignage fort et radical», a d’emblée souligné l’évêque de Rome, saluant également «comme un témoignage» la présence de ces milliers de fidèles venus de la troisième plus grande ville de Pologne, Łódź, au cœur du pays. Les autorités civiles de la ville, le président du Conseil régional, le voïvode et le maire de Łódź, font également partie du pèlerinage à Rome, célébrant le centenaire du diocèse.

    L'expérience diocésaine du synode à Łódź

    Le Pape leur a adressé une salve de remerciements: «Pour votre désir de rencontrer le Pape; pour votre compagnie nombreuse, variée et festive; pour votre ouverture au Magistère du Pape: je sais que pendant les années du synode pastoral de votre diocèse vous avez lu avec attention les documents de mon Magistère».

    Tel est l'objectif du cours actuel du Synode des évêques, sur le thème "Pour une Église synodale: communion, participation et mission". Sa première étape, l'étape diocésaine, touche maintenant à sa fin, également dans le diocèse de Łódź. «J'espère que vous ne vous êtes pas seulement engagés dans ce Synode, mais que vous avez déjà apprécié l'expérience, en redécouvrant la beauté de la communion ecclésiale, de vivre la foi ensemble, d'assumer une responsabilité mutuelle les uns envers les autres, de partager avec d'autres l'expérience de Dieu, même avec ceux apparemment éloignés ou qui pensent différemment», a relevé le Saint-Père, louant les grâces du pèlerinage, «belle image de l'Église synodale». «Beaucoup de jeunes, pleins de force et d'enthousiasme, dont de nombreux étudiants universitaires; il y a des scouts; il y a aussi des sans-abri et des personnes handicapées», a-t-il énuméré.

    Miséricorde et œcuménisme

    Le Pape François a remarqué la présence d’autres confessions chrétiennes à ce pèlerinage: l'évêque orthodoxe et l'évêque calviniste, également les membres de la section de Łódź du Conseil œcuménique polonais, présents avec leur président. «Votre communion dans la diversité est un signe de synodalité, c'est la synodalité en actes», leur a-t-il déclaré.

    Enfin, le Successeur de Pierre a évoqué les cent ans du diocèse, rappelant l’importance du premier évêque de Łódź: Mgr Wincenty Tymieniecki (1871-1934). «Un homme d'une grande miséricorde et d'une grande sensibilité œcuménique. Par son ministère épiscopal, l'Esprit Saint a inscrit ces deux aspects essentiels du christianisme -la miséricorde et l'œcuménisme- dans l'"ADN" de votre Église de Łódź, comme un héritage et une tâche pour les générations à venir».

    Aujourd'hui, la miséricorde exige une grande «imagination», a avancé le Pape. «Elle a de nombreux visages, autant qu'il y a de blessés et de morts. Chacun porte en lui une blessure, mais toutes ne sont pas visibles», a-t-il souligné, bénissant les œuvres de charité, même celles qui sont faites personnellement et spontanément, des diocésains.

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    «Je bénis ceux qui ouvrent leur esprit et leur cœur, leur maison et leurs ressources aux malades, aux personnes âgées, aux chômeurs, aux sans-abri, aux immigrés, à tous les pauvres, aux souffrants et aux marginaux, ainsi qu'aux enfants qui ont besoin d'un foyer et d'une famille. C'est ainsi que l'Église prend le visage le plus évangélique, celui du bon Samaritain, qui ne veut et ne peut pas être indifférent», a poursuivi le Pape.

    Mgr Tymieniecki, précurseur de l’œcuménisme

    Le premier évêque de Łódź a ainsi, selon le Pape, su unir en lui «le courage de la miséricorde et le courage de l'œcuménisme». «Il a choisi la voie de l'œcuménisme bien avant que l'Église catholique ne s'y engage officiellement. Je vous exhorte à garder vivant en vous ce courage de votre premier pasteur. Chérir la détermination œcuménique, en se rappelant que l'œcuménisme dans l'Église n'est pas une chose facultative ou décorative, mais une attitude essentielle».

    source ttps://www.vaticannews.va

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  • Audience générale: honorer les plus âgés, un devoir et une ambition

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 20 avril, le Saint-Père a repris son cycle de catéchèses sur la vieillesse, en partant cette fois-ci du quatrième commandement: «Honore ton père et ta mère». Mais que signifie «honorer» ceux qui nous ont précédés, dans une société où l’indifférence prévaut ? François a donné quelques éclaircissements.
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    Fait notable, cette audience hebdomadaire s’est déroulée sur la Place Saint-Pierre, ce qui n’était pas arrivé depuis deux ans en raison de la pandémie de Covid-19. Environ 20 000 fidèles sont venus écouter le Pape François devant la basilique pétrinienne, où les fleurs des fêtes pascales offraient encore leurs couleurs bigarrées.

    Rendre l’amour reçu

    «Aujourd’hui, avec l'aide de la Parole de Dieu, nous ouvrons un passage à travers la fragilité de la vieillesse», a d’emblée déclaré le Souverain Pontife, après la lecture de versets du Siracide (Sir 3,3-6.12-13.16). Cette période de la vie marquée par la vulnérabilité peut susciter chez les autres accoutumance ou agacement.

    Mais elle ouvre aussi la voie «à un retour d'amour différent: c'est la manière d'honorer ceux qui nous ont précédés». Cet honneur pour les personnes âgées, fait à la fois de tendresse et de respect, est un commandement du Seigneur, a rappelé le Pape: «Honore ton père et ta mère» (Ex 20,12). En réalité, il s'agit ici plus largement «des générations précédentes», qui coexistent parfois durablement avec les autres âges de la vie. Les honorer consiste à leur restituer l’amour qu’ils nous ont prodigué. 

     


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  • Regina caeli: « La peur nous enferme toujours sur nous-mêmes»

    Avant de livrer l’antienne du Regina caeli à la foule de pèlerins rassemblée place Saint-Pierre, en ce lundi 18 avril dans l’Octave de Pâques, François a offert une méditation sur la peur, ses dangers et comment la combattre.
     

    Vatican News 

    Commentant la parole du jour, «Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront», tirée de l’Evangile selon Matthieu, le Pape François s’est arrêté sur une phrase de la bouche de Jésus : «Soyez sans crainte». Car Il sait que «les peurs sont nos ennemis quotidiens», a d’abord commenté l’évêque de Rome, avant de citer la peur de mourir, de voir des proches s’éteindre, la maladie, «Mais à Pâques, Jésus a vaincu la mort.»  

    Ainsi, sortant victorieux du tombeau, Jésus invite à ne pas avoir peur, «Il sait que la peur est toujours tapie à la porte de nos cœurs et que nous avons besoin de nous entendre dire : n'aie pas peur, le matin de Pâques comme le matin de chaque jour.», a continué le Primat d’Italie.

    Mais alors comment combattre la peur ? a-t-il ensuite questionné, avant d’apporter une piste de réponse, celle donnée par Jésus aux femmes, «Allez dire à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront». (v. 10). «Va et proclame», s’est enthousiasmé François, car «La peur nous enferme toujours sur nous-mêmes ; Jésus, par contre, nous laisse sortir et nous envoie vers les autres. Voici le remède.» 

    Aller et proclamer. Car la joie de Pâques ne peut pas être gardée pour soi, a dit le Souverain pontife, c’est au contraire une joie qui est renforcée en la partageant, «Si nous nous ouvrons et apportons l'Évangile, nos cœurs se dilatent et vainquent la peur.»

    Sortir du tombeau des mensonges

    Cependant, a nuancé François, l’Évangile du jour relate un obstacle à cette proclamation : celui du mensonge, avec la contre-annonce monnayée des soldats qui gardaient le tombeau de Jésus, «Ses disciples sont venus de nuit et l'ont volé pendant que nous dormions». Dans les propos des soldats apparaissent la fausseté, la logique de dissimulation, a expliqué François, et c’est là un rappel pour nous aussi : «le mensonge pollue l'annonce, corrompt à l'intérieur, ramène au tombeau. Le Seigneur ressuscité, en revanche, veut nous faire sortir des tombeaux de la fausseté et de la duplicité.» Attention au pouvoir de l’argent, a-t-il répété, car la tentation d’adorer le dieu argent est très présente dans la vie quotidienne.

    Si chacun est scandalisé à juste titre lorsque qu’il ou elle découvre des mensonges ou des tromperies, il faut également donner un nom aux mensonges qui sont en nous, a conclu François, «Et plaçons notre opacité devant la lumière de Jésus ressuscité. Il veut mettre en lumière les choses cachées, faire de nous des témoins transparents et lumineux de la joie de l'Évangile, de la vérité qui rend libre.» 

    Reprenant la parole après la prière du Regina caeli, François a souhaité de très belles fêtes de Pâques aux pèlerins présents place Saint-Pierre et à ceux du monde entier, avant de revenir sur la rencontre qui l'attend en fin de journée, avec plus de 50 000 jeunes fidèles italiens de toute la péninsule, de 12 à 17 ans, accompagnés de 60 prêtres.

     
    Urbi et Orbi: la paix est la responsabilité de tous
    17/04/2022

    Urbi et Orbi: la paix est la responsabilité de tous

    À l’issue de la messe de Pâques célébrée sous le soleil de la place Saint-Pierre, devant 100 000 fidèles, le Pape François a pris le chemin de la loggia centrale de la basilique ...
    Regina caeli: «La peur nous enferme toujours sur nous-mêmes» -VA
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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